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LE PIOMIEE DE L'ASIOMFTiON, JOURNAL POLITIQUE, AGRICOLE, LITTERAIRE ET COMMERCIAL VOL. IV. NAPOLBONVILLE, DIMANCHE, 12 MASS 1854. NO 26 LE PIONNIER DE L'ASSOMPTION. publie pau EUGENE SUPERVIELLE. DIMANCHE 12 MARS 1854. Conditions ïstt ^ounial : ABONNEMENT — L'abonnement est paya ble d'avahce. pour os as : : : : : : : : : §5 00 pou* »ix mois : : : : : : : : : : 3 00 Nllb-Orlears ^•CEJSIOS . . . RlVlF.ilE-NEL'VE lïERVlLLE . . . St-Jacques . . AGENTS DU PIONNIER. M. E. Eude, Passage de la Bourse, No 35, encoignure Conti. MAI.Hichard & Templet. M. Firmin Duplessis. M. J. Brcau. M. Auguste Thériot. Ht-Jeas Baptiste, ) m. Edward Perret. St. Charles ... S P okt- B rea.u.5, At. Edmond Bulliard. Thibodau X .... M. Adolphe Blanchard. D ouma M. F. Gagné. ÖfE-MiRiE .... M. Etienne Penisson. ASSOMPTIO!* .... G. Rodriguez, Café Sl/tr RtLLS Riviere . . M. Pierre Thériot. P aikcourtville, . M. C. J. E.Gauthier, XT Dans les paroisses où nous n'avons pas Bummc d'agents, nous prions les Maîtres de Poste do vouloir se charger de l'agence de notre f«nil!e. ANNONCER : Pour les insertion?, annonces' t»ii, etc., etc., les conditions sont les su ivan es Par nix lignes , pour la 1ère insertion S 1 00 Pour le» insertions suivantes :::::: 50 Tout abonné qui voudra suspendre son abon hainsnt, devra prévenir, par écrit, l'Editeur, quinze jours au moins, avant l'expiration du tri meetr». On ''xécute à l'imprimcre du Piosnier , et ce • ni prit le» plus modères, toutes espèces d ou » -Kjrpj typographique«, (Jobs,) tels que .cAn tül, paottlres. pamphlets, blakcs, etc.,etc. N« i » is publions volontiers l'appel à In J mu* E-pajjnobî de New-York, qui il m» r'-rnii par M. nr, ja Torre , un pa riait# de Cuba proscrits depui drux nr.«, N oiü faitouc iui**t de» vœux ardents l».»ur •(<»«; *>1-0 e«per;>nces no »oient point deques <•( que I indépendance én Cuba dédommage bientôt tous les paoioleS de leurs loullraiice» et de leurs liobit'S t floi Is. ( COMUNICADO. ) A I; A JUNTA CUB AN A DEN. Y Kn nombre de mis compatriotas residen tes en esta, y con el fogoso entusiasmo que anima â los que como nosotros vaga— inos por paises estrangeros, sin patria, iéjos del hogar pateruo, sin las carisimas afec ciones que hacen amables los dias de nues tra ecsislcncia; permita me la junta de pa triotae Cubanos en Nueva York hacerles la preguiita siguiente. Habiendo llegndo â esa, el veitite y 11 ueve de Marzo de 1852 se me invitd â una Junta general la que debia celebrarse «1 très de Abril del mismo a&o, y que tenia por objelo dar cuenta al comité, de ios trabajos y proyeetos de dieba juiita; y MEEE ET FILLE, Aux bains des Pyrénées, qui ont été très brillants à la saison dernière, on lemarquait line jeune et charmante Parisienne, Mlle D. f qui était venue là co Compagnie de son oncle et de sa tante, pour y chercher ane distraction et non par raison de santé, car ses grâces •e portaient à merveille. Mlle Clémen tine i)>, âgée de dix huit ans, avait l'hi ver précèdent, débuté dans les »aIons let plu# distingué», et, à celte école, elle «'était parfaitement formée. A Paris, les jeune« personnes apprennent vite le monde, surtout lorsqu'à des dispositions instinctives et à la finesse naturelle de leur intelligence, elles joignent une po sition élevée et la qualité de riche héri tière qui donne de l'aplomb aux plus naïves. Uu hiver leur suffit pour acqué rir le jugement, le goût, le tact, l'esprit d 'observation et de CO; duite, quj font les femmes accomplies. Mlle D. avait une belle dot, héritage de son père, mort il y a quelques années, et si sa sacrosanta empresa de llevar à nuestra bel habiendose acordado en dicha sesion el medio de llevar â nuestra eselavizada patria el aura de libertad, rompiendo las cadenas con que eî bârbaro y bandalico opiesor la opi irne, nosotros proscriptos que represen tabamos allî nuestra adorada Cuba; ecsiji tnos de los Seûores que la componian, la alhagadora esperanza [>uesto que en sus manos depositamos nuestra confiariza saber si va estaban procsimos ios niomentos de surcar los mares en pos de la bellisima per la, sacrosanta herencia de nuestros ante pasados, arrebatada fraudalentamente por ios bkavisi mos hijos de Peiayo; cual fué la contesta que nos dieron ? que esperaban soiamente ocupase la presidencia el srnpâ tico General Pierce;... ocupô la presiden cia ô no?... bien, indulgentes nosotros; y viendo vuestros esfoizados trabajos, nos retiramos â los estados del Sud, yo entre ellos; siempre animandotios la esperanza de ver realizados Ios g'.oriosos instantes de enarbolar nuestro pavelion en las poéticas playas de nuestra eselavizada Cuba; nues tras fundadas ésperanzas de die ho prési dente murieron para darle vida â las que concevimos con el Seûor P. Soulé dignisimo représentante de la Grandiosa Confedera cion Americsna en la corte de Espana : ignorâmes cl resultado de su suprema mi sion; Iïasta cuando esperar! liasta cuando tener impreso en la frente el sello dt/ pros cripcion f ; hasta cuando arrastrar tan maldecida ecsistencia, léjos de nuestros padiesy hermanos, y hasta mendigando un pan sin el resultado de adquirirlo; su frimosenel mas grande estado de deses peracion; en vuestras manos esta« los destinos rie nuestra infelice patria. No Ilegan â vuestros oidos eî horrisono son de sus cadenas? 110 escuchais en e! sileneio de la noche Ios ayes y queji dos de nuestros hermanos desterrados en Ceuta ? Pues bien, ellos imploran vuestra proteccion, ellos représentan la situacionde nuestra tierra natai; hasta cuando jemirân bajo los crudos hierros que los doblegan; bas'a cuando nadaiân en mares de liigiirnas el angiistioso padre, la cariûosa esposa y la cândida vîrgen que i'unda la consoladora esperanza en ver llegar la aurora de un nue vo dia que calme tanto? dolores y puedan abrazartantas caras afecciones, que le ro bara el mas inbécil de todos los gobiernos? De quien pende el alivio de tantos seres desgraciados que vegetan en las oscuras inasmorras de las cârceles espaûolas, de tantos infeîicesque no tienen raas delitos, si delito se puede llamar al que no mira con ojo indiferente los males de la tierra en que naciera ? — De nosotros,... una liora de perdida en nosotros, es uh afio de marti rio en nuestros infelices hermanos E11 que mejor tiempo que ahora, hoy que pende una cuestion mas, hermana del Crescent City en el gabinete de Washing ton, boy que las poteucias europeas hierven en et desörden de la cuestion de Oriente... Si cierto es quetenemos simpatias con los hombres libres; por que no ayudarnos en la mèie, aussi riche qu 'elle, 11e se mariait pas, celte fortune pourrait être doublée uu jour. Adorée, gâtée, habituée à faire toutes ses volontés, Aille Clémentine 11 avait eu qu'à témoigner le désir d aller aux eaux avec sa taule, pour que sa mère, rete nue à Paris par de graves intérêts, y consentit. La jeune Parisienne retrouva dans ce séjour tous les plaisirs de 1 hi ver, une société nombreuse et choisie, des tètes, des concerts, des bals. Elle fut entourée, admirée, adulée. Parmi les jeunes gens qui lui firent la cour et qui se posèrent officiellenent en préten dants. M. Edmond de F.. fut le mieux accueilli. C'était un jeune homme ri che, élégant, spirituel, et d une excel ler, le lainille. l/oncle et la tante obéis sant au devoir de leur responsabilité, écrivirent à Mme D. pour l'informer de ce qui se passait De son côté, Mlle Clémentine, dans ses lettres à sa. mère, parla beaucoup de M. Edmond, et dé clara qu'elle était très disposée à l'ac cepter pour mari. Cela causa quelque surprise à Mme que sa fille a vait agrée la recherche d'un de ses cousins, jeune homme fou aimable aussi ; mais elle ignorait qu'un nuage avail passé sur lisirna patria, el estandarte de la redencion? Tiempo es ya de vengar tanta sangre derramada cobardemente por esa turba de imbéciles ântropôfagos, tiempo es ya de demostrarles como peleau los hijos de Ha tuey; testigos de su valor los sitios de Prias, Candelaria y !a- Pozas, y lâstima que en tales circunstancias no tuvieramos el de nodado adversario enemigo de la temperan za, cl immortal verdugo de Faeciolo; pero en cambio de tan valiente soldado, tenemos otro, que seguti dicen, ya estân sus bi gotes acostumbrados al humo del polvo, (digo de 'a pùlvora) el denodado opresor del Black Warrior, [ no vayan â creer Us tedes que es el general de una espedicion de cieu mil houibres) quo es el vapor cor reo de los Estados Unidos que asi se nombra, En fin, en nombre de nuestra eselavizada patria suplicamos â los Senores que compo ponen dicha junta, activen sus sagrados tra bajos, los que ban de immortalizar sus nombres en Ios fastos de la bistoria, el dia quo entre cl humo de la pôlvora besen las brisas de Cuba una estrella mas del pendon Americano. Suyo afecto compatriota. A güstin i>k li T orre. NOUVELLES DIFFICULTES A LA HAVANE. Il est impossible que tous les sujets de discorde qui naissent si souvent entre les autorités de Cube et notre gouverne ment n'aboutissent pas à une rupture définitive. Les capitaines-généraux qui se succèdent dans la colonie e-pagnole suivent une déplorable politique, et c'est à leur maladresse que ia métropole sera un jour redevable de la perte de Cuba. Le steamer Corwin, commandant Craven, a rapporté à Key-West la nou velle que le steamer Black JVarrior avait été saisi à la Havane. \ oici comment un des officiers du Corw n raconte l'af faire : Le Black JVorrior est^arrivé à la Ha vane dans lu matinée du 1er courant, venant de Mobile avec un gr^nd nom bre de passagers et mille balles de co to s qu'il transportait à New-York. L'a gent du navire, M. Charles Tyng, avait déjà f.iit en douane toutes les démar ches néces-aires afin de ne pas perdre de temps. Dès que le steamer eût jeté l'ancre dans le por!, un officier monta à bord et se fit remettre le manifeste. Le capitaine y déclarait que le steamer était venu sur lest, le coton destiné n NeW -Yoik étant censé n'être même pas à bord. C'est, à ce qu'il paraît, l'usage établi à la Havane, el jamais les stea mers américains 11e déclarent les mar chandises qui ne sont point destinées à la Hawine. Le collecteur avait ratifié la coutume et il n'avait jamais été ques tion de faire payer aux steamers de droit de tonnage sur le fret qu'ils avaient pour New-York, la Nlle.-Oiiéans ou Mobile. Cette mesure en effet eut empêché les vapeurs américains de s'arrêter à la Ha vane. Le capitaine Balloch, commandant le Black Wurrior, ne faisait donc que sui vre un usage établi. Cependant quel ques heures apiè 4 son arrivée, le collec teur lui ayant demandé si le manifeste cette ancienne affection, et que pendant que le cousin voyageait en Suisse, la cousine dégagée de tout lien, pouvait faire un nouveau choix. La bonne mè re regretta de trouver là une nouvelle preuve du caractère inconstant et léger de sa fille; mais, comme elle l'avait Lais sée entièrement libre et maîtresse de disposer de sa main, elle se contenta de lui adresser quelques douces remon trances qui ne produisirent aucun effet, et elle se hâta de pieudre sur M. de F. des renseignements qui furent ton! à l'a vantage de ce jeune homme. Chacun s'accordait à faire de lui l'éloge le plus complet. Il réunissait toutes les qualités qu'une mère peut désirer dans l'époux de sa fille. Alme D. n'avait rien à ob jecter; — "Si la saison n'était pas aussi avancée, écrivait-elle, je serais partie pour les Pyrénées; mais nous sommes à l'époque où il est convenu que j'irai à noire terre, et où tu quitteras les eaux pour venir m'y rejoindre. Je vais donc l'attendre en Touraine." Peu de temps apiès, Mlle Clémentine arrivait à la campagne chez sa mère. Avant son départ de Paris, Mme D. ng-.ô r rr.ii l.i visite d' un des proches pa rents de M. de F., qui lui avait adressé de la part du jeune homme la demande était exact , il vint des doutes à l'esprit du capitaine Bullock et craignant qu'on ne voulut saisir son bâl.i*nent, il déclara qu'il avait à bord mille balles de coton et qu'il préparerait un nouveau manifeste où figurerait ce fret. Ü11 manifeste peut être refait dans les douze heures qui sui vent l'arrivée, et le capitaine Bulloch eut alors été parfaitement en règle. Le collecteur répondit qu'il ne voulait plus recevoir de papiers, et le commandant du Black Warrior, surpris 011 11e peut plus de cette observation, s'empressa de retourner à son bord. Quel fut son éton neraient do voir le steamer entouré de barges de déchargement, et, à bord, des officiers qui avaient reçu l'ordre de sai sir le navire et de débarquer la cargai son ! Cette opération dût néanmoins qu être renvoyée au lendemain parce la nuit approchait. Le lendemain, en efF-t, les officiers espagnols firent ouvrir les écoutilles, el le capitaine Bulloch, après cet .acte de violence, amena son pavillon et se transporta avec ses officiers, son équipa ge et les passagers à bord du steamer américain Full on , commandant Waison. La veille au soir, ce dernier avait, dit on, proposé au capitaine Bulloch de s'a marrer aux flancs du Black Warrior et de sortir ensemble du port. Il ire de mandait que vingt minutes pour chauf fer. Les feux étaient même allumés lors que Tyng vint dire au commandant qu'il valait mieux ne pas aggraver les choses et laisser aux gouvernements de Wash irtglon et de Madrid le soin de régler la difficulté. I/incident que nous venons de rela ter a causé à la Havane une profonde sensation. Ou craint évidemment que la rigueur extraordinaire déployée contre nos bâtimens ne finisse par lasser l.i pa tience du gouvernement américain. Le Corwin, chargé par le consul amé ricain de la Havane, de porter au gou vernement la nouvelle de la saisie du Black Warrior et des circonstances qui l'ont accompagnée, a quitté le port de la Havane dans la soirée du 2 courant. Les navires américains ont arboré leur pavillon sur son passage et le quai qui était couvei t d'une foule curieuse d'as :i-ter à ce départ. Au M«ro, les soldais étaient à leur poste corrune si le fort dut être attaqué el le* pièces de toutes les batteries étaient dirigées contre le stea mer. Que signifiait ce ridicule coup de fhéâlre ? Quelques instants après le départ du Corwin , I»; collecteur a fait savoir au ca pitaine Bulloch que son navire lui serait rendu sans le coton, mais celui-ci refusa de le recevoir à moins que des domma ges lui fussent payés. Le différend qui vient de surgir ne manque pas de gravité. Nous ignorons s'il existe une loi espagnole qui ordonne aux capitaines d'énoncer dans leur ma nifeste les marchandises qui sont desti nées à un autre port, mais si cette loi existe, la coutume l'avait pour ainsi-dire annulée. Le capitaine Bulloch pouvait donc ne pas connaître la loi. ou plutôt croire qu'il s'y conformait, car l'usage n'est que la manifestation extérieure d'une loi écrite ou d'une loi de tradi tion. Le point capital n éclaircir est donc celui-ci : la Coutume dont nous par lons plus haut existait-elle à la Havane ? Si elle existait, rien ne saurait justifier la conduite des officiers de Cuba, et le gouvernement américain doit exiger que en mariage, et tout en annonçant ses dispositions favorables, elle s'était ré servée de ne faire une réponse formetle que lorsqu'elle aurait vu sa fille. — Je dois répondre oui, n'est-ce pas, et envoyer à M. Edmond l'autorisation de se présenter ici 1 A la grande stfrprise de Mme D., Mlle Clémentine répondit d'uue maniè re évasive et embarrassée. Elle hésitait à s'expliquer d'abord, mais, pressée de questions par la plus tendre des mères et la plus indulgente, une mère qui était pour elle comme une sceur et une amie, elle se décida bientôt à lui confier le secret de son cœur. Ce cœur mobile avait changé de nou veau : le vent de l'inconstance l'avait ramené à son premier amour, et cela s'était fait de la façon la plus simple. 11 faut si peu de chose pour faire naître et fleurir un caprice de femme ou de jeune fille ! Dans les derniers jours qu'elle avait passés aux Pyrénées, Mlle Clémentine avait rencontré une dame de ses amies qui lui avait parlé du jeune cousin avec enthousiasme; et après le plus séduisant panégyrique, elle ajouta négligemment: — Je croyais que vous l'épouseriez; mais on fe dit très épris de Mile de B... «ont en butte à la Havane. d'amples dommages soient pavé» aux propriétaires du Black JVarrior. Nous aimons à cioire que l'adminif trntion montrera un peu de vigueur dans cette circonstance. Il est temps de met tre un terme aux mauvaises petite« per sécutions dont les citoyens américains ont déjà eu tant à souffrir à la Havane. Si le capitaine Buliock n'a fait que se conformer à un usage établi, il est évi dent que la saisie de son navire est un veritable guet à. pens. Mais avant de demander réparation de cet acte inqua« 1 î fi ibleL, gouvernement s'assurera sans doute, que le droit est de son côté. Lors qu 'il en aura la conviction, qu'il parle haut et ferme, car le peuple est fatigué des tracasseries auxquelles nos marin« {Abeille.) t.iort n'ux br\tk soldat. \j\1dv0~ enta de Bâton-Rouge nous apprend la mort du général J. W. Keene, delà paroisse Carroll. Le général Keene est un des premiers citoyens de h Louisia ne qui soient allés au secours du général Taylor au début de la campagne du Mexique. Il s'est conduit en brave pen dant toute la durée de la guerre, el sa mort a cati-é de profonds regrets dans la partie de l 'Etat qu'il habitait. mort »'un cornac . — M. R. S. Story, cornac de l'éléphant attaché à la ména gerie flottante de Van Amburg, e.«t mort le 1er de ce mois à Natchez, après une maladie de quelques jours. LEGISLATURE DE LA LOUIS!A SIANE. Baton-RoUgg, G mars. — Sénat. — L'acte autorisant la ville à souscrire a»» chemin de fer de Ponchartrain, afin d'aider à construire le chemin de fer d« ?»Iobile et Ponchartrain, a été adopté aujourd'hui. Le bill pour l'enregistrement des vo lants, présenté par M. Boatuer, .1 étû adopté jusqu'à la 4ème section, puis le Sénat s'est ajourné. Chambre. — M. Beecher a pré«entô un bill pom incorporer le Collège Mé dical de la Nlle-Oriéan«. Un grand débat s'est élevé sur la question d'autoriser les commissaires de* terres marécageuses à adopter en parti« le système employé dans les paroisse* Carroll, Madison et Catahoula, pour construire les levées; puis la Chambre a adopté le bill. COMPLEMENT DES NOUVELLES D'EUROPE. par i,e steamer asia. New-York, 1er mars. Les dates apportées par le steamer Andes vont jusqu'au 14 février; les avis commerciaux par cet arrivage sont quel que peu vagues, mais les nouvelles gé nérales sont assez intéressantes. afpalha d'okibnt. Avant le départ de l'Andes. on disait confidentiellement qu'ue manifeste Rédi gé par le comte de Nesselrode devait être publié sous peu. On ajoutait que l'ultimatum de l'empereur de Russie s'y trouvait inséré. Il n'en fallut pas davantage, et l'ima gination de la jeune Parisienne travailla si bien, que ce fut le cousin qtii reçut l'invitation de venir passer quelquesjoura en Touiraine. Cependant M - Edmond écrivit à Mme D. Sa lettre était aussi touchante que respectueuse. Il se montrait douloureu sement affecté de la froideur subite que Mile Clémentine lui avait témoignée à l'époque de son départ des eaux. Il de mandait quels étaient les forts involon taires qui avaient pu lui attirer ce jtrai tement. Enfin, il sollicitait d'être admis chez Mme D. La mère, dominée par sa fille, {se chargea de donner congé au préten dant disgrâcié. Elle remplit cette mis sion avec toute la délicatesseque lui ins pirait son excellent cœur servi par l'es prit le plus charmant- Aucun ménage ment ne fut épargné par cette âme com patissante. Elle ne voulut pas désespérer tout de suite le malheureux jeune hom> me, et elle le prépara peu à peu au coup qui devait le flapper si cruellement. De sorte qu'une correspondance suivie s'é tablit; il y eut cchang« de plusieurs let tres qui auraient fait la fortune d'un ro man, tant les unes contenaient de priè res et dè plaintes rittcndriiMnfes «t 4e*