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Le Patriote canadien. (Burlington, Vt.) 1839-1840, August 14, 1839, Image 2

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voir xur refreéner ces vices ct cctto corruption,
lo rciiw des sub-ides. C'est c qu'elle fit plu
sieurs années sans succès, car le gouvt riic
meut local puisait i ins In caisse militaire, pour
Mu'jvcnir uux dépenses les plm pressantes du
gouvernement civil, t l'intérêt blessé des m
ployésqui ii: loin liaient pas burs salaires, s'ex
primaient tu hurlctnens ui r tcntissaii-nt plus
éloquemment nux oreille du ministère :t du
parlement anglais quo les demandes énergiques
de la représentation nationale pour l: redresse
tneiit de griefs ; au-si lu chambre des cum
mimes, en Angleterre, sur la proposition de
lord John Kiksi II, mini-iln; d'Etal, sanctionna
la dilapidation des deiré rs public.
A la nouvelle de celle transgression, la o-
lert: Uliamnie (lu rt.niiie resoi-ti lis rpou- -' r
ci t horrible attent if contre nos libi rt, -. Le
mécontentement fut manifest'-, l'aboid, par h
toti violent des journaux île l'opposition, et
(surtout par des iissenc h-cs de parogen el de
comtés, où unir population exaspérée o ren
dait eu fouit;. Les hommes les plus éclairas
dans chaque paroisse sentirent qu'il était, dans
cette malheureuse crise, de leur devoir de dé
voiler a leurs concitoyen leur position criliue.
Les dimanches, après le service divin, ils ha
ranguaient lu peuple, des calinels de lecture
furent établis, ou les journaux étaient lus et
commentes, lin cetio occasion le district
du Québec ho montra moins ardent (pie celui
do Montréal : les résolutions de Itusscll n'y
firent par éclater toute l'horreur qu' Iles miriiiei.t
du y exciter ; wins doute parce que l'edueatiou
y est moins avancée.
Lorsque Dieu veut perdre un gouvernement,
il met un esprit de mensonge dans ceux qui eu
approchent, et nu chef, il donne tu partage, la
crédulité" pour croire toutes les paroles de ses
conseillent. Lord Oosford se laissa per.-ui.ider,
comme ses prédécesseurs, ipie ce n'était as
la massu dit Peuple qui no plaignait ties vices
du gouvernement, mais dieu quelque esprits
pleins d'effervescence, Mais lorsqu'il vit ce
multiplier les assemblées publiques, n'adopter
ties mesures énergiques, m: prononcer ties dis.
. cours vchéinens, allant jusqu'à déclarer, nie
ni l'Angleterre violait les traités qu'elle avait
jure d'observer, h; contrat qui unissait le Ca
nada il la (rundc-Bretagne serait détruit
alors il eut recours k des proclamations, l'K
vfiquu do Montréal le seconda par iIch mande,
mens. Le Peuple méprisa également les pro
clamations et les mandcmeiis, et les assemblée
continuèrent.
Lord (Josford fut pendu en effigie en divers
i: i i ? i
ih;ua, nea proclamations uecuirees puhliq
meut on couvertes d'ordures. Des t harivaris
furent faits il plusieurs de ses partisans dans
les camimgiies; Nir John tolboiiu, gouver
neur militaire, a sou mssage il St. Hyacinthe,
eut Uiiësi hou charivari ; le traître Debait.i h,
conseiller législatif, fut couvert do boue il ,Su
Denis pur Je peupb indigné contre sa conduite ;
et en plusieurs endroits les habitant sortiront
en masso des églises pour ne point uitemlro la
lecture du mandement tlo l'fîvètpie. A Chum
lly, ont eut peim a retenir ceux qui voulaient
ko porter à ties voies de fait eonlro le coadju
teur tlo rL'vetiue, le cure et ses orom ietes. Le
clergé, dit-on, Hortit do l'église aux çrw de
Vivo Pnpincuii ! . . . .
Co ne fut pas .seulement le inandemeiit île
I r.vOqiio lo Jlonireulpii conduisit le l'euplo
îi reMisnération tontro lo dénié, mais encore
la couduito impolitiiiue do nlusieurs cures nui
it'idenliliiint au pouvoir civil, et oubliant de
s'en tenir leur taint miniftere, prêchèrent
l'obéi'haanco passive, le droit divin de Mois.
Ils allèrent, les insensés, jusqu'à prouoiiecr
anallicino contre pucoiupu; oserait censurer les
actes du gouvernement. Lu vain les gens
senses leur répit sentait nt-us que les textes di
la liiblo ii ils utaicnt U l'appui le leur senti
. I i i i .
meui, iqipnciihies coiare les ennemis I une
tnoiiar hit; absolue, no prouvaient rien -uilr.
no inunarcliio limitée, où le peuple lui-même
fait partie lu pouvoir ; nuo ci n'était lias le
peuple pii so révoltait contre le pouvoir, mais
le pouvoir contre le peuple, n lien haul a lui
ravir sn juste part dans le gouvernement ; pu
par const ineiii, i opprime était tans I cxereici
d'un droit naturel en repoussant par la foret
un injuste agresseur.
Le comic tie Jt ii helieu eut la gloin de pro
tester lo premier contre les resolutions de lord
Uussell. Presuc tous les comtes du disiricl
do Montreal, plusieurs des comtes des diMiicts
des Trois-KiviOn s et le (ueUe suivirent ce
liollo exemple. Il fut résolu lans pielqu s
unes les assemblées de c s comtes d'encoura
ger eeusivcment les manuliutures locales,
pour tarir la hoiiico les revenus publics que
l'exécutif dilapidait indignement. Dans quel
pies localités m n'y engagea ur l'honiu ur.
La paroisse le Si. Charles, sur la riviere
Cluimbly, entra toute entière dans cette asso
ciation patriotique. Les femmes paileecaient
l'cntliousiasmo de l'autre sexe, et elles' m mi
rent k rivaliser l'industrie pour faire li s plus
beaux lisau eu lainu et en 111. JiiMpi'ii cette
cpoipio memorable ou n'avait guère vu pie les
cultivateurs porter les liabillenieti.J d' toile du
pays do lainu grise et d'une toilo grossière,
tissue ru Canada. Kn 137, pour lu premi
ère fois, oa vit imiter lu coutil anglais nommé
ri, la toilo ouvreo H de tissu en laine lu
liverseu couleurs. Toute le classes lo la
société se firent un levoir et un honneur le
'eu revêtir, cl l'on voyait freéquemment des
homme uiarquan par n,r richesses et leur
position sociale, dire uvec orgueil : nous n'n
vons rien sur nous qui ait eti importé." La
bière et lo whiskey du pays devinrent les bois
sons K la mode. La contrebande fut re eom
maudtiu pour so procurer les proluiu lo la
uature ol do l'industrie que n'offree pas le Co
nada. Les contrebandiers étaient désignés
comme méritoires aux yeux de la patrie on
leur promit assistanco et protection, eu devou
ant à rinfumie pnVonqtto 'opposerait à l'ex
ercice de leur iudiistrie.
l'iie de cunséqii'ci s de cede fermentation
générale IV t la démission volontaire des juges
de paix 1 1 ties olle iers de- milice. Les l tires
les plus hautaines uceonq anaint le renvoi ties
commissions qu'ils tenaient du gouverneur.
Lord Co.-ford, de m ci' V-, m- p! o-ait a re
trancher de la lifte les mairtrats el des olii
ciers de- milice les homme, qui ,-e dii laran-nt
hostiles a son administration, lîientot prrs
que tout la pavs fut sans m igi.-trais et sans
oUieii-rs le milice. Quiconque gardait un de
ses litres de l'exécutif n'était plus réputé ami
du pay?.
'ne partie dn pajs se trouvant ans magis
trats et sans commif'-airo. il fallut les rem
placer. Le comté ties I )i ut -J oiit'igm s f it le
premier a lire des officiers wut I'1 titre d--
Juges, amiables compodieiir-. Les patins
devaient ho soumettre au ju-jement de ces
nouveaux nagii'lr.its ; refu r de le fiire él.iit
m: déclarer mauvais citoyen, et ut; ouloir plus
être an iiomlire de réformistes.
A ClMIkI I. I
iai!Li:mi:mt impérial
LE HILL D'UNION
I, 'intention les minières en proposant le
hill était afin d'avoir l'opinion des cliamhres
sur les niritMTestpi'il teliferme.rtd'cn mettre
ensuite la pas-aiion à In pus haine session.
Voici ilft ilipo.-iiioii" plu ' détaillées le re,
hill en 1") articles, pour réunir ! d provinces
lit llaut-Cniindii et tin Bii.s-Ca.n;nb, et
pour le gouveiiieiiieiit de la piov ipec-nnic.
(in.-jié el les I-les de. la .Mngdelfiitit; se
ront annexés mi Noiiviau-llriiti-wiclc. Les
deux proviticcs-iuiicH s'nppr-ll ront " la pro-vinee-uiiir
du Camilla," et ;uiro;it une. 1
gislafiue commune. La province-unie Kera
divi.-ée. en citn li-tricts iiiuniripauv, Qin's
lier, Motilrcil, J oronto et Kingston ecep
les des iiiliitres formfiont rt lioith ront er-
di-tiicts de hoiIi: tni'ils .-oient formés cllior
nés de nianii re a rendre le rondin; ties di-i-ioiis
électorales dans le 'as-(,'itn:i(l;i à
pen-pit's ég'al ii celui du I laot-I.'anada-
les Mibilres tlivi; cront cliaipie, distiir I r n neuf
divifioiis MiM'torale.H pour ldection des
i 11 t i i II'
iiieiniueHdc ta ciiiuulire, u ii-seinnii'i; et pour
les conseils de district La Icglflal me. pour
rit Miiunrer les IHricK les liniiles et
noiulire, les tlivi. ions ' lectorales laiisnin
m
district, n vec le bon plaisir île la couronne,
flm 1,0 lM,II,'ra I,i,s iKi"r a nss.-niinu-i;!,
nanl iitii le lull lu parlement, co'oiuu
n'ait été mis pendant, nu moins trente joui
devant les deux chain. ucs du rai letm r.l
ijcs mcincu pouvoirs seioni conserves nu
g-ouvetneur. !j; coii-cil législatif, nommé
connue, ci-devant, sera compo-é d'au moit
vingt ineinht'cs rite seront (pifMÏie-i pourétn
conseilleiJ, pie les j.tges des cours si, péri
curs pii se sont retirés, hss colonels lu milice
les ineinlncs les l-dev an coiir-eils législa
tifs, les maires des villes, les pié: id n-iili s
coiimmis ic lu-u n i, tes me1. nues te, 'a iiaïu-
. .il i . . i i i
lri; d'asseinlilt'c et du conseil vtVulif.
Les coneilleis législatifs s rv iront Imii an.',
t il l'expiration lesipiels ils pourront éln
nommes le noueau au inOme oll ce. Tout
nniseiller eu état le lianipicrnute, d'in
solvaliilité, de traliisoii ou de fél.uiie ers
scia de tenil Tolliee. le coii-c1h r 1' gi.-lal if.
l'oiir roiisliiticr une a- eml lée du ( neil
législatif 15 quorum seta ','. ejm l'ajour
nement, de le. dite, a-semblee lAeepté. Le
gouverneur nommeia Je p'ési.lcni du con
m il législatif, qui auia voix piépon.lér.iule,
i,, pieniicio ii-.-Yiiiuce u; ia provitnv-itni:
sera compo-re de (p;:ili'c- ingl.divh'iil
membres, les autres il' devant avoir (pie
)l membres. Les lois lu llauf-Cauada
seront en fotee pour la tenu.1 di s ..-e s-inn-:,
qualifications des membres, de. Les b is
des élections, doiv ent rire. mainU'uiies dans
chaque l'un ince. Dam, cli.i jiic Disti.i t il y
aura un conseil represent. till", qui sera ap
pelle le conseil du DisTn l. Le-- ciit.seils
de District semni co.npi sjvs de vingt sept
membres. Chaque Division électorale en
verra tiois membres nu coi's, il b- di-uiet.
Les lois les élections des membres du
conseil de (listiiet seront les mêmes pic
pour les momb.es le l'as-emblée. Toute
personne ddiiu et ipiav,liée qui sera élue au
conseil de disti 'e t pli refusera de servir, pa e
ra une monde de vingt-rinq livre slului':
au trésorier du district, que le roiiseil du
district iioinmcia par ordonna me. l 'ti tiers so
retirera annuellement, lo soit décidera quel-,
membres soitiiont. Les cou-cils de district
siégeront piatre fois par année. Ces on-
l : .ii- ii
seils auront le pouvoir de former des polices,
le paver et l'éclairer les villes t les villa
ges, lo faire et IVntietenir des chemins,
les canaux, des ponts Vc L-s conseil?
iMiiiiTont imposer des ta.x s cl en disposer,
Chaque conseil nommera un gn Hier et un
trésorier. 1' trésorier mira en mrin les de
niers du ilisttict. Lo gouverneur pouirn,
sus deux mois désavouer toute ordonné-née
les conseils. La législature pourra faire
des léglemens au sujet des conseils le dis
trict. Les fonds provinciaux les Canadas
réunis seront appropriés pour le soi vice pu
blic de la dite province-unie, sauf des ex
ceptions. Des arbitres désigneront les reve
nus pri doivent cnirei dans le fond général,
les nrbilies) désigneront aussi les dettes pu
bliques payables par li fond général. Les
aibstrcs régleront ijne liste civile p-rmanen-te.
l:n acte le lu léirj-kihire do la provinr e-
unie réglera le payement les freais de jx-r
( ptiori du revenu cl les freais de l'arbi
tra 'e. Il sera loisible à 1 1 législature de
la dite province-unie, le teins à autre, df
faire telli s dispositions qu'elle jugera' a pro
pos toui llant e nombre des Membres de la
dite a.s-en.ldée, e teins et le lieu des ses
finns, d; sa dissolution, de la (pialilication
des inembies, de la fixation du tems el du
lieu iir tenu l'éleiiiioii les membres Xlc.
pourvu que tout fill sur les matières sus
mentionnées K'it léservé à la sanction roy
ale Les jueiiibn s do l'as-scmblée nomme
ront l'orateur, le quorum do l'assemblée
sera de vingt membres. La législature
pourra faire des lois pour la paix, le Im'cii
être t I" bon i'ouvcrneinrnt des nrovinec--
iinie". L'autoriti rovah; se. réservera de
touvoir lésavou r les lulls de h législa
ture, en aucun tems durant deux nn.
'our K s bills nflcr'anr la tenure dew tem s,
a langue ou lej privilèges religieux, le
maintien ou l'a vriiccMicnt le l'éducation,
gouvrrni ur n;sîrvcra son tissentimi iil à
(ouf tel bill pi iidrTit au inoins vingl-ct-un
ours ; et si tel I'll est demandé nnr un
onsen i aucun iwnci d'tro nvi-rvé à la
sanction royale, il ne. sera paw loisible â sa
niajçsi! l'y donner son .sentiment avant
tpi'il nil été mis devant le deux chambres
lu parlement nu inoins trente jours. Il
wa nommé deux orhitro prun acte, de la
ogj.-latiire duIInHt-Ciiiind.,ctdeiivde celle
lu lias-Canada res ipinlre n Lit i es nom-
meiont. un sur-aihitre. Ln coiioiine nom
me ra les- arbitres au défaut des 'égi Natures
de le laire, cliarun des dits alulres sera
Mijet a être loiitai: par la parti pii l'aura
noiiniic. loutesb s picslioiH peiidautcs
levant les lits arbitres seront dû-idées h la
pluralité, des voix, et dans le cis de, par-
tng(; égnl des voix des dits nrhircs, le sur
nrliitre fiurn la voix prépondérntt. Les lois
des provinces respectives eroriiiiiaintenues
ainsi (pu; les dioits de la couotine l du
parlement.
Nous no ferons aucune rennnj.c sur l.i na
ture de m bill, en ce que nos pif-visions- nous
pone at fortement a croire que I'm ion pnjet'e,
pu n'est qu'une maicaisc utopie ne si. ri'oli- ta
pas plus que- le plan chimériqui mais pli, a ju
dicieux !e Thomas Morus '. '. ('.
ll.ilin'1.1 ii'cfn tin Jonnit.'c l'vanrftis.
Mr. Conte, directeur (!,.s.
vient de
pic-rider nu goiivi riierneiit in projet d'etal
is-
sèment de paqiK bols il Viipoir de Iîordcaux il
Ni vv- orl-, D:i::c p.iqudiots delà force de
I ; ' chevaux chacun serait afl. cf': a co service
(ui d pendrait de Pnùuhu-lratioii les pottes,
Lcm paquebots, nu besoin, pourraient être
pioioptement ciaivcrti: en lnlimeiM de guerre;
ua lus. -in serai' creus: a P.u ;lae pour les re
cevoir. I n batertu à vapeur de l!Vl chevaux
s-raif d 'siin a.reruohpicr a fîoniea'ix les pa-
(piebofs. qui v iendraieii y opérer leur charpemeut
.ans e secours de lcm michine, nlin d'éviter
les (u-cideMs et les li'gradations riveraines
virgt-det'vnu'lions sir aient consacres a l'ex-
eeution d ce beau pnjr t. Il parait tue cctl
proposition a etc accn-ile par le goiiverne-
inent nvee une eraînu laveur. Ordre a ét(
(l,eiie à Mr. Conte de sr tenir nrèt ;i ur-'.
. i i
enter ses pl ias a 1 oin rture de la session pro
chaine. .
IV,tiv;u I.-... .i...k...n u . .M'..
. -s - -m,,,,,,, ,. ,.,,r.pc,
!',.uveriieiii( ut I raiivus est sur le fond d c-
biMir piusieins liou r de paquebots a vapeur,
une de quatre paqui bos entre le Havre et New-1 de la peine de mort par sa nécessité, pn'ten
lon, une autre ligne de niati-o entre l'.rest et ! .i,...:l. n,,..n, . i,,ro î Parce
I. l'.iesi!, , t ( , ,. Mita. Jvordcaiix, la j
vera-i ruv .ni qin-:qee jmrt lu .Mexiqu
i:i rwi r, Ii'()i;ii;(t.-(),i ,v,,t.,ii i, Pnri,
i
d'un contres qui aurait lieu ii Cot siantinople
Ml a Vienne pour l'arrillL'eni'Ud d"s ilid'ieultés
ucs niiaircs en 'rient.
La chambre 'es. d nutét à voté, dans nia
.!.. . il- ...
' n' séances, ui;e niini; le i uilllolis île !
irinei pour sum cuir atx dépenses nécessitée:
I . m
paries evenciin ih a i rieur pour le mainticaj
de la ni-iiine u-. me,; . a-ir dans cette parti".
Le Courier de Lorires du 7juiHit, j.iiuniil
ministériel, pu' li-' ce pii suit a l'égntd le la
mission d" llottes An: 1-iise et Française dans
le Levant :
"Les Commandamv des lbtle Anglaise et
Française dans le L vaut ont reçu oidre de
croiser le lo;i le la tvle de rie, et d' nieê
i lier iii.o rollisi.di ei.fo les flottes Turque et
Kcyptienne. Si les .eux parties en sont ve
nues au mains avant l'arrivée des force An-el.ti-cs
et Fraiicnises. le vainqueur recevra in-
. . i,,',, i,Mi . j..sT. .i n Mi- puissance
j .m ohtuuc iiu-iii .m-eiiie ua arrang'Mnt ni
et.tre elles.
" Si l'on éprouve un refus, les deux flottes
prendront des mesures pour forcer À l'acquies
cement le leurs instructions.
'De pareilles instructions-ont été, dit-on,
transmises h la station Autrichienne par le
Prince de Mctternicli.
"Sj les deux lloitrs rencontrent celle d
Iînssie, elles devront communiquer leurs ins
tructions à l'Amiral Ktjsse, et l'inviter a se
joindre a elle-. Si ee dernier ne peut le faire
satis transgresser les ordres de son gouverne
ment, les Amiraux Anglais et freançais exécu
teront leur- ordres rrfc ou tant son consen
tement. "
Dans les premiers mois le 1S39, les nom
mes retirées les caisses ou banques d'épargnes
de Paris ont excédé les d;pôts le trois cent
nulle freancs. Dans les tems ordinaires les dé
pots auraient excédé les remboursemens de
quinze à v ingt millions de freancs. On attribue
cela u la gCno commerciale.
I
I'm- lettre de Paris du 9 juillet dit, dans
un proscriptum a 4 heures après midi, pie le
bruit u: r pur d lit que la cour des l'airs avait
condamne a mort le nommé I'arbi s it Martin
lîcrnard, deux de iiiM.rges du 12 mai. Le
correspondant ne pouvait cependant croire ace
bruit.
l'ne rumeur républicaine a u lion a Mar
seille, mai les autori'.és furent informées assez
à terns pour en prévenir les suites. Un des
chefs a te arrête.
Hrlrail dm jiturnaitr .tiiplait.
Le S juillet, Mr. Hume fit une- motion très
importante relativemei.t a la Manque d'Angle
terre, a l'i fTi.t de- s'enquérir sur les transactions
d cette I, iiieue depu's la reprise des payi mens
en e-peee, (.nriout ju-qu'a quel point ces trans
actions ont caillé la cri e alarmante qui a exis
te parmi les manufacturiers, lew commerçaiis
et les financiers en lvj. et ls3G, t37, et
aiis i pour hYnqucrir i avec la banque d'Angle
terre, ti lle qu'a pri M iit constituée, il peut tx-i.-ter
de la fiabilité dans l'argent courant ou de la
confiance dans les transactions commerciales
du pays.
L'agitation continuait à l'irminghain, mais
Jcs chartistes n'avaient pas ose faire face aux
troues réglées, et personne n'avait erdu la
vie dans leurs démêlé' avec la police. Mr.
Lovef, leur secretaire, lo docteur Taylor et
Mr. Harvey, deux des membres révolution
naires de la convention, avaient été arrêtés et
logés da:is la prison de Warwick.
Mr, Lahoiichère déposa sur le bureau de
la i haitcVo des communes, le 6 juillet, l'opi
nion de sir John Coluorne contre la limitation
tie la durée du conseil special a 1 H42. Sir
John Colboi nc a exprime une forte opinion au
eup.'t des limites a tlmintr cille ptriode.
KSPACNK.
Des lettres de-I'erpignan, du 25 juillet, an
noncent pie les troupes de Don Carlos avaient
pris possession de rupeerda, et sont par con
sequent eu contact avec nos freontières. Ions
les souhaits sont en faveur de l'intervention, ou
.i . i, , . ... i .
ni moins tune H-monstratioii année. ies
ordres ont été donnes par le gouvernement
Iraneais pour preparer un hôpital militaire. .
LTATS-l'NlS.
Le Ilritish Queen et le Créât Western sont
partis tous deux de New-York, lo 1 août.
Viîn e Jaunt à LharUxlon.
Le New-York Star à reçu des informations
par h ures privées, que la fièvre jaune a corn
menée ses le .astres harleston. Il y a eu
en peu de jours, plus de soixante cas, et vingt
personnes de mortes.
La moisson pera abondante cette année
dans toutes les parties des Ktats-Unis, d'après
les nouvelles que nous en avons 'tics. Les
travaux et l'industrie des cultivateurs Améri
cains seront couroniii s d'un succès complet.
On ne se plaint nulle part des ravages de la
liiouclio et i!u ver ei structi iirc ilua reeullu.
A u si f, ( v'O i.Yj
JKI DI MATIN, 15 VOI T 1S89.
srl , , Il;1N,.: M.: ymvy
Des criminalistes se montrent' les déi nseurs
ni i'i ,i ii- in - f'i.i i iti i m1 -
qu'il importe de retrancher de la lomunaute
soc.ale un nu inbie iiui lui a le;a nuit ci .pu
i , . , . , . .
I pourrait hu nir.re encore. S il ne s agit que de
! ,,..i ! uri.ii n. mctii. lle .nll'it. Ils obiectetlt
qu'on peut s'échapper d'une pris m. Faites
mieux voire ronde. Mais, reoomlent-ils, il
faut que 1 société, se venge. Se venger est
de l'individu. La société ne doit pas punir
pour se venger. F.lte doit corriger pour amé
liorer. Mais l'cvemple rcpl'quetit-ils. lit voilà
leurs syllogismes, leurs phrases éternelles.
L'exemple est bien plus freappant, plus ffi
cace par une punition a vie que par une exé
cution momentanée, barbare, inhumaine et
im parable. La mort du criminel demoralise
et ruine dans le peuple toute sensibilité, et
nu-me toute vertu.
Dans les états modèles, oit la peine de mort
j (.sf a;f,.t ;l m:,sse des crimes capitaux suit
l'année en année une baisse progressive
La peine de mort st un assassinat juridi
que, un vol. De deux choses l'une Ou le
criminfl que vous freappe, est sans famille, sans
parens, mus adherens dans co inonde. Sa
faute liait souvent des institutions vicieuses,
elle peut être supposée, vous freappez un inno
cent, vous privez injustement la société de
l'un de ses membres, vous êtes doublement
coupables ; ou cet homme a une famille, et
alors le coup dont vous le tuez ne freappe pa
que lui. Son père, sa mère, ses t-nfans en
saigneront. Lu le tuant vous blessez aussi
toute sa famille. Et ici encore vous freapper.
des iunocens. Aveugle et infâme pénalité qui,
do quelque coté pi'tllo se tourne, frenpc l'in
nocent !
ÎjC coupable de sa yrison pourra encore tra
railler pour les siens, maïs comment les fera-
t-il vivre du fond de son tombeau I Et que îd
vieilliront sa femme, es malheureux et iuno
cens cnfaiH î l'ouvez-vous y penser sans freis,
sonner! Képoiidrz ! . . . si ToiJ i0 pouvez,
vous t tep des monstres altérés de sang, vous
êtf s la honte de l'humanité ! Le fils est la pro
pritte" de son père, l'époux le ll.u de sa fem
me, et le père la chose de hes tufans. Pen
se L-y bien, et arrêtez-vous, lourrcaux juri
diques du Canada !
La peine de mort est un étrange moyen de
fiver la morale publique d'un peuple. Là sur
tout où celte peine est monstrueuse, c'est dans
le terrible usage pi'en font dans le commoti
ons civiles, les partis qui tour a tour s'arrachent
le pouvoir, t arrosent le sang leur commune
Patrie pour des délits politiques vrais ou pré
tendus. M lis si à cette peine vous; ajoutez la confis
cation les biens, nu sure atroce rpii futdernière-
ment proposée au Canada, vous mettez le com
ble il l'horreur et a l'injustice, vous freappez au
cur, la sourc de la niultipliimlion des hommea
et des subsistances, our violer la propriété de
iniiociis, vous vous couvrez d'infnmivs . . 1
cupidité, le luxe et mille autres désordres qui
prennent naissance dans les vices des gouver
nemcristyranriiqueH, s-e font un jeu affreeux 1
tuer pour dépouiller les victimes!
IJuand la cruauté est jointe avec le pouvoir,
il lui est aisé de trouver des prétextes pour ty
ranniser l'innocent et pour exercer toutes sor
tes d'injustice?.
CAUSE DU Dru HOLMES.
Cette cause fut plaidéc devant la cour sujrê-
tnc a Montpelier, le 20 du mois dernier, tels
sont quelques passages de l'argument de l'hon..
Yan-Ness en faveur lu prisonnier.
La ('our, dit-il, a léja vu pie notre motion
pour décharger le prisonnier, est foruléc sur ces
principes :
lo. Il n'y a point d'obligation par les loi
des nations le liv rer des personnes accusées do
crimes en pays étranger, mais l'extradition
n'est purement pi'un acte de courtoisie entre
les dillèrens gouvernemens, qui peuvent agir
sur cette matière d'une manière discrétionnaire. '
2o. Soit pi'il existe une obligation ou uno
courtoisie, un Elat ne peut agir sur le sujet,
n'appartenant qu'au gouvernement de l'union,
de le faire.
'So. Admettant qu'un Etat eut une jurisdicti
on, compétente sur cette matière, même dans
ce cas, le gouverneur lie peut ordonner l'extra
dition sans un acte de la législature luiconfë
laut c-. pouvoir.
lo. La coutume de remettre par obligation ou
miiKiïnlrj il" it "tir' umOit II. , H wjfcut l'élrw
de mémo ici en ce que le gouverneur du Ca
nada ne possède pas le pouvoir de liv rer un su
jet anglais ; coiiséqucmiKcnt aucun citoyen
américain ne doit l'être le notre part,
Les écrivains sur la loi qui y a rapport, no
saccordent point sur l'obligation de livrer de
personnes accusées de crime dans un pay
qui se sauvent lans un autre. Sur cette pies
tion Croiius, !uriemaqui et Vattel, paraissent
être pour, tandis que PuHcudurf, Martens et
Coke y sont contre
Mais les décisions et les couiumes de notro
propre gouvernemens sont décisives surce point
et doivent 'avoir une force obligatoire pour nos
magistrats t nos tribunaux. Il a été tenu do
la premiere organisation le noire gouverne
ment jusqu'il present, qu'il n'y a nulle obliga
tion de livrer des fuiritils de leur pays. Mr.
.îefièrson, lorsqu'il ;lnit sec retaire d'Etat sous
le Président AVashington, répondit a l'applica
tion qu'on fit le ministre de France, lans le
termes qui suivent :
Lis lois de ce pays ne tiennent aucun
compte des crimes commis hors de leur juris
diction. Le plus alTreux criminel, venant dan
leur sphère, est reçu comme un homme inno
cent, ( t elles n'ont autorisé personne de le sai
sir ou de le livrer. Le mal de protéger toute
sortes de malliiiteurs est vivement senti en ce
pays, aussi bien que dons les autres contrées;
mais jusqu'à la reformation du code criminel
le la pnlpaii des nations, de leur livrer les fu
gitifs seraient de se rendre leurs complices.
Le premier inconvenient est considéré moin
dre que le second,
.Air. M iinroe, secrétaire l'Etat sons le Prési
dent Madi.soii, dans ses instructions à nos com
missaires a (iand, dit :
Les criminels, les conspirateurs, ne peu
vent être poursuivis par une autorité dans lo
territoire d une autre ; ni ils ne seront livrén
par celui-ci, excepté dans le cas le traité, ou
par laveur. Lt comme notre gouvernement a
dans tous les cas oir des applications ont ct6
Lutes par des gouvernemens étrangers, refuse
de livrer sur le même principe, je voua de
mande, si ces decisions et cette coutume no
sont pas onclusiv-) jsiur toutes les autorités
tics htats nationaux le notre gouvernement
Et ne peut-on pas dire que le principe gé
néral, de ne point permettre Tcxtradition est'
plus en rapport avec la raison et l'humanité
truand un étranger vient sur notre terre, qutfl-
qu'il ait pu être coupable d'un crime avant on
arrivée, qu il soit considère néanmoins pr no
lois comme étant innocent, et qu'il puisse jouir
Eleïnemerrt le leur protection. S'il fC conduit
onorablement il peut ttre pris coro-nc un mo
dèle d'homme regéné, et l'objet do la peine
est en quelque sorte accompli. Mais s'il con
tinue sa carrière criminelle en commettant de
nouveaux forfaits, alors les mêmes lois mettront
un. tcrinca a course, et h justice, pnhliqug sera
satisfaite. ''
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u

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