Newspaper Page Text
LE PIONNIER S L'ASSOMPTION J0Ü.BNALP0LIT I QU E, A G B I C 0 L 1! LIT T ERA I B E E T C 0 M M E B CI AL VOL. V. NAPOLEON VILLES, LUNDI 23 JUILLET X355. NO 42. LE PIONNIER DE L'ASSOMPTION, publik pak CONRAD L, MA VOR . LUNDI 25 JUILLET 1SW. ConMtioug îm 3Jouvii »il: ABONNEMENT L'abonnement est paya t!e d'avance. four un ab *.: : : : : ! : : ! $5 00 puuu six mots : : : : : : : : : : 3 00 AGENJS DU PIONNIER. kl,LB-Oni.EASS 1 M. E. Euilp, pRscage s de la lloilràe, No 35, Ascension H ivif.ue -N euve. . I berville ....*. üt-j acque9 . . . . ht-jean ufftiste, St. Charles ^ encoignure Conti. MM.Richard & Templet. M. Pirmin Dnplessis. M. J. Brenn. M . Auguste Tliériot. J M. EdgardPerret I 'onî- B reaux , At. Edmond Bulliard. T hibodaux .... M • Adolphe Blanchard. Höf m a M. F. Gagné. Hrn M arie ... M - Etienne Pénisaon. A ssomption .... G. Rodriguez, Café S /nr. B elle R ivibre . . M. Pierre Thériot. )T î).m h les paroisses où nous n'avons pa^ nommé d'agents, nous prions les Maîtres de Poète de vouloir se charger de l'agence de notre yntille. ANNONCES: Pour les insertions,annonce 1 ii, etc., etc., les conditions sont les suivante l';ir dix lignes , pour la l «'■ re insertion $1 0g l 'ourles insertion,s suivantes s : : : : : 50 Tout abonné qui voudra suspendre son abon nement, devra pn venir, par écrit, l'Editeur tpiin/.e jour» till moins, avant l'expiration du iri ntcaire. On exécute à l'imprimere du P ionnier ,et ce ai:* prix les plus modérés,toutes espèces d ou vrîmes typographiques, (jobs,) tels que ,car t i:m kaotijues. pamphlet», bf. a ne», lîtc. , etc IKK LT J ILM OC IIA I IQ UK. POUR GOUVERNEUR, uom:iiTc% w k kLii n: l rOue-l-Féliciann. POUR M RUTF. N A NT-GOU VE 'I N EUR, ( lIAKIiKS II. HOt iON, De Lafiyelle. POUR .SECRETAIRE D'ETAT, A S. D E-i-Hàtoii Kongc. POUR AUDITEUR DES COMPTES PUBLICS, SAMCEIj F. MARKS. .D'Ouest- Féliclana. rnlill the-orier d'etat, C ' ä , M2, fjfrcncau.r, De Natchitoches. POfUt AVOCAT-MENERAt,, Mï* WSirrcn Moise* D'Orléans. Pour Supeiintendant fie l'Education Publique, Samuel Hard. De Carroll. ASSEMBLEE DU RATIFICATION A YICKSBURG. La route est évidemment toute tracée pour I Eut de I« Louisiane, et s'il s*é< garnit, il ne pourrait eri'accuser que lui* m8mc. Les faits sont là : ils se triulti |)lieni â chaquu heute : & chaque ins« ( ant il« nous crient quelle doit être notre ligne de conduite' A moins qute la Louisintie he vfeiiSlle ôti-fe isolée, elle ne isurait prêter son appui hux Kno#«Nothing9. En effet, ceux-ci (o portent en masse i la dé fense de cette huitième section, objet de tant d'indignation parmi bous / ils pro clament <juc le catholicisme doit être considéré comme une des plaies de notre pays, qu'une guerre ardente, continuelle, doit lui être faite. Sur tous les points de l'Union, nous voyons les loges Know Notlii' gs FC réunir, et ratifier la mons truosité commise par là convention do Philadelphie : de toutes parte, on ac cuse les catholiques d'êtro de mauvais citoyens, des traître?, do faire passer leur amour et leur respect du pape avant le respect et rumour de la patrie Ces assertions, que l'on sait être fausses, sont débitées sans cesse, colportées^ partout, et par un moyen perfide, on enregimcnle des soldats contre l'F!g!i«o catholique. Giice à cette double question du tem porel et du spirituel, dont on ne fait qu'une seule et même question, on per sécute I ch catholiques : tout à l'heure on les mettra hors la loi. Or, vi la Louisiane s'associe à un pa reil mouvement, c'en est fait politique ment parlant, de la majorité de ses ci toyen c ; si. au contraire, elle reste Know Kolbing, sans cet interdit contre le ca (colicisme, elle se trouve seule, dan? son propre parti . elle est regardée comme schisinnli |iie par lui; elle devient im puissante, nulle, chargée de la léproba lion des étrangers, qu'elle proscrit — proscrite ainsi qu'oujc — c'est la loi du talion — abandonnée, enfin, par le parti démocrate, qui n'aura pas rencontré d'auxiliaire en elle. En face des fai's cp i s'accompli-sent autour d'elle, i! est impossible, en logi que, que la Louisiane consente à pacti ser avec le Know-Nothingisme. Elle doit le voir, à l'heure qu'il est : en préfence de l'intolérant e religieuse que l'on sane tionne dans telle partie même de notre pay', il "st impossible qu'un parti nou veau flu Sud se forme. La démocratie seule, dont le libéralisme eHt le guide souverain peut réaliser ee bienfait: seule elle possède celle homogénéité condi tion essentielle de toute organisation politique« La Virginie a compiis le danger qu'il y aurait à décréter, nu Sud, contre la libellé de conscience : elle a compris qu'agir ain«i. c'était nous désunir et don - b er les forces du Nord. La 1 onhinne ne peut oublier cet en seignement : entre le Know-Nothingis tne cl elle, il y a tout l'ab'me qui sé pn.'e le Sud du Nord. Une assemblée vient d'avoir lieu h Vicksburg, ayant pour objet de ratifier ce qui a été fait à Philadelphie, par la Convention Know-Nothing. Nous l'é crivons avec peine, mais sans surprise : la, le? Know-Nothings ont été unanimes, et, par l'organe d'un M. Miller, délégué à la Conv 11 liort" de Philadelphie, il» ont déclaré que tout avait été fait pour le mieux dans la meilleure des Conven tions et que la'plateformc dite nationa le, était le nccplm ullrà du patriotisme. Les orateurs du jour, npiès avoir passé censure Stir les étranger?, après avoir défendu cette opinion que les lois de naturalisation demandent à fitre etsen tiellement modifiées et, peut-être", entiè rement rappelée?, sont arrivés aux ca tholiques, et pour eux avaient économisé leurs flèches les plus acérées. Le catho, tholicisme nu* Etats-Unis, ont Ils dit c'est I« trahison organisée ! Les catho liques ont pour arbitre souverain le Pape; pour eux les décrets de celui-ci passent avant la Constitution . N'est-il pas étrange que des hommes qui font sans cesse du Higher law , accu sent de pareilles tendances les meilleurs citoyens! N'est.il pp s étonnant que de semblables choses se débitent encore, alors qu'elles ont reçu tant de démentis ? Quoiqu'il en soit, la plateforme know nothing, de Philadelphie, a été adoptée uhanimenly intégralement , i Vicksburg; et la partie, qui a semblé exciter le plus l'enthousiasme, est précisément cette seëtion huitième. Ne sont-ce pas II des manifestations claires ? N'est-il pas évident que le parti Démocrate est le teal pnfti du Sud poi do ac Ces fait pa ci sible; que c'est la seule grande unité, autour de laquelle nous devrions nous ranger, si nous no voulons pas être ab sorbés par le Nord. L'avenir est si bien prophétisé par ce qui se passe, aujourd'hui, la vérité est tellement tangible, que l'on doit pré., sumer que ceux, qui ne s'y rendent pas, agissent dans de coupables intentions. N i.i.e- O rleans, 18 juillet , LE MELTING DE RATIFICATION, Les organes du parti Know-Nothing étaient remplis, hier malin, des détails île l'assemblée de ratification. Dan» leur enthousiasme, ils portent à 10,000 le chiffre des personnes présentes. L'exa gération n'est pas trop considerable pour les journaux prévenus ou intéressés à l'être. Il j avait bien quatre ou cinq mille personnes rassemblées sur la place Lafayette, dont la moitié appartenait nu parti Démocratique, attirées lù par eu riosité« Ce qui nous a frappé surtout c'est le peu d'enthousiasme qui régnait parmi la foule, malgré l'ardeur avço laquelle les orateurs cherchaient à le chauffer. Les grands orateurs du parti se sont tenus à l'écart; M. Randall Hunt, ap pelé, n'a pas paru. La tribune a été oc cupée par les doublures. M. Pike, le poète orateur, a longuement parlé, sur tout de lui mêir e. Nous avons remarqué que les orateurs se sont jetés dans les lieux communs pour ne pas avoir îi aborder la véritable la seule question importante, l'isolement des Know-Nothings catholiques Loui sianais, proscrits, exclus, déclaiés indi gnes par les Know-Nothings de Ions 1rs autres Etal*, et même par les Know-No things des paroisses de la partie nord ouest de l'Llat fie la Loui-ianc. (Voir I 1 Knquircr dé Farmer ville, paroisse de - l'Union), Quelle garantie re^tc-t-iI aux catho liques knnw-nolhing* de la Nouvelle Orléans au milieu de celle proscription, qui les atteint de tous côtés ? il nous semble que cette situation était assez grave pour mériter un examen sérieux de la paît des oiateurs qui se sont ftit entendre mercredi soir. Ils se sont bien gardés de l'aborder, car là était l'ét ui il. là était l'obstacle contre l' quel le know nothingisme louisianais doi! se brise r. Supposons que le candidat Know No thing soit élu a la présidence, la section H du programme de Philadelphie 11e lui ordonne-t-il pas d'exclure tous les catho liques des emplois publics, n ême en Louisiane ? La protestation du conclave de la Nouvello-Orléans contre cette section n'était qu'un fait isolé, sans por tée, sans influence. Et cncore clic trouve des contradicteurs même par les Kuow No'hiugs louisianais ! Mais ce qui nous a le plus frappé dans ctllo assemblée, c'est le discours pro noncé par riion. Charles Dcrbi^né, can didat désigné par ce parti à la place de gouverneur. Plus nous l'éludions et moins nous parvenons à saisir la pensée de l'ora teur. Lst-re une sorlie contre le progrès contre les hommes qui le représentent ? ' . • Est-Ce une boutade de vieillard contre les jeunes hommes? M. Deibigny ter mine en disant : "Retire/ le nom qui csl en têle de votre ticket, si vous ne vou lez pas que votre ticket soit battu." Qu'est-ce que cela signifie ? Ces pa roles ïont elles dictés par un excès de modestie ? mais alors, si M. Derbigny crit que son nom est un obstacle an suc cès de son parti, il n'a qu'une chose à faire, c'est de le ictirer lui-même. Ou plutôt n'entrevoitsil pas que sa qualité de catholique lui aliénera bon nombre de Know-Nothings LouUiatiais qui par taient les haines qui ont éclaté avec lant de fureur contre cette scctc reli gieuse ? Le discours de l'hon. Charles Derbi» gnjr est un discours essentiellement know nothing: nous en laissons l'interprétation aux journaux de ce parti, nous le livrons aux œdipes du Know-Nothingisme. Le voici tel que nous l'avons rapporté hier dans la partie anglaise du Courrier; Je vous remercie, concitoyens, de l'ac cueil si chaleureux que je reçois ici. Je dirai quelques paroles sur le sujot qui nous réunit ici. Le 4 juillet, des délé gués de toutes les paroisses de l'Etat, ont fait choix de candidats. Ils ayaient généralement la réputation d'hommes de talent. Je doute qu'ils nient fait preuve de beaucoup de discernement dans le choix d'une certaine candida ture. Ala têtu'du ticket, ils ont placé le à un vieillard, imbu de notions cl de prin cipes vieillis, et qui, malgré tout, est demeuré fort obstiné flans ses opinions. L'e candidal est un àldfiggt/, dans toute l'acception du mol : il eM opposé au progrès. Il c.o.t que le prog.ös, qui con s.sie a porter atteinte « la Constitution , al outil pour tous, nu diable. I lest en faveur de ht Constitution et de l'Union. Il est ennemi du Jughr r Imr, e étranger au wire-pulling et au los-rollinn. Ses ' ,, 0 , 0 ... actes sont ,1 accord avec ses parole? Il est partisan do taxes modérées. Lnl.ni le vieillard professe encore il autres doc trine? étranges. Mais, j'en ai dit a«r 7. pour prouver qu'il n'aurait p is dû être choisi: le res' e du ticket est bon : il se compose d hom mes jeunes et loyaux. Avant de vous laisser, permettez-moi do vous donner un avis : retranchez le premier nom qui se trouve sur votre ticket, si vous ne voulez pas qu'il succombe. ( Courrier de la Louisiane.) D LPLC II ES T EL EG RAPIIIQU ES transmises alj courrier. NOÜVEUES D BÜROPE De quatre jours plus récentes. ARRIVEE DU STEAMSHIP ARAGO. MORT DE LOUD RAGLAN. Ni w-Yoïk, 10 juillet. —Le steamship A rago, capitaine,Lines, parti du Ilâvre le 1 courant, par la voie de Southamp ton, est ariivé aujourd'hui à midi, ù Sandy Iloris, Nous publions plus bas le? dépêches qui nous ont été transmises par la ligne télégraphique de cette locality. Les détails de ces mêmes nouvelles seront envoyées lors que ^ce steamer arrivera à son whaif. mort de lord rari.an. Ln seule nouvelle qui nous parvienne de la Crimée annonce lament de Lord Raglan, Le général Sampson lui succè de dans le commandement de l'armée anglaise. Il n'y a pas eu de nouveau combat important . NOUVELLES IMPORTANTES DE LA HAVANE. New-York, 10 juillet. — Le steamship Cahnwa, parti le 11 courant de la Nlle Orléans p ir la voie de la llavinr, est arrivé h midi. Les nouvelles de l'île de Cube offrent une certaine importance. On continue l'œuvre de désarmement des nègres et de lit milice en général. Le? sucreries ont supendu leurs tra vaux, e) des milliers de caisses ont été laissées dans les champs par suite des fortes pluies qui sont tombées dernière ment. Le marché élail actif et les pris avaient tendu à la hausse. L'état sanitaire de la Havane était toujours très satisfaisant. Les fortes pluies qui sonl tombée?, font espérer qu'il n'y aura pas d'épidémie. La corvelto de guerre ^Américaine I''" 1 ™" 1 " cst à la Havahc le 10 rnnr >> n t courant, La découverte d'un buste de Pinto a excité chrz le capitaine général un grand mécontentement. La demeure de la femme do ce mar. lyr a été soumise à une minutieuse per quisition. Tous les abords de cette maison ont été gardés, mais aucune arrestation n'a vait été faite. Au départ du Cahawba tout été resté dans l'ordre. NOUVELLES DE SIERRA-LEONE . DEFAITE DE i/EXPEDITION ANGLAISE. New-York, 16 juillet. — Les nouvelles qui nous sont transmises de Sicrra»/>eone vont jusqu'au 3 juin, et n'offrent que peu d'intérêt. L'expédition anglaise contre les chefs natifs a été repoussé. Le commandant Stewart a été tué ou fait prisonnier. Le steamer Dager et plusieurs anglais sont tombés entre les mains des natifs. La corvetle de guerre Fcry a envoyée à Sierra*Leone. été SUITE DES NOUVELLES. Trans mi tes par l'Jlrngo. New-York, 16 juillet.-—Le steaf;' Arago nous a apporté en outre n * 19 transmis par la ligne télégny' 1 "!"® Sandy Hook, quelques ^nili T" nc manquent pas d'impo*"^ 0 ' crimee. Les nouvelles du siege de la guerre ?ont dénuées de tout intérêt. Ce qui restait de la ville de Kcrtch a est au u t6 llé j n|U , c f() „ 1 mer B.u.Tiginc. , | U fl ,'.g :itc ÎIIlg |, lisc -Amphion" a été en jp(ô , | n b c6| ,f |or( , f;iire tll)0 rcco ,, nai9Si J cc (Ie SwC r.porl. h r , forlsl r|| „ M ont 0)|Vprt imm6dia(t ,, m ,, n i i nilr r,„ 1 r ■ , ! m cni leur U mi . mais la (regale y a repon Il | (lll avcc ,j cl % ;i lin grî(I1(J m r „ in « pondre. e ne emeute a londres. Une émeute a eu lieu a Londres, par suite de l'adoption d'un bill suspendant toute transaction commercial pendant le dimanche. Cent mille personnes se sont nssem-. bléos dans le Hyde Parle, dimanche le 1er courantt La police a été assaillie. Plusieurs personnages marquants qui ?<; sonl présentés devant la foule, ont étés hués. — Un certain nombre d'arrestation* ont été faites. — Ce bill, a subséquetn ment été retiré. france. La chambre législative de France s'ast ouverte le 1er juillet. L'empereur Napoléon a prononcé un discours dans lequel il dit que des questions importan te?, aussi bien pour l'étranger que pour le gouvernement français, l'empêchent actuellcnt do se rendre en Crimée. Le nouvel emprunt français, n'atlein* »Ira pas, lit-on, la somme d'un million de francs. STA TIST1QUE HUMAIN E . L'un des derniers numéro« du Journul île r Académie de metier inr île Turin ren ferme un article assez piquant de statis tique générale. Quoique plusieurs des assertions que l'on y trouve semblent, susceptible» de quelque temperament, il n'eFt pris moins curieux de les faire connaître au public : La population qui couvre la terre p l iait pouvoir être évaluée au chillre d'un milliard d'individus. Le nombre total des hommes est à peu près égal au nombre total des femme»; quoique dans cctains pays l'égalité n'existe pas. La durée de la vie moyenne est de trente-trois ans environ, mais y il a tel pays oil le u i venu de celle vie moyenne pst plug élevé, et l'on sait qu'en général il tend, chez nous et depuis un demi siècle sut tout, à s'élever encore. Le quart des individus qui naissent meurent niant la Fcplième année; un autre quart du nombre total des indivi dus né», meurent avant I.« dix-septième année, de sorte que lorsqu'on a dix-huit ans, on peut se regarder comme jouissant, d'un privilège refusé à la moitié des êtres humain?. Il n'y a guère qu'un centenaire mi mille individus nés ù la môme date. Ce qui paraît plus étrange et ce quo l'on sait moins, c'nît qu'il n'y a que six individus sur cent qui arrivent à la soi" xante-cinquième année, et un seul sur cinq cents qui arrivent â la quatre vingtième. Les tables de mortalité dressées en différents pays ne donnent pas exacte ment les mêmes résultats, Il s'agit ici de l'universalité des êtres et. de la col lection de ces tables, autant qu'elle* peuvent être dressées ci'une manière gé« nérale. On a calculé qu'il meurt plus de tren te-trois millions de personnes par an. Le chiffre donné par la statistique (mais évidemment il serait puéril do l'ad mettre aussi minutieux), est de 94,851 morts par jour, de 4,7iî0 mdrls par heure de 00 morts par minute, do 1 mort par seconde. Quoi qu'il en soit, il chaque seconde, et pour ainsi dire à chaque battement de notre coeur, une existence humai« nc finit quelque part. Il faut dire que le nombre des naissances égale au moins et surpasse probablement le tiombre des morts. Voici encore quelques observations du journal italien '. Les gens mariés ▼i'pj plus longtemps que les c öliba^ re p 0 . les hommes grands fee qui #* que j ei pinion générale), plus lo~ < hommes petits. | ei mo is où il se r. •?? n J cm ?/ft"»riages sont les mois do lait le P'^erobrc. Les enfants qui nais i a K ,nlcm P* jouissent ordinairement Vir? santé plus robuste que tes autres. ¥l est inutile d'insister sur le carac tère trop exclusif des affirmations géné rales, et l'on doit s« contenter de noter Pes faits.onn és par la statistique cowtno cexpression de grandes lois qui souffrent de» exceptions nombreuses.