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LE CLAIRON. Lublié tous les Samedis par la COMPAGNIE d'IMPRIMERIE et de PUBLICATION, (Limitée,) De la Paroisse St. Landry, Opélousas. LeUSamed, 7 Novembre 1891. VILLES ET CAMPAGNES. Nous ne voulons certainement point, ni en politique ni en économie politi que, opposer les villes aux campagnes ou les campagnes aux villes, et nous préférons dire que les unes et les autres sont utiles. Dieu sait cependant qu'au point de vue de la production première et indis pensable, au point de vue de l'alimen tation humaine, la campagne est plus utile que la ville. La ville, à moins d'être manufacturière, et n'étant que commerciale et lien d'échange, n'a point le haut caractère d'utilité de la compagne. La ville compte beaucoup de désoeuvrés, de déclassés, de parasites, de gens consommant et ne produisant point, de spéculateurs et de courtiers marrons qui n'ajoutent pas un cent à la fortune publique et qui pourtant vivent très bien. La ville a des mé Stiers interlopes et des professions dou teuses. L'homme, souvent, n'y pro duit pas la moitié de ce qu'il devrait y produire, et il n'y produit pas toujours ce qui est nécessaire. Nous n'osons donc point dire que les agriculteurs et les gens des campagnes, en regardant les grandes villes de tra vers, serait-ce même la Nouvelle-Orlé ans, ont absolument tort. Il y a sans doutée des raisons pour cela. On 'Rous prend trop volontiers, nous autres cam pagnards, pour des gens ignorants ou trop faciles, et l'on rit un peu de nos habitudes qui sont simples et de nos habits qui ne sont pas à la dernière mode. Pourtant notre argent est bon. Et savons-nous compter? * Certes, nous ne savons pas ce que de viendra l'Alliance des Fermiers, et nous ne pouvons pas dire, comme elle est née d'hier, si elle a trouvé son vérita ble programme d'union et de réforme pratique; mais son organisation s'ex plique à merveille, et sa voie ne nous semble pas être la mauvaise. Les fer miers, vrais à leur nom, doivent être vrais à leurs intérêts. Fermiers ils sont, agriculteurs ils sont, campagnards ils sont. Et la ville, avec ses belles maisons, ses belles rues et ses beaux théâtres, n'est qn'à moitié leur amie, économiquement parlant. Et politiquement parlant ? Dans ce cas encore, nous ne voudr - ons pas manquer de révérence à Nouvelle-Orléans, qui est une des pli anciennes villes des Etats-Unis, sans être plus louisianaise pour cela. Car la Nouvelle-Orléans, soit dit en passant et sans mépris, bien qu'on y fasse des citoyens à la vapeur, est plutôt une ville cosmopolite qu'une ville louisia naise. Les étrangers de toute sorte y abondent. Mais on y fait singulière * ment de politique, comme aussi de la politique singulière, c'est-à-dire pas toujours absolument irréprochable. Est-ce calomnier notre temps que de dire que le politîcianisme est devenu un métier, surtout dans les villes? Et nous ne pouvons pas, généralement, considérer le politicien actuel comme un véritable producteur utile, comme un facteur d'ordre et de bon gouverne ment, comme un moraliste de premier ordre et de devoir constant et patrioti que. Le politicien, abaissant ou mé connaissant les principes, a réduit la politique à l'intrigue, et c'est encore plus das4a les factions que dans les par tis qu'il s'agite. Il éloigne les capaci tés, il repousse les supériorités, et ce sont les passions, les haines et les ig norances qu'il exploite à son profit. Nous ne pouvons pas et nous ne vou lons pas l'admirer. Nous le redoutons. Il abaisse le niveau intellectuel et mo ral partout où il réussit, triomphe et domine. La Louisiane, à cette heure, en est très sérieusement malade. MI c'est la ville surtout, avec ses élements singuliers, étrangers, étranges, disparates, trop flottants, trop peu américains, trop peu responsables, où la matière électorale et politique se pétrit trop peu scrupuleusement, qui possède le politicien habile, adroit, re tors, dangereux et néfaste. Et nous croyons qu'il vous roulera encore long temps, ô pauvres campagnards naïfs, simples, de bonne foi, faciles à tromper, et rarement méeontents, quoiqu'on fasse. Car c'est la Nouvelle-Orléans, en po litique, qui mène la Louisiane et sou vent se.. . .moque d'elle. La Nouvelle-Orléans, du reste, a lhonneur de posséder la Loterie. UN BDOURBEIRL Dame queetion qui ose otm prèsente4 mSet putout, qui brouiile tout, et qui bflasWt tout, st le peuple n'y mettait boa or&%w ce en entend vriment' de boUes, de sIngum .- e t de tris *zôlàes. Itt qulwque um s des oeateusu de1 inl ueu«*M-t qvi)s yàrlei pourf. 'Et la zli*e, )uue Usiez n'a pas buohi d~argêet# rahonnabims ôr, Inn de cms mes f*s, spirituel daméese, ou sceptique,ït, dernière mntm à la queue deown avgumentution, mu mnaière d'ema peut.être: "Notez que personne n'est oblige de jouer. Jou qui veut." N'est-ce pas que cet argument en fa veur de la Loterie est charmant et qu'il mérite le gros lot? Car le bill de la Loterie, décoré du nom de bill sur le revenu, aurait bien pu contenir une clause forçant les ci toyens à jouer. Mais la clause n'y est pas. On nous fait grâce sur ce point. Nous ne jou ons que si nous voulons jouer. Au cun employé de la Loterie, blanc ou noir, ne peut nous forcer à prendre et à payer les chiffons de la Loterie. Que la Loterie est donc généreuse! Aussi, pourquoi en disons-nous tant de mal? Il faudrait plutôt la bénir, la glorifier, la porter aux nues, la compa rer à la Providence, la substituer à la Providence, la mettre à la fin de notre Pater quotidien, avec des parCles de re connaissance, d'amour et r'aQration. Car elle ne nous force pas à A er prendre et à payer ses billets, à met) notre argent perdu dans sa roue ou sa gueule ! ! ! Elle nous respecte dans cette liber té-là. Ce sont les orateurs de la Loterie qui le disent en souriant. Donc, estimons-nous heureux, braves gens. Nous ne jouerons que si nous vou lons jouer. On ne prendra pas notre argent de force. On ne nous empoignera pas au collet pour avoir nos dollars. On n'ex ercera aucune violence sur nous. Ce sera comme pour le café, le cabaret ou les mauvais lieux. Entre qui veut, boit qui veut, se souille.qui veut. L'E tat se contente seulement de patenter la maison, sans garantir les conséquen ces. Tant pis pour ceux qui se lais sent pincer! Nous sommes libres, n'est-ce pas? Les femmes sont libres, les enfants sont libres, et le gros lot est merveilleux. P rtant, si nous disions à l'Etat, qui le pouvoir de patenter et d'ac corder des monopoles, parait-il, qu'il n'a pas le droit de patenter le vice et la malpropreté, d'accorder des mono poles à certains individus contre le droit commun, de chercher un profit dans les choses corrompues et qui sentent mauvais, bien moins de pro pager le vice, la corruption et l'immo ralité au miliou du peuple, n'aurions nous pas raison? Quel rôle voulez-vous donc faire jouer à l'Etat? Et de quel métier voulez-vous donc que l'Etat vive? Car enfin, en simple morale et en bonne conscience, avec le bon sens et l'honnêteté de tous les jours, l'on ne doit pas et l'on ne peut pas vivre ho norablement de tout métier. Non, l'Etat n'a pas le droit d'être un démoralisateur. Que s'il ne peut pas toujours arrêter le vice et le désordre, son devoir, certes, n'est pas de les au toriser, de les légaliser, de les patenter, de les encourager, de leur donner le privilège du monopole, d'en faire une institution reconnue et devant laquel le il importe que l'on s'incline respec tueusement. Et quand nous disons l'Etat, nous pouvons dire le peuple. Le droit mo ral du peuple cesse devant l'immorali té. Aucun peuple, même à l'unanimi té, n'a le droit de proclamer comme bon, comme honnête et comme juste ce qui n'est ni bon, ni honnête, ni juste. Il n'y a pas de sophisme qui puisse transformer le vice en vertu ou l'injustice en justice; et tous les ora teurs de la Loterie, fussent-ils au nom bre de dix mille, fussent-ils les plus éloquents et les plus savants de la terre, ne nous prouveront jamais qu'un bour bier soit de l'eau claire et pure. Et la Loterie, croyons-nous, est un bourbier. On ne se désaltère pas à un bour bier. LA CATHEDRALE DE COLOGNE. L'on prend ses arguments partout, et la chose n'est assurément pas défen due, pourvu que les arguments soient bons. Il en est pourtant de risibles. En tout cas, nous n'aurions jamais pensé, ni vous non plus, que la Loterie aurait été chercher ses arguments dans la Cathédrale de Cologne. Et c'est pourtant vrai. La Cathédrale de Cologne, du reste, est une des plus grandes et des plus belles du monde. Elle fut commencée au XlIIème siècle, en 1248, par l'ar chevôque Engelbert. On y admire surtout le choeur. Mais elle n'était pas encore achevée en 1840. 11 faut des siècles pour achever des monu ments dteette grandeur et de cette beauté, et de l'argent. La foi ne suf fit point. Pas d'argent, pas de suisese. Et cependant la magnifique Cathé drale de Cologne a été achevée tout dernièrement, et elle fait l'orgueil de celle que les Allemands nomment Keln et qui a donné naissance A Saint Bruno et à Rubens, on grand saint et un grand peintre. Comment, et par quel mirasele? Sani miracle, tout naturellemdnt et Sparla Loterie 1 "Car le roi Préderie Guillaume, en i 1840, nous rapportent ceuxqui parlent en faveur de la Loterie de M. Morris, établit une loterie qui existe depuis 50 ans et qui permit d'achever le monn I ment quavait commencé l'archevêque SEngelbert en 1248." S Done, nous dit-on, tirez les conclu sions. Les conclusions, pour nous, les voici : En admettant que les lots gagnants de la Loterie de Cologne aient enrichi plus d'Allemands que la Loterie de la Louisiane n'a enrichi de Louisianais, nous ne pouvons pas tout à fait com parer la maison ou le palais de M. Mor ris à la Cathédrale de Cologne. M. Morris, avec sa Loterie on sa fa brique d'argent, ressemble plus à Jean Marie-Tarina, le fabricant d'eau de Co logne, qu'il ne ressemble à l'archevêque de Cologne, Engelbert. Et quel rapport y a-t-il entre une ouvre d'utilité générale, durable, per manente, glorieuse, religieuse ou na tionale, et une euvre d'intérêt person nel, privé, sans grandeur, sans portée, aboutissant à l'enrichissement ou à la fortune d'un individu? Est-ce que la Loterie de Cologne fut un monopole? Est-ce que la Loterie de Cologne s'est occupée de gouverneurs, de légis lateurs et de politique? Est-ce que la Loterie de Cologne, dé tournée de son but, a cessé d'être la Loterie de la Cathédrale de Cologne pour enrichir les directeurs de cette Loterie et les vendeurs de ses billets? Avec ce genre de comparaisons faus ses, complètement absurdes, on finirait par vouloir nous faire croire que les Loteries sont indispensables, qu'on ne. fait rien sans elles, que les temples, les églises, les cathédrales, les monuments et les magnificences de la civilisation sont les ouvres de la Loterie, et que des hommes comme M. Morris, qui sont tout simplement des joueurs, sont Vécessaires à la cité, à la société, à la trie et à Dieu lui-même. Et qui sait? M. John A. Morris veut peut-être être sanctifié après sa mort. Mais il n'est pas encore assez million naire pour cela, et les millions n'ou vrent point la porte du ciel. Que nous nous inclinions respectueu sement devant l'homme de bien. l'hom me juste et le bienfaiteur de ses sem blables, c'est un devoir. Mais que nous considérions comme le bienfaiteur de ses semblables celui qui, en retour d'un privilège accordé, d'un monopole garanti, d'une conces sion de mine d'or, nous fait l'aumône de quelques sous ou de quelques dol lars, non, non et non! M. Morris n'est qu'un habile joueur, voilà tout. Et il n'y a rien de commun entre sa loterie et celle de Cologne. PROCES-VERBAL DU JURY DE t POLICE. A -~ci OPELOUSAS, LNE., lundi, 5 Octobre, '91. t< Le Jury de Police s'est réuni comfor- li mément à ajournement. Membres pré- ti sents: E. M. Boagni président, MM. u Barry, Robin, Dossman, Bihm, Haas, Durio, Ward et Milburn. s Sur motion du Dr. Barry, les minu tes de la dernière réunion sont lues et ti adoptées. a Sur motion de C. T. Bihm, il est ré- q solu, que la pétition des citoyens de la s9 Prairie Mammouth, ayant trait au tra- d cé d'un chemin public courant au Pont Ji Frugé d'un point convenable sur le 1 chemin public le plus rapproché, soit déposée sur la table, sujette à appel. s Sur motion de M. Robin, il est réso- p lu que le Jury de Police de la paroisse lE St. Landry approprie la somme de deux I cent cinquante dollars pour l'envoi b d'Edward Gil comme Cadet de la pa- S roisse à l'Université d'Etat de Bâton- e Rouge, et que le trésorier soit autorisé t à payer le dit montant au président de p l'Université d'Etat, sur l'ordre du pré- t sident du Jury de Police. l1 Ont voté oui : Bihm, Robin, Haas c et Durio.-Non: Ward, Barry, Doss- s man et Milburn. Le nombre de oui m et de non étant égal, le président a voté oui. Le Dr. Barry au fauteuil. Sur motion de E. M. Boagni, il est t résolu que la somme de cent dolësrs, j soit appropriée du fonds d'amélioration ( intérieure du 4ème ward pour 1892, afin de reconst7ruire la Levée Sackett, c le travail devant être fait sous la sur- - veillance de V. W. Boagni, qui est spé- E cialement autorisé à faire faire le dit < travail. E M. Ward présente un amendement à 1 la motion de M. Boagni, afin que la 1 somme de $50, prise du fonds d'améli oration intérieure de 1892, soit appro priée pour construire un pont sur la coulée de la levée Sackett. Le vMte pris sur l'amendement a été i commé suit: Pour, Ward-contre, Boagni, Durio, Bihm, Robin, Haas, et Dossman, M. Milburn ne votant pas. Le vote pris sur la question princi pale et la motion de M. Boagni, la mo tion a été votée. Sur motion, le Jury de Police prit un répit jusqu'à trois heure et demie. SEMSION DU 0SI. Le Jury dePoliceseréuanità 2 henres 20 p. m. Présents. E. M. Boagni président, SC. T. Bihm, C. W. Ward, E. 8. Barry, 8. Haas. L. J. Dossman, H. Durio et P. Robin. M. Milburn s'est fait excu ser par le président. SSur motion de M. Robin, 11 es résolu que le rapport du comité nommé pour i creuser un canal à travers les champs b d'Oviniac Doré et Devilliers soit accep , té, que le dit comité soit déchargé, et que M. Oviniae Doré soit crédité pour - la somme de cent dollars prise du fonds e d'amélioration intérieure du 3ème ward pour 1892. S Sur motion deP. Robia, il est résolu que le rapport du comité nommé pour creuser un canal à la manche de Notley Devilliers soit accepté, que le comité soit déchargé, et que M. Philippe Val lière soit crédité pour la somme de deux cents dollars prise du fonds d'a mélioration intérieure du 3ème ward pour 1892. Sur motion de M. Ward, il est résolu que le rapport du comité nommé pour vendre le contrat de réparation des cinq ponts sur le chemin du Big Cane soit accepté, que le comité soit 6déchar gé, et que M. D. Sandifur soit erédité pour la somme de deux cents dollars prise du fonds d'amélioration inté rieure du 4ème ward pour 1892. Sur motion, la réclamation 'de J. P. Smith pour bestiaux tués afib, d'em pécher la propagation de la mnorve, est déposée sur la table. Sur motion de C. W. Ward, il est ré solu que Thomas H. Lewis Esq., soit employé comme avocat dans le procès de L. et L. A. Sandoz contre E. M. Boagni président et autres, qu'il tou che un salaire positif de trente pias tres, plus 10 pour 100 sur le montant déduit de la réclamation des MM. San doz contre la paroisse. Sur motion, le Jury de Police s'a journe au mardi, 6 Octobre, 1891, à 10 heures a. m. Attesté: E. M. BOAGNI, H. E. ESTORGE, Secrétaire. Prés. Mardi, Oct. 6,1891. Le Jury de Police s'est réuni confor mément à ajournement. Membres présents: E. M. Boagni, président, MM. Ward, Dossman, Durio, Robin, Barry et Haas. Sur motion de L. J. Dossman, le se crétaire est dispensé de lire les minutes de la séance d'hier. Sur motion de C. W Ward, il est .X solu que James M. Roberts ait pouvoir et autorité--et il les a par la présente résolution-d'acheter 1391 pieds de bois et un baril de clous pour bâtir un pont sur la coulée de la plantation I. K. Small. Et il fera son rapport à la prochaine séance régulière. Sur motion de L. J. Dossman, il est résolu que le rapport du comité nom mé pour vendre le contrat pour cons truire le pont Nicholas soit accepté, que le comité soit déchargé, et que François J. Dossman soit crédité pour la somme de deux cents dollars prise sur le fonds d'amélioration intérieure du 7ème ward pour 1891. Sur motion du Dr. Barry, il est ré solu que le rapport du comité nommé pour vendre le contrat pour construire le pont Bourbeux à Sanders soit'ïccep té, que le comité soit déchargé, et que M. Robert H. Barry, contracteur, soit crédité pour la somme de cent cinquan te dollars prise sur le fonds de l'amé lioration intérieure pour 1891i-rla moi tié du 1er ward, l'autre moitié ds 2ème ward. Sur motion du Dr. Barry, .,il est ré solu que le rapport du comité nommé pour vendre et surveiller la reconstruc tion du pont à la Poinst Chétien soit accepté, que le comité soit déchargé, et c que MM. James Dailey et Numa Miller v soient crédités pour la somme de cent t dollars prise sur le fonds de l'amné lioration intérieure du 2ème ward pour 1891. Sur motion de M. Dossman, il est ré solu que le rapport du comité nommé pour tracer le chemin nouveau entre les terres de Sidney Lafleur et de E. T. Lafleur, partant du vieux chemin pu blic sur le coin nord-ouest des terres de S. Lafleur et E. T. Lafleur, à trois acres ' environ à l'est, de là courant nord à I travers la terre E. T. Lafleur pour cou per le vieux chemin public, soit accep té, que le comité soit déchargé, et que le dit chemin, ainsi tracé, soit dé claré chemin public, pourvu que cela soit fait selon la section 3 de l'ordon nance des chemins. e Sur motion de C. W. Ward, il est ré- r solu que le rapport du comité nommé pour s'assurer de la quantité de bois nécessaire pour construire les ponts de puis le landing Sackett jusqu'à la ligne a Chevis Lower, soit reçu, que le dit co mité soit autorisé à acheter 8828 pieds d de bois et deux barils de clous-spikes 1 -pourvu que le dit travail soit fait d sans aucun cout pour la paroisse, et 2 que rapport en solt fait à la première d séance régulière du Jury de Police. Le s bois et les spikes seront.payés sur le d fonds de l'amélioration intérieure du E 1er ward pour 1892. I M. Dossman à la présidenè.; Sur motion de E. M. Boagni, il est s résolu que la somme de $400, ou cequi 1 en est nécessaire, soit-et elle est-ap- 1 propriée, prise sur le fonds d'améliora- f lion intérieure pour 1891, kfin de re- 1 construire le pont sur le Bayoi 'Marie Croquant à Poplar Grove, etque MM. i SD. P. Saizan, Pickeus et Oadmé Moreau A soient nommés comme nomité pour 1 Svendre un contrat au ptis bas enché . risseur, surveiller le travail, et faire un rapport à la prochaine séance régu Slière. Sur motion de M. Robin, M. E. M. SBoagni a été adjoint comme président , an comité susdit. Sur motion de M. Boagni, il est ré Ssola que conmme le comité nommé A la dernière réunion pour goudronner le i pont de Washington n'a pasagi, MM. Carl Wolf, Ralph Boudreau et lsac Even s oient uno&més comme eomité Safin de faire ce trav fait re leur ap Sport A la prochaine séance rêgalièw& r Sur motion de . W. Ward ilest ré 5 sonlu qu'un comité de trois, compsé de SE. M. Boagni, T. E. onStenôt e le juge E. T. Lewis, soit nommé pour a faire peindre le doeher de la maiso de r cour, surveiller le travail, le cesovit une fois terminé, et faire son rapport à la prochaine séance régulière. M. Boagni au fauteuil. Sur-motion de M. Robin, il est réso lu que le rapport du comité nommé pour vendre le contrat de réparations au pont Griffin soit accepté, que le co mité soit déchargé, et que M. G. D. Stewart soit crédité pour la somme de *200, prise sur le fonds d'amélioration intérieure pour 1891 et 1892, comme suit: Cent cinquante dollars sur le fonds de 1891, et cinquante sur celui de 1892. Sur motion de M. Doesman, il est ré solu que MM. Paul Stagg, T. Coreil, O. Dardpau, Alsin Vidrine et Oszémé Fontenot soient-et ils sont-nommés comité pour changer le chemin à la coulée Ernest Brignac,assesser lesdom mages et faire un rapport A la pro chaine session régulière. Ils feront en plus un rapport sur le cout probable pour changer le pont du vieux chemin au nouveau chemin. Sur motion du Dr. Barry, il est réso lu qu'un comité de trois, composé de E. M. Boagni comme président, et de T. S. Fontenot et C. M. Thompson, soit nommé pour recevoir le roll de l'assesseur. MM. Barry, Haas etWard ayant été nommés comité des réclama tions, ont rapporté par leur président le Dr. Barry qu'ils ont examiné et trou vé correctes les réclamations suivantes, à savoir: Joseph Casmer, pelle brisée sur le chemin....... ... .....$ 100 W. R. Cochran, témoin dans le procès de V. Boagni contre E. M. Boagni.................. 2.00 Médicaments du Dr. R. M. Lit tell ......................... 28.45 Dupréville Meche, témoignage dans l'affaire Boagni contre Meche..................... 6.00 Bois de la scierie. Mount Plea sant, 5ème ward............. 5.40 James Daley, témoignage, cas Boagni contre Meche........ 11.20 P. Robîn, bois pour le pont de Camy, 3ème ward........... 102.92 Louis Legendre, jury du coro ner, 2 jours................ 4.00 Hilaire Carrière " " " 4.00 Aurélien Maureau" " " 4.00 Homer Bourgeois" " " 4.00 Lorenzo Young " " " 4.00 K. Baillio,servicesdans l'affaire Boagni contre Meche......... 50.00 D. Roos.................... 20.00 J. Meyers et Cie., clous, 1er ward ..... .............. .. 15.35 Phil. Jacobs...... " " 6.80 Bois de la Scierie Mount Pleas ant, 1er ward............... 133.00 EXPOSE. De T. S. Fontenot, sheriff et ex-officio collecteur des taxes montrant le mon tant des taxes de paroisse, les taxes criminelles de corporation, et les li cences, collectées pendant le mois de Juillet 1891: Taxes de paroisse........... $185.90 Taxes criminelle de corporation 127.85 Intérêt ................... . 8.54 Licences .................. 707.50 *1029.79 Moins la collection A 5%.. 651.48 Payé net.... ........... $978.31 Je certifie par le présent que l'exposé J ci-dessus et qui préc"de est une copie J vraie et correcte de mon livre de comp- . tant audité par l'auditeur de paroisse. I T. S. FONTENOT, 1 Shérif et ex-officlo collecteur des taxes de la paroisse St. Landry. j E8POSE. De T. S. Fontenot, shérif et ex-offileio collecteur des taxes, montrant le j montant des taxes de paroisse, les i taxes criminelle de corporation et les E licences collectées pendant le mois d'Aont 1891. j Taxes de paroisse........... $113.70 C Taxes criminelles de corporation 10.55 Intérêt ................... 8.79 Licences .................... 125.004 Total $258.04 Moins 5% commission.... 12.90 .Fyé net............4... 25.14 I Je certifie par le présent que l'expo- C j sé ci-dessus et qui précède est une co- j pie vraie et correcte de mon livre de 8 comptant audité par l'auditeur de pa- C roisse. T. 8. FONTENOT, c Shérif et ex-officio collecteur 8 des taxes de laparoisse St. Iandry. I Sur motion de M. Robin, le rapport a été accepté et le comité déchargé. i Sur motion du Dr. Barry, la pétition J des citoyens de Bellevue etdu voisinage priant le jury de police deleur aceor der un magistrate ward sous le nom de 21ème magistrate ward, et un district Sd'école sous le nom de ènie disrrict j Sscolaire, composé d'une partie du 1er, I Sde Sème et du 19ème magistrate wards, 3 est déposée sur le bureau jusqu'A la prochaine séance régulière. Sur motion de C. W. Ward, il est ré t solun que le roll supplémentaire trans i mis par L E. Littell soit accepté et i Sremis A l'asseseur, qui par le présent - es avisé d'en donner notice selon la - loi. Sur motiou de C. W.Ward, Il est r . solu que L E. Luttellest par le présent i employé A mettre sur le roll d'ase.se r ment de 1891 la propriété iameséo en - 1890 et omise sur ie re régdlier de S1891, et que le dit lattell seolve 20% - de toutes les taxes de paromiseeoleetées sur la propriété inserite sur le rAU1 par . lui, comme il est dit ei-deMs8 t SurmotioM du> Dr. Bary, l..eta sal quele présideat sait autedrb Sémettre un warrant coire les looi s Snon autrement appropriés pour pYaer B a MM. Stuart et Boundin le montant qui leur est -dn pour répratios A la D maison de eour. ar motion de C. W. Ward, *1 0es d résola que le xapported «eeuit6 uom aé pour eertfier leÏentat de bolis Snéadoesai pour eomtruire les pota le à long da Bayou Courtablesa soi* aeepr a té, que le comité soit anitedaa A be r ter le bois voul et ]es dou.w comm p i a est dit per bl détaill elisUsé daas r leur rapport. Sur motion deM. Bo bin, M. Ward a été adjoint au comité comme président; et rapport sera fadt à la prochaine séance régulière. Sur motion de C. W. Ward, il est ré solu que-comme, depuis le commence ment du travail de réparations au bu reau du Greffier, les murs se sont fen dus et affaissés, et qu'il est maintenant apparent, à moins quon ne fase un travail additionnet en pla ant une fon dation soWs les dits murs, quils tombe ront bientôt, il est, disons-nous résolu que la somme de sept cents dollars, u ce qui peut eu étre nécesaire, soit ap propriée sur les fonds de 1891 non au trement appropriés, et que le dit tra vail soit fait sur la surveillance deMM.K EM.M. Boagni, E. T. Lewis et C. M Thompson. Sur motion du Dr. Barry, l'offre de Diomel Durio de dix dollars pour ce qui reste de la vieille machine à che min, est acceptée. Sur motion du Dr. Barry, le jury de police s'ajourne au ler lundida No vembre, qui est le second jour de ce mois. E. M. BOAGNI, Président, Certifié: H. E. EsTaone, Secrétaire. B. BLOOMFIBLD. Commissaire de la Cour de Circuit des Etats-Unis, pour le District Sud Ouest de la Louisiane. Commissaire de la Cour des réclama tions des Etats-Unis. Notaire Public dans et pour la Pa roisse St. Landry. Son attention toute particulire sera donnée aux entrées de terres et aux Preuves Finales. S'occupera de collecter prompte ment dans les Paroisses St. Iandry et Acadie. S'occupe des pensions, des patentes, etc. Office avec l'Hon. John N. Ogden, Opélousas, Lne. \n\n District Lece Ta Salet s T. -OF- n MOVABLE PROPERTY. In The State of Louisiana . -vauss-- as DELINQUENT TAX DEBTORS OF THE th PARISH OF ST. LANDRY. as B~ virtue of the authority vested in me by the Constitution and laws of the State of Louisiana, I will sell at the prnc B front door of the Court Hduse, at Oplao ass, parish of St. Landry, within the legal w hours for judicial sales, beginning at 11 o'clock a m., on Saturday, Novembesr lasel, t , and continuing on Monday, and each se ceeding day, until said sales are complet- to ed, all ro rty on which taxes are nowd gu to the eRiver, Atchafalaysa and Bayou as Bouf Levee Board in the parish of St. Lan dry, to enforce the collection of the levee taxes aessessedin said pshforyear l80, to gether with interest thereon at therate of be two per cent per month till paid, and all m costs . The names of said de .lddnent tax-pay- A ers, the amount ot taxes d by each oa m the assessment of said year, and the st erty asasessed each, to be offered foae are as follows f twlt: ci Henry Adams, 4 ward, 1 mare$0 ...... Andrew Adkins, 5 ward, 1 wagon $10, 2 horses $50. t.. 80 John Alfred, ward, 1horse ....... 10 a Alex Anderson, 4 ward,1 meare 10.. .. 0 Emile Anderson, 4 ward, stock 2 ... . O Louis Andrus, 4 ward stock$30........ is Leroy Andrus, 4 ward, stock $20...... 1 T H Andrews, 4 ward, stock $45, vehi- - Henry Antoine, 4 ard, stock 0..... Julien Antoine, 4 ward,-ock .... . Ames Arthur, 4 w stock ... 86 Ed Babbs, 6 wd, 70 vehicles $10 40 Henry Babbs, 4 ward, stock $180... 9 A G Baker, 4 ward, vehicles .. 10 Jack Betlamy, 4 ward, stock 810.... . 4 N Ilga Berry 4 ward, stock $30. .N Gilbert Bon, 4w, stock Sdvebe 50S Pleas Bowers, w, stok vehicles$40 Dupre Braley, , stock 0,vehIcles 40 Armand Brand, 4 ward, stk O...... 10 Charles Brown, 5 wad, sock$80..... 40 0 Willie Brown, 4 war, tock $10....... 05t Victor Caronat Kaye' 4w, stock $10 06 41 osem rrier ward stock $2d... 10 e Moses Castle, 4w, stock vehicles... 15 45 Joseph Cheney,4 ward, stock $20... 10 tc John Colmins,4 ward, so$50 . 1;.. . Charles Diron, 4 ward so ........ Jas Dixon, 4wstockt$8 , eiU $ .. S I Joseph Draget, 4 ward, stock $0 .... p Sylvester Dunn 4w ard, stoc...$ 15 1 Chslr )onn , st oo.. a ........... 1 Octave Edwards, 4 stoack ve s$30'. > W Samuel Edwards, 4 , stock ..20 10 Dave Alexander 4 ward, stock $20..... Dan Ellis, 5 ward, stock $50. ,......> 25 DJEmm one s ward, ...... c Ben Emis, ward, stock$50 ....... Reuben Farmer,5 ward, stock$..... 15 Allen Foieldsa 4w, stoctk$m v shicles Alexander noster, 4 ward, ......... J BC Fontenot,4wstock .w0,vehlcles$20 26 hi.e... .... .... el Ford, 4 ward,.stook $20 ., 0 HenryGarner, 4 ward, stoe k $0.-. 16 Bateman Gillespie, 4ward, sock $10... 8 R H Gongs, 4w, stock , icIes5.. 66. Romeo tirades stock $0....... 15 Waiter Gray, stc . ... . T hom d, 4 ward, stock $0.. -0 _ James Harrlsyward, soktock $... 5' - Hart, 4w, merceha e$51100...2 I Saunders Hayes, 4 ward, stock $10 .,,. 80 Willie Hayes, 5 ward, stock $50 .. 21 I Louis Handy, 4 ward, stock' W. 21 i 305 1k#44wr, *ock t5i vI~b d#1 Peter Runt, 5n ward, stoc ý. Oveston Johnson, 4waaste.el[$0 45.: Davld Jonss, 4w, stock $1 , $ -ie$1 10" It Lre Jones, s d .. rE mo 4 ward sto* e WI lt ison r Lew eds oacks. !i- 15 Matlmonts,4 twasd; stock WI L wagetc, , lkI wardlhomls, 5 ward, atock $.0 .... . 20 WilliThomonas,4w,eato vehicles20 36 R T gempson, 5 ward, stock $1,0 75 -ehnSwiafr. ... ward, stock $30... h ts5, ck$0. ehiclek ...... W0 Jeon ldlim w, stock$90, vh.ie . 50 Edwardinhoaed, 5 ward, stock $40..... Moses Thomas, wr tock $20. . 10 Ned TWrent, 5 w, X96_...:.. .. 15 Saunders Tron Bt ,stoc,6 dtock iS h$15 3 B eaunoy 4 ward to , stock 40 .. 70 On samid day of S le I will seetollch k o tlons ofanid gopetw, 4 warSe debtor w$ , Wenthout w4rd.·t o skl the l 1 oikr ianyids, sr toek $u100 r 0 James Wise, w., stock $136 vehlclee$20 00 yT.saswi tax etor. Tese. rele ... 15. aheo lt,. Sm , c ..a$15, vin e les $ 2er Henderson iYouan&56 stock $30... 15 Providence Young, i d, stock $80.. 40 On said day of sale I will sell snch por ion of said property as eac debtor w poLt out, and. in case the tax debtor shall not pointsh outf sficent propvet , I will at or . any biddermay buoy or theam nof axes, inter and costs due by ,by said tax debtor. a sale will be with outa pprisement. for cash in legal tender money of the United States. Pariah of St, Land November 7th, 1891. Sheriff of the Parish of St Landry and Sse-Oiicio Colilector ofState and nov7 Parish Taxes. Public Bsale. ESTATE OF ALPHONSE LASTRAPEB. No. 8088 PRaosAr Doaoxr, Dssr.Xcr Covar, PAiNax or Sr. LA*s.r. By virtue of an order of the Honora ble 13th Judicial District Court of La., in sad for the parish of St. Landry, thee will be sold at public auction to the t and highest bidder, by the under d execu tor or some public auctioneer, st the last dence of the deceased, near the town of Opelousas, on Tuesday, December 8 1t, Imn, the following :described property belong ingto the Estteof Al.ho itsrapes, deceased to-wit: L Lot o. one-(1) as per plat of survey .made by ClCo. 0, Elms, May 5th, 1891, and -filed among the proceedings of the estate fsaid ldponse L~strapesdecld, May th 11 saidlot of laond is bounded on the north by lands of Miss Mary .uurr and'-: aylor, on the south by public roadr lead iu.to Church. Point, on the west by lands ofr. Vincent Bo l - o-mp ,o and lands formerly belnse to Heln LiGa and, and on e eastby o ad 3 of the aforesaid plat; the said lot cota. n one hundred and nine and BOd supericial acres, with buildings and miproreme.t thereon, consisting of the residence, stable and twoeabin . 2. Lot No. seven (7) of said plat, contain ing thirteen rand m . acres more or less, all woodland bounded norh by land 'of H. L Orland, south by MrIr . C. _llespe, east by land of lDr. . t o i and west by lot No, six of.d plat - . Six or eight head of hobes branded t7 on the right hlp, about six or eight head of gentle hotned cattle branded 57 on the righlt hiMp, one ox cart one hrse artfamt istg imp et enr t a lotoif -household frurnf ture kitchen utensils, a lot of silver and glase ware, one branding iron 557 a siadde and brMile a horse mued llue branded 7 on the right hip, and other movables. Terms and Coaditions.-fbe movables and the second lot of land aboe described being lot No. 7 of the plat, -will be sold for cash; and lot Not of the -a the first above described, will be- solfd + o . ifteen hundred dollar cash on the day of sale, and the balance in two equal annual in stallments, prchaser fur moni e prso ryPnotepayable to theorder thetesta ent per annum intered tro hy's fees in case of t to enforce collec cure payment of said noSito tand attorney's fees; andi. t -e nxot. to alienate or encumber to t.e prejudice of said privilege i oetglag Testamentary mootsauta HILLER, LYONS a+ . CIN LIJE,$REL THOS. D. MILLER, YR ?HO. No. 13,551 c9ars K 13 t JcUraorL Dieranr -Cor., WPasuM or Br. Laear, 14 . By virtues of a t of ten feel' issued out of the Ionorab 18th Judal District Court of the State of Loulauana, in and for the 9*nish of tl ,.nd te above eti tied and numtbeed k ua at d tome direct I edI have aed andI wll proced to.l, at the front door of the Court Rouse in the town of peouas orn . .. ma y, No r-ember 2Stb4St, at i o'd,.ock A.r., the. ol g described A enishSt f lenmse eas rn ihg twenty e-r tsfront on said bayou tly forty axpents p-Isfde bein secon(8o-1 tity.ie in (6) s spunk o rane f ld red t . n, l. n~ aen, o +., ...w.s from t!. Co.t--,s per.o the 1t daay of Sept mbe Terms-Cash to a sufficient aamouatto p ~ the costs of soft; balance on a credit f twerve monbath, palaser fuBnishing 7e .trstoaqi1~..etr .t Riv Fran* b.ab.4*LI et of at .-*. J E~~i~d~~t BE1IL ~c,~-." ette th Cw to boapps 5I1D t s to ai wbo itmay eouwz . ya daysf tc sst.. #;; c 'I~-· der o . ' We il wod 4 WL -S. Ii4if Bq rbýº , ihnee r old : #: :ir~i~br4~1~ tbfo e7Wr 4' log' i-. i~Bdi]Cotoor hIe I'Z; *t s:· ·:.. ·. -:.· c gsw Twmist ;· ., . arm~eC~i oi~n n~ HrwC~d -i xum aW~~ ·j ~'I bos;Ctwemfl.1~b~:~ r.'t411 OcP~onir 1*l~' E~i zara ~Vo7ckIY bo8El;·#orr W~_1