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Vol. 1. Opelousas, Louisiane, 7 Mai 1853. No. 22. Jourmal officiel de la Paroisse St. Landry. OPELOUSAS 3 Samedi matin, 7 Mai 1853. Avocat de District. 07 Nous sommes autorisés à annoncer JOHN F. MORROGH Esq. comme candidat pour la place d'Avocatde District pour le 1;me. District Jiidi ciaire. 7 Mai 1853. Assesseur. C7Nouis sommes autorisés à annoncer que Mr. RAPHAEL RICHARD est candidat pour la place d'Ausesseur de Paroisse pour St. Landry, à la pro chaine iélection. 7 Mai 18.53. A nos Patrons. )Désireux de remplir nos engagemens pécuniaires, nous proposons ce qui suità nos débiteurs. Jusqu'au 1er. Juin prochain, nous recevrons de nos abonnés le montant de leurs abonnemens d'un an, à raison de $3, au lieu de $4, que nous aurions droit de récla. mer. Et tous nos débiteurs pour avis ou autres ouvrages typographiques, dont les comptes n'ont point encore été donnés en collection, et qui nous paieront avant le 1er. Juin, auront droit à une dé duction de 10 pour cent. 'NomIATIoN PAR LE PRESIDENL.--M. A. J. Thonipson a été nommé par le Président, avec l'assentiment du Sénat, Directeur du Bu rean de Poste de notre ville, en remplacement de M. John Posey. PoxPiErs, ATTENTION !-Une assemblée régulière des membres de cette compagnie au ra lieu aujourd'hui à 3 heures de l'après-mi di. Les membres voudront bien ae rappeler que c'est une assemblée très inmortante; at tendu qu'ils auront à choisir leurs officiers pour l'année courante, et que des sujets non moins importans seront traités à cette réunion. SENATEUR DES ETATS-UNIS. Les journaux de la NouveHe-Orléans nous apprennent que M. John Slidell a été élu par lesade Chambrea de la Législature, Séna teur de la Louisiane au Congrès de Washing ton, en remplacement de l'honorable Pierre Soulé. M. Slidell (démocrate) avait pour concurrent M. T. G. Hunt (whig) de la Nou velle-Orldanan ELECTION DU CONSTABLE. C'est aujourd'hui que 'élection du Constable du premier arrondissement a lieu, pour remplir la va cance occasionnée par la résignation de Mr. Char. les Thompson. Quatre candidats se présentent aux suffrages de leurs concitoyens, ce sont MM. Jous POWsLL, J. ALFR.I ANDRS. JULIEN CARVILLE Gokeoa et LEoPoLD Lorts BOUTTE, tous ayant tou ten les qualifications requises pour remplir cette place. - MISSION DE M. SOULE. M. Sould sera.t-il reçu Madrid ? Voilk laques. tion que discutent depuis quelque temps les jour. naux américains. Les uns se prononcent dans Pl'af. finrmative; les autres expriment une opinion contrai. te. Nous croyons, quant à nous, que M. Soulé sen reconnu par le cabinet espagnol comme ambasea. deur dès Etats-Unis, car nous ne voyons pas de rai. ano pour que les ministres de Sa Majesté Catholique en agissent autrement. Certes un gouvernement étranger a le droit de ne point recevoir l'agent qui lui est envoyé, mais il lui faut pour cela des motifi plausibles. Oth seraient ceux de l'Espagne? Qu'ou nous les signalea On parle de discours que M. Soulé a prononcé au Sénat sur la question de Cube, mnais dans ce mé Me diaetours, tout en rendant hommage a la pensée quianlmait les compagnons d'armes de Lopez il a condema l'expédition de ce dernier et a protesté de sou respect pour le droit des gens. Il n'a trahi d'antre désir que celui de l'indépendance de Cuba. En expinant ce veu a-t-il manqué au respect qu'il devait à une puissance amie Non certes, et nous soapees plus que jamais persuadas, qu'il sera reçu à Madrid comme le serait tout satre hmbassadeur a méricain. Les mninistres espagnols ne songeront pas a lui demander compte de quelques vivacités ora toires et consulteront seulement l'esprit de son dis cours. Ils ne verront pua en lui unjustsr, mais un partisan de l'indépendance de Cuba, et il ont trop de litime orgueil pour reculer devant la lutte di plomatiq que »e manquera pas d'engager notre am assaeur. M, Sosléétaat, dit-on, opposé à l'achat de Cuba, sa nssion sne peut pas comprendre l'acquisition de cette lSe. Mais une cession moyennant finances est-elle le dul moyen que possèdent les Etats-Unis d'arriver à louts fius Non, certes, et c'est a tort que mo"w&as nou imneseniployé le mot de ces IoondanueW commentaires que nous a in spirés la omiao de M. Soulé. Le ulaistre de M. Pierce ne proposer pas I'Eqas.ek uaa co lonie. Il sit trop bien qu' aatilaa et qu ea ouver tmut, Ce W'est r terra M. Sold pleram la question. 7dir aaOvearm t espagnol: Cuba esipour voié Y*i m et %- deves iallibletnet per dru-«Ms colonie comime voue avez déjà perdu le Mexique et tfes voédilisemeons de l'Amérique dB Sa-i. »U-Pe«sirdee l resfair, voue avez la idets gss qua vom truiné, et vous n'avez no e.r auecun avant . Pédvene cette hs, pistes a ou de Pxpé uiae,.*t au lien d'attendre q u*dotla re. desç 4-w mde siý et s'a tu. de mtremtele pe 4. 1oflts% ettwh ismw pudua -i ps* ou p ....ah emoBa - - esm le "ea - et meàe *iPJi-JMarn iel bien aveicleu cdolo cngageesent v leen eloe Sis iisf^-^» lisps1 .. e estatqui lu, engageaieat rgler amiclmàt Imleu intéiats et 1 leurs désirs mutuels sur la base de l'indépendance des colons L'Espagne ne ferait-elle pas mieux d'envisager l'avenir avec fermeté et de se deman der s'il n'est pas temps qu'elle réalise le mot de Canning par rapport à ce qui reste de ses colonies dans les eaux de ce continent en créant une nou velle nation? Ne pourrait-elle pas s'assurer par dles traités tout ce qu'il y a d'avantageux dans le commerce de cette île ? Et cet enfant politique de sa vieillesse ne viendrait-il pas volontairement à son aide, et prenant sa part du fardeau qui pese d'un poids si lourd snr la métropole, ne contribue rait-il pas à restaurer ses finances et à faciliter par là ces améliorations qui marquent depuis quelque temps une nouvelle ère dans les tendances de lEs pagne et lui préparent peut-être des destinées dignes de son passé ? La pensée de M. Soulé se lit bien clairement dans ces lignes. Quand il aura, en retournant en arrière dans le passé et en suivant pas à pas l'his toire du Mexique et des colonies espagnoles de FA mérique du Sud, fait comprendre aux ministres de, la reine Isabel, l'impossibilité de conserver Cuba au-delà de quelques courtes années, il leur proposera de faire eux-mêmes ce qu'ils ne sauraient empêcher et d'assurer par là a lEspagne des bénéfices qu'au trement elle ne pourrait pas espérer. En outre des avantages qu'ils stipuleraient en faveur du commer ce de l'Espagne, ils obtiendraient aisément que Cu ba, en retour de l'indépendance octroyée, se char geât d'une partie de la dette de la métropole. Ce serait à tout prendre une belle opération pour celle Ci. Mais que nous importe, dira-t-on, l'indépendance de Cuba? Eh! mon Dieu cette île devenue indé pendante ferait très probablement comme le Texas. Après un court essai du gouvernement suprême, elle s'annexerait aux Etats-Unis.-.dbeille. THE QUEEN oP CLIPPERS.-Ce magnifique navire, construit par M. Robt. E. Jackson, d'Est Boston, est arrivé ces jours derniers à New-York. C'est le plus grand bâtiment marchand qui existe; sa longueur est de 250 pieds surile pont; sa largeur de 45 pieds, et sa profondeur de 24 pieds. Il jauge 3,500 ton neaux. Son grand mât a 92 pieds de hau teur et 40 pouces de diamètre. La princi pale vergue a 90 pieds. La Qucen of Clip pers fera, pense-t-on, le voyage de New-York à San Francisco en 80 jours. Le prix de construction de ee navire est de cent trente à cent quarante mille piastres. EMIGRATION IRLANDAISE.-On écrit de Dublin, que l'émigration est devenue univer selle en Irlande. Les habitants des villes et des campagnes abandonnent de toutes parts leurs demeures pour gagner les côtes et s'em barquer. Comment tant de malheureuses fa milles réussissent-elles à quitter le pays. Le moyen est facile à comprendre. L'Irlandais qui émigre consacre ses économies à payer le passage des autres membres de sa famille. Or, en un an, l'ouvrier ou la servante gagne aisément de quoi faire venir en Amérique deux ou trois frères ou sours, cousins ou cou sines. Multiplies per deux le chiffre d'Irlan dais que renferment les Etats-Unis, et voyez ce que représente l'émigration au bout de l'année. Et comme le total est doublé cha que année, il est facile de calculer le nombre d'années nécessaires pour dépeupler l'Irlande. ROUEBIiE LEGISLATIVE.-La Constitution de New-York limite les sessions de la légis lature de l'Etat à cent jours, mais elle décla re que les membres peuvent s'ils le veulent siéger plus longtemps.... sans salaire. La lé gislature de New-York vient de s'ajourner au bout des cent jours constitutionnels, mais en laissant les affaires dans un tel désarroi que le gouverneur a dû convoquer dès le lende main une session extraordinaire. Les hono rables reviendront donc ocur leurs sièges et ils auront droit comme (coutume à leur rétribution. ADRESSE DES MEMBRES DU CoMITé DE LA COMMUNE REVOLUTIONNAIRE AU PEUPLE AMERICAIN. Frères, Il y a bientôt un siècle, quand l'Amérique proclamait son indépendance, une flotte amie abordait votre pays pour le défendre. C'é tait la France qui venait, fière et forte, au secours de vos pères, qui demandait l'honneur -le servir leur cause, de combattre dans leurs rangs, de partager leur danger et leur triom phe. Aujourd'hui, c'est la France exilée qui de mande que vous l'aidiez à son tour. Oui, la France exilée, emprisonnée, assassinéei la France démocratique, la France républiceaine, votre semur enfin, la seule France digne de ce nom, la France de Février. Car, frères, croyez-en notre parole, la Fran ce, ce n'est pas l'Empire, ce n'est pas vn gou vernement, ce n'est pas un homme; ce n'est pas Soulonque I on Napoléon III avec ses gendarmes, ses jésuites et ses banquiers, lé gion de Décembre qui écrase notre pays sous le triple poids du trône, de l'autel et du cof fre-fort. La France, os n'est pas même le morceau de terre qu'ils oppriment, qui produit le blé, le vin pour leurs orgies et l'huile pour sacrer le plus coquin. La France, ee n'est pas non plus la meute servile quilèche la main quila fouaille. Ah! ai c'était là toute la France, on pourrait à la rigueur la laieer ae rouler dans sea chalne aux pi du maître dont elle serait la digne es clave; mais ee n'est pas elle en vérité. La vraie France, e'est l'idée, c'est le prin. eipe, e'est la révolution; c'est la France du droit et du peuple, la Fuasse de Dieu, comme l'appelait Shakespeare; la France qui lutte depuis prèsde cent anspour la liberté du mon de, qui combattait en Amérique avec Lafa .jette, n Espagne avec Carrel, ea Grèce avec 'a1ier, 1oe avec Laviron. Cette Fran oe là, elle est aourd'hLui Bele-Ide, à Oran, à Cayenne, à Lodres, à Bruzelles, à Genè ve, da les caaemate, dans les pontons; aM fi"ddeeacheteetdgeôs, aadelÀ demsemm et des mota, mais partout libre de ceur, in dompted et indomptable, protestant quand msme, combattant mas cnese, tenant toujours laawet frme mow noble dra&ea, tei et re teint du asf nfv e mu est le drapeau est le ie vCette France-là ee nomme la Près& la république française fait appel à la république Amériqaine. Nous vous a dressons uet appel en son nom; nous en arons le droit; car nous souffrSons pour elle. Nous vous adressons cet appel du milieu de l'Angleterre qui ne nous a donné que l'asyle. Nous n'attendons rien de plus de cette terre du privilège, qui a tant combattu notre révo lution et la vôtre, qui a dépensé 25 millards à soudoyer sept coalitions contre l'ancienne République, qui l'a fait dévier de sa vérita ble voie, qui l'a forcée à changer sou activité politique en activité militaire, qui nous a va lu le premier Bonaparte et par conséquent le second, qui serait toute prête encore a recom mencer la guerre, à refaire Quiberon et à é touffer de nouveau la révolution sous le sac de laine des marchands de Westminster. Nous en appelons à vous, parce que seuls vous êtes une démocratie litre et forte. Et ce n'est pas une dette que nous vous ré clamons. Nous ne sommes pas vos créan ciers, mais vos frères. La France, jadis en secourant l'Amérique, n'a fait que son devoir; faites le vôtre. La liberté est la noblesse des peuples; et noblesse oblige. Le devoir est proportionnel au pouvoir, la tâche à la force. Le temps est passé pour vous de cette politique prudente qui sied tout au plus à l'enfance et à la faiblesse des nations, mais qui déshonorerait votre puissance et compro mettrait votre virilité. Il ne vous a pas été donné de devenir si tôt un si grand peuple pour vous en tenir à prêcher Il'exemple, com me le voulait votre dernier président. Hélas! les tyrans ne se convertissent pas aux prêches. Enfin, les peuples ne sont pas faits pour gros sir isolés dans leur égoïsme, comme l'huître dans sa coquille ou la tortue dans son écaille. Ce n'est ni leur mission, ni leur destinée, ni leur droit, ni leur devoir. Les peuples se doivent les uns aux autres, les grands aux petits, les forts aux faibles. Le même devoir, le même profit qui engage un homme à se courir un homme dans la cité, engage un peu ple à secourir un peuple dans l'univers. Vo tre Sénat, comme notre Convention, a dit: "Tous les hommes sont libres, égaux et frè res;" nous ajoutons. ils sont solidaires. Tous doivent être concitoyens de la même grande République, l'Humanité. Vous l'avez dompris en choisissant votre nouveau Président dans les rangs de la pure démocratie. Les Whigsdisent: Chacun pour soi; les Démocratesdisent: Chacunpour tous. C'est la politique d'intervention. Donc, à cette heure solennelle, tous les yeux sont tournés vers l'Amérique. Les espéran ces, les voux, les ceurs, les mains de tous les opprimés se tendent vers ce futur Président, dont le nom signifie Solidarité. Intervenez donc! le Nouveau-Monde doit secourir l'ancien; la jenne Amérique doit re lever la vieille Europe, s mère. Le culte des parents a toujours été honorable et utile aux enfants. Intervenez! car notre pauvre continent n'est plus qu'un cirque pain, un cirque sanglant où vos aînés sont livrés aux bêtes pour le plaisir des Césars. Intervenez, si vous ne voulez nous suivre tôt ou tard dans l'arène. Le devoir, c'est l'intérêt. Interve. nez. car ce n'est pas tout de vaincre la natu re, de dompter la matière, de maîtriser les éléments. Il y a pour votre courage hercu léen d'autres ennemis, d'autres obstacles, d'au tres monstres à vaincre. Les tyrans sont les ennemis du genre humain. Intervenez donc immédiatement, spontané ment. Le temps presse, prenez, prenez vite l'initiative. Devancez, préparez votre gou vernement, s'il se peut. N'attendez pas l'ac tion officielle qui n'en sera que plus puissan te après vos sympathies. Serrons-nous la main! Les monarchies ont des alliances; pourquoi pas les démocraties ? Les rois eux mêmes nous ont appris la sainte-alliance des peuples. L'alliance de la France et de l'A mérique, mais c'est la liberté du monde, c'est la liberté invincible faisant le tour des deux hémisphères, éclairant, échauffant, fécondant et vivifiant, comme le soleil, le globe entier; c'est la République démocratique et sociale universelle. LES MEMBRES DU COMITE DE LA COM MUNE REVOLUTIONNAIRE, FELIX PYAT, CAUSSIDIERE, BOICHOT. Londres, le 24 février 1853. y Il vient de sortir de la maison d'arrêt de Saint-Omer un détenu dont les hauts faits rappellent, sur une moins grande échelle, Cogniard, dont on connaît la dramatique his toire. En 1812, devant Smolensk, le sieur D...., maréchal des logis d'artillerie, vit tom ber devant lui, renversé comme un boulet de canon, le général comte Berger. Prenant immédiatement les habits du général et 175, 000 fr. dans la caisse. du 4me régiment d'ar tillerie, dont il faisait alors partie, il revint à Paris, se fit passer, pendant un mois, pour son général, et fut admis dans l'intimité du comte Hullin, alors gouverneur de Paris, et du duc de Feltre, ministre de la guerre. Au bout de ce temps le comte Berger, qui avait subi l'amputation d'une jambe, revint à Paris, et la supercherie du sieur D...., fat découverte. Condamné pour ce fait à dix ans de réclusion, D...., qui avait pris des habitudes d'opulence, ne put, à sa sortie de prison, se livrer aux travaux de as jeunesse, et depuis cette époque il s'est fait condamner douze fois déjà pour vagabondage. PENDU POUR RIRE.-Quelques jeunes oisaifs au Tennessee eurent dernièrement l'idée de pendre un nègre pour se distraire; il était entendu, toutefois, que ce serait une pendai. son pour rire, une espèce d'étude physiologi que, et qn'apréBs'être donn le spectacle d'un homme gigottant dans l'espace, on couperait la corde avant qu'il ne fût tout-à-fait étranglé. Un esclave, appartenant à un M. Niller, fut, choisi pour être le héros de eet agréable pas ae-temps. Les gentlemen le pendirent; mais commeil4tantià Moitié ivres, et par coW aéquent très peu forts sur le calcul, quand ils coupèrent la corde, le pauvre nègre était mort pour tout de bon. Le grand jury les a dénon cés, et is ont été arrêtés. "Si le petit jury fait son devoir, dit un journal avec raison, on apprendra, par expérience, à ces amateure, le plaisir qu'il y a à être pendu par le cou jusu'à ce que mort s'en suive." L'AMOUR PAR LA CHEMINEE. On lit dans l'Union Répnblicaie (le Saintes: "Voici une histoire des plus étranges. Elle pa raîtra sans doute peu vraisemblable à beaucoup de nos lecteurs: néanmoins, nous pouvons en garantir la parfaite authenticité. Si nous nous abstenons lde décliner les noms, c'est par un motif de délicatesse que l'on comprend facilement. "C'est à quelques heures de la ville de L.... dépar tement de la Girondle, et dans une commune du voi sinage, que la scène s'est passée, il y a très peu de Sours encore. "Dans cette commune, il s'est rencontré un jeune homme, lequel est tombé éperdûment amoureux d'une demoiselle qui. à défaut dle jeunesse et de beauté, possédaitles attraits d'une dot convenable ment rondelette. "Après quelques entrevues, et malgré l'opposi tion inébranlable des parens de la demoiselle, les partisse convinrent, tombèrent daccord, et le ma riage fut arrêté. La future habitait, à quelque dis tance du bourg, une maisonnette, où elle vivait conm plètement seule; on s'y voyait fréquemment en tête-à-tête, à la nuit, sans témoins et sans impor tuns, les visites du jeune homme devinrent bientôt assidus et journalières. "'Un soir, vers les neuf heures ou à peu près, l'é. pouseurse présenta, comme d'habitude, a la porte de sa fiancée; mais personne ne répondit. Inquiet de ce siience et ne sachant à quoi l'attribuer, X..., qui voulait à tout prix s'introduire dans la maison, eut recours à un stratagème ingénieux. 11 monta sur le toit, chercha la cheminée dans l'ombre, et se glissa dans l'ouverture avec une dextérité et une souplesse incroyable. Mais, à mesure que notre homme descendait, le conduit e rétrécissait sensi blement; enfin, et il n'était encore qu'à moitié du cheminu, il se sentit pris aux flances par les parois de l'orifice; il lui était impossible d'aller plus loin: puis la position était intolérable, et notre gaillard courait risque d'arriver au foyer sous la forme gracieuse d'un cylindre. Il fallut se résoudre à remonter. Ce qui fut fait. grâce à la vigueur des pieds et des mains. Le jeune homme regagna le toit. L'amour est comme la guerre, il est plein de ressources. En un clin d'eil, X... a dépouillé son paletot, son gilet et son pantalon, et il se présente à l'ouverture de la cheminée: . .. Dans le simple appareil D'un jeune homme qu'on vient d'arracher au sommeil. "Les vêtemens expédiés dans l'appartement, et notre impatient se met en devoir d'aller les rejoin dre. Mais il avait encore compté sans un fatal ré trécissement du conduit fumifère. Arrivé dans sa descente aiuxfourches caudinesw, il ne peut passer ou tre, force lui est de rebrousser chemin. Mais ses vêtemens étaient descendus sans encombre. '"Il faisait froid, et le ciel tamisait une petite pluie fort peu réjouissante pour un homme vêtu lé gèrement. Les pénates étaient à un quart d'heure, etle village était à traverser; il1 fallut pourtant se résoudre à rentrer au logis. X... sortit de ia mai sonnette, et se dirigea au pas de course vers son do micile. "Mais voici le plus curieux de l'histoire, une dou zaine de paysans devisaient sur la porte d'un caba ret, quand 'I homme blanc passa près d'eux comme un fantôme. Un cri sortit de toutes les bouches: Un loup-garou! et tous s'élancèrent à sa poursuite. Fort heureux fut le fuyard de dépister les paysans au détour d'un chemin. "Lelendemain, l'histoire du revenant était dans toutes les bouches, au village comme à la ville. "Le hdFrmste laventure vient d'être dEcouvert. Aujourd'hui, il court risque d'être l'objet d'une poursuite judiciaire. "Les parens de la demoiselle ont porté plainte de-. vant le juge de paix L..., accusant le sieur X... d'a voir dégradé lestoits de la cheminée de leur mai son. On espère rompre, par ce moyen, le mariage. Mais la demoiselle s'oppose à toute poursuite, ob jectant qu'elle est seule passible de dommages, qu'elle est majeure et au-delà, et qu'elle ne se porte pas partie plaignante." -On lit dans les journaux de Marfille: "Des voyageurs arrivés de Toulon nous font part d'une horrible découverte faite par la po lice de cette ville. Depuis quelque temps la rumeur publique signalait une maison habitée par un agent de remplacements militaires et dans laquelle une série de drames atroces se seraient accomplis. Des recherches minu tieuses auraient fait découvrir une vingtaine de cadavres enfouis dans la cave de cette mai son. Il parait que ces individus auraient été assassinés successivement, et que la mort des premières victimes remonterait à plusieurs années. Les aveux qu'une femme aurait faits à ses derniers moments, ont, assure-t-on, mis la justice sur les traces de ce crime. Les victimes seraient, selon la même version des remplaçans militaires reçus par les conseils de révision, et dont l'agent qui les engageait se défaisait violemment pour ne pas avoir à acquitter le prix de leur enrôlement." g'-fl vient de mourir un vieux soldat qui était probablement le dernier des gardes fran çaises: Michel Blantz, né en 1763, entra au service en 1784; enjuillet 89, il fut un de ceux qui eurent part à la prise de la Bastille; déco ré d'une médaille d'or par Bailly au nom de la commune de Paris, il devint successivement grenadier de la Convention et du Directoire, sergent de la garde des consuls et de la garde impériale, puis sons-lieutenant au 29me de la ligne le 18 août 1805. Pour compagnons d'armes et amis, il eut Kléber, Hullin,Wes termann et Hoche, qui fut longtemps son ca marade de lit; et, dans sa modeste position, il conserva l'amitié de ces hommes illustres. Après avoir fait les campagnes si pénibles de la Vendée, d'Italie, de Calabre et du Tyrol, avoir été blessé à Marengo, Vérone, Gaéte, et servi activement la France pendant 28 ans et demi, épuisé de fatigues, couvert de bles sures, il se vit forcé d'accepter une moique retraite de 500 fr. Trois fois, sous l'Enmpire, il fut porté pour la décoration de la Légion d'honneur, qu'il ne put obtenir même à l'épo que où elle fut le plus prodiguée. Ainsi ou blié, il vient de s'éteindre & l'âge de 90 ans dans le modeste réduit qu'il occupait rue Co peau. SANTO DoMiNGo.-Les journaux de la HIa vane publient des avis de la république domi nicaine jusqu'au 1er février. Le général Santa Anna a été élu président et inauguré. l remplace M. Bae» qui, dans son message d'adieu fait un portrait flatteur de la prospéri té du paysetengage ses concitoyens à se placer sous la protection d'une puissance européenne. -Les emplois bien rétribués sont des har mis avec lesquels on attèle certaines gens à aoU ks lmgimes. -Les joues qui accueilnt le fard congé lient les.baisers. -Les sots silencieux sont desarmoires vides rermé a clé. -On cache parfois ses vices sous l'aveu de ;es défauts. -On rend une politesse, mais on oublie un eafanit. Les journaux du Nord nous apprennent que la monnaie d'argent dont on ne voyait plus depuis quelque temps qu'une fiaible quiiantité, suffisant à peine au petit couiniieree de detail, commence >paraîtrc. Cet argent que 1'nh exportait à' euse de la prime qu'il oinimnin dait est maintenant envoyé a la Monnaie poir être échangé contre les nouvelles pièces dont l'émission a été autorisée par le Congres. es pièces ayant un titre inférieur et conséquent ment une valeur nominale ne seront pas expor tées, et comme elle équivalent à environ quja tre-vingt sous de la piastre actuelle, en échan geant celle-ci contre la nouvelle monnaie on gagne naturellement 20 pour cent de prime. PRIERE YANKEE.-lUn Yankee disait pour prière tous les soirs en se couchant: "0 mon Dieu, ne me donnez pas de bien; mais dites moi seulement où il y en a, et je saurai' ien le prendre." Le steamer anglais Devastation a tiré, le 31 du mois dernier, deux coups de canon à boulet sur le navire américain IHarriett, qui allait de Savannahli à la Havane. La distan ce était très grande, les projectiles n'ont pu atteindre le bâtiment. Le IHarriett a gou verné vers le steamer et a été abordé par deux officiers qui ont demandé à examiner les pa piers. Les femmes aiment la gloire; mais ellesa n'ont guère d'autres moyens d'en jouir que dans l'homme qu'elles aiment. Les femmes vantent leur sexe outre mesure et sont jalouses du natre. LOIS DES E. U. SUR LES JOURNAUX. 1 0. Toute personne qui recevra un journal ou antre publication périodique et ne préviendra pas PlEditeur par écrit et à l'avance qu'il à l'intention de discontinuer son abonnement, sera toujours con sidérée comme annuelle et paiera en conséquence. 2 0 . Tout abonné, avant de notifier à un Editeur son intention de ne plus recevoir son journal, devra payer, le ou les comptes qu'il doit déjà au dit jour nal, sans quoi PEditeur considbrera la notice comme non avenue et continuera de lui envoyer ses publi cations jusqu'à parfait paiement. 3 0 . Toute personne qui reçoit deux journaux, soit en les retirant du bureau de poste. soit par la voie d'un porteur spécial, est considérée comme a bonné, et paye selon les conditions de la gazette. 4 0 . Toute personne qui néglige ou refuse de re tirer ou faire retirer de la poste ou autres endroits à cet effet désignés, un journal qui lui est adressé et dont il a déjà reçu deux numéros, est tenu dle payer les frais de poste et l'abonnement entier du journal jusqu'à parfait réglement. 5 . Les Cours ont décidé que toute personne qui refuse de retirer un journal ou une publication périodique de la poste. après avoir reçu les premiers numéros, ou qui change de logement sans en aver tir l'administration, est prima facie, coupable de fraude intentionnelle. Juge de District. 07-Nous sommes autorisés à annoncer LucuIs J. Dupre Esqr, comme candidat pour la pla ce dle Juge de District, pour le 15me District de l'Etat de la Louisiane. Opelousas, 5 Mars 1853. Avocat de Distrlct. DI-Nous sommes autorisés à annonner P. D. HARDY Esq.. comme candidat pour la place d'Avocat de District, pour le 15me District de l'Etat de la Louisiane. Opelousas, 30 Avril 1853. Assesseur. 03FNous sommes autorisés & annoncer que Mr A. H. GRADENIGO est candidat pour la plane d'Assesseur de Paroissepour St. Landry, à la pro chaineélection. 26 Février 1853. jF Nous sommes autorisés à annoncer que Mr. PIERRE MOUILLE, est candidat pour la place d'Assesseur de Paroisse pour la Paroisse St. Landry, à la prochaine élection. 10 Avril 1853. Constable de District. ogNons sommes autorisés à annoncer que Mr. J. ALFRED ANDRUS est candidat pour la place de Constable pour le District des Opelousas. 9 Avril 1853. [-Nous sommes autorisés à annoncer que Mr. JULIEN CARVILLE GONOR est candidat pourla place de Constable pour le District des Opelousas. 9 Avril 1853. fl7Nous sommes autorisés à annoncer que Mr. JOHN POWELL est candidat pour la place de Constable pour le District des Opelousas. 9 Avril 1853. ELECTION. A TTENDU que Son Excellence Paul O. Hébert, Gouverneur de l'Etat de la Louisiane, a lancé une Proclamation, en date du 29 Avril 1843, ordonnant qu'une élection soit tenue dans les diff4rens districts d'élection de cette Pa roisse, le troisième Lundi de Mai courant, 18;3, é tant le 16me jour dudit mois, dans le but de voter pour un Juge de District pour le Quinzième Dis trict Judiciaire de cet Etat, compoesé des Paroissees Lafayette, St. Landry et Calcasieu. En conséquence, je, Harrison Rogers,Shérif de la Paroisse St. Landry, conformément à la loi et à la dite Proclamation, donne par ces présentes avis aux Commissaires d'Election de la Paroisse St. Landry, que ladite élection aura lieu dans ladite Paroisse, le LUNDI 16 MAI courant, 18W3,entre neuf heures du matin etquatre de l'après-midi, aux Arrondisse ments suivants du Jury de Police, savoir 1er. Arrondissen*nt.-A la Maison de Cour, dans la ville des Opelousas. 2me.-Chez Francis Trainer, & Washington. 3me.-Chez Michel Emonet, à Gros Chevreuil. 4me.-A la maison d'Estilette, an Grand Coteau. 5me.-A la maison d'école d'enbas, à Bellevue. 6me.-Au magasin dle Carrol & Keogh, au bas de Plaquemine, et chez E. Vallet, à la Queue Tortue. 7me.-A la maison de Joseph E. Daigle, au haut de Plaquemine, et chez Alexandre Daigle, père, au Bayou des Cannes ou Pointe au Loup. 8me.-Chez Ulye Gaberel, au Bayou Mallet, et chez John McGee, à Faquetaique. 9me.-Chez Wm. Reed, à la Ville Plate, et chez Alex. Rongeot, à la Prairie Chataigner. 10e.-Au magasin d'Akenhead, au Bayou Chicot. Ile.-Chez P. Stagg, àla Vieille Grande Prairie. 12e.-Chez Thomas McRory, au Bayou Beu4 et à la maison de Wm. Irwin. à Mountville. 13e.-Chez--Burroughs, à l'Atchafalaya. 14e.-Chez James M. Moore, an Bayou Waxia. 15e.-Chez Thomas Stapleton, au Bayou Rouge. 16e,-Chez JosJLandreneau-A la PrariMe imou. 17e.-Chez F. Dupré fils, à la Prairie Plaisance. 18e.-Chez John Wright, à Mermento. 19e.-Chez Syphorien MOche, à Coulée Croche. Les Commissaires d'Election de la Paroisse St. Landry surveilleront la dite élection sans autre avis, et me feront leur retours conformnément à la loi. Les Commissaires des dits districts d'électior qui n'ont pas de boîtes pour tenir la dite élection me notifieront du fait. HARRISON ROGERS, Shérif Bureau du Shérif, St. Landry. 7 M3ai 1.53. L ECTION, A TTI U (lue Son Excellence, P. O. I, C neur de l'Etat de la 'Lo-iau **nlmenation, en date du 2t<e. iui 1. <A ' ^ !. 1. Ordoiliniut une Election ii !r ;fic'iin i t téeus dit fricts d'élection lde cetl lr>isse,<. le Quatritune Lundi de Mai, A. 13.. l s.v. <taxn lr :;. jouir du dit m<is, dans le but <lt voter MXi un Avocat de District. pour le lime. District Judiciaire-. rcotipoîé des Paroisses Laft yette. St. Lundry et Calcas'iei. Ei eosînmei.nîce. n)oi. Harrison Rogers, Sliériid'r la Paroisse St. Laiiudiry. conloriiinfeiit a la loi et la dite lPruclauiiation, donne avis Inir ces présentesn, aux (Comuinmissaires d 'lection de la Paroisse Saintt Landry. que la dite éieclion aura lieu daius la dite Paroisse, le Lundi, vingt-troiesime jour de Mai, A. D., lS:3, entre ieuf hetiures du matin et quatre heu res de lIaîrns-nii, auix iiarrondissie!îeiis suivans du Juryde Police, à savoir 1ains le PrmriqDstrict-A la Maison de Cour, duie la ville des (OpYlou'ia.. Dunu le Deu.cimec District-Chez Francis Trainer, à Wasiongton. Danus le Traiitiae District-Che Michel Emomet à la Prairie Gros Chevreuil. j Dans le Quarirme District.-Au café d'Edmond Estilette, décédé, Grand Côteau. Dans le Ciquiqeme District-A la Maison d'Ecole d'enbas, à Bellevue. Dans le SWidne District-Au magasin de Carrol & Keoîigh, à Plaqutmine d'en bas, et chez E. Val let, à la Qu To.tue. Dans le flèmeDistrict-v la maison de Joseph E. Daigle, à Plaqiiuemine d'en haut, et chez Aleg. Daigle père, au Bayou des Cannes ou Pointe aux Loups. Dans le Huitième District.-A la résidence de Ulysse Gaberel, Bayou Mallet. Et à la résidence de John McGee, Prairie Faquetaique. Dans le Neuvième District-Chez Wni. Reed, à la Ville Plate, et chez Alexandre Rougept, à la Prai rie Chataignier. Dans le Dixibne District.-Au magasin de Mr. Akenhead, Bayou Chicot. Dans le Onzinème District.-A la résida»e de Phi. lip Stagg. Old Grande Prairie. Dans le Dousziè&me District,-A la répidence de Ro bert McRory, Bayou Beuf. Et à la résidence de William Irwini, Mountville. Dans le Treizième 7astrict.-A la résaidence de Burroughs, Atchafalaya. Dansle Quatorzitme District-Chez James M. Moore, sur le Bayou Waxé. Dans le Quinzieme District.-A la résidence de Thomnas Stapleton, Bayou Rouge. Dans le &izime District.-A la résidence de J. Landerneau, Prairie Mamoth. Dans le Di.x-septième District-Cher François Du. pré fils, à la Prairie Plaisance. Dans le Dix-huitieme District.-A la résidence de John Wright, Mermento. Dans le Dix-neuvri>ne District-A la résidence de Symphorien Meche, Coulée Croche. Les Commissaires d'Election de la Paroisse St. Landry, surveilleront la dite élection sans autre avis, et me feront leur retours conformément a la loi. Les Commissaireades dits districts d'élection, qui n'ont pas de boîtes pour tenir la dite élection, me notifieront du fait. HARRISON ROGERS, S&bif. Bureau du Sliérit; St. Landry, 7 Mai, 1853. . -,„-.- sw. Manuluj < I B BIS lOfJ. Vento Publique, Succession de John Davis decede. LT E public est par ces présentes informé, Squ'il kera vendu, en vente publique, au. plus haut et dernier enchérisseur, par le mi nistère d'un encanteur public, dûment com missionné, à la dernière résidencoe du défunt, sur la Rivière Atchafalaya, dans la Pareisse St. Landry, Le Mardi, 31 Mai prochain, 1853, toutes les propriétés ci-dessous décrites, ap partenant à la succession de feu John Davis, décédé, savoir: 3ir Lot Ut Er rr, sur lequel le défunt résidait en dernier, con nu sous le nom de "Davidson," et situé A l'embouchure du Bayou Rouge, sur le bord de la Rivière Atchatfalaya, da'ila dite Pa roisse St. Landry, contenant treize acres. 240 Acres de Terre, situé dans le Township 4 sud, de la Rangée 7 Est, dans la section 107. 80 Acres de Terre, situés dans le Township 4 sud de la Rangée 7 Est. nommée Laura, âgée de onze ane. Un lot de Fourrage, 200 barils de Maïs, un cheval anmricain alezan, un lot de marchandises, un lot d'ou tils, ustensils d'habitation, soix ante cordes de bois, une paire de beuf, &c. TERMiES ET CONDITIONS:-Payableka m crédit de un et deux ans, du jour de la veste. avec cinq pour cent comptant sur les achats, pour toutes sommes au-dessus de dix piastres, et toutes sommes de dix piastres ou au-dessous, payables comptant; avec hypothèque et smécu rité personnelle pour assurer le payement à l'échéance. Toutes sommes qui ne seront pas payées ponctuellement à échéance, porteront huit pour cent d'intérêt par an. GEORGE RICKS, Administrateur. St. Landry, 30 Avril 1853. Nogro a Voa&. SLE soussigné offre à vendre à l'amiable, un nègre, âgé d'enviros 833 ans, garanti do toum les vices et maladies prévues parla loi. Il est bon sujet et actif. ANTOINE GUIDRY. Plaquemine Brulée, O Avril 1853.-1m. AUX CO2TEACT3EIEUZ L A construction d'un pont sur le Petit Bayou Têche, sur le chemin conduisant des Opelousas au Port Barré, sera adjugée au rabais, à la Maison de Cour de cette Paroisse, le Mardi, 10 Mai prochain, 18i3. Le plan et les epifidcations peuvent 4trnesai.n. nés au bureau du Courrier du Opdiaa. FaAnçois C. DEVILLIEZ BrENDICTr NET. MICIEL BOUPELON. St. Landry, 9 Avril 1853. Vieux Caractères, Convenable pour Crapaudines de Moulins, à vendre à ce bureau.