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LE .M C1AUCÉ. Entered at the Postoffice at Reeerve, La., A M A î I EB M seond clas mil natter. JOURAL HEBDOMADAIRE. 53E ANNEE. RESERVE, PA OIST. JEAN-BAPTISTE, LOUISIANE, 15 AVRIL 1905. NM AN NE REE V 9 -IS T E N Journial Oficiel DE À,A PAROISSE ST. .IEAN-BAPTRSTU Sirr D-U RUREAU DES IÉOLER. CH.,S. LASSEIGNE. Rr*aD.-<N --. RO<>NNRMENT : Un, A , $1.50. Six Mois., 75 cents. Uef- remise e . 3 pour ce tÇi{t faite aux » &,^,; *i*;^,,n. .'*uvan pc^s ttpre .; :ss tIan u ement. CHOSES ET AUTRES. La semnaine dernière il a neigé dans diifférentes parties du pays et ausi au sul dans l'Alabama et la Georgie où janais eniore, de mémoire d'homme, parcil ph!C~(iomne ne s'est produit en avril. (>n a beaucoup craint un mo rnenit p(our la récolte (le fruits, mais connue la neige fondait rapidement, elle n'a causé aucun tort. -« 49 4. Depuis quatre mois il est n^, dans la ville de New York, seize mille enfants, 'aH1'r;s le compte fait par le bureau des -tatistiques Vitales. Mais ce (lui est iner, yable, c'est le peu de naissances qui ont cu lieu dans l'aristtocratique Cinquibme Avenue: il '(tet pas venu au nmolne dix enfants dansi ce quartier des riches! '"est dans le 'East Side que la population s'est le plus accrue, et c'est un quartier assez pauvre. Il est donc vrai que les enfants sont la fortune des pauvres. Tout intérêt dans la guerre russo japonaise se concentre sur la marine des deux pays, dont la rencontre paraît inévitable. L'escadrded l'amiral Ro jestvensk., aprbs être restfe longtemps dans les environs (le Madagascar, s'est remise en route lpur la mer de Chine, où l'attend la flotte japonaise sous les ordres de l'amiral T'ogo. Le passage du détroit de Malacca s'est accompli heureusenment, contrairement à la crain te qu'éprouvaient lj ÇuS..pdy être attaques par les Japonais. Le lieu leur eut été désavantageux, et pour évi ter d'y être rencontré par la flotte japo naise l'amiral russe a eu recours à un stratagènme: il a fait croire à l'ennmi qu'il avait choisi un autre passage. 11 y avait dimanche dernier une par tie de pêche, à Long Park, qui te trou ve dans le voisinage (le Ilancaster, Penn., composée de jeunes filles et gar çons, et l'on s'amusait très bien quand Ralph W. Kline, un artiste âgé de vingt-six ans, et Jennie G(ol, âgée de dix-huit ans, se prirent de querelle, à propos d'on ne sait trop quoi. Jennie devint très colère et d(~élara qu'elle avait envie de couper le coeur de Ralph. Lui, pn-sant qu'elle ne parlait ias sé rieusement, se planta devant la jeune fille, enfl sa poitrine et lit : "Tiens, satisfais-toi !" D'un mouvement rapide, Jeiinnie plongea la lame d'un touteau dans le sein du jeune homme, tjt prbE du ceur. Le ble-sé a été transporté à .l'hôpital, dans un état très grave, et Is jeune fille a pris la fuite et s'est si bien cachée qu'on n'a pu la retrouver. Il paraît certain maintenant que la "Southern Pacific Railrodl Company c >eitruira la ligne projetée entre La fayette et Bâton Rouge. Déjà depuis *quelque temps, elle a fait l'acquisition dles terrains nécessaires sur le bord du lieuve pour établir son déep t et elle s'est Atssuré le droit clh Ipa e -ur la distan -e d'une ciuquantzine «le initle qui st - a".oA -.uï vîie, ..- Tv-d4e ligne, si ellt, est c.'o:i.trtite, passera plrolble ment à Pont Breaux. On croit ~iuba b-e que le pont que se proposait de cons truire la eo;lpagniiie au-dessus de la Nouvelle-Orléams, idée (lui a dûQ tre abandomnéie Aà cause du peu de soliditt du sol, sera construit du côte de liatoit Rouge, où la rive gauche offre iune mn dation beaucoup plus résist: ite. Les négoaiants de la Nouvelle-Orléans ne voient pias d'un Imon (eil l'tablissement de cette branche qui réduira le trafic de leur ville. * 41 4» L[es grands voyagent de tous côtés par ce renouveau de la nature. Ici, c'est le pre.dent Roosevelt qui vient de parcourir le Texas, faisant partout de courts arrêts et prononçant des discours aux foules accourues pour le voir. On avait eu un illmoenlt l'idée déjà un peu vieille de le faire pousser jusqu'à El Paso pour échanger une poignée de mrtin avec le président Diaz du Mex que à travers la ligne qui espare lee deux républiques, iaJs le projet aesux loups daens le1 homa. En Europe, est;.~darà Vl qui, traviennt a lFgtSSe'r#. iS à IasMeWe, où l'attend la Mmia Altae eI, s'est arrêté à Paris pour présenter es respects au président Loubet Ils ont causé pendant une heure en tête-à tete, mais l'on ignore ce qu'is se sont dit C'est encore Guillaume, l'empe reur d'Alle agn. e, qui, voguant sur la Mtliterranée darkson yacht, s't< re a Naples pour tecevoir la visite- , roi Vio)r-Emmnanu f 4 bont drew i a - li1 se pur.t cmb'SeB ooudijmv. ment , Le jeune roi d'Espagne montre des dispositions à l'indiscipline qui font le désespoir de ses ministres. Ils ont eu de la peine à lui faire accepter un voya ge à Paris et il n'a consenti qu'à des conditions qu'il a fallu lui accorder après que tout essai de persuasion eut été épuisé pour lui faire entendre raison. La principale de ces conditions est qu'il sera laissé libre de courir tout seul Paris pendant une journée et de faire tout ce qui lui plaira sans être espionné. Il veut voir la grande ville telle qu'elle est en simple humiain et non à point de vue royal. Là où Alphonse donne en core du tracas A ces pauvres ministres, c'est à propos des projets de mariage qu'ils élaborent pour lui: il les a stupé faits l'autre jour en leur dCclarant em phatiquement que ce qu'il lui faut pour femmue ce l'est ni une timide Alleimain de, ni une farouche Autrichienne, mais une charmante Américaine, avec quel ques millions à son crédit, qui ne serait pas un embarras pour l'Etat en exi geant le service d'une grosse liste civile; et puis, vienne une révolution qui le consigne à l'exil, il y aurait la consola tion d'un gros sac d'argent pour main tenir sa position. " Voyez-vous, aurait il ajouté avec sa libre façon de parler, les Américaines sont très fines, et, ce qui est très important pour moi, gra cieuses." Euchre Club. Les membres du St. John Progressive Euchre Club apprendront avec joie qu'il 7 aura une grande artj le .-~oir-- Pâques. La direction nous prie de rap peler à tous ceux qui sont en retard dans le paiement de leurs quotités que l'occasion sera très favorable pour les acquitter. coMM UVIQ QÉ . 11 avril 1905. Cher Monsieur l'Editeur: B. Tizeur se morfond en excuses pour vous dire qu'il s'était levé à quatre heu res pour attendre " Le Meschacébé"; mais notre voisin qui est très goguenard dit que c'était le chant du moustique qui le tracassait. Qu'est-ce'que ça se rait donc s'il avait été dardé? Il serait obligé de faire quart avant minuit, et après faire un feu dans sa cour et invi ter tous les mangeurs-maringouins du faubourg. Nous supposons que notre dernier communiqué est entièrement de son goût; il doit voir que le mousti que a du dard; s'il ne le croit pas qu'il demande à lerthelot, et nous sommes sûr qu'il lui dira que le moustique en était un du Lac Maurepas ou plutôt de la Balize, et même un mâle. Il veut nous faire brûler l'huile que nous avons dans notre fanal, à grosse flamme; nous la brûlerons, entre vous ef nous, Monsieur l'Editeur, dans-de petits tête-à-tête, et ce que je dirai ça sera toujours à voix basse et cadenas..s dans votre imprimerie; car le carencro q il est posé sur la maison-de-cour pour ract ae méprendre à l'odeur et la cou leur, et envoyer le surintendant exami ner pensant que noas sommes à l'école à disséquer les cadavres-f< .'A sëti5ti . Les péchés et les crimes anciens n'é talent que de petites infractions, com parés aux modernes. Les bandits ren contraient leurs victimes sur les gran des mutes, les dépouillaient et disparais saient ; les politiciens, atin de s'accapa rer les renes du gouvernement, aassin naient les plus hauts placés, et apr.. ils commençiient leurs fortunes. Aru jourd'hui cela change, mals les crimes et les péchés sont plus noirs et plus e sataniques: les politiciens qui veuleni perpétuer leurs règnes achètent leun victimes conmme s'achète un esclave. Un shérif malhonête achète ("obribe ') un juge, achète un repré-entant, achète un tre~srier, achète tous ceux qui sout à vendre, et ceux qui ne se venden pas doivent être pae«ss dans la guillotine politique: l'hypocrisie et les mensonges en sont les agents et les exécuteurs. L'intégrité, l'honnêteté et la réputation de se bienfateurs sont attaqués. Du moment qu'un homme comme il faut aamne une posltion iadpendante, ou qu'il nomme le choses put leus MM, «U qu'il poie se abus, aies€e shêril doit ranantUr et le ditfamer. SAusaesine un homme, et vous le p ives de la vie, mals ses souaflanu mont &ies; volteai e bouone, etl re. conmmencera Vt i v i!ni;.nCZ M réputation a ,,- v it it in t un p crime, parce .,~ an sqir et détruire son i b» ',i' a'Veir. v Ici, dans h f nous avons ce n vampire sous. ve d'Mi shérif. j A_ téj? ce vn ift ctrde sucer une rictil . - .t.n raison de .Pi- 5C1" f seconde;Ci nous -n .vton-. , ·t<e der pMasseMit lue par'.., l''e ,', au be gne, ou il nous en donnerait on à la gueule de notre pistolet. Berthelot s'apervut bientôt e, dans notre candidature comme shé il avait un antagoniste qui le faisait mbler; et il résolut de nous déel r. La chose était facile en appa , mais difficile en exécution. Il cprit qu'il fallait nous empècher d'avî aucun re cours sur lui; il fallait nouirner tou tes les avenues, et afin (le bjtenir bien barricadées il eut recounr tous ces délits modernes prohibé,isr le Code Pénal: il acheta au rabaiss gardes de ces avenues. Il conmmen.:par ce Che valier de Puanteur, clhas~de St. Jac ques, et dont St. Jean-Batste en reçut la vidange. Ce putois avait empruid $1000 avec les marguilliers (le St. Jet!-Baptiste. O.£HENET. A suwre. COMMUNI É. Paroisse St. J$n-Haptiste, Edgard, Lne., le l*vril 1905. Monsieur 1'Editeur d# Meschacébé. J'aurais voulu traiter 1Qlvardage de O. Chenet avec silence, clt-à-dire avec mépris. Le jeune liomiiin, il me sen ble, ne se contente pa:sie dire une quantité de mensonges, nais leur don ne une tournure trop peraonnelle. Je ne crains point sa pesonnalité ou son influence politique, erij'invite le pu blic, et Chenet tout particulièrement, à faire savoir au Grand Jury de cette sse, tout ce qui se faitum aurait été - PAUL BE Shoi,. Shérf. UEILLETTES. Au catéchisme, le curé demande à un petit garçon dont les parents sont très pauvres, pourquoi 1 biu est immortel. --C'est, répond - gosse, parce qu'il n'a pas eu de co imencement et ne mourra jamais de f ii. Le professeur à i ~lèves : -Certains mots , "ail' frment leur pluriel en "aux". 1 intail fait "vantaux", travail, "travaux". Quel est celui de vous qui pourrait iter un exemple ? -Moi, m'sieur. -Parlez... -Eh bien... Marmaille, «marmots"! * *i St Deux dames de la cour de Frédéric II se disputaient le pai. Ni l'uue ni l'autre ne voulant le céder, elles choisirent le roi comme arbitre. Celui-ci demanda: -Quel est le grade de vos maris? -Ils ont le même grade. -Le plusencien en grade, alors? -Ils sont de la même promotion. -Eh! bien, que la plus sotte passe devant... Chez la comtesse. Un ami de la mai son nafre i aventure fort amusante. marques du plus vif int4it, est sur le point d'interrompre; mais il se ravise et s'écrie: -Oh! Pardon... j'allais dire une bê tise. -Alors, riposte le oontenr, souffre que je continue: c'est mne occasion que vous retrouverez certainement. HAS STOOD THE 8r T 25 YEARS The old, original GBOVE'. Tasteless Chill Tonic. You knDw what you are tak ing. It is iron and qu"nine in a tasteless form. No cure, na pay. 50c. Proceedings eFr e Police Jury -OP .-~- Parish of St J1* the Baptist THURsDAY, PrI s. , 10.5. The Police l thi *s d~ay I regular seesion, Hon. Alo*-O Granier being m daiar nd th.e t lowins mebens t Mear. Bar r, Bonrgeoia. G OB Iasignei anm LeBr»u; abeent, STb$ minutes of lat smeeting we rad, dM r fce o of Xe. ]Bekorgc, The president appointed Mesers. Le Brun and Barré on said committee. A communication from the National Good Roads Association inviting the de Jury to send a delegation to the South- tes ern Good Roads Convention to be held eu8 in Baton Rouge April 28th and 29thM' was received and on motion of Mr. Basr~ seconded by Mr. Gendron.jt w:a~ irdir b1ibIi,3. -*u kie . -u, VA -/ I quested to appoint a large delat ~ci n to represent the parish at the convention. i SThe president thereupon appointed the i< following delegation : the road contrac- " tors and the six road commissioners: I Mesers. Chas. St. Martin, Andrew Na gel, Dr. J. P. Elmore, E. J. Caire, Geor ge H. Tassin, Ozémé Labiche, Emile DeLaneuville and Victorin Haydel, also H Messrs. Chas. Gendron, N. F. Pecquet, 5 Paul Berthelot, George Bourgeois, Jo B seph LeBrun, A. Lesseigne and J. J. - Reine. There being no further business, the ( Jury adjourned. ALOVON GRANIER, President. A true copy: > J JJ. RrINE, Secretary. h t BODIN & PERILLOUX to Tomato Pulp, 3 cans for 10 cts. a. Good Coffee, 2 pounds for 15 cts. e- Tomatoes, 3 Ibs. cans. 2 for 15 cts. V J SALON DE MODES. .re, ad d Mme Edmond Vickdair nd aplac CHAPEAUX ET ROBES dans les der. d iers genres et à prix modérés t, STOCK OE PRITEMPS et C 'Éli très eomplet, venant d'être renu. h Le Dr. FERNAND A. KELLER DENTISTE, the SSe trouvera le lundi et le jeudi chez Mme Edouard Madère, à Garyville, et les autres ie jours de la semaine à la résidence de M. Fer dinand Havdel. led DR. C. MERMILLIOD, JR.. ve, DENTISTE, Rr. re 137 rue des Remparts, yBs Nouvelle. Orléans. to SA. MILLET & CO. Annoncent au public qu'ils viennent de transporter leur établissement de d POMPES FUNÈBRES he sur leur nouvelle propriété, autrefois appar tenant à M. Félix Périlloux. On trouvera ler toujours chez eux un assortiment complet de tous les articles qui concernent cette ligne. 'On Un atel er de forge et de charronnage est attaché à l'établissement. e JEAN BERNADAC, St. Chirurgien-Yétérinaire, ip- Se tient en toutt temps à la disposi of l tion des personnes qui auraient he soin de ses services. Il prend des tb animaux en soin à domicile. qa longue ex Spérience est une garantie ponr ses clients. M. Bernadac se charge de fournir, sur com Til- mande, des chevaux tels que le désirent les iat acheteurs. Il a touiours des chevaux chbe lui, et vend et échange à la commission. Il -fe-a toujours sou possible pour satisfaire seM clients. Résidence. àA LtietrTberoi e StJi g Téléphone 46. A -lc labita tt.,. Le soussiuné annonce aux habitn'; St ean-Baptiste qu'il s'occupe du t *,-at es chevaux et des opérations de , - r . àleur faire. Ilse rendra de iict nui qui le feront appeler. S'adresser chez lui, rive gauche, or i . « à la poste de Beserve. CÉLESTIV R..RÉTF. Le ioasaga<b privimt le qu' charge del'ENTRETIEN DES TOMBERS à les cimetières de St. Jea-Baptiste et Pierre ainsi que de l'OUVERTURE DIF rOURS. de la CONTRUCTION DES MONLI MENTS et de toutes leI réparadone neoeesa re au bon état des travaux qui lui seroet con MIé. FAUSTIN RODRIGUE. HOTEL + RESTAURANT ANTOINE, 63, 65 et 67 rue St. Louis, Nouvelle-Orlé6as. Elégantes Chambres garnipe pour les Voyageurs. SALON AU PREMIER. PEISIOI AU JODR a LA SMAIIn AU CACiT. FOR ELECTRIC BELLS AND BURGLAR ALAMS, eat very low price, addrea to JAS. A. CAMBRE, RESERVE, LA. For Sale. 150 8ACKS OF RICE. suitable for seet Apply te EUGENE DUMEZ, ___._____BaMd,.t THE BANK OF ST. JOHN, RESERVE, LA. Began Business December 5, 1904. Paid 'up Capital . . . . $15,000. OFFICERS-LUCIEN MONTÉGUT, Pre-idlent EDWARD GODCHAUX, Vice-President; JAMES CLÉME:NT, Cashier. DIRECTORS-Lucien Montégut, Edward Godoehaux, Dr. Sidney Montégut, Augustin Lasseigne, John L. Ory, Sol. Strau., Frank P. Lions, Charles E. Thibodaux, EtienneJ. Calre, Clarnce L. Bougère, Dr. L. T. Donaldson, Joseph LeBourgeois, Clément Maurin. . \n\n !conded by Mr. LeBrun, they were ap roved. The committee on claims reported fa orably upoi the following bills, which aere ordered paid : ames P. Buckley & Co., for one mortgage book and freight for 9 15 ' same .... .."............ idwin A. McKoy, 'materials for ýtyugiiter.. . _ " " " .. 100 E'abl eitf1Ot, sheriff. a.,ndan ce on court 7 days at $5..... 85 00 Same, for stationery furnished to sheriff's office .... ....... 1 50 Pierre Berthelot & Bro., for coal furnished to courthouse...... 15 00 E. J. Caire & Co., for sundry mer. ehandise furnished to court house .................... 8 70 People's Pharmacy, prescriptions for small pox patients........ 1 35 Jos. LeBrun, supplies for small pox patients................ 6 95 The committee appointed to examine the treasurer's books made the follow ing report : Parish of St. John the Baptist. April 3, 1905. To the Honorable President and Mem bers of the Police Jury. Gentlemen :-Your committee ap. pointed to examine the books and ac. counts of Mr. Emile Laurent, parisl treasurer, beg leave to report the resull of our examination. We certify that we have examines the treasurer's books from pages 268 to 281 inclusive, and we found all the en tries to be correct as they appear there in. We found that Mr. Laurent receiv ed from his predecessor, Mr. Wm. J. Hart, the sum of twenty-nine dollars and fifty-eight cents ($29.58). And since the receipts for taxes. licences and ferry dues have been nineteen thousand one hundred and forty-five dollars and eleven cents ($19.145.11). Total, $19,174.69. Disbursements.-We have examined each and every voucher paid by the parish treasurer, ;under your, aidherity, rent expenses and salaries, compared said vouchers with the corresponding amount of the same charged on his books which we found correctly stated and thus ascertained the amount of the expenses paid out by him to be twelve thousand eight hundred and fifty-nine dollars and six cents ($12,859.,6). Leaving a balance of $6.315.63. We destroyed the vouchers examined by us from page 268 to 281 inclusive, and recommend that the treasurer, Mr. Emile Laurent, be granted a full re ceipt and acquittance for all moneys received and disbursed by him up to date. Respectfully submitted, ALOVON GRANIER, Chairman; EMILE BARRE, GEORGE BOURGEOIS. Moved by Mr. Lasseigne and second ed by Mr. LeBrun, that the report be accepted, approved and spread upon the minutes. Adopted. The committee appointed to consider the proposition of Dr. R. D. Wilson made the following report: Parish of St. John the Baptist, April 6, 1905. To the President and Members of the Police Jury of the Parish of St. John the Baptist. Gentlemen :-Your committee ap pointed to consider the proposition of Dr. R. D. Wilson, as president of the Board of Health and parish physician, beg leave to recommend that Dr. Wil son's proposition be accepted and that his salary be fixed at five hundred dol a.&w pm w~s um. e Respectfully submitted, At OVON GRANIER, Chairman; A. LASSEIGNE. CHAS. E. GENDRON. Moved by Mr. Bourgeois and second ed by Mr. LeBrun, that the report be B accepted and that the salary of the pres ident of the Board of Health and parish physician be fixed at five hundred dol lars. The vote was called and resulted as follows: Yeas, Barre, Bourgeois, Gendron, Granier, Lasseigne and Le s Brun; nay, none. It was moved by Mr. Bourgeois and seconded by Mr. LeBrun, that a com Imittee of two be appointed with the president as ex-officio member and chair man with full power to have the court house and furniture insured. Adopted by the following vote: Yeas, Barre, Bourgeois, Gendron, Granier, Laseeigne and LeBrun; nay, none. To Cure a Cold in One Day Ta.e La-ative . OI.o l.aUine Tauts. S. a a. n .russ.m b .P. 12 .o.-.. This dnst r,. Ifor mate. A Property sitiated on the light bank measuring one arpent front by eighty in depth. Good Residence, 6 rooms, Barns and O)thonses, all in first class order. A fine Orchard. For information, apply to LOUIS AUBERT, Edgard, La. Notice to Tax-Payers Notice is hereby given that the State and Parish taxes for the year 1904 also poll taxes for the said year due by the male inhabitants over the age of 21 years, as per list on file in my office, are now due and collectable, and unless paid within the time prescribed by law. the same will be collected with interest and costs. PAUL BERTHELOT, Sheriff and Tax Collector. Sherifft's Office, Parish of St. John the Bap tist. November 17. 1904. DR. E. J. GOURDAIN, DENTIST, Convent, La. Will be at Mrs. Picou's place, Garyrilie, erery Tuesday. Parties desiring to have, on Fridays, FRESH FISE, FAT CRASS, SALTY OYSTERS, sad all the other Delicacis of the S~r should have their orders for. same sent on Wednesday morning to the Sugar Belt Club, where they will please call for same. Buggies to t'..