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€t toljig Caufrt VOL. I.J» OPELOUSAS, PAROISSE ST. LAXUHY, LOUISIANE, JEUDI MATIN, 31 JUILLET 1845. E N? Ä33 ""•TBi?" M AC •GB- I srr rvdhb toct ks ibh skkaixi ia, pak JOSKPH ETTEI«. M litui est sit«< dsa» " C«uti «très»," «n f*«e ie 1* I Maiuoa de Cow. ONDITIOXS i A hmiïut : Far an, payablo d'ivans», - S» 00 I Do., payable «vsot l'sxpirstion H« 6 mois, - * J[0 I Avisn-Pour l'insertion d'u» Carré de pas plui de dix lirns», fil. pourUprsmifre fois, 50 çsnts pour chaque iaasrtion mib.lqu.nt.. A moin, qvu'l n'.n so.t autre- | mont ordonné, leo avi» seront publiés «n françaio et Une dé •n-anglais, ot paieront ea eonséqueiiee. Une dé «?tor£$riod?* WsqCle "mpi 'di n îWtîon m sara pas »pfeifi«, olle s«ra continuée pendant deux ■ois et paiera en eoaséquence ; mais la publication ■- i _ «..li.u.éUn a*a ■•nnprin tioa aa sara «te pay*, autrement. « avu, o» la «oatiauation d'aucune aanscnp sara arrsUa, tant ^ua 1* prix n'aa aura point f, at i. «saias qv* l'Editeur a'an décide JEUDI WATIN, 31 JUILLET 1845. Four Gouverneur, GEN. WILLIAM DEBUYS, Fear JUiautonant-CtouToroenr, KU WARD SPARltOW. (■0M !>UT1ONS BIS CARD! DATS AUX ÏLACB8, SOUS k'iMFlRK D hA «oifV »ix» CONSTITUTION »ANS ls CAS dl SON ADOFTJON. Pour Senaten», JACQUES DÜPRE, RICE GARLAND. Tour Repreeentane, iovii 10äükl0x, johîf i. cardinrr, »»ft/. *• x06kh«, wm. «. cakpbhli», johh a. tatlor. Pour Greßer — A. G arriouib. Pour Shérif— Pibrrk Roy. WHIGS ! Nou« donnons, dans notre feuille d'aujourd' hui, notre ticket entier et sur, depuis la gouver neur jusqu'à la dernière place que noua ayons I i donner sous le régime da la nouvelle Consti tution. Voterez vous pour ce ticket ? L'ap prouve* vous î Si non, quel, sont vos objec tiens 1 Les candidats ne sont ils pas des hom mes capables et de bons Whigs? Nous les croy. i I j ons tels. Voilà les seules questions i faire, et •i la réponse est satisfaisante, ils doivent être soutenus sans aucune hésitation. Si l'on doit faire des distinctions de parti (le gouvernement républicain semble l'exiger), ■i nous devons prendre pour guide les leçons d'une sage économie politique, c'est aujourd'hui plus que jamais. L'élection prochaine est l'une •de. plus importante, qui jamais ait eu lieu dans notre état. Le corps politique est à reconstrui re en.«nti»r ; lo peuple est appelé à parcourir une nouvelle carrière; toutes ses anciennes habitu de. vont être changées en partie, et de nouveaux devoir, vont lui être imposés. Saurons nous profiter de notre position, ou bien par de pitoya blés bavardages, de triviales dissensions, pour de. ambitions désappointée«, pour l'am.ur des place, ou par toutes autre, causes qui sont gé néralement la ruine d'un parti, irons nous perdre la glorieuse occasion qui nous est offer te, et nous diviser en mille fractions T C'est nu parti Whig à repondre ! Nous ne doutons nul lement qu'en agissant d'accord et qu'avec un véritable effort, nous ne nommions dans cette paroisse, notre Ticket entier. paroisse, notre Ticket Quant aux candidats aux places de Gouver neur et de Lieutenant-gouverneur, quels meil leurs choix pouvait fairo la Convention? Tous les deux sont des Whigs éprouvés, d'une habili té conuue et d'un carractèro irréprochable; des hommes enfin tels qu'il les faut pour marcher à la tèto de notre parti, toujours grand jusque dans ses défaites. Ils peuvont compter sur notre cor dial soutien ot nous nous trompoms fort, s'il ne sortent pas victorieux do la lutte prochaine "L'union fait la force" marchons donc comme une bande de frères qui courent à la victoire Ö^TOn nous a montré la semaine passée de» I grabott d'un coton tin et beau déjà parfaitement ouverts. Sur un grand nombre d'habitations de notre paroisse la récolté se montre très précoce. Les cannes à sucre donnent aussi la plu» belle espérance -, une canne de près de cinq pieds a Até apporté en ville ia même semaine. Tout nous promet une bonne recolle. fcîrOn trouvera dans nos colonnes extérieu res, beaucoup d'article» interressans et un mor ceau de poesie choisi dans les œuvre» récentes d'un do nos premiers poètes ; ce qui a ex : gé la suppression de quelques avertissemens, alin de pouvoir mottre toutes les nouvelles à jour. 00"La chose nous ayant été particulièrement demandéo, nous publions de nouveau la commu nication relative au commencement du collège du.Grand Coteau. On ne saurait rendre trop publiques lus mérite» de toute bonne institution d'enseignement et certes le Collège St. Charles peut compter au premier rang dans l'Etat. Nous ■voudrions pouvoir dire que nou^en avons beau Coup tais que Jui. "L'éducation ert la première cofcwnd Se n#re Rdjpo&tifM»." CoMMt'NiauE.—L®» candidat* pour la Lé gislature sont invité» à déclarer dans la Gazelle s'ils sont en faveur de la Nouvelle Constitution, ou s'ils sont contre.—Comme aussi quels sont lesamendemona qu'ils se proposent d'y faire. — 1 0ba!td o'klecteuhs. Nous puisons l'article ci -dessusdans la Gazet t e J e Samedi : Que l'auteur en soit un Whig ou un Democrate, peu nous importe, 1 article n en egt _ as Ino j lls impolitique, quelque soit son origi , J _ J, ne. La nouvelle constitution n'a jamais été une question de parti, aussi nous espérons qu'aucun candidat ne fera de ses qualités, ou de ses défauts d C j armes politiques. Quant aux amendemens à y faire, qu'elle absurdité ! Parler d'amender un acte, qui n'est point encore adopté, et qui ne pourra être sujet à aucun amendement, qu'après d'eux années écoulées depuis son adoption, si elle a lieu. Ces tours politiques sont trop palpa bles pour tromper personne ; la main des petits esprits qui veulent se venger de leur désappoin tement s'y montre, trop & découvert pour jréer aucune illusion. La Gazette, il y a quelque tems, avait tant de crainte d'attacher la Constitution au poteau des partis, que pour sauver sa neutralité et la con server pure elle se refusait à l'expression du moindre commentaire. Maintenant nous voy ons cette gazette, neutre par excellence, prêter ses colonnes aux plus mauvais desseins et lancer des bramions de discorde dans los rangs du peu pie. Oh! Consistance, tu es un joyau! U faudra donc que des candidats à des places créées par un acte nouveau, et non encore adop. té, viennent lions dire s'il croyent à l'adoption do ce même acie ! Le seul fait de leur consen tement à postuler sous l'empire de la nouvelle constitution, ne proùvo-l-il pas victorieusement, que ditus leur opinion cet acte deviendra la loi du payB. Celui qui dirait autrement ne montre rait-il pas une petitesse à la quelle, aucun can didat ne voudra certainement prétendre. Si un Whig ou plusieurs Whigs, ont des ques tions à adresser à leurs candidats, la Gazette est elle le papier qui doit leur servir d'intermédiai re 7 Les Whigs ont une organe dans la parois, se St. Landry; placeront-ils leur confiiance dans un homme, qui ne trouve rien de mieux pour leur communiquer ses sentiinens que de les publier dans un journal qui a perdu toute la confiance du parti, en saisissant toutes les occa sions d'attaquer ses principes, sinon dans ses ar tides éditorial!! au moins sous la forme de com implications, et qui depuis quelque tems s'est montré le fidèle soutien du parti locolbco. Avant de quitter ce sujet, nous sonderons jusqu'au fond ces soi disans Whigs ; convaincus de la justice de notre cause, nous ne reculerons point devant la discussion do ses principes, malgré qu'un com bat contre de prétendus amis ne soit pas dans nos goûts. Néanmoins puisqu'ils ont comme» cé la guerre, nous aussi, nous passerons le llubi con, "Frappe Macduff, maudit celui qui, le pre | mier crie assez P 03" Le déplorable etat du pont de W ashington demande des réparations immédiates en atten dant que le nouveau soit élevé, si l'on ne veut psis compromettre la vie des passant. L autre jour, grâce au grand jour, nous avons pu aprea mains zigzags atteindre l'autre bord et éviter tous les trous. Ôi7" Depuis deux semaines, nous avons éprouve une chaleur excessive, le thermomètre s'élevani journellement de 90° à 100°. Lundi, un orage violent a éclaté ; les éclairs et le tonnerre se succédaient suns aucune interruption et une pluie battante qui a duré plusieurs heures a un peu rafraichi l'atmosphère. Nouvelles par le Bateau. Nous devon. à l'obligeance des officiers de l'Urilda les derniers journaux de la ville. L'Urilda part ce matin à 9 heures. 9 heures. Les dernières nouvelles du Mexique résol •ent définitivement'la question de la paix avec cette puissance. Les dates de la capitale vont jusqu'au '2Ü du mois passé et quoique l'annexion du Texas et la marche projetée de» troupes amé ricaines au Rio (h'i^orle^ fussent connus depuis une semaine, on enfiMaä&point parler de guerre ni dp dispositions 11 . -- IhtHt tïn. Les américains s. rt tic- persécutés, et quit tent le pays. L« congièi a è' - convoqué pour considérer la grande question du Texas, et pour d'autres objets. Nous verons ce qu'ils feront. Presque rien de nouveau du Texas ; la <"on après avoir ratifié l'annexion a passé vcntion . une résolution demandant au président de» E. U. d'envoyer des troupe» am frontières. La santé du Major Lionel «on sa rétablit à vue d'œil. Le président Jones a mis son veto sur le Bill qui rend au Com. Moore son commandement dans la marine. Lo sécrétttiro de guerre vient de partir pour faire des traités avec les Indiens des frontières. Un violent incendie a eu lieu à Matania* le 27 du mois passé ; la perte est évaluée à 8800, 000. Plusieurs décès en ville ont été causés par des coups de soleil. Le tems est extrêmement chaud., Uncasde fièvre jaune aétésignalé; néanmoins le Board de santé assure que jusqu'à present il y a peu de danger d'une épidémie. L'affaire du Dr. Kennedy est renvoyée à un nouveau juge ment. La Cour a aussi décidé que le" procès de Hornsby, pour meurtre, sera continué, ctarejé té les objections de son conseil. On a reçu à Mobile une Balle de coton de la nouvelle récolté. Accident Funeste. — Lundi demie Michel Fetter, du Bayou Sara éf le Iiehédàre, près du débarcadère a été saisi subitement d'un tournoiement et est tombé par terre d'une hauteur d'environ 18 pieds. Il a été porté chez son beau-frère Mr. Philip Bure de cette ville, où il a reçu tous les soins possibles, mais il a succombé à ses blcssu res msrdi l»atir>.— 4im. d* HàMm Ktuge. us mauvais «fret DopriauB — Le Whig le Si Luniry a braqué dernièrement «a lunette sur St. Martin, et a découvert quo noils avions nommé mille délégués à la Convention de Bâton Rouge. Ah! confrère...confrère, hâtez-vous de jeter dans un'coinÄ votre imprimerie ces maudits Verres qui vous ont si mal servi et qui vous ont fait commettre uil erreur qui, i coup sûr, aurait fait mourir Barêmo d'apoplexie. Nous avons nommé neuf délégués; vous avez Jonc fait une erreur de U91 ni plus ni moins. A l'élection prochaine, si vous mettez la même exagération à Compter les votes qui seront don nés â vos candidats pour les places de Gouver neur et de Lieutenant-gouverneur, vous arriverez peut-être dans votre addition à Irois ou quatre millons de voix. Nous désirons que le Whig fasse toujours de semblables additions.— Gas. (les Alt. Eh bien ! ami Devalcourt, noua avouons que us avons un peu alongè la courroie en faisant le compte cie vos délégués ; mais convenez que leur exhibition, dans vos colonnes était si formidable que nous avons bien pu avoir peur de les comp ter. Voulant dont être juste nous avouerons qu'il n'y en a pas tout à fait mille ! Quand au reste de votre article, le tems seul lui repondra. CONVENTION WIIIG TENUE A BATON ROUGE. , Le 21 juillet . — La Conventio n s est réuni e à 11 heures, presque toute, le» paroisse, .ont re présentées. Sont nommés, savoir : ! | ! do. ! do. I do. Président, WILLIAM MOORE, de St. Landry. Vice-Présidenti, Frédéric Buisson, pour le premier district. James P. Fréret, " second IL P. Morancy, troisième George R. Watem, " quatrième Sccrétinr'c-i, J. Laimta, pour le 1er. dis^ict, Adolphe Laj et, " 2nd. " H. Marston, " 3me. " L. P. Crain, " 4me. " Sur motion, il est résolu que chaque paroisse aura une force relative au vote whig de la der nière élection; mais que chaque paroisse aura au moins une voix. On a donné à la Convention communication d'une lettre dn général J. S. Armant, dans la quelle il déclare n'être pas candidat. Résolu sur motion de M. Shannon, de Madi son, que la Convention votera de vive voix. Thomas 11. Pattort pifsente alors le général WM. DEBUYS, de la yiouvolle-Orléans, coin, trie candidat gouvernent j et la nomination a été adoptée par acclnmatify. Le major Hunt re. mercie au nom de la délégation d'Orléans. M. McWorther, délégué de Concordia, donne communication d'une lettre de M. Sparrow, por. tant qu'il désire qu'on l|£r préèfre tout autre can didat: mais qu'après tout il se met à la disposi. tion de «on parti auquel il est disposé à sacrifier ses intérêt» personnel». M. Campbell, de St. Landry, propose pour candidat à la place de lieutenant.gouvernonr, l'hon. EDWARDSPARROW, lequel aété ac cepté par acclamation. M. Forshey remercie au nom de la délégation de Concordia. Sur motion, les délégué» suivans sont nommés membres d'un comité chargé de notifier ce» no minations aux candidats. 1er. District — A. Legendre, 2nd. " W. L. Hpdge, 3me. " B. M. Bi-ower, 4 me. '• O. N. Cfgden. Sur motion, le général Philemon Thom.is est engagea assister .à la Convention ; le comité chargé de l'inviter se compose de MM. Alfred Ducros, James P. Fréret, John Shannon, Wm. S. Campbell. Ensuite la Convention s'ajourne ^Mheures de l'après-midi. A la séance de l'après-midi, sur motion, le président nomme, pour composer un comité chargé de rédiger une adresse au peuple de la Louisiane, MM. P. W. Farrar, Manuel Blasco, R. W. Nichols, Lafayette Saunder», Ch. Boudnusquié, O. N. Ogden, Wm. L. Hodgo. Er, après avoir voté des remercimens aux pro. priétaires du local, la Convention s'ajourne. Les Anglais dans l'Amérique du Sud. — Prise de possession de la Patagonie. —John Bull a pr Is possession de la Patagouie, ainsi qu'il appert du récit que voici : "Le capitaine Deining, du navire Mexico, nr. rivé hier en 29 jours de Valparaiso, annonce, que le capitaine Rogers de. Londres, était arrivé 1« 1er avril dans ce port, et lui avt it il'; qu'il avait débarqué le 2'.) tevrior dernier dans la baie du Cap Gréîpire. détruit >î'i Mag ■!. lan. le capit. Gardner, de, ia marine Anglaise, et M. Hunt. Ces deus Mesr ieurs se sont rendus dans la l'atagonie, afin «je civiliser les habitans de cette triste contrée. Le capitaine Rogers ne les avait quittés qu'après leur avoir fait construi re une excellente cabane pour l'hiver." Emigration Européenne. — Voici un état de» émigrans étranger» débarqués ù New York dan» le cour» de cette année : Janvier 1443 ; février 462. mars 3334 ; avril 5733 ; mai 18,161 ; juin 17.183; ce qui donne pour six moi» un total de 38,948 individu». A Québec durant la même période, l'émigration a été d'environ 13,000 in dividu». , Esclavage. — Le gouverneur Hammond, delà Caroline du Sud, a publié depuis quelques teins une (uite de leitres sur l'esclavage, qui seraient de nature ù éclairer les abolitionistes s ils étaient de bonne foi. M. Hammond prouve lo. que l'e»clavftire est reconnu par les lois divines et huimiii 1 ' ; 2o. que la condition de» esclaves aux Etats Unis est mille foi* supérieure à quelque point de vin? qu'on se place, (physique, moral ou intellectuel) à celle des ouvriers anglais ; 3o. que l'Angleter ré déplore déjà la faute qu'elle a commise en j que ! surent les abolitiooiite», exerce aucune action i démoralisante sor la population du Sud; et 5o. i que. généralement, le» reproc hes do dureté «ont ' calomnieux. (cOMMüXtaCE.] COLLEGE ST. CHARLES. Le roniHtfnccment annuel de ce Collège a eu lieu, comme vous l'avez annoncé dans votre journal le 15 du ce mois, et la cérémonie a fait beaucoup d'honneur à cette institution. Le 15 dès lo matin la foule de cavaliers et de personnes en voiture qui se pressaient dans les rues du village St. Charles, d'habitude si tranquille, faisait prévoir quelque chose d'inusité pour cet'journée ; A dix heures, plus de 500 per sonnes, dont un quart à peu-près, appartenait au beau sexe, s'était assemblées pour assister à la cérémonie. Le collège ne possédant point de salle assez vaste pour recevoir commodément une compagnio aussi nombreuse, un vaste pa. villon avait été élevé en face de la façade Ouest du collège ; une da ses extrémités ligurait un théâtre avec toutes ses dépendances disposées avec goût. A environ dix heures et demi la cérémonie commença par un dialogue, ontre les élèves les plus jeune», pour pouvoir montrer les progrès fait dans les différentes langues par r ces jeu nes-savants ; le Latin, le Grec, l'Anglais, le Français, l'Espagnol Sic., furent tour à tour par lés avec une facilité, qui aurait pu faire croire que les orateurs étaient de véritaWes cosmopo lites ou qu'aiimoins ils étaient propres à le deve nir, sans qu'aucune variété de langago put y mettre obstacle. L'écrivain de cet esquisse, fan te de science, n'a pu juger par lui môme, de ' pureté avec laquelle la plupart de ces lan„ ... e , fh ren t parlées ; mais s'il fit ;' en croire d . 1 s gens I capables que lui, d?r. natifs des pays dont lès i langues furent parlées, auraient à peine pu s'a ! percevoir que Tes jeûnes orateurs n'était point ! leurs Au dialogue succéda la représentation de la comedhMl • Molière, intitulée l'avare. Quant à l'utilité de cultiver dans la jeunesse, 1e dévelop. peinent d'uo talent théâtral, I De ri vain avoue qu'il ne l'aperçoit pas clairement, mais comme il suppose, que les savants membres de la facul té de St. Charles, en savent plus là dessus que -i lui même, il n'en discutera point lo plus ou moins d'avantages et se contentera de dire que la pie ce a été bien jouée et que les rôles de 1 avare et de son domestique ont ét« compris et rendus avec une ententedes conceptions de I auteur, qui eut fait honneur à des acteurs de profession. L'adresse d'adieu de Mr. Louis Lastrapes était un beau morceau e compos o , . avec grâce* Son sujet était «l importance de 1 l'importance de l'éducation mentale et morale nous espérons . „,,„1 que ses camarades deludes. e ,ouv tendront de ses eicellens avis el les mettront en Rf*'|j La cérémonie se termtna par la dmtnbut, despnx, un discours aux elèves par I étêque KÄÄ rt U " aU,r# dU RUV - Dufour'de St. Martinsville. Les exercices étaient entremêlés de morceaux de musique, exécutés d'une manière supérieure par les membre» de la sociètf philharmonique. M. Ce Coup 0lanr. XXVII.— -lia première lléchamelle, Ce jour-là, nfcmoiis Béchamellc, marquis île Nointel.javait résolu de frapper un coup décisifl sur ie cœur de sa belle inhumaine : c était ainsi qn'il appelait Mlle de.Vaunoy. Il ne dormit guère que deux heure» après Ron déjeuner et Ragna en. suite lui tout hâte les cuisines du cb&teaii de la Tremlays, où il demanda le chef ^grands cri». Béchameil se trouvait che, M. de Vaunoy enl voisin et sans cérémonie. Ce fut réel dommage pour lu, en cette circonstance importante, car, privé des précieux conseils du juif Salomon Ba dor. »on cuisinier, dont les mémoire» du temps parlent avec estime, il dut faire ressource uni-j quement sur les inspirations de son propre génie, Heureiiienient son génie était particulièrement fertile en tout ce qui concerne la cuisine, et »es ennemis le» plus acharnés ne peuvent méconnu Ire cette vérité : que la nature l'avait douéde dis positions fort éclatantes, et qu. cet intendant royale possédait moralement tout ce qu'il faut faire un marmiton de choix. pour faire un marmiton de choix. Il n'est personne qui no désire se montrer avec tous ses avantages aux yeux de celle qu'il aime, Béchameil n'avait point de rayons pour incen dier ses maîtrcssoB à l'inslarde Jupiter ; son plu mage, fort ordinaire, ne lui permettait point de faire la roue, et il se rendait d'assez bonne foi justice à l'égard de son éloquence. A ce. eau-1 ses, quittant les route» battues de la galanterie vulgaire, il résolut de séduire Mlle de Vaunoy d éfi nitivement et d'un seul coup, i l'aide d 'un blanc -manger du plus parfait mérite, blanc-man* cer exquis, original, nouveau, dont Alix goûte rait la première et qui garderait le nom de cette helle personne afin du l'immortaliser datia les siècles futurs. Ovide. Raphaël, Pétrarque, Titien, Léonard de Vinci sans parler d'une foule d'autres amants célèbres, rendirent le même service à leurs mat-i tresses respectives. tresses Il n« finit pas croire que M. le marqui» de Nointel ,'ût descendu aux cuisines de la Trcm lays avec un projet vugue et mal arrêté. Son blanc-manger était dans sa tête, complet et tout d'u n bloc. 11 n'y manquait ni un scrupule de mus - cade, ni une pointe de girofle, ni un atômo de cannelle. Les poète» dramatique», nous parlons d es moins sifllés, ne coordonnèrent jamai» avec tant d 'art le plan d'un -hef-d'œuvre que M. de Béchameil le plan do son suprême. Aussi, di «ons-le tout de suite, le plat de l'intendant royal devait vivre plu» d'années que les comédie» ne vivent de jours, que le» tragedie» n'agonisent de minutes. Ce devait être un blanc-manger im mortel, glorieux, universel, un blanc-manger que les restaurateurs de» cinq partie» du monde in scriront avec fierté aur leur carte jusqu'à la con sommation de» âge» ! Le cuisinier de la Tremlay» mit à la di»po»i tion de son illustre confrère «ê» épices et se» four neaux. Béchameil «e recueillit dix minute» ; puis, avec la précision nécessaire à toutes gran de» entreprise», il se mit résolument à l'œuvre. La vieille (îothon Redon, femme de charge du chateau, qui fumait «a pipe dan* un coin de la cheminé, tandi» que l'intendant royal opérait,! répéta souvent dopuis qu'elle n'avait, de sa vie, vu un mitron si ardent à la besogne. L'inten dant royal n'avait garde de faire attention à la vieille, il avait retroussé le» manche» de son habit à la française, rentré la dentelle de son et chargées de diamant* agitaient la queue de la casserole avec une grâce indescriptible. Tout observateur impartial eût déclaré qu'il était là, plu» que partout ailleurs, à sa place. — Divine Alis ! murmurait.il plus tendtherocnt à mesure que la fumée s'élevait, plu. «fttoureu se, vers la voûte noircie ; roui qui possédez Ail les perfection», vous devez Être douée du plu» dé licat de tou. les. goûts...» vou. résiste* à ce tur bot, je n'aurai plus...une idée de gingembre né peut que faire du bienrfuje n'aurai plu. qu i mourir ! ' C'était la phraie consacrée en ce siècle où les amants parlaient en déplorable, madrigaux et non point autrement. Béchameil mettait une pincée de gingembre et ouvrait convulsivement m . nfttine. pour en saisir l'eflet. —Délicieux ! cèleite ! disnit.il ; AH*, vou« êtes à moi, ma belle inh'imainn I il faudrait être une sauvage pour résister à un pareil arûme !— C'est vrai que ça sent bon ! grommela Got^n dans son coin. Béchameil mit son binocle i l'oeil et regarda du côté de la cheminée d'un air modeste et »a tisfait. — N'est-ce pas, excellente vieillo ? g'écria-t il. C'e«t un manger d'impératrice f— Ca doit (aire un fier ragoût, c'est la vérité, répondit Go ton en rallumant sa pipe avec gravité, mais sauf respect de vou», si j'étais homme et mar qui», m'est avi» que j'aimerai« mieux minier une épéeque la qupite d'aue casser"!«. Bévh **a»i' !ai«<a retomber son binocle et, se détournant de dame Gotnn avec mépris, il re»i litson (line tnvrt entière i la pëinée de la belle \lix. Celle-ci, par contre, ne songeait eu au îjjphe façon'k' l'intendant, royal ; elle «tait assise auprès de sa tante, Mlle Olive de Vaunoy, dans le petit salon de la Tremlayg, et travaillait avec dis. traction à un ouvrago de broderie. Mlle Olive faisait de même ; mais cette recommeudabie personne avait eu soin de se placer entre trois glaces, de sorte que, de quelque côté qu'elle voulût bien tourner la tête, elle était sur de se sourire à soi-même et d'apercevoir dans toutes son ambitieuse majesté l'édifice imposant de sa coiffure. Chaque fois qu'elle tirait son aiguille, un des trois miroirs une œillade ^He jétait à 1 p] e ino do coquetterie que lo miroir lui rendait f ort exactement. Ce jeu innocent paraissait sa. tisfaireonne peut davantage Mlle Olive da Vau nf) y . ma j g c »^ a jt un j w , muet, et ta langue de M || u Q| iïe é(ai , pour | e m<) j M auM , e ,i geRnto q |W gos * A repr , M(| ,„ e arftil eMÂyé déjà d'entau#r une conversation avec sa nièce sur ses | 8ujet9 fcf0| ^ ^ . )e ^ éfitllt , du pruchllin) Ptow plus ou moins de mérite«ie» chiffon» récemment ' arriïé5(ie Rennefl |, 8romnntdn Mlle de Scudery, qui étaient encore à la mode en avait ré |u de „ mono , y , a , contre.propos. Non seulement «II/ - dnnn.it pas la re>U elle n'écoutait , a» p.S, diiose cruellement mortiliaute en soi pour tout iltterloenteur, mais qui devient accablante pour Alie demoiselle d'un certain âge, prise du besoin certain âge, prise nie causer, -Mon Dieu ! mon enfant, dit enfin 1. tante jiprès avoir fait effort pour garder un silence pro. i l 4uW la m ijeure partie .i' a minute, «ce ôtérnhle ;...je vous conjure de me dire où vous avez l'esprit depuis une heure. Alix releva lentement sur sa tante ses grands y,. UJ 0 , UlstruiiM. «._ jb pense comme vous, répouilit-elle au ha nakd/t—Encore !... mai» c'est la rêverie, mon cli f a iW)i..,auriez vou» donc ?.. la [L. ,. . . « Ile '» VB,lle ftan ' <''«»" 1" enl J» 1 ^armat it symptôm .. annon I ce . 1 ,imo » r - Elle (,u 8U1 ' lo I»'»" de faire e leiitoiselle, Ce rumour. J quesUon rlr-ecte à nièee, mais ,11 " Le caractère ferme et d ,„„e. ,1 Alix < I" , 1( 1 U( ' l>«u a la v„ , n d.trnière avec "n marquée, rie ie c'est un chiir ie ! i ; —Ma mignonne, reprit 1 une attention diplomatique l j trouvez-vmi» pas eoui'ii o." I munt jeune hoï.mr f— - i ">t I pondjt réso uni 'iit Aiis. u ei amour j vo "' ' Coiiini'-ut l 'ei>le„.|, /. vous, je vom pile! I >' y » plusieurs sortes ü'ttntrevuc-s »la simple con vernation, plaisir décent et que chacun se peut permettre ; l'entretien particulier, où deux Unies s'isolent au milieu de la foule ;... prenez garde, m» mignonne !..oulin le tèto à tôté qui ne s'.ie. corde qu'avec la plu» extrême réserve et ou e (ille "" uoit point...Lui auriez-vous aecorTé un * '® te ' n 'on amour ? Lorsque Mlle Olive parlait. tait quofquefun n- |u. I Mais c 'ni, iiivioc|;il. aijftorhaiiAlii et I« fefiRit" 'ii sa p ar non ouïr ••ans/Jjr.iJu, r .. -.u lli . q-i nu vain boui , donnoin' ,| w. %-,fe vous dcmaiße, mon am eu si tous n»M,; eu f iiiiparduiniable imprudence d'accorder un' tôte à Igte, répéta Mlle Olive avec un comnieu cement d'aigreur. Alix sembla se réveiller en sursaut et regar da sa tante avec étonnement. — Je pense, mon enfant, reprit encore Olive I en contenant son humeur, que vous allez me fai re la grâce de me répondre, ne fut-ce que par oui ou non.~~Sans doute, ma tante... — lié bien î... — Oui, ma tante. Mlle Olive s 'agita fébrile - ment «ur son siège, Alix se leva, la salua et .or tit. — Allons ! »'écria Olive en regardant par ha bitude la glace qui, cette ibis, su lieu d'un souri re, lui renvoya une fort laide grimace; elle a du moins le mérite de la franchise,..Oui, ma tante...Et pas la moindre émotion ! pa» le plu» petit aoupir! Oui, mu tantÄNe dirait.ou pas qu'il s'agit do la cho»e du monde la plus »im pie 1,..Oui, ma tante...Un rendezvous, une Intrl gue dan» le» forme»,..et pas do mystère,. ..en plein jour...Oui, ma tante !.. Ah ! ai jamais l 'a mour m'avait blessée, moi, de se» trait» brûlant«, de quel voile charmant j'aurai» enveloppé ma faiblesse I J'aurais été soupirer le nom du Men aimé à la brise des soirs ; j'uurais en u à minuit «ou» la charmille ; j'aurais passé des heure» do licieu«*. à contempler la lune. • Mlle Olivo do Vaunoy dit encore une multi tude de ravissante, chose., que nou» passons à regret sou» silence. Alix ne se doutait guère de l'or «ge qu'elle ve 1 nait de soulever. A vrai dire, elle avait autre chose en tête. Elle traversa rapidement le cor ridor et gagna sa chambre où elle se prit à mar cher à grand» pa». | — Je veux le voir ! dit elie encore après quéï la là, chambre d'Alix. Kénée su hâta de mut un entretien rempli d'intérêt c' ' ,, le vestibule avec I» < ' eue de làTremi;.- „«i, k ji,' ri /t , «coitje. vers de main, sei chevétfx 'égèreirierit ébourif.' te», et mont, les escalier» quàtrè i quatre. — Préreriéï Lapierrèv dit Aliî, que jè vent lui pwjer iur le champ; Rénée sortit, et l'instant d'après Lapierr» était intrdduit dans l'appartement do Mlle d* Vauno». A ait. vue, Alii M put retenir une geste de violent dégoût. Lapierre éntre cba> peatf bas, mais gardant »uf roh visage l'expres sion d'indiflèrente efirofttérte ijOi lût était nata relié; —Mademoiselle m'a fait appeler T dit-il. Alix s'assit et fit signe i Rénée de s'éloi Pendant un instant elle garda la silence etl sa les reux comme si elle eût hésité t prendra I« parole; — Teneï-vous beacoùp à rpjter ou servie« dé M. de Vaunoyî dermirida>t -«ile enfin avec.ua* sorte de brusquerie. - ' ■ Ç?. Un autre se fût peut-être étohnÇ d« cejnfaes-" tion, mais Lapierre était à l'épreuve^- . ■— Infinement, Mademoiselle, repondit.il.—' C'est fteheux, reprit Ali* qui surmontait son trouble et regagnait fa fèrinété accoutumée r c'est fâcheux, car j'ai r«solu do vous éloigner.«-;' Vous mademoiselle Môi.—Et m'est il permis devons . depiander -Noi,. Iaapierre baissa la tijto et sour't dans sa bar." . Alix aperçut ce mouvement, cl une rougeur' épnine couvrit sbii' i*'iii front. ' —■Vous qoitfeVrx !a TifsTiWlay*, poursuivit.ella' eu ret'iulam une eji. lsimHion d-e colère mépri sant; il le faut, jé le' veöK...Pesfe !... murmura irr.niqu-inent Lapierre.--Vous qufttdrcir le Tromlays aujourd'hui, i l'instant .'—Sitôt que ce la !...— Silence!..,Si vou» vousretircgde bon gré, je paierai votre obéissance. (Alix fit sonner.les pièces d'or que contenait la bourse de soie). Sf vous résiste*, je vous ferai chasser par mon pè Ah !...fit Lapierre avec insouciance. — Vou. lez-vous cet or?—Oui...mais je veux (rester,...i moins pourtant que mademoiselle ne daigne me dire, ajouta-t.il d'uta t!on'd'ironie pendable, com ment un pauvre diable comme linbi a pu »'attirer la haine d'une fille de noble. tà*isou...Je suis très curieux de savoir cela, — De la haine ! répé la Alix, dont tous I«» traits' éfp'ri'mèreut le plus profond mépris ; vobh perdes le re»péct...Mais je veux bien vous dire pourquoi votre séjour au château est désormais impossible...Vou» êtes un' assassin. Lapierre.—Ah !.. lit encore celui-ci, sans s'émouvoir le moins du month).— Je ne sais pas, poursuivit Alix, ce qu'il put jamitis y avoir de commun entre un homme comn# vous et le capitaine Didier...—Nous y Voilà f interrompit Lapierre asses haut pour être eutentfu.—Paix, von» di» je, ou je ferai ch&tier votre insMetre« !.. J'ignore ce qui a pu vou» porter à ce crime } ■nais c'est vous qui avez attaqué nuitamment, l'année dernière, le capitaine Didier, dans let' rues de Lenne».— Voua vous trompez, mademoi selle. . [X continuer .] marie, Jeudi drrniur, 94 coumnt, pur le Rut. M. DuTour,' Mr. E liuond B ullurd, à Mudemoisclt» C P. Tis», tou» deux do cette P»in>i.«e-—O.t. du Atta. Moanar, Mme. A mklta R .ioh , feinme de Mr. Wm. B. Knoi, ..t décédûa diui.nche dernier, 37 d. ce moi», Dr. F rinçoi » T. CiitTia, durnïèrement d. oett4 pà-~ reiiso, eil décédé le 1S dé Juin, 184S, k Sa dùiikimVe <W ». mère Cté. King Oeorge, Vie. plantation & tlmtrr. LE »otidtiifrné, liant daim l'intention de •• rendre, avec a& funillé, k lu Nouvelle Oilèan», ôflVc en vente la Plantation où il résiidin t .jireè du lu ville dee Opéloueaa. Elle contient en virdn oinq cents ajpena de terre de prairie, et cent nrpena de boia, le twit de la première qualité; av t cc une maison d'habita tion à deux étagee, et toutea Ira antres buti«Hea nécea aairea. Il vendra A un prix trfta réduit, et à dea condi tion! qui antiaferont toute personne raisonnable et ddai-" reuse d'acheter. B'adreaaer, pour lea condition* au souoaiynd oit t Mr. W. B. Lewia aux OpulouaaM. . rrros. h. lewïs. Op6louaas, la 94 juillet 1845-Ct Drntr pur lit (C o«r T»fô |Jrfww$'. S MA vendu, .1 IV Éi.tiit cl derni. * cl pour lu T'aroiasc î. Jrt »» Tu >v. jarir du' iinr.i d^Xont pro cli «in ( 1 Sl'.'V) " (jiUILLOUY, .i Paroisse, — lo cession de dtf • derail) renflent I „„ ( i„ tll i e i1r dr LANTUS IMRItKK «U j laö 'Inns 1« t3r:iii'le en lu dite Pur <»*« (lr lu im.priitté »pjMwÉjnnt « I* •mi f ' 1 " 1 '«'"'/S OVILLORY, " J " c em.i>taut no au plut or* ta^né, Ju|f« ù# Environ en cent tètett on bfttes à cornea" douce*, et quatra-xingt chevaux ou' juiniMis. Le» termes et ennilitluns 1" jour de lu vent». A. GAKlM(;Uk.S, J ul '» de Par et, m, S4 Juillet, IH45.-19. AT I 3. TOUTES les personne» qui ont de« rdeUmàttôfa conlrc 1* sueccaiion «le Widow BLAISE BIIÀR-' RKUIl, «ont prises de lea présenter eu aouàûignén;,' et toutes celle« qui doivent & ta dit* aueee^sion, »ont pnr le présent notifiée», que pour éviter de» frai» le' paiement irautéd' h te e«t requis. COOK 13 & l KING, Administrateur •/ Opéiousas, 17 juillet IH45-4t Jtvtts. TOU TES le» personnes qui doivent à la aacceèai«!»' de feu JOHN WAU'ißlt, »out r^quiae^ de pajr •r te montant de leur« dettes; et celles qui ont de» réclamations A faire contre cette sacceaswst, ao«t w invitéea A présenter, aux aouM*i>fné» Mmr com pie» dfiinent, certifiés, afin d'an recevoir te payement. CîOOKK à KING, AdminitiraUwr*.' 17 Juillet 1845*4t A T 2 3. ^pOVTE^ les peraonnes qui doivent A la aaeetoato* * d« M ANTOINE Kl NO, omit requiaea à» pay er la montant de leurs dettes; et colles qui ont iea té clamatK»ia ft faire contre cette succession, sont invi tées ft présenter nui aouMijrnôa leurs comptes «Ibiuaßt cartifiés, afin d'en recevoir le payement. COOKK & l KING, Ad in initêrmtfn Ti. Qpé lrtboasV 17 juillet 18-15.—4L AVIS. 'J^OÜTfcft personnes, dans les limites do jCmeïlé^i ■ 'nient, L. M-, qui ont darîs leur moine deS armto ou outVoï équipeinciio militaires, (excepté lbs memhreo *««*t-ifs des cothpti{('u 'iea f *»lonti«ire -o,) «ont requises j*ar la présent avertissement, de les remettre, sans dMsii au itoumifii^nu en son aboenee, nu Copl. E- UcHaillon, joue peine dV-tre jwursuivies conformément rfti loi. La peine encourue, pour refus de délivrer tes armes et ^»autres propriétés de l'Etat, est une offtende da vingt aotlsr» pour ^ l s I 10. U-Äf»