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LE MESCHACEBE. Joarnal Oficiel DE LA PAROISSE ST. JEAN-BAPTISTE ET DU BUREAU DES ÉCOLES. CHAS. LASSEIGNE, RiBACTrE. ABONNEMMT : Un An, $2.00. Six Mois, $1.00. Une remise de 25 pour cent est faite aux abonnés qui paient d'avance on dans le pre mier mois de l'abonnement. Après ce temps il n'est plus fait de remise. SAMEDI 21 OCTOBRE 1899. PROPOS DE S1ISON. Nous voici en pleine saison de roulaieon, à l'époque où d'ordinaire, chaque année, toutes les usines su crières sont en pleine activité et font entendre leur concert de sif flets réglaut le travail ; et cepen dant bien peu de sucreries encore ont commencé de fumer. La plus grande partie des sucriers ne com menceront à exploiter leurs récoltes qu'après la Toussaint, n'étant pas pressés vu la quantité très réduite de cannes qu'ils auront à porter au moulin. Sur Woodland et sur Gold Mine, les deux premières habita tions à ouvrir la campagne ici, la ré colte est bonne, à peine inférieure à celles des années ordinaires. Il est trop tôt encore pour juger des ré sultats probables par ce qui a été fait jusqu'ici ; mais le sucre fabriqué est beau et se vend à bon prix. Le premier expédié de Woodland a rapporté 5f cents la livre. Il a plu, enfin, modérément, juste assez pour donner un regain de vie à la végétation languissante. L'hu midité est entretenue par des brouil lards le matin. Mais la températu re, qui s'était prématurément abais sée en septembre, s'est élevée de nouveau en octobre et, à part les matinées qui sont fraîches, il fait chaud le reste du temps, même la nuit. Une autre campagne qui s'ouvre et qui ser sans doute moins douce et plus bruyante que celle du sucre, c'est la campagne politique. Jeudi, le comité central d'état de la démo cratie s'est réuni à Bâton Bouge et a posé les bases de la campagne. Il a été décidé que la convention no Anante se réunirait à la capitale le 20 décembre pour désigner les can didate aux fonetions d'état; que chaque paroisse agirait comme le jugerait convenable son comité exé cutif en nommant des délégués à cette convention. Le moment est done venu pour les patriotes de se montrer. I faut des candidate, et ce n'est plus le moment d'être trop modeste. Cha eun te doit à son pays et nul ne doit refuser de le servir. Laissez d~one coasître vos plus belles qua lités au bon peuple souverain de la iouine qui demande des offciers pour diriger se afaires. Annonce au Le Dr. 8 A. Smilth, public qu'i publie qu'il 'l)aite m se rendra à St. Jean-Baptiste et e tiendra, le luadi 28 d e ee moi, ehse Mme Cleatn Vicknair, et y rester s quos mUa& i 8 he4 e. de àr. * pro-.idi, à l dispedoimo due per TBI - au aershat bue"i deh m ?NiUVhBL ;;* :, Une 46p$ehe dail d1J.aaenrte, am. di deatu.r, et adeBD aux Brnazux de la Nouvele-Orlrmna, tit Balmi eonçue.: Hier, oette vill a lét trè exeité. par r.ation de Wedlad arrate, qui a é6t fomtti par Charle Agail lard pour avoir insulté une éoolière àd trei e aBs. L eitoyel. de eanerete ont forcé FParrte de quittr la v ill .Ce * Wedlad " Farrate m'et rs trqae Jo sph Frrate, plutôt cou seaii, a- panrde natale, Oomme **" PaFrrte. a I n om de Jomoph, que lui oa done é - purent, lsdi Spar trop valgair et iSl m't .bsIp tîi d'au nom de fanatais, plus am glaui, quai semble pu lui svoir 2aBlquo d millearmes qoalit. que *ls qu'en lui ema-n idSL It r Jt eaolnt ep'irer oe la koa In*s ei eJumn.tt lui ^4iu péent a e ,Pf-^l W"-' . a Le lalin licolas. Ah Nicolas, ah 1 ah 1 que tu es donc né malin! C'est de Nicolas Chitta, marchand de fruits par goût, cordounîer par vocation, qu'on peut dire cela. C'est celui qui était menacé l'autre jour d'être lynché s'il ne quittait la pa roisse de suite. Il avait même réus si à s'attirer la sympathie de toute la population par la façon adroite dont il pleurait, après s'être proba blement injecté un peu de jus d'oi gnon dans les yeux. On connaît maintenant toute l'histoire de sa prétendue persécution et elle *est assez bonne pour être racoutée. Nicolas avait pour voisin un com patriote qui répondait au nom de Raffolo et qui lui faisait une rui neuse concurrence en servant de plus belles huîtres, de plus grosses bananes, des citrone plus juteux que ceux que pouvait fournir Nicolas. Naturellement, les clients raffolaient de Raffolo, et Nicolas dépérissait de jalousie en voyant pourrir ses fruits inférieurs et bâiller ses huitres. Ce n'était pas tout: Raffolo fiaiit la barbe et coupait les cheveux à ceux qui voulaient lui confier leur tête. Cela ne faisait pas l'affaire de Ni colas, qui voyait péricliter son com merce. A force de se frapper le front de dépit et de rage, il en fit jaillir une idée sublime: il s'écrivit les lettres terribles dont nous avons parlé, courut les montrer en pleu rant au jus d'oignon à Rafalo et persuada à celui-ci que es n'était pas seulement à lui, mais a tous les Italiens de la paroisse que s'adres saient see menaces. afEalo, affolé de peur, n'attendit pas pour déguer pir, et sitôt qu'il eût vidé l'établis sement qu'il occupait Nicolas cou rut le louer et s'y installa à l'aise. Ce n'était pas bête du tout : non seulement il se débarrassait d'un concurrent gênant, mais encore il s'assurait d'un local commode pour son genre d'affaires. Et aujour d'hui Nicolas commande le commer ce des fruits et des huîtres à St. Pierre. Ah I le malin Niolas I Laundi, le 16 octobre, 3 heures de l'après-midi, est décédé, sur la rive droite, M. Ovide Webre, âgé de cinquante-un ans. M Webre était un de oes hommes dont toute l'exis tence as consarer au travail et au deroir, et i juste titre était-il hau tement estimé de tous ses conci toyens. La maladie l'avait frappé depuis longtemps sea laisser d'es poir de guérison. Une veuve et neuf enfants lui survivent Jeudi matin, est déeédee, rive gauche, Mme veuve Michel Duhé, née Clara Ketine, âgée de soixante seize ans. Existence modeste, tra versée, pendant les jours qui comp tent, de rayons joyeux, pénible et sombre pendant sl vieillesee, telle fut la sienne, pareille à tant d'au tres. Douee, franche et bonne, dé sabesée de vaines esplrances, elle m'ea conservit qu'ne seule: obte air une place au aidL. lk l'sora #troeuat& Lakétnwtifrirqi. Aial, la gumere est oammeaeée oe Afriqu entrles AglIais et les Boèn. L'Angleterre qi vuat tout peur elle, rve de leader dans lA frique atrato un immeau erpire "ia d'asurer molidmenat sa supre matie eur tout le comtimnnt afriain. L'obstaele i cet ambitieux projet est Iroistenc due dez r6épubliques boirm, repréeMntsat 'Iameat hol landais qui a ouvert toute et.te par tie du conntinent r ià eiàilisa tien. Elles mnt le foyer boù ryon neat le. entiaeast d'ind4pendance qui s'étendent de plus ea plus dans les coloniee amglauer voisines, peu pliée de nombreusx Boêi. Oeet sinus que pef à Pe j'4élpment atri kanderjdoet le ltopliame raistet mal atu éprêmee qar lui fit ao bir la poUltiqe dmer Ombelaln et des Bhodes, - dtaCe de nleterre. 1 Chpberlain a doae fait adopter à rgard de Trmaeaal e politi ,que 0 - it Tigbe mieA : te .7- 7,7xe * . i cpriB ^i1i^-·i l·ri^ >Ï ,»^^^^ iyj.iegaljjtL ^ ..^ ^ ^CMw^MlwMI' * ilRWIlIN^'rIII^^II^^"4 ^^ *^ i^r*1*:^ '^ .f- ^ ^ ^^ ^ ^ frères du Transvail; Elle n'aurait pas dû méconnaitre que les Etats Unis, qui, sous le rapport des moyens d'action, ne redouteut point la comparaison avec elle, sont en train d'expérimenter aux Philippi nes les difficultés presqu'insurmon tables d'une guerre sans mAerci se paFsant à plusieurs milliers de milles de la mère-patrie. Ce sont là de graves considérations qui auraient dû faire fléchir les doctrines plus qu'étranges de l'impérialisme bri tannique. Chagrin de Cochon. Ce n'est pas souvent que l'on voit un cochon mourir de chagrin, mais le fait que Lous allons raconter suf fira à prouver que c'est possible. Près de Norwalk, Conn., se trou ve une pt tite île d'une centaine d'a cree d'étendue, sur laquelle est bâti un phare et dont les seuls habitants sont Samuel Armour et sa mère. Pour charmer sa solitude en même temps que pour le béntfice qu'elle en retire, Mme Armour élève quel ques volailles; elle possède aussi un chien, une chèvre et un coehon, et tout récemment encore elle avait une vache qui se nommait Panay. Petit veau encore quand elle fut transportée sur Ille, Pansy était de venue une grosse vache; il serait plus vrai de dire une grosse taure, car, seule de son espèce sur l'île, elle était restée pure et ignorante des vilaines manières du monde. Elle n'avait pour compagnons que des poules, des eanards, des oies, et les seuls quadrupèdes qu'elle eût vus depuis son arrivée sur lîle étaient la chèvre et le chien. Mais un jour elle en vit arriver un autre, un petit cochon que Mme Armour rapportait d'un tournée sur le con tinent. Pansy trouva curieux le petit animal, qui, do reste, surprit toute la basse-cour. D'abord, on fit mauvais accueil au nouveau venu, et Pansy surtout ne voulut le voir en face. Pourtant Buffo--'est ainsi que se nommait le jeune porc-s'é tait pris d'amitié pour la vache et ne voulait pas s'éloigner d'elle. Le chien était méchant, la chèvre était peu sociable. Au bout de quelque tempe, ce pendant, le cour de Pansy s'adou cit et elle finit par aimer Buffo, comme, du reste, les autres habi tants de la ferme. C'était un si gentil petit cochon Il n'y a que le chien qui fit exception i la règle et qui continua à prodiguer des coupe de croes à la pauvre petite bête. Mais on ne peut avoir que des amis en ce monde pervers et dans toute communauté il y a des méchante avec qui on ne peut s'ao corder. Pansy protégeait Buffo con tre les attaques d'Hector, et cela ne fit que solidifier l'amitié du cochon pour la vache et les rendre insépa rables. Hélas! rien n'est durable en ee monde et un jour devait venir où une séparation serait inévitable. Mme Armour, vieille déjà, trouva qu'elle avait asa à faire pane en core soigner une vache qui ne don nait rien on retour de ses boas oios. Ce n'tait pas la faute I Pansy, on le comprend ; mai l'an tre jour ou l veanditi un fermier d la terre ferme qui s*engagea à la ben soiger Quand Bui vit par tir e amia, il devinta iaconolable t ' ane ven prs d larmes es fat par -qu'unae avait somment *'y p.eadie. & a eDt-il ver6nes, q»u e naurait ertainement pe été des ares de eroeodile, tant était si ere a douleuar. Mais il t entes. dre de es peçigants qui traversa rent l'ile en tous sens, et depuis il refue toute naouriture. Son dé espoir eat navrant et il dépérit au point d'être devenu an squelette vi vast. Se jours sont comptée et ils nse reont pas longs, 'il ne va rejoin dres i sbire Pausy, et Mme Armour es t eontainene que s'est un eo chon psedu qu'elle a ofert au fer sier quila aheté la vahe de lui paleif eadeau s'il Teut enir le '-ei. -"- *'. fr L Doota~ C. x.p~lmi.i Jr. Informe Itoutes lu peorsones qui déuirenauI mseruvieéus qu'elles le rotm«t "l »» Gmatien Thi Bodu& irive #dniIl troisuièm s"s& de "squé, mois, t ehez x lin dvo rfndrit@ eh" di Communiïqté. St. Jean-Baptiste, le 18 octobre 1890. Monsieur le réd'cteur. J'ai l'honneur de vous demander l'hospita lité poor cea quelques lignes dans es colonnes de votre estimable journal. Pour ne pas abuser trop de votre bonne vo lonté, je raconterai aussi succinetement que possible le grand scandale qui s'est produit à l'église de notre paroisse, rive droite. Hier, je me suis présenté à l'église pour faire baptiser l'enfant d'un de mes amis. Le Père Juillé. qui doit avoir contre moi, saus doute, une dent, a fait appeler ma femme, qui était la marraine, dans la salle à manger, et là, sans lui dire le motif, il lui a dit qu'il ne voulait pas de moi pour parrain. Voilà, monsieur le rédacteur, comment la religion est interprétée par notre curé. Que cet exemple est beau, et comment la population de St. Jean-Baptiste ieut-elle être fière de son recteur? Nous avons ici, monsieur le rédacteur, un curé qui a cinq ou six femmes comme domes tiques, mangeant à sa table et couchant sous le même toit. Au diable si la pudeur loge au presbytère de St. Jean-Baptiste! J'ai adressé à Monseigneur l'Archevêque une plainte contre son curé, et j'ose croire et espérer que Monseigneur, qui est éclairé par le Saint-Esprit, prendra pitié de nous et aura l'extrême bout6 de nous envoyer un bon prêtre et non un goujat. Je désire et souhaite de tout mon cour que les catholiques d'ici sauront apprécier à sa juste valeur la mauvaise façon dont est admi nistrée l'église de notre paroisse. Avec mes remercîments anticipés, veuillez agréer, monsieur le rédacteur, l'hommage de mon plus profond respect. JEAN DAVID. \n\n Entered at the Postoffice at Bonnet Carr6 La.. as second class mail matter. .ý ýe l~FIC6 dM -- di -B ilrw `4~C ' i, Yirº?.1LL It Nd.,4 MZ~NIiLd~ For Sale, In Tracts to Suit Purchasers and on Easy Terms. THE ORMOND PLANTATION, in the parish of St. Charles, suitable for the cultiva tion of cane and rice and within easy reach of a large Sugar Refinery. This large planta tion is situated on the line of tha Yazoo and Mississippi Valley Railroad, nineteen miles from New Orleans, has thirty-three arpents front on the river Mississippi by eighty in depth. For terms, apply to BASIL LAPLACE, St. Rose P. O. La., or J. L. GAUDET, Edgard P. 0., La. STATE OF LOUISIANA, Twenty-First Judicial District Court, PARISH OF ST. JOHN THE BAPTIST. No. 121 (P. D.) SUCCESSION OF AZIMA ROUSSEL, WIDOW EDOUARD HAYDEL. Whereas Mrs. Charlotte Legendre, of the city of New Orleans, La., has, this day, fled in this Court a provisional account of her ad ministration as executrix of the aforesaid ee tate, praying for the homologation thereof; Public notice is hereby given to all whom it may concern to show cause, in writing, :to the Judge of the aforesaid Court, within ten days from the first publication hereof, why said account of administration should not be approved and homolagated, as prayed for, and the funds in the hands of said executrix distributed in accordance therewith. Witnees the Honorable Emile Rost. Judge, and the seal of the said Court at the parish of St. John the Baptist aforesaid, on this the 19th day of October, A. D., 1890. L. S. ZENON MILLET, Clerk of Ceat. List of Persons Selected to aerveas Grand Jurors and drawn to serve as Petit Jurors for the frst and second weeks of the session of the Twenty-Flrt Jud tcial District Court in and for the parish oe St. John the Baptist, to be bheld and begun on the reat Monday (6th day) of November next, 18S. LIST OF GRAND JURORS No. Names. Ward. 1 Jean Hotard...................... 1st 9 Fernand Reyand .................. lest S George Gendron ................... let 4 Fasti dr e................. 5 Barthelemy Jones .................. Ud 6 B.J. Reine ....................... 9d 7 Paul Ganter ........................ 3d S John . BJo nZbsd. . 3d 10 George Sidney Tasfi .............. 3d 11 Clarence L. Bougare................ 4th 19 ProsperJ. Mialaret................ 4th 13 George St. Martin.................. 4th 14 Ren Monats............................. 5th 15 F, H. Berdo...................... 5th 16 lAoee Keller...................... 5th 17 Oslan Labicbe..................... 5t 18 Georo_ Bourgeoi................. th 19 Joh Trde.................. 6th SO Albers Mllet ....................... tW LIST OF JURORS Noa 1. First Week. N. Names. Ward. SCharles .ily...................... 4th 9 Albert as...................... th 3 Man.isee Ple r.......... ....... 1st 4 Aerian ic sir.................. 5th 5 M. T. Brnmel... ................. 3d 6 Aadesses Jehasa ................. 3d 7- Juis Mase ll.................. U S ervielk laedry.................. 4 t AnateleMist ................. trh SAndrew Jaebamseie................... 5th 11 Nicel reller ..................... I9 ir Ad6ile Debt. ................... 5th 19 dlva Dentin.m............ .. 3 4 rtaeg.ue.. A. eet ................... 3d 5 Otae Meat..................... 5h 6S tnle Delasuvie ............... 5th SAnd Base ...................... U 15 Ad Trbe...................... 4t 1 Isiderve Dutrese................ S It Bters Hydel................... 3d n eog m ..................... .3 eJ J.A.dk DPr .................. ... 5th SArthur Duros.celet......... .... Mb 3s Aleeste Duit.......... ........... 6th 5 bImead Tricse....................... th 36 P.erIe Icbe....................... th stn Th6edere Munts................. 4th S8 Plaide Barr....................... SNames Maont............ ....... 4 30 Septise Delbemmer................. IET OF JURORS No. 2. Second Week. NS Uam es. Wsrd. 1 Placde. Ory............. .... 5th SMoses Stewar................... 5th 3 Antoine .d.................... 5t 4 Nmd es.o.................. 5th 5 Pierre St Plares. ............ 1st i Bossier Martnl.................... 1st 7 Julie igold ................... 1st 9 Willis Deugeus...............*4th SJame re e..l...... ........ ..4th 1 Pierre e . ................. 5th 11 Gustave.. e. ................ 9d 39 Octa"e aebs................... 9 13 Wilte Cua ................. 6t 14 Gusaave W "re.. ...........U* 15 Jas = U. . Cksupeae..U..... 16 O ier o ................. ..- U I i7 Wltfe "nlp.de........ .. 5th -3 UspM ta................ 15 tS >i Lse ................* U 31 landry Waesse............U*** 3 * ame Burg..............6th am er Iss....*.....U*.** . Js6 whs ThN* . -º. 5th .* . M.... - ...N tie wa.fS a * e and SIN FRINGISCO U I0 IR1 A. E. BOUGERE. Groceries of all kinds AND GENERAL MERCHANDISE. Agent fir Brfalo C..rriage .Whips A. H. MEARS, LUTCHER. LA., gent for Fire Insurance, Representing the SUN INSURANCE COMPANY OF NEW ORLEANS, PALATINE INSURANCE COMPANY OF MANCHESTER ENGLAND. Patronage respectfully solicited. The National Land List. The only genuine real estate paper pnblisb ed in America. It circilates in every state in the Union. Parties interested in buying. selling or exchanging land, merchandise or other property will find what they want in THE NATIONAL LAND LIST. It is jam full of special bargains and offers of exchange. Sin gle copies by mail 10 cents. Address THE NATIONAL LAND LIST PUBLISHING CO., Green Ridge, Missouri. J. L. GAUDEr. P. E. EDRInGTON, ,Edgard P. O. Bo~ra Carri P.O. GAUDET & EDRINGTON, ATTORNEYS AT LAW, Will attend to all businessentrusted tothem before the courts in the perishes of Jefferson, St. Charles, St. John the Baptist and 8S. James. LAW OFFICE. JAMES LEGENDRE, HENNEN BUILDIHG, NEW ORLEANS, Practices in the Courts of the parishes of St. James, St. John, St. Charles and As cension. H. N. GAUTIER, ATTORNEY-AT-LAW. 806 Gravier Street, aer Caroadelet, Room 37. NEW ORLEANS. Practices in all the courts of the State. PLAITTHE RIFF BROS. CO.'S SUI --to- SWhat to Plant ad How to Grow and ar tk t Ge Great FOR TfII I ii Huth-(asi Trees, X - t*t* T ram' a Sg. o me O iranrrs tamsn T is i St 81a*, Ores row ~ inental Trm%.º Rimas and w lten the LO_ Pgf oe, a.rcher"ýerr..- ýAi ...CATALOOUU FREE.. The ffl Bros. 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WooePWAX, ScOT McGmans, .isgm, Y~i~ Ps&esi es 8.etuy. & Southern Insurance Co. of New Orleans, IF.. 8s14 0 sest,. Now Omt.e* .*. Cash Capital, $300.000.00. Cash Assets, $574,134.35. FIRE, RIVER AND MARINE. Egh.Jrly adaitted and deoing bMine in the States of Now YTr, mmsn.o leu, oaehe. inwid, 7trl3, :Dl . .Northb.i 8aouth arolia Aam. AlaaRwSai Alas . Tins sbmeu Cos..o. .m.biaw. All loases pal ab Bpos adgasteat withiet d4seaet. Addme: J. H. BE1IPEI Agent, Lacy P. o.,La. MICHEL LION & Co., OUTFITTERS TO IEN AID BOYS. ( Cor. Canal & Baronne Sts., Tw o Stores: . Decatur & St Ann Sts., NEW ORLEANS. WE CAN CLOTHE YOU FROM HEAD TO FOOT. DIONIS KELLER' Wheelwright and Blacksmith Right Bank, Offers to rlanters his serviets for all kinds of work in his line. His work isgutranteedtobedooe n asuperior n:anczer and his prices are as mt, derate as living prices can be. Carts of all kinds made to order. a:d also all Agricultural Implements. Address: WALLACtE P.O. GASTON DEBAU'TTE, TINS M! 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