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SAMEDI 27 JANVIER 1866 . BUREAUX E ATELIERS XIV" AN NE. - N' 4. AM JANVIER tt18. IteasBaptiste, rive drtte, m iUle ,t deil a-desss e la M de a Mi Cour. ABONNEMENT ANNONCES CINO PIASTRES i $1 .50oi PAR AN Mi mles 10 liges (formant la hauteur du PAR il prédeet carr..) pour la premidre PAYABLES D'AVANCE j Jtirtion; 7 5cts. les suivantes. JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE SAINT-JEAN-BAPTISTE - LOUISIANE AGENT A DONALDONVILLE AGOET A LA NOUVELLI ORL.AAN8 B. SUPERVIELLE, Edlteurdu elrpewa E. DUIEZ & T. BELW, REDACTEURS P. GRAVOIS, rue Saint-Louis, No. 9. BOITE 1850 à la peste de la Neovelle-Orlam SUFFRAGE UNIVERSEL S'il est une thédrie séduisante et populaire, c'est bien celle do suf frage universel. Elle a rempli et agité le monde moderne. Les colo nies américaines invoquèrent le droit autdrieur et supérieur f toute constitution qu'a tout peuple de se gouverner, pour rompre le cble qui les attachait à la vieille Angle. terre. En Europe, toau les peuples s'acheminent vers la liberté et re vendiquent le suffrage universel, cet iutiormeut démooratique par excellence. La république éphémère de 1848, que l'héritier de la dyuas tie impériale de 1 a France embrassa pour la mieux étouffer, s'était faite au nom du suffrage universel, et cette même formule, qui avait fait crouler le trôue de Louis-Philippe, servit àélever celui de Napoléon ni, car c'est en rétablissant le droit électoral dans tonte sa plénitude qu'il demanda et obtint l'uage do oe droit ea a faveur. Que fait en core en ce moment l'empereur des Français an Mexique, et quel lan gage dient-il por justifier son ex pddition devant la France plus en core que devant le monde ? Il se prévaut du suffrage universel, do consentement des gouvernés. Mais les mots ont leur valeur re lative, et le suffrage univereldans le langage politique actuel des Etats-Uais n'a pas le même sens que dans le vocabulaire européen. Il y ai a Nord des EtataUnis U parti qui, en haine do Sod et animé d'une de os implacables raneses que rien ne peat désarmer, prétend ooiarer le droit deo sufrap aux nègres rtemment affraebi. CO parti ne pratique pas lui-mie tes prinolps qu'il prclame t il a propose au fmod que la vengeanoe et la domination. Ces hommes qui veuléot donetr " la race noire, qu'ils ddoéarmient abrutte par les lavage, le baptême civique, l'fout attenire plusiem ranmnes a mi grants europoJs, -raçalis, Alle marsis ,: 'rlantg(lé si - 'tr agrs ignorent au m.sts et nos instita. noviiaet t ussent pur un appt(e tissage 4a a de povoirpir vpo Os a F'almueardiU i qu9l y surait i coàtnrr *as pt*ves d'hier aB droit ,rse eté à des Sbomesw est èob4e été les.s propesaW olavage tait aijkàMa U-jimbel eitl =ssla és teraé l lîtssst nss>nM T 'q.-fcWv'^^^^W '^ pagne à la Nouvelle-Angleterre? Les lois ne sont qu'an produit des I mours, et un congrès aura beau i légiférer, il construira an château aérien s'il décrète ce qui n'existe t pas déjà dans la conscience et dans i l'esprit do peuple. A tort ou à rai- t son, l'esclavage a été longtemps considéré ici comme une institution 1 à la fois conforme à la justice et i 9 la nature des individus d'origine 4 africaine; ce n'est pas en un jour que cette notion on ce préjugé s'effacera. Il fant du temps pour faire disparaitre l'idée qui règne t encore, et il faut de plus que les i anciens esolaves établissent leurs i titres non-senlement i la liberté, i mais encore à la jouissance des ( droits politiques. Que l'épreuve soit j loyalement faite et que les anciens propriétaires concourent eez-mémes à la transformation du mode de tra vail, cest tout ce que raisonnable ment on peut leur demander. On ne leur demanderait pa davantage si l'exteinion du suffrage n'était pro podse que dans l'intérét exclusif des affranchis; mais on se fait de cette mesure une arme de parti et une machine de guerre, et on voit un moyen de gouvernement dans l'avénement à la vie politique des masses serviles dont les mscles seuis out été exercés et développés jusqu'à ce jour et dont nul ne peut contester l'ignorance absolue de tout ee quia spae s hors de la plantation natale I ne faut pas chercher d'autre signifcation au vote de a chambre des représentants du congrès na tional qui étend la franchise lecto raie dans lo District de Colombie. 0e fait n's de valeur «re' oe- q'il constate la tendance de la branche législative do gouvernement fédé rai. Autrement, il est sans impor tance. Le :distridqdecOObb ibie est comme un Etat dont le Cngrès est la Idgb atre, et ee que le Oongrès décide ,por le District n'est que le règlement d'une affaire intérieure et d'a fanthrt peatiSent doense tique. Tout, dans ce territoire des tiné à être le siège di. gouverne ment ational, dépend :de n#~grts et il a'y7 a dlind4pedant qqe les oseds nmmieipsmt.;d* W.sIn eon et 4<;'f(jD<|»(^,;ftC^ a droit corde ian. ýn "r de Dis ctlat, 9l. na~ t-n dlu -sAqi4 l, et le tit de eitoyp. «eto«4-4iLt il lusoire dLes cê ltèp ubtnré, Lep h maes » vivent da ue oldié - tIse uetioâliète et s..Oablb N 4 iM s.o- euvlaeb 6 vprep*t Sjaas vol6 pour sa.en t d r. lb juge 7Wm iWiIde p rerece , t ias eur cee o Hubset mt e ax s 4I dep ratercils sans eoir *o<stibut4é à leur confection et paient régullèrement des taxemaq'ils n'ont point consentie&jOn le voit, le suffrage octroyé aux nègres du Dis trict n'est psu a don bra précieux et ils peuvent saisir ette ombre sans grand inconvénient. Il est même probable qu'avant d'engager la lutte par un veto, M. Jobnson attendra un acte d'hostilité plus sérieux de la part du éIgislatif et qu'il ne perdra pas sa poudre à de vaines escarmouches. Des patriotes, dont le déçoue ment ne saurait être mis en pqes. tion, sont d'avis que le Sud aurait tout intérêt à faire des concessons i l'égard du suffrage noir. L'ancien maitre de poste général de la Con fédération, compagnon de fuite et de prison du président Davis, M. Reagan, était en faveur de l'exten sion de la franchise électorale aux anciens esclaves. Juhu Bell, l'homme d'Etat du Tennessee que la plupart de nos lecteurs portèrent à la présidence en 1860, et qui est restéfidèle au Sud jusqu'au boot, Jolin Bell, dans une série de lettres sur la politiqie du jour, recom mande aux ltast ci-devant confé dérés de s'abandonnes en toute confiance au plsident Johnson dont il doit comaitre i fond la pensée et les intentions, étant comme lui du Tenessee, et de faire des sacriioe sur la question du ] suffrage. I est dl'avis que le Sud i risquerait peu < gagnerait beau coup à adopter le régime du Mass achusetts, par esxmple, où l'homame de couleur doit pbeséder une valeur I de $960 ea propddét et savoir lirn et écrire pour êe admis l'exer oice du droit politique. Suivant John Bell, le Ndrd serait plus que a satisfait et apaisa e voyant le Sud 3 subir volontaireent les usages do vieil Etat de la Baie, et le Sud trou verait dans cette mesure un paras tonnerre qui attirerait et ferait r écouler -llectripté amassés dans .les nuage. Ia race africaine m semble pas iui'ler beaueooep le candidat préidettel de 1800 0 pour Favenir, ou il-prévoit sa dise parition complète etldmoigne mmme le sentiment i~d iséràtion qk'il enprouvelra e.artist4é des nbg4e a ét grande pei4ant la OrIeI vio- a letate qi le. at aftanchis. John Bell calcule. qucrdeas es dix pro chaines annéd.-deur milliow et dmi de es 'Inforte"d pdrlrbt et qu'à la site dt>sm tre déCade il Ji n'en re*ra pi plhs d'un demi million. 0 l .oit 'à es o moel.u - .iael'Pad silt*e « pas sutamé rmue jlis e*t *u eI d4 patriote teemes u; elle 'y a hiseé ni ,aise ml. soei. Il te~ioe sojoer ses oecitoeUas é la. .ode et aMe etepofs, e é d4ta4tfounaa tietes et ave*sM, qel p reit le smewt de la pmrosrit e de la grsadeur kMéeisefe, oee Meob iIs de traverse que prenait la nation pur éviter lai uem et l'eestom At *a, Il dneu à sim p du. qu.er ,presmt Musé. a voué à ma tâche et animé d'un esprit de justice qui oe saurait être méconnu, et que, pour sauver le Sud et lui rendre son rang et sa dignité dans l'Union, ii a besoin du concours sans réserve du Sud. La situation du pouvoir exécutif est pleine de difficultés et d'embarras ; les obstacles sont accumulés sur une route nouvelle et ténébreuse ; il a donné asses de gages de large impartialité pour qu'on lui laisse la charge des droits contestés et des intététs en souffrance. Voilà comment s'exprime John Bell. Il émet un programme peu conforme aux sentiments d'un peu ple opprimé et aigri; toutefois ses paroles, émanant d'an homme sin cère, qui a partagé toutes les amertumes de la défaite et qui médite sur les ruines de son pays, méritent-elles attention et réfle xion. Elles sont d'ailleurs intéres santes comme manifestation des débris du parti unioniste d'autre fois que nous avons vu balayer comme une paille légbre par le vent de la révolution. NOUVELLES LOCALES M. Fdliz'P. Poch4 a été élu d-. oateur des paroisses StJean-Bap. tiste et St-Jacque4. Dans la pre. mière, il a obtenu une majorit6 de 118 voix. Il n'a reoontré aucune oppoition dans la seconde, M. CUa mille Mire Y ayant retiré as candi. t dature. Voici les retours ofciel» 8 de notre paroisse, tels qu'ils nous sont communiquod par le sh6rif, M. Thos. J. Burke : rocal. amR. ler dtrlet,ri gebse....Sl ...... Se - - 0...... 9 se - - 20...... O ier dlIt tie droite.... .96...... 4 se - " s1...... 6 3 - - 4 ...... 146......8 "Am'U ebes ou la ait roaUn rm ! " hiatait Bd~ruger pr l'invmioa. Elle evieo t Mi et- la'l r iesriet de tom e6féo, bts saiples, modeate, mus lus i ar I "aaois g les Jbijoux y brillet per hr l absne et on appelle ireahot ma réeano damautes, à asas de l'hmab toilstt are la qwlk oe l'y prdnate. C'e le us d eher le joH pum si appladi sor la webh; d'6wpiè a datv , FamJil' Swifo.M , Vi.tori &sdo, repw matne dernlitomtssr Pari. Ce pra age a s partout le hoaers de la rprodu"eio asos le titr de iraid de la :.ussrs : In i a 0& - bir pasi t eals Pislnt! AhI ampeii toklttu de ma je mm, O4M. ê. 1u .l trat de mo s d= aner rela etsellier da =, romiet e ulbsm dta 'ePr-s émus pa èese e B job id; ; 1; * AI.Sl«-{q.iMurani« s t Toqpa, .fli sh CUn-»* 1sddoussat lu er Aw-, -à # la âgeT 4» tM rt l p-Ur ban t *the. Mhtto s~ M ut Sainte Mousseline, vierge de la toilette, auve nos filles qui as noient dans de flote de dentelles l Des bals pleins d'entrain oot lieu tous les samedis ches M. Emile Mé ricq. D'autre part on annonce la réou verture du café de l'Aigle, tenu jadis r M. Reynaud ; du café Malakoff, de SSavoie; et enfin, sur la rive droite, du café et de l'hôtel de l'Union, une dénomination orthodoze, et qui, pour plus d'aotualité politique, pourrait être heureusement changée en celle de Réunion. ETAT DE LA LOUISIANE PAOIS8I FT-JAsI-BAPTIRnT. Cour d Quatri6me distriot judiioace URSIN WIBRE JEAN F. BURCARD -No. 131. En vertu d'un writ de saiie et vente à moi adresé par l'Honorable Cour du Qua trième Distrit Judiciaire de l'Etat de la Louaiane dans l'affaire cl-desss intitulée, et portant la date du 20 Janvier 1866 j'dCrirai en vate publique, A l'enean, à la Maison de Cour de la ptrole 8t Jean Baptiste, Le SAMEDI 3 MARS 1866, à onae beure, du matin, Une HabitatiM s Buerière situe en cette paroisse t Jean Baptiste, rive droite du souve Missipi, mesurant sept arpente plau ou moce de face audit lsuve, sur quarante arpent de profondeur, le dohe arpente du eoté d'en haut ayant une doubli eoMeaio, ladite habitation tant bornae à s ligne supérieure par celle de Mme Ea lalle Rousel, veuve Zépbyrin Barré, et à a liIn inférieure Juqu'à la pronbdear de quatre arpente par un lot de terre apparte nant Mme Judith Borne, épouse de Wil liam White (maintenant propriété de Valeour S.ur) et à partir de par la popriété de Félicie Tanin, ensemble ia screrie, le machines, bàtiees et mbé liorations qui oe trouvent sur la dite habi tation et qui en dépendent, comme aussi les animauz, outils, intrumenta d'agrieul tare, mals et feurrage, actuellement sur la propriété et servant i on exploitation. Saisie danw'aldre e.desseu. CONDITIOS : Comptant sr les liee as moaise des EtBt-Unis. ItJean-Baptiste, tJaurier lei. THRO8 J. JURIK, hérif. \n\n STATE OF LOUISIANA PAR.N O oT. JOR ra3 BArtITr Fothr Juodloal Distlt Ot. URSIN WARR* JEAN F. BURCARD -No. 131 By irtue of writ of where an4 sate to me direeted by the Hoeorable the Fourth Ju'ieal District Court of the State of , anaa, Is be bhove . ntled ohua the Caurt House. of the paribh of RtJoh ON SATtURDAY, THE 3d DAT OF MARCH 1866 at 11 ooloe A. s., be tJohk fle tbu aý te Ovet th ylver p et ave auorpe anot or Iees Ifont o river frty arpeate an depth, the two aske rr hauv a doable onoeaeso, ktr Pd plwllrhbonedod above Ithat of 3Mr. Euii l 7teaeld , Widow rpebh _at.d feeld. tW hedop of asttl Judith Senee, with of wt ie White (sow the property of Yaleour ties) o lf h the se.yof F Tandis witht the sugar 8oseaº g.M eo, saud lueIpwa meats oa Isn tai e u d tat therto be. I leelug alas detih . ti i meets aI ,uebsadryýý, it e d'o attaohed thereto seadrued for tie eulsiva Bein" Is the above wlt. S1. Joh *. Septist, Jasry WV T. J. Bt rK t 2 710-Id a.