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ra - S TROISIEME PARTIE LE MARIAGE DE JENNY. xi LE BAL MASQUÉ (surrs) Il était renseigné. Le sonuvenir de Marie-Rose restait vivace en lui, mais son devoir était de le refouler, mainte nant, le 'plus loin possible dans son coeur... Son devoir était de laisser croire à Sette entant ai éprise, si bonne, si digue d'être heureuse, qu'elle était aimée !... Puisqu'il avait accepté ce sacrifice, il fallait aller jusqu'au bout! -Jenny dit Bertignolles, M. le mar quis Michel de Soulaimes vient de me demander ta main pour son frère le Scomte Laurent... J'ai donné ta main... Ai-je bien fait ? S Elle ne répondit pas tout de suite. Ses yeux humides eurent, pour le jeune homme, un long, très long regard de tendresse. Elle tendit sea main ; puis, après un silence : -La voici, monsieur, dit-elle. Il la prit et le porta à ses lèvres. S Le visage de Bertignolleà s'épanouis sait à les voir ainsi. -Je suis heureux, dit-il, je suis très heureux ! * Et il se retira, voulant laisser seuls les deux jeunea gens, sachant qu'ils auraient Maille choses à se dire et que tout ce que dirait Jenny, si tendre et si séduisante, pe pourrait que rendre leur intimité plus étroite. - Est-ce bien vrai, monsieur, murmu rait la jolie fille... oe que vient de me dire moun père T... Veuillez me le répéter, - je vous prie, car je n'ose pas le croire... Ceta était ai loin de moi, semblait-il. Oe S la me paraisait va rêve ai impossible!... -Pourquoi donc, mademoisele ? -N'avai-je pas surpris, un jour, une confidence de vous à mon père, dans la quelle vous disiez que vous ne m'aimiez point et ne pourries m'aimer... jamais!.. -Mademoisele, dit-il. Et il tressaillait douloureusement au souvenir de Marie-Rose. -Oh ! reprit-elle, je vous ai pardon né... bien que cela me fit souffrir en ce tempe-là beaucoup... Je vous pardonne, V parcs qu'aujourd'hui, n'est-ce pas, elle souriait avec malice,-vous ne feriez plte la mnime confidenwe à mon père? . Il devint un peu plus pâle encore. Qu'allait-elle lui demander? Allait-il être obligé de lui dire qu'il aimait ? Certes, elle était désirableentre toutes, . eotte entant. Mais enfin il aimait Marie-Rose ! Et elle.interrogeait comme si quelque pçemsentiment, comme ai quelque instinct de femme la poussait à savoir, à vouloir * entendre le doux aveu de cet amour: *Je t'aime!" Il se taianit. L'areu, le mensonge ne pouvaient sor tir de ses lèvres. -Vous ne répondez pas, dit-elle in ;uiète. a Il crut se maover par une réponse éva uve. -Je vous demande pardon de vous esair bit pleurer, dit-il, et j'en suis bien bheureux aujourd'hui puisque c'était la preuve que vous m'avies distingué entre tou... Ell sourit. Mais ea *'était pa cela qu'elle et evoulu qbeadre... Qe le comnsdéra une econde. Ua douate peut-tre,-rapide, fugitif, -menait de geçmCr dans son amp IfIf lui offrit son bras. Il@ disparurent damle bal. Mle l disait à voix basse depuib com. bie de temps- elle'aimait, et combien elle ravait aimé. »Ue ouvrait son ecor avec une naiveté dbarmanto. Et elle était ai jelie, en disant tout sel, que vraiment Laurent 6e pouvait -'empêcher de l'adairer et d'être ému. S (Tétait le bonheur, pourtant, qui était * à auprès de lai, i'il-tl>eobait du doigt pour ainai dire, s'il. avit aimée, cette enfant ! - . . Pourquoi fallaitil'qu'il ne l'aimât pas? Certes, elle avait.d inspirer bien des Samours autour d:e4e, cette jolie 8Ile, et il arrival, par me fatalité douloureuse, quecelui qu'elle avait choisi ne pouvait Sraimeir d - Il auait bWem des anxiexo, eette qnin lui eerait demjaloxi et des aemis. Mt i penait à os qu'ett 4té so mea. ulage .voe Urie-Rose, Mune érémonie < e Bode Alaquaellene tsument venus que des amis, et Mar laquee le bonheur, omplet oette bois, eat ain de. rayonne us IIs détauladeo ettepeasée, qul ^Jeay leu.4 die eoursa fit il devait 11)ptes «^6dBeamilGa tooetenobe«aîadeo de thiëselibr, ee b egadit., lPatenta -4 l iS ^lféli.^ - au bras du jeune homme et il est sûtr de son triomphe à présent. -Enfin ! dit-il... Et il est si joyeux qu'il voudrait crier sa joie à tout ce monde ; il lui vient de folles envies d'annoncer l'orgueilleuse envie de ce mariage, but de son ambi tion, de sa haine, et rêve de sa fille. Et il rit, seul, parmi la foule : il rit et se frotte les mains. Cependant 'Laurent a laissé Jenny qu'il reviendra chercher tout à l'heure, car il s'est fait inscrire sur le carnet de la jeune fille pour plusieurs valses. Il faut bien qu'il fasse sa cour... Il est allé rejoindre le marquis. Il a besoin de ne plus feindre. Son coeur est serré. Il souffre. Le marquis, en le voyant, lui serre si lencieusement les mains. -Tu n'es pas heureux, frère, dit Mi chel. Et pourtant, je la regardais tout à l'heure passer à ton bras si amoureuse, et si fière, et si belle !... Crois-moi, Lau rent, il n'est pas possible que ton cour résiste à tant de beauté, de séduction et d'amour ! ! Laurent soupira: -Pauvre Marie !... Et sans parler, mais au bras l'un de l'autre, ils errèrent par les salons. Romain venait de se lever du fouillis de plantes où il se tenait caché, d'où il avait entendu l'entretien, de Jenny avec son père et la scène d'amour de la jeune fille avec Laurent. 11 avait ôté son masque pour mieux respirer, dar il étouffait. Il était dans une extrême agitation. Qu'allait-il faire? Il ne trouvait rien, dans le trouble de son esprit. Il remit son masque lorsqu'il se sentit un peu plus calme. Et il sortit du petit salon, dans lequel arrivaient plusieurs dames qui venaient là as reposer hors de la foule. Il cherchait Bertignolles. Il avait besoin de se rapprocher du maltre, de se heurter à lui, de le provo quee*de sa colère, de lui faire, de nou veau, comprendre quelle haine mortelle il avait mu déchalner contre lui. Il ne tarda pas à le retrouver. Et il le rejoignit. Il le prit par le bras. Bertignollee tressaillit en se retournant. Les deux hommes se regardèrent une seconde. e<J costume de cowboy, cette large poitrine, ces épaules de colosse, ces che veux ras et tirant sur le roux, tout cela trahissait Romain. Et malgré le masque, Bertignolles le reconnut tout de suite. --Vous, Romain ? -Oui. -Je vous l'avais défendu! Romain eut un geste d'une ironie in t sultante. w r -Vous pouvez vous perdre... la moin dre imprudence... -Que m'importe! -Que désires-vous? -Je veux vous parler. -Vous choisissez mal votre moment. SPlus tard, après le bal... -Non... je veux, à l'instant -Vons ordonnez, je crois? -J'en ai le droit et jé vous prie de ne 1 pas hésiter plus longtemps, car je vous Sperds, vous, et moi aveu vous, d'un mot. SUne profonde colère étranglait ses pa Sroles dans sa gorge. Et ses mains tremblaient sous une convulsion nerveuse. SBertignolles n'osa résister, en le voyant en un tel état de surexcitation. Tout, de lui, aen ce moment, était à redouter, en , effet. Romain ne lui avait pas liché le bras. II l'entrainait vers le petit salon. Oelui-ci se trouvait de nouveau désert. Romain Gounx désignait le mansit des fleourre et des plantes exotiques qui déro bait la porte du couloir. S-Tout à l'heure, dit-il, quand vous avez amené ici ille Jeny, jai tout en tendu... et quelques minutes après, lore que M. Laurent de Soulaimes a rejoint votre fille, j'étais là, toujours, et je n'ai rien perdu deèe qui s'est passé... Bertignolles parut un peu déconte nancé. Mais bientôt fronçant les sourcils : -Romain, je vous ai employé parfois à iqpiouner les autres, mais je ne veux pas que vouen m'espionnez moi-mime.. Vouse quitteraz demain l'hôtel et vous a'y remettrez plus les pieds.. -Soi<l !dit Romain;.mais auparavant voici oe que je veux que vous fassiez... Vous m'avez indignement trompé... Je veux qu'à l'instant vone allies trouver M. Laurent de Soulaimes et que vous lui disiez que don mariage -avec Jenny est devenu imposseible... -Vous etee tfon ! -Je le veux ! Sinon... -Siano ? -Je vais, moi, trouver Jenny et je loui apprenda que ce mariag q'a p` tre *mems qun par deu Pombabi3ons in Utkne.s Je. lui appreadô que Laurent at est quelque sorte or sauver IBBns6ur de som trèe6t -honneur doIt la rain est votre a -obligé 4.e Iéposmer, biae qu'ilem e au. i bile, «Ileana - îWe l fadeain d. $; tigpseeda qte ai ib asa, * obér à*auss (ge cdi*.$seal 'aimne à mourir.-pour elle avec joie, puis Ni, pour ni pas être privé do sa présen de l'entendre et de la voir, je inat de voler, de tuer !.,.. Oui, js asoT rai enfin mauu cennr.. J- lui dirai que je l'aime et que, ne ponvaut l'a'voir à moi, je ne veux pas, du -moins, qu'elle soit à in auntre -Tu lui dirai oela! « . -Je le jure ! -Misérable! Romain Gour se mit à rire. -Obédissez à votre tour... Vous avez ordonné trop longtenips ! * Mais Bertignolles, un moment éperdu, reprenait son sang-froid : -Monsieur Romain,. vous n'exécute rez pas vos menaces. -Si, dans cinq minutes, vousp'avez pas redemandé votre parole à M. le comte de Soulaimes, je vais ref)indre Jenny. ' -Vous n'oserez! Bien plus, vous lais seraz ce mariage s'accomplir... sous vos yeux... sans y mettre d'obstacles ! -Ah! ah! ah! ditRomain, riant toujours. Bertignolles désigna le massif de plan tes vertes. -Vous étiez caché là tout à l'haure ? -Ne vous l'ai-je pas dit ? -Et vous n'avez rien perdu des pa roles qui ont été prononcées ? La large main de Romain alla e'ap puyer sur sa veste de cuir, semblant, dans une douloureuse étreinte, vouloir broyer son ceur. -Ces paroles sont gravées là et me brûlent ! -Je vais vous en redire quelques unes fit Bertignolles. Romain, surpris, ne répundit pas. Il attendait. -Puisque vous avez été si attentif, voue avez da enlendre Jenny, très émue, m'affirmer qu'elle n'aurait pas survécu à la perte de ses espérances : "Vois-tu, père, a-t-elle dit, si tu ne me l'avais pas donné, s'il avait été à un autre qu'à moi. ta fille en serait morte, je te le jure... Je ne te le disais pas... Je -raignais de t'effrayer... Je voulais pas te faire de la peine... Oui, je serais morte, père, je me serais tuée !" Il se tut. épouvanté de nouveau, à la pensée qu'il eût pu la perdre, la douce enfant qu'il ainait. Et Romain Goux partageait cette hor reur. Cela, il l'avait entendu, mais dans l'a veuglement de sa passion, de sa colère, dans le désarroi de son cerveau, il n'y avait plus pensé, depuis. [A Suivre. [ \n\n PUBLIC ICCOIUITAINTS. B. J. DERBES, Ja. C. J. TASSIN. Certifed Public Accountant. DERBES & TASSIN Public Accountants MACHECA BLDG. PHOxN MAIN 1717. NEW ORLEANS. GOOD Il ]1J8. The Cash Store. H. BODIN, Prop. Only the best ot goods sold here. 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