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LE MESCHACEBE Jeournal Offilciel DE !.A PAROISSE ST. JEAN-BAPTISTE ET DU BUREAU DES ÉCOLES. CHAS. LASSEIGNE. RÉDACTrUR. ABOMÎ1MENT : Un An, $2.00. Six Mois, $1.00. Une remise de 25 pour cent est faite aux ahonnés qu i paient d'avante on dans le pre mier mois de l'abonnement. Après ce temps il n'est plus fait de remise. Entered at the Postoffice at Bonnet Carré La.. as second class mail miatter. SAMEDI 20 JANVIER 1900. PRIME AUX ABONNES. Comme il n'est pas possible A un umo deste Journal de campagne de tenir ses lecteurs au courant de toutesles nouvrelles dua Jour, nous nous sommes. camme l'an dernier, eatendu avee le REPUBLIC de st. Leoas pour ervlr à nos abounes Pédition seat-bebdomadaire de ee grand Journal amrloaa sans qu'il leur on emote davan tage. Ainsi, totes les pessonnes qui le aOsirmt peuvent resevoir, pendant toute une aMe, LE REPUIBUC deaux fois par semalmae et LE NXESCACÉBt eaque samaedi peur $1.75 eemptat. e BrPUIBuC, maintenant dans m quatre /vat-de malu anne d'exuisteea, est l'or ane e déamoete leplus r4panda de la Vaée du Mloasas etr lldes Jeueanx les mBise ressagnée" du paya. Beaaeoup de mnoa leateurs ont pris avaa tage Pa deranier le notre ema et presque tous reulent n profeter enmeore, ee qul est ma sigfe de matlaetaon. UV w ssr s1ee$feeir 1e odeoss Mmses * l pra, i fatat payer d*a eMnes P5ai«NsseuseaBt peur feaaspde s-. CBCte eosawtssu est abs»ue et a le semim~ asemes eoesoeptf.. Spart. Noms reevors une invitation PO= Mister demain. à 1 houre, au Plates and Merchant. Sooial Club & as grand tournoi de boxe et de pugilat entre Kid Hogan, de Meaphis, et Mexican Joe, de la Nouvelle Orliéans. L'affair aura lie» ou vigt-cinq rondes et le prix d'admiaiou ne sera que de 50 cont*. Il y aura certainoement foule, bieon que l'on ait cru devoir donner très peu de publicité à la chose. NMais l'est ume nouveauté pour ici et eha ema vdram y prendre part, e'il est pr"euau à temps. L'on ferait bien lu ms prsser pour obtenir une pla e, ar le meanbre n eet limit. 7-7^^^.Ilffj -,'^' W.u ^ Steipr.rnoau avos plaisir que tM.oeienWoeit -dmr .J aôt6té w eomasade par des eitoyens zu luaets au gouverneur loster com mae membee da barea des levée. da distriet de Pontehartrain pour oAtte parame. et que Son Excellen oe a répondu que N. Montégot me rxt »oama e temps vout. Oer tes, oe me pouvait mieux ehoisir, car . Montégut est non-sealement um boa eitoyen et un démocrate 4prouvé, mais 'eet aussi un plan teour pratique, qui a longtemps lut t6 eontre les débordementa du feu Tq et qui ait les combattre effica eomeat D4cts. Le jeuoe Henri Haydel, victime do regrettable accident que nous avons raconté la semaine dernière, est mort *amedi à l'hôpital Touro, oÙ il avait été transporté pour re cevoir lee soino qu'exigeaient sees graves bleasures. See restes, trans portés ici., ont été déposés dimanche nmatin au cimetière St Jean-Baptis te, as milies d'an nombreux con cours d'amis et de parents. M. Raydel était Agé de dix-neuf ans. Dimanehe est décédée, sur la zive gauche, Mime Philippe Alexan dre, ne' Julia Eatremeont et âgée 4'envirom uarnte4hmit asa. Mame 5AIuasdre 4kIti une escelleate feu .bs oakse aère, et ai uoit a alg4 ttoute la eoe o e4.us lotir er»element fiappées par oes per tas l'ezpresaion d notre profonde s ympathies l4 Docteur Chariles Memlliod. Jr. Se rend ehes ILM. IAger, rive droite. toue les dtmanches. Les pereoones Squi déeirent le consulter, rive gauche peuvent le voir ehes Mme Gratlen Thibodax. entre 2 et 8 heures, chaque dtmanehe airei-midL. IL Boberts. qui a 1té .a repré uimtat Cu Ilbtah an euagrée et qui pn*a ps Jy faire admettre parce qu'il *est trop marié, est rsié à subir pkiloopbiquemcnt Ma défaite. il eomprend aujourdlhui quil ae faut see abuser des bonaes ehoee. et g fe, dep*" b er"atio da moa ea, hoe, t basee4sstdiinee pm ~ ~ ~ ~ _ ai-Jw -, rb sprta alojese ure lom maspl Masas***Ini .5 k -eaY CHRONIQUE POLITIQUE. Quelques-uns de nos lecteurs qui sympathisent avec le mouvement des républicains blancs, qui y pren draient même une part active s'ils en avaient l'occasion, n'ont pas ai mé nos réflexions de samedi der nier à propos de l'action conjointe des comités Howell et Herwig. Ce n'est pas, certes, qu'ils trouvent que nous ayons essayé de dénaturer les faits, mais ils nous reprochent, d'a bord, de les appeler " téteurs d'eau sucrée." Ce n'est pas nous qui avons inventé cette expression fan taisiste, elle est vieille déjà, et tous les journaux démocrates l'ont em ployée depuis quatre ans en parlant des républicains blancs sans que ceux-ci aient songé à s'en offenser. Pourquoi ne veut-on pas nous la permettre aussi puisqu'elle est de venue d'un usage courant ? D'autres nous reprochent d'avoir dit qu'en faisant alliance avec les noirs, le parti des planteurs républi cains cessait d'être d'une blancheur de lys pour devenir chooolat on café au lait N'est-il pas tout naturel que tout mélange du blanc et du noir, on du brun, produise ce résultat? Noue n'avons pas voulu dire, com me le prétendent deux ou trois mé contents, que l'alliance de leur par ti avec celui des noirs leur infusait dans les veines du sang de couleur, ce qui eut été le comble de l'absur dité, mais seulement que le parti blanc était devenu un parti qui n'a vait plus droit à ce qualificatif va qu'il était de toutes les couleurs. Et le mélange des couleurs, avons nous dit, produit de singuliers effets. Pour le démontrer à nos amis de la combinaison Howell-Herwig (di sons tout bas que Demas prétend être le véritable chef de la dernière faction) nous allons leur rappeler une petite histoire très vraie qui n'est pas tout à fait nouvelle, et que nous avons peut-être déjà ra contée. Quatre fariniers d'un village de Bretagne, allant un jour au marché, arrivent si essoufflés sur le bord de la roete cà passait la diligence q«ils oat fosés de s'y mettre tous 1«» quatre per erier : AtEh a cher la --A-tu quatre places... -A noua donner... * -Pour la ville ?... Le eoooher arrête ses bêtes, met pied à terre, fait le tour de la voi ture, et ouvrant la portière de der rière, répond: -A votre service, les fariniers. J'ai juste quatre places. Radieux comme un soleil levant, le premier farinier s'élanoe dans la voiture, mais il on descend plus vite qu'il n'y était monté, le visage long d'une aune, on s'écriant: -I n'y a pas moyen de voyager là-dedans. Le deuxième farinier met à son tour le nez à la portière et recule épouvanté. Le troisième farinier regarde de loin le contenu de la voiture et pousse un " oh t" de stu péfaction. Le quatrième en fait autant, sealement c'est un " Jésus Marie 1" qu'il profère. Et il y avait de quoi. La voiture contenait quatre char bonniers grands et dodus, noirs cemme de 'eacre, venant du villa go voiae. bonur être à ra'ise ils seiMat qegapar6 les quatre ooilu. Y« deq -quiw vos arrête isu A %ftiugj^Wo&.t YroOlesvoos pas - '$O"s tolous- bleu voyager, mais pa ave ces moficauda qui accaparent les meilleures ,places. Votre patache est pleine de sales charbonniers. On n'admet pas des gens pareils dans les voitures pi bliques. Voyez, nous nous sommes faits beaux pour la circonstance et ces charbonniere de malheur vont noircir nos beaux habits blancs ! Mass un des voyageurs s'écrie du fond dela mgonde en mettant le nes à la portière: --es fariniers vont blanchir nos beaux habits noirs Voyez, nous nous sommes faits beaux pour la streeameu. L « sur la cbuas e6o- *SB edes blhns. Avee ses ou,« de weu, I asd blen -^Iai ml o I dailti..m iat lo -Ils se seront levés la tête en bas, dit l'aîné de la bande. On leur aura ciré le visage croyant faire re luire leurs escarpins. -Regarde-moi ces quatre pier rots, reprend le cadet des charbon niers, ils auront vendu leur sang pour faire du boudin. -Descendez donc, les charbon niers, si vous avez dans le ceur pour deux sous de courage, qu'on voie si vous êtes aussi noirs des sous que dessus! -Si ce n'est pas la peur qui vous rend blêmes, montez plutôt dans la rotonde, les fariniers. Ou vous fera tant de noirs sur la face qu'on vous prendra à la ville pour quatre nè gres du Congo en retard pour leur première communion. Les voyageurs du coupé et ceux de l'impériale perdaient patience et ils descendirent. Les uns ru doyaient les fariniers, les autres in sultaient les charbonniers, parce qu'ils étaient furieux d'être ainsi retenus sur la grande route. Alors charbonniers et fariniers se fâchè rent et répondirent aux voyageurs: -Mêlez-vous de ce qui vous re garde. -Oe n'est pas vous qui nous fe rez la loi. -Etes-vous disposés à vous lais ser traiter comme ça, vous, les fari niers ? -Nous prenez-vous pour des poules mouillées ? -A la bonne heure 1 Nous des cendons. A vous, les gens du coupé -A vous, les gens de l'impériale 1 -Dépêchez - vous, messieurs, criait le conducteur qui, par pru dence, avait regagné son siège. Faites vite I Je n'ai pas de temps à perdre. En moins de rien, les passagers avaient mordu la poussière à droite et à gauche. -Vous êtes de bons enfants, les charbonniers, dirent les fariniers; nous allons monter avec vous. -Et vous accepterez bien, en ar rivant, une tournée de cidre en bouteille au restaurant du "Chat sans puoes?" -Oe sera avec ravissement. Mais vous viderez avec nous chacun an pichet à la " Morne inconsolable." C'est notre restaurant Dans la rotonde, chaque cahot faisait voler un nuage de farine et un nuage de charbon. Tout y était prétexte à accolade. -Vous vous appelez Jean ? C'est ça qu'est drôle L... moi aussi l Et on se serrait la main. -Voua êtes marié? En voilà un hasard !... moi aussi 1 Et on se serrait la main. -Pations que vous avez des en fants ? -Comme s'il en pleuvait -Des garçons. -Moi aussi. -Des filles. -Moi aussi. -Des garçons et des filles. -Moi aussi. -Et vos vaches vont bien ? -.Vous êtes bien honnête, je vous remercie. Et tout le monde se serrait les mains à tour de bras. Au bout d'un quart d'heure, on eût dit que les charbonniers avaient des gants blancs et les fariniers des gants noirs. l y avait six cabarets sur le bord de la route et la diligence s'arrêta six fois. Personne n'osait plusa e plaindre. Quand la diligence entra dans la ville, tr"s e retard, il se trouva que let quatre fariniers, ai b4ncs à l'au be, et les quatre charbonniers, .si moirs au jour levant, étaient tous gris. Et maintenant que nous vous avons conté la chose, chers "lily whites," laissez-nous vous dire, en guise de morale, pourquoi c'est ain si arrivé : entre gens de même fa rine, cela n'aurait pas en lieu, mais du moment que les couleurs sont mélangées, on ne sait plus quelle nuance en réeultera. Il faut donc prendre garde à qui l'on se frotte, surtout quand on est blanc. La politique locale est toujours au ealme plat L'opposition dispa rait graduellemeat et ou ne la voit plus que oomme par te petii bout d'une laigue-vue. Bien qu'upes hI etipa me la was plu Guis. I n.hrs.gm d. Nas,\ 1 Hanna, Herwig cesse d'être recon nu comme chairman du véritable comité républicain en Louisiane. Son alliance avec les "lily whites " l'aurait, parait-il, rendu nauséabond aux narines délicates de l'adminis tration. A lowuer ou à vendre, QUATRE ARPENT8 ET DEMI DE TERRE, ituaés mr la rive droite, entre Mi. Johae et u. C. Gmaxasrd. Cette tern doa. US.ar pets qoltiTables; i yaS arpeat de plante de cmUnnes, 8 arpents de »ameheq. et seat et quelques tones eO wi»adrow peur planter. La terre est toute labourée. Il y a oquatre maisons 4d rdsidkeme. Il y aaudi *ne poem pe, une maehine et un thrember. le tout ou bon ordre. Pour plus ample4 informations, s'adremer 1 M. E. O. HOTARD, WallaoeP. O. JEAN BERNADAC, Chirnrgien-Yétérinaire, s e tient ea tout temps à la dispeosi tion des personnes qui auraient be soin de -M services. Il pread des animaux en soin à domicile. Sa lengue ex périence est one garantie peur ses elients. M. Bernadsc se charge de fournir, sur com mande, des chevaux tels que le dshireat les acheteurs. Il a toujours des chevaux chez lui, et vend et échange à la commission. Il fera toiujours son possible pour satisfaire ses clients. R4sidence, ebhex M. A. Lagune, rive ganche LES GRMýNES vrERRY IMIt-s prummi las \n\n Acts Like a Charm On Coughs, Colds, night Sweats, Incipient Consumption. DR. DAVIS' Coompound Syrup Wild Oherry and Tar so0. mottle. Lase aot Si.0o Alt dragglts sad ..meie mdIls. Official Proceedings of the Police Jury of the Parish of St. John the Baptist. MONDAY. JANUARY 15, 1900. The Jury meets this day in regular sitting with Hon. Thomas Bellow in the chair and the following members present: Messrs. Ber thelot, Granier. Edrington, and Chauff; ab sent. Mr. Montbgut. The committee on claims reports favorably the following bills, which are ordered paid: Thomas Bellow, sundries to prisoners... 75 20 F. J. Caire and Co., idem................... SO 10 Celestin Victor, meals furnished to jury commissioners, repairing courthouse bridges and ditching ................... 12 00 James Buckley, stationery .................. 26 55 Clerk of Court, fees in suit No. 265....... 7 90 James Roussel, expenses outside the parish, to and from Kenner, for the arrest of John Young ....................... 10 25 The Meschaceb6, for blanks furnished during 1899............................ 61 50 Faustin Rodrigue, repairs to courthouse 7 00 Dr. N. J. Simon, small-pox guard on Angelina Plantation, 9 days at $1..... 00 Same, expenses attending State Board of Health . ........... ........................ 6 00 Same, attending small-pox patients...... 4 00 Same, for vaccine virus furnished....... 4 00 Dr. S. Mont6gut, coroner, prochs-erbal and inquests, year 1899.........................447 00 C. E. Gendron, }epairing Bonnet CarrQ road............................................. 6 00 Registrar of Voters, defraying expenses of registration, year 1899................. 0 00 Wm. J. Hart, sheriff, in case State vs. Joseph dolito ............................ 7 15 Same, service of eriminal proces as per State Constitution ..................... 00 0 S8me, in ease State vs Salle Evan...... 86 20 Same, paid to sheriff of Iaonrcbe-..... 9 9 Same, maintaining prisoners during September, 1890....... ........ .... 680 Same, maintaining prisoners during October, 1899 ............................ .112 0 Same, maintaining prisoners during November, 1890 ........................ 81 S0 Same, maintaining prisoners during December, 1890................................10 00 Same, in case State vs. Celio Clark....... 8 00 Same, attendance at court. ............ 40 00 Same, in case State vs. Henry Wheeler. 12 80 Same, telephone bills........................ 8 05 Same, expenses in New Orleans attend ing ease State vs. Harper............... 85 00 On the recommendation of the commitee on claims, the bill of the city of New Orleans and that of the clerk of the Criminal District Court for expenses of jury and notices in the Harper trial is referred to the legal adviser with a request to examine and report on same. - Mr. Wm. J. Hart, sheriff, being present, makes a proposition to accept a stated salary of $2,500 per annum, in lieu of fees, fot the maitaintainance and feeding of prisoners for the year 1900. On motion of Mr. Berthelot, seconded by Mr. Granier, the proposition of Mr. Hart is here by accepted. A call of the roll on said motion results as follows: Berthelot, yes; Bellow, yes; Granier, yes; Edrington, yea; Chaaf, yes, sad the motion is declared carried. Thereby being no further business, on mo tion duly seconded the Jury adjourns sabject to a call. THOMAS BELLOW, President. A true copy: OCTAVE CHENET, Secretary. UNION SIhI aid $SI PIUCISGOSTOI t A. V.OUGIZGER. G aotall kinds I j~ Cmi-4 g. Whip. Ic rffs Sale. 'L T ''F LOUISIANA, Twenty-First Judicial District Court, PARISH OF ST. JOHN THE BAPTIST. LEON GRAUGNARD vs. B. L. LIONS. No. 263. By virtue of a writ of seizure and sale is sued by the Honorable the Twenty-first Jud icial District Court in and for the parish of St. John the Baptist, in the above entitled and numbered cause, and to me directed, I will offer for sale at public auction, for caeh. at the principal front door of the Courthouse of the parish of St. John the Baptist, on SATURDAY, the 3d DAY OF FEBRUARY., 1900, at eleven o'clock a. in., the following described property, to wit: A CERTAIN LOT OF GROUND, situated in the parish of St. John the Baptist. on the left bank of the Mississippi river, measuring three fourths of one arpent front to the said river by five arpents, more or less, in depth; bounded on the upper line by the Terre Haute Plantation, belonging to Mrs. C'athe rine T. Webster. and on the lower line and in the rear by the Star Plantation, belonging to Leon Godehaux, together with all the build ings and improvements theseon,'and all the rights, ways, servitudes, privileges and ad vantages thereunto belonging or in any wis appertaining. Sheriff's Office, Parish of St. John the Bapt ist, this 30th day of December, 1899. WILLIAM J. HART, Sherif. per L. D. PERRET, Deputy. Stockholders' Meeting. A meeting of the stockholders of the Plan ters and Merchants Social Club Company (Limited) is called for February the 14th, 1900, at 2 o'clock p. m., for the election of a Board of Directors and ratification of certain resolutions adopted at the last meeting of the Board. By order of the Board of Direetors. VICTOR JORDA, J. D. PERILI.OUX, President. Secretary. NOTICE TO TAX-PAYERS. Notice is hereby given that the State and Parish taxes for the year 1899, also poll tax for the said year due by the male inhabitants over the age of 21 years, as per list on hle in my oefice, are now doe and collectable, and unless paid within the time prescribed by law, the same will be collected with interest and eosts. WILLIAM J. HART, Sheriff and Tax Collector. Shberib's Oree, Parish of St. John the Bap tist. October 30. 18.9. LEOPOLD ORY, TINS ITTIT, Offers his services to the inbabitasts'of the whole parish. He undertakes all kids oat Tin Work and Repairs at very moderate prices. mNking strong and perfect work. He sakes a specialty of GUTTERS AND DRAINING PIPES, and in this respect he guarantees fafl satis faction. Apply at LUCY or EDGIARD P. O. Mr. Ory will also uniertake to put op ansd repair SLATE ROOFS. He makes on order, STOVE PIPES. DIONIS KELLER Wheelwright and Blacksaith Right Bank, Offers to asbters his services for all kinds of work in his lie. His work isguaranteed tobedeam a assperior manser and his prices sae asme derate as living prices can be. Carts of all kinds made to order, and alseall Agricultural Implementa. Address: WALLACE P.O. Patriotic Lodge, 3486, KNIGHTS OF HONOR. Meet every first and third Thursday of each month, at their hall, Planters and Merchants eocial Club. Applicants for membership sbould all on or address .osepb LeBrno, J. D. Perilloax or Hamilton Bodin, Bonnet Carrm P. O. JOSEPH LEBRUN. HArMILTo BODIN, Dictator. Reporter. LAW OFFICE. JAMES LEGENDRE, E.INEN BIT.DINO, NEW OELEANS. Practices in the Courts of the parishes of St. James, St. John, St. Charles and As cension. J. V. OHENET, ATTORNEY AT LAW, MOUNT AIRY, LA., Praiices in the Courts of the perishes of St. John the Baptist, St. James, St. Charles and Jefferson. Will be at the St. John Courtboese every Wednesday. J. L. GAUDET, ATTORNEY AT LAW, Edgar Post-Ooee, Ls, PRENTICE E. EDRINGTON, ATTORNEY AT LAW, Blemet Carr, La., Pmotlees in all the (ourts of the State. Money to ptent eeood deas may be se cared by our aid, address THE PATENT RECORD, Baltimore, Md. Ernest Milteaflrger, T. J. Woodward. Rlott MeGehee. Presdent. Vice PresidersL t. &eeret . ne Southern Insurance Co. of New Orleans, No. 314 Camp Street, New Orleanw, La. CASH CAPITAL, $3,000,000.00. CASH ASSETS, $574.134.58. FIRE, RIVER AND MARINE. Regularly admitted and doing business in the Sates of: New York, Illinois, Tennessee, Mississippi Florida, Delaware, North Carolina, SBoth Carolina, Alabama, Pewxsylrania, Arkansas, Texas, Missouri, Colorado, Louisiana. All lesses paid cash upon adjustment without discount. Address: J. H. HEMPEL, Agent, Lucy P. O., La. MICHEL LION & Co0, OUTFITTERS TO EIN AND BOYS. Two St Cor. Canal & Baronne Sts., Cor. Decatur & St. Ann Sts.,, NEW ORLEANS. WE CAN CLOTHE YOU FROM HEAD TO FOOT. SEND* NO MONEY 1 S3 ~ ~ ~ ~ ~ la VL mkfyf~. awrauaar,oý ss. smra pcus aao u~wRLL~~tai 1% THE BURDICK loruorrborsad rrr1imar t ill a= r~~~s.+..i Uah.b. ,b.sb~ . ... ".r r aP...s r a 'ns M ý -a- ý ' I i~~i~E~~F~~?i~Lj~O4amhL~~~I·ir' - t ifCI-' - I- -~-- ___ -.h~