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Le Patriote canadien. (Burlington, Vt.) 1839-1840, September 04, 1839, Image 4

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L'JIIRONDKLLL ET LI. I'ltOSCUtT.
Pourquoi in luir, pavage Hiron-H's 7
Ah' in i-r I'll vote anpi U: mm.
I'ourpioi fu" l"r'- "' t';'!" '1''
Ne Mii-j pa Voyageur romu loll (di-.)
l'int-rlre, Mls iU- lieux iim l'on vu itauru,
I n rt crisd l -liar mini ipw moi i
Yk-iii Héjo.T Ku ni'l xiir inn fenfire,
.Ne tim-je p ifi(in:i.f fijiiinw im 1
l'hil ilr-rrl Ir tl--1 nisi ru-x-mdlu,
Ah! ne min p l'y irr mm
Si In eénu-, non (.'éniinnn rn-eiidl.-,
.No mi-jr jxis '.lié nmime (in?
(Jiianl Itr prmM-mji reviendr l Hiiirç
'I'll e'llllen. -l loll aile l't nun,
Tu viili r.i nu pay l'i ïrpliire....
Nc pll-jr hl'kf-H y Vnli f eMIIIK
'l u rrverrni la pruini" rr pair,
Tendre lirneau lu If iiiour S
I'd nrl rruel nmliim h i mu vir,
se hiij.j; pu li im ii plaindre M'if I'
1 'l
rails des l'arolcs d'un Croyant,
'fir J1. P.Hiltf tlr ' JWrnnni.
ltinionITit la force."
Vousc-les. fils d'un même. jH-re, et lu hr
tut; mere, vims a allaités ; pourquoi done ne
vous nimeZ-vou.s pas 1rs uns leu nulles cuitt-
itifl (It s (ivrv.H ? vl jxiuriioi voiw traitf.-
loiH men plulot eu cniiriuis Î
'rlui uni n'liiin pat miii fi ôr; rtt iti;u
wcjit foin, rUclui iii fait IVnnrini !:
fun fn'-ru inamlit Hjilanlc fui 4 fjit
luis.
CYht tinuruuni Ji!S rui" rt lus mine'!, t
fous mix uni' If. iii'iinV1 ;i jtjwlli LMands out
H it', iiuiiidiis : ils n'ont point ainn'ï li-ur fir-
iv rl ils U'H uni trnilcs nnenns.
Aiint .-vous lrn uns Iri autn r, -f vu
craiinlii', ni le graiiils, ni lr jn îti-
m li'H roi.
Ils ne Mint foils foitti von. p jmrr
pic mhis n'elcH point unis, ipir parce ipi
vous 110 vous ainii . point lotuiitt: tk-x fii-rcs
U'H uns k' h mitres.
Si l'on frenpixî un tut'iutirr, lout r corps
eoull'ic. Vous (U'H tous un inriio' corps :
m ne p:ut opprimer l'un h vous, pic tous
ne Noient oppiiuu's.
Si un loup si: iflli1 sut un trouM-;iu, il ne
îe dévurc pasloul entier sui-lr-tlinmp : il
Kiisil un mouton cl le inanp-. fuis sa
faim 6lnnl revenue, il en saisit un autre !
le maiiire, et ainsi jusipi'au dernier ; car ha
.faim revient toujours.
Ne Hoycz pas connu le? moutons, pii,
lorsipio le loup a enlevé l'un deux, s'eUVai-
ni un moment et puis :.e remettent it paî
tre. ( ar, pensi ut-ils, peut-être se conten
lcra-l-il d'une première ou d'une seconde
proie : 'el (pi'ai-je n flaire de in'itupiiéler de
ceuxuu'il dévore ? (iuVal-ce que cela me
fail, h moi il n- me restera pie plus
(1 lierue.
Mil véiilé, je V0118 le dis : Ceux oui pen-
M'iit ainsi en eii-mémes.oul manpiés pour
f tre lu pàtutc de la lié te qui vil de chair tt
de sang.
TKllU'NAt'X.
JViYe rrn lionrllt ilr Paris.
Avoir foixanle ans cl être encore vert
roinme un jeune homme, peut sembler un
iHHihcur jMtur ceitiunes gens: eh bien!
voyez pourtant! c'est une excessive ver
ilwir de cninclère qui amène le stxagenai
T Tonnelier mir le banc correctionnel.
Tonnelier est marchand le futailles, ainsi
que eon nom l'indique le teste. l!n jour,
il présente, à lalèlede sa chmiette
chargée, n l'une des barrières de Ta
ris. L'employé de l'octroi lui demande sa
lettre de voilure. Le vieux Tonnelier, ir
ril6 de cette apostrophe, répondit d'une fa
Von si énergique ù l'honnête gabion, que
celui-ci e vit obligé de rédiger conlre le
récalcitrant un procès-verbal.
Messieurs, lit aujourd'hui Tonnelier
nvec force gestes oratoires, depuis quand
pie les futailles sont soumises it la persé
cution de l'octroi ! . . . En v'Ia une sévère
H on met des droits sur des futailles vides !
M. le Président. Dans tous les cas,vous
ne deviez point injurier l'employé.
Tonnelier. Moi!. .. .il n dit que je l'aurais
injure T.... En v'iîi encore une bonne... .C'est
lui qui m'a abîmé de gros mots, que mon
cheval en personne en rougissait de hon
te.... On ne traito pas un homme comme il
m'a traité.
L'employé. Il y a erreur de votre part;
c est vous, mon ami, qui avez été grossier
envers moi.
Tonnelier. Comment, fichtre !....jevous
fti-t.y pas dit : "Sivoiu voulez visiter ma
voiture, allez-y voir ?
Iemplové. Du tout ! vous m'avez dit
Je me fiche de voua ! eu vous servant d'un
terme plus gras.
Tonnelier (MirHi ! si on p'-ul dec !. .. j
i; in)l-. Alor-s i- vous ;ti moiuré le
tableau qui vous ordonnait le me pu-en- !
1er v.tte lettre h: Hturc, t vous av . a-l
, , , i . . 1 1 ... . i , 1 1 1
joiim- ; je. me in ne wo i.u,e..., .
de vous ! toujour- eu vous servant du mot j
liiw trias Hij.-Jit, 1 1
Tonte-lier xaMx' té. Sapi'dn: tie sapin- , e
,iï...c'e-t tous qui mW appliqué le, !
mois de freipon et de canaille, menu- que je
I ... 1 J
11.114 ai léouodu : ). s fimons oinuie 1
moi oim neuloiteiaient dix comme vous !"
Avant ajouté : "Vous voulez faire resteer. '
1er les fiaoeiouc, t: vuiii en uev-iioiioiei i,i
, ii . I ' I I 1
oilleiir.
I,e liiliiinal reindamiie. l'irascible icillaid
i l't fre. l'amende.
- iii'.M-e iiui freanc a'éotie-l-il ; mais
'en tappelli', j'i n rappelle a mort, jusqu'au I
omlx-au, jusqu'il ma dernière culotte !..
Nous voirons voir, nédié !
1
M K L A N G H S .
M, le ministie. de l'inU-rieur a proisisé ;
la chambre, de voler deux pensions virtue
les, tlonl. une le b',0!J(J fre. (Miur récomp;n-
ser M. Dauerre l; la plus merveilleuse
découvert!' dont s'honoïc Doîit pays ; ce
sont le;i pressions le M. le. ministr:.
(,'elle découverte merveilleuse, m e fb t,
leui s'analyser en deux mot. M. J)a-
(ruerie a trouvé le moyeu de js-indre nv'c
la luinieit; même.
M. I)n guerre fait rabandon de sent mira
culettx pioi édé au public. Il livre, de plus,
it ia publicité les procédés le. peinlun: :t
d'optique au inoyi'îl desquels 1! produit le
Ib is du Diorama.
Kl pour lout cela les ministres do la frerar.
de nation viennent demander en faveur de
l'auteur o,000 fre. Je rente viagère. M.
Dajjuerre avait usé demander 200,000 fre.
qui lui étaient ollertspnr les souverains r
traners; m:iit l'. minislii', n mare ban
dant bien, aoblenu br ne payer me C,0(I0
fre. tendant la vie de .'auteur.
I! lèiMte depuis quelque jour dans le
jHirt de. Toulon un mouvement cxtraoïdi
naire ; tans tous les srivicrs, m pousse, les
travaux avec activité. Le-, dimanche mê
me, ton b s ateliers lestent ouverts. On
va armer tous les v;ùss:aus sui-jce'ptibles de
prendre la mer.
J.: gouvernement frentu;ais vient le ïcti-
vuyer it Itrtivelles une caisse contenant un
grand nombre de cartes-freoiilières, t plans
le fort ilii niions, de lletives, le ports et de
foréN, qui avaient -lé transpuitès ii Taris
lors de l'occupation île la Ilcljrique jiar les
arnit'es le la it-itttlilniiio.
1
I'n' médaille ronuiiéinorative du fait
d'armes de. Sl-.Iean-d'l Mloa vieil d'êlre freajn
pée e place'v, dan les casiers du iiuée
monétaire,
A l'cxposilion des produit de l'indus
trie Iraiiçaise, ce matin, on remarquait une
douzaine l'Arabes, qui, en compagnie de
leur interprète', parcouraient les salles. l'é
taient avec autant tie cmiosilé que d'intérêt
pi'ils s'ariélaicnt devant les comptoirs des
exposans et e faisaient expliquer l'usage
de. beaucoup d'objets qui freajipaient pour la
première fois leurs regarda.
La petite vérole fait d'affreeux ravage?
a Douvres, tu'i les parens, par ignorance,
s'eihsliiie ni n ne pas présenter leurs cnlans
il la vaccine, lien lésulte que l;i maladie
croit chaque jour en intensité.
Le tailleur chargé d'habiller le troupes
lu chef Carlisle comte d'Espagne, ne Mou
vant pas a Iteiga tie femmes tpu vou
lussent travailler pour son compte, alla s'en
plainthe au comte. Ce chef ne lui donna
aucune réponse, mais il ordonna immédia
tement à l'alcade tie faire publier dans tou
te la ville tpi'ii un tel jour il y aurait un
grand bal. Au jour fixé, toutes les femmes
de Ilerga se pressaient dans la salle de dan
se ; tout à coup le comle d'Espagne, qui
avait fait cerner la maison, entre dans la
salle, en fait sortir tous les hommes, et or
donne aux femmes de commencer immé
diatement ît coudre les draps que le tailleur
avait apportes. Cinq munîtes après, 1er;
danseuses étaient a la besogne, rendant
trois jours aucune d'elles ne put sortir de la
maison, et le comte d'Espagne eut soin de
leur faire donner le raiulio (les. vivres du
soldat).
Le '20 janvier, esl mort à Wilna, dans le
cercle de Tclschahe, un pavsau nommé
Michel Kiawlcitis, âgé de 137 ans. Il était
né dans ce cercle, et s'était marié dans
sa dix-neuvième année. 11 eut plusieurs
enfans dont une seule lille très âgée lui a
survécu. Cet homme prenait la nourriture
la plus simple ; quelquefois il mangeait de
la viande, et très souvent du xisson. 11
n'a jamais bu trop d'eau-de-ie. La t lias
se était son occupation favorite. Dan?
toute sa vie, il n'a eu aucune maladie. 11
avait conservé l'intégrité de ses facultés in
cllccluclks, uumilMaiu un âge ti avancé.
ECONOMIE DOMEST1QCE.
,-r--.,- ..rr:,rt....... -.,.. ,
r ce ic tKconomU Domotique 'r '
MUHliS.
.. . . . . .
f,renant reeoiioiiiii' ,olri( -htif:ti four la
di.v.fnvii,.,., ,,,. 4-h:,cu fait I- m-s ri-
heures et i n (iiiMJrr'iiJt ' inme ri Ir.-- tout ;
(nu a un; valeur, ou voit tout de mill'' ou.-1
I'hal.i..,de !-,,. v, Mu Minore 'nt. ,U
travail t i!.: Junlre, la t.uq-raiie-, la prof it' ,
! 1 .-. 1 . 1 .
' vim enie, unu-uiiMiir.'.,'
. ail'-nioiis ,1.- fan.ill..- cl toutes I. qualité.
' ',a""-"m "' iii-u ; mi voit au-si que ce
nl U'H- if.K 1 m; ii'if ii- linimin m in-i'iii M
proeun r iu loisir e t doiun-r aux urt.s, a l'imlu-
trie. liiiv icif iici-41 L li vé liiiii.i-riiriil ili.i t i!i-.
siui cunU i'
1 .. . .i;,...i;..: -.. t.. t: . : : .. .1 .:.t
i 'uiniii ii 11 id m iniKii : ut imp 1 J' it r.";
.ti. - .!n. autant d: v ies eiwe l'ecoiioini.: pro-
luit île vertu ; qui vomirait les ruuipti-r tmu,
s rait iiiie ilf faire le cataloUf J: la plupart
les marnai.-.!- habitudes, t If luiseri oui
allli'fjit l'humanité, l1 Ik'soui et l'iiiorancc,
;ui naissent ilt: la dissi patio ti des richesses, 'li
einlr nt a eu mmiU les trois quarts le viceu
et des ( rimes qui al.onili iil dans tous les pays.
Lit corruption, que facilite faims des richesses,
eut une source eou uioiutf ahondante Je vice et
ij misi-M-t
Ln iiierm: temps qur rt'coiiomiedotTieMiqtw
est de toute 1cm hahitude ; llo qui produit le
plus de vertus I qui prévient lo plus de vie-es,
elle -t rtdli! jui convient nu plus raru! nom
lire le personne. 11 ji'ot ias un individu qui
10: soit intéresse; i IVxcrrrr les u'il en a le
utosen, e t qui m- puisse, e.n l'exerjant produire
des biens tre n r;wls, fnlpour lui-Uiéme, soil
pisir les autres.
Il est de vettu. qui tie se pratiquant que
dans des circoiit-tauce's plus ou moins rares :
la cleioeiu?, kt éiirosile, 1 patriotisme, Je
e ourn'e, iiu'tne lii bienlaisane-e1, ne peuvent si;
montrer que huis -.-rtuiiieti occasions, Ie.
oiiotni; domestique au contraire M-ut rt doit
l'exercer chaque; jour de h vie ; elle; tnt mie
vertu de tous les momeiis, comme Ile est le
tous les rank's, ! tous les tt-tut, de tous les
aj:es, de tous les HeM'S,
ÉDUCATION.
Lï (Jimtuiitrt lu 1 i août, dans mjîi arti
cle sur les exercices philosophiques et litté
raires du petit é 11 'nain; de Quelle du li,
Li i l M le; te mois, fait de hrillans éloges
des messieurs du séminaire. Tout en ren
dant hommage j le. ut Istune volonté, à
leurii taleiLs distingué?, not m douions néan
un tin qu" ces messieurs cachent pai faite,
ment répondre aux besoins réel de la ïo1
ci:te canadienne, siutout quant 11 ceux qui
devront un jour e livrer à la haute indus
trie. Non avons vu, d'un Mitre cté, avec la
satisfaction la plus vive, l'avertissement aut
amis tie l'éducation de Mr. Mignault, an
nom; mit qu'il sera inlioduil dans le collège
de Chainbly un cours l'éducation plus cou
form aux besoins réels,
Le but qu'on doit se proposer dans ledu.
ral'ion d'un jeune homme, c'est tie lui for
mer le rtrur, b: jugement n l'esprit, et ce
la, dans l'ordre que jioiis les nommons. La
plupaitdes maîtres, les pédans surtout, re
gardent l'acquisition t l'entassement des
sciences, comme l'unique objet d'une belle
éducations.
Les science n doivent pas être oubliées,
mais aussi elles ne doivent pa- précéder le
iiiuiirs.
L'honnii? qui n V malheur de laisser
corrompre sou eomr, lea sciences sont dans
sa tête comme mitant d'armcs vntro les
mains d'un furieux.
Au Canada il n'y a que trop d'exemples I
de celle vérilé. Les honnîtes sacrilèges
qui, chaque jour, attaquent les droits les
plus sacrésjles plus iinpresciiplible de l'hom
me, qui souillent parleurs écrits la laison, la
justice et la vérité, n'en sonl-ils pas des ex
emples bien freappans? Comme des aveugles,
ils ont la vue plongée dans l'obscurité. Il
semble que le lon sens dépend encore plus
des sentiniens du ctvur que des lumières de
l'esprit.
L'éducation nationale n'appartient qu'aux
hommes blues, c'est-à-dire aux Républi
cains ; il n'y a qu'eux jui aient une exis
tence commune, et qui soient vraiment liés
par la loi. Tous les européens instituts
sont il peu près les mêmes hommes, quoi
que de, nations différentes ; mais nous sou
haiterions qua 20 ans un américain ne fut
pas un autre homme; qu'il fut un Américain.
Tour cela en apprenant à lire, en devrait
le livrer à la lecture des choses de son pays .
qu'à dix ans il en connut toutes les produc
tions; il douze ans tous les Etats, tous les
chemins, toute les villes; qu'à lô ans il
en sut l'histoire ; à 1G ans qu'on lui apprit
à connaître la constitution générale de 1T
I nion, et la constitution des dillacns Etais
jconfé - dérattfs f la coinjsjscnt ain.-i que
: tolW.w ) I1H j0;4 ; qu'il i,'v cut pas dans
j lwMP a ro,.raion ftIII;.ri'faine unc Mie
... , ,, i . i , ,
U'tion nnin liomm illustre dont il nVnt la
!' .1 i- .1.-
,l " l'l'"'S ' n
dut rerulfc rumple a rin-iaiit. Som e:i
dison, Mitaul d'un Canadien
Nou, Il(MW jivr,.ron, jci h '
. . 11
nr 1.- 1 ir un-1 1 a. j f, .mi 1 ...m 1 1 .1'...,..
"i 1-
cation nationale, utile et productive,
L'éducation jieut être divisée m deux
Il a
; sjm-i.cs, celle qui est productive t celle
qui ne l't-st j spirit, Futile et celle d'ornement,
la nécevsaire et l'amusante. C'est l'éduca
tion productive, mile et nécessaire, consti
tuant le (ontenlement et le Itonhetir des
masses, qui devrait occuper principalement
l'attention de tov.s les gouverneinens repré
sentatif, et n recevoir le coins les plus
constans. Comme tout ce tint ce dépense
cous la dénomination de revenus publics ou
privés, provient de masses, elles ont un
droit iica qu'elles produisent ; et toute ap
piopriatiori du trésor publie pour enseigner
h: connaissances improductives epii ne sont
purement qu'amusante ut d'ornement,
peuvent être considérées comme une dévi
ation du droit t-i de la justice, endéjM-twant
le freuit du travail rt de la peine des classes
productives, jxiur ctitiiumer le teinssi pré
cieux des enfans, des professeurs et la pro
priété publiqiv, en apprenant à tamuet
t à tuer ngré:.blemet h teins.
Notts distinguerons ici entre le? sciences
et arts nécessaires et ulilec, de ceux qui
ne tx)h pie jsjur l'uruetuent et l'amuse,
inerif.
Inri du dessein jieut f ire mi au rang
des arts utiles, m m; jhmiï avoir une idée
exacte l'aucun objet visuel, sans une figure
exacte dans l'entendement; ce qui ne vient
pas les cens, ne petit être représenté à l'es,
prit, et ne doit pa être ïipelé une idée
correcte, elle n'est que vague et imparfaite.
Ut représentation est le seul langage dé
fini, et il est peuit-être égal en utilité et en
valeur il tous les langages ensemble;
sans elle nous ne pouvons avoir de justes
idées de l'histoire naturelle -t de. la méca
nique, quand Je objets eut-mêmes ont
hors de notre vue; les descriptions repré
sentées par la nature indéfinie des mots,
doivent f'tre également vague et incer
taine, t.Tnc idée c4 une représentation
dans l'esprit de U chose dont on pense. Les
objet? physiques tic peuvent être représentés
parfaitement par des mot ; le dessein rcul
en offree une juste image.
La chimie, comme foute? les nutfcs ci
encef), n'est utile aux individu qu'autant
qu'il la pratiquent. Ses applications aux
arts utiles cont nombreuses, rurtoul à l'a
griculture. Les hautes branches d'analy
ses cpéculatives doiveai éire laissées eux
professeur.
L'histoire naturelle, tnvi ne connaissan
ce des propriétés utiles des cotps animé rt
inanimés qui mou, entourent, rst très utile
dans l'éducation ; elle nous instruit des usa
ges ViV.iéa que ou. pouvons en. faire, t t
nous fait naître, l'habitude des investigati
galions, initie le jouissances que de telles
recherches procurent i la curiosité. Les
1
différentes branches de l'histoire naturelle,
devraient être la base sur laquelle devrait
se fonder l'instruction, en ce qu'elles consis
tent d'idées simple, obtenues par l'exercice
direct des sens.
La Minéralogie, ou le proptiélés les
différentes substance qui rouvrent la
surface de notre globe, devrait f tre
le Treinier objet tie l'instruction des en
fans. Eos propriétés de différentes terres,
des diiïérens sables, des pieires a chaux,
des métaux, l'usage que les arts en fait, la
métode de les expérimenter, sont des su
jets dignes ties investigations du jeune étu
diant. En 1 ornant ses recherches aux
substances qu'il aura probablement h faire
usage soit dans son travail, soit dans le cours
de quelque occupation nécessaire.
Ia Géologie est l'application de h minéra
logie à la position relative de la terre, de ses
couches de ses espèces sur sa surface. Quoi,
(pie ia pratique en soit laborieuse, et deman
de beaucoup de travaux et d'examens des
diverses classes de montagnes, néanmoins
la théorie, par rapport aux positions relati
ves et usuelles des différents ordres des cou
ches terrestres, est aisé cl simple, tt peut
être enseignée en cinq leçons aussi Incn
qu'en cinq cents. 'à continuer..
Al la HUt l'K l'A M'a
2s7, lii-oaihrttij, tt 5j, lleailt Strttl.
Madame BROYER, dont l'établies. iik-j
est situé dans ,- jdus l au quartier de New.
01k, po-ède e ncore dis chambre garnie
jM.ur plusieurs h m ataiies. Son restaurât
t iiu à la freançaise, jwrmet à ses j nsion.
naiiesdc prendre leurs repas à l'heure jui
leur convient, i )u js.rte à diner tu ill
daiw h-s maison bourgeoises.
a août lS3D.j."
rf
Fi

KRESI1 GROCERIES.
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I'rf-iti wi-Iiiiii; In iiin liiine any ilimi; m tliy iM
wil i 1 1 1 1 1 In- v' U it. I h -a 1 1 av eau Ir t'onuil,
lliirliiik.'li.n, C1I1 'r:., M isj;.
FAMILY GROCERIES AND TUO
VISIONS. .V. J. MO 11 HI I OU S R,
AinWfth-t! l'orner, l'ourt-llon.-Simir', Paim
Stury i.( iStroiii;' Hiiililni.
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Ni.fn.,r ami i i.iiiim.mi 1'r.s
M 1 is. ;o vu. In, I'uriii-Hii u SU'J Kw
l'iirli'-l(iio.l..lii4.
t'livrmli-li 1111. 1 I'liitf Tol ixa
I'url., t'limr, K1-I1 ami Salt
l'rirr, S)liv anil (illlT
t'Ii'Vi', .Maie uii.l('aM
?" ill lilt".'-, Siliinitu
liiiiluii iiiac.l l'ifklft
l'fiifre Saiiivaml Viiir'.'sr
l'rrfreviil liniufre, Toiimln CnTii(
t 'iii r, h i? 111. if ami Poland
Ijiinp t til, W n-1 m);, S..iii ami t'utli
lln(iii, Itriolie. ami Itliirknix
IVin'Urry ami ;ias Ware
l'rrli Ku, HaiMii. and .Nuts
Kre-li li.iion, mu. I
0;t ai iirlv too miiinTiiii. to iwjrtiua,
Al.bl -i-
ftrwfn nrW-wvd Strsm-ltLiiiwJ Vtmfo.
. CiU AniiM 'say..
ci LKDo.ru v.is svniXG nrjTr.m
Ji st received and for sale a freesh, supply of
CALKDOM.l 1M1 (.'ONGKESS WATER,
N. J- MUUEHUL'SI'..
Cth. August 1S39. f
SAMUEL S. SKINNER,
TREND la liberté de
remerciei ses ami nt
leur encouragement h
îvral, et il os: rtiTt-f
qu'il le mériter; rurofc
teir s nonctualtt4 ni ans
' .V m 1 riitl le: t inn. il.'ina w-,
"I I "" " ' 1 '
ff.ioii, riam iléi-nlr, niir'Mlf'ix un ri ilfiiii iPe îpcruiink
h 11...1 1 !.....
île ciMiiiir iirii'iiiivt iii.-iu , . ? in-
éit- d'o.ivniL'rs liiu, tu Mirillrur iiiulitv, r.-nv.t
être vuelirz-liii, In -m .rle il l'Hue! de J. iV J. II. Ynt
Cif, rue du t'i..'.".'f. I . .elle-. onr l I iil)fs d'uM
(ualiir siiiN-rieiire, de la dernière mule do Nvw-Vi.rl., !i de
iimn'lié. S'Ile iniir le iiw-sienr ; un ussorimw-nt IW
t'em n ur le vi.vafiir, u- i'i'il n'en a jamais vé olIWiet
en venir h ll.irliliirli n, f onilii;il en ! l'orifinantra.ix, v-li-i,
..tes dr tapi de ditlerenie mole, iurH-liilio freair
lai et inilre, Villi-e deilli f I Uiju'ii t 3t elmiju,. j
linrnaiH île eiirnw, ! f! riolii rt aunes, ilii.iir v
ru.vre et eomrniin; liariiai- poui ehan'llr ei loiid ersm ;
un nortinu ni i!r Innri el ini tie de lonrls, t.tw no
oi rliiiieiil ilf roetli , follirrs, rienx, Me, j iimu b
enir; huile ilr pieil ili' du il ; ieaii ik inniiio, a ludon-aiiu-rt
h la piéir ; et nue ariNé d'anlre Hrliel tro
li.iik' hilrtaillrr. Aii un ..'l'oii e n Immi 'lal h vendre
l'dils srtielr. .eront treisliis a iv lernif Ir plus raisoli
nadlr. Voiture t'ciric'e l lu dernit'it 1-11..V. VenrjKS
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S. S. SKINNEIÎ.
Tiurlinrlon, 1 1 nui' ls3.1 j
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LE PATRIOTE CANADIEN,
Jonrniti' ikivonii !i I pi.liliine intrre'ir S Slrani;er6, 1
l'IiiMiiire, a la Iil1lt'raiin,1 il r.urif'illnrr, h l'iadilnr rt ta
eoniinrri f, e l p il lir une Im par finniiif, à l!iirlini,'I'ii
l'.lat de min in, par I.etn.r.R l't'vriiSAT.
ie prix de l'ai oii.'ifiiifiit el de !? pour l'.mnr, pay
.e iPman.'e, on iU- 6 1 payadli il la fin de l'auii' ; '
S '2 i V". pour un M'i'.uMn' payai le aussi 'n hihi-
rivant, ou enfin U- $ 0 'Si . h l'expiration île ix mois
Ani'inif M)iii ripli..ii ne 0114 if p.r ti'om. d'un
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seront puNié dan le de'ix lair.'iN-, nx mux Knlinsini,
upi'a t-v ipi'ils soirnl eonirMiiandr. CHi traite df prr-k.
eré pour lr anni.iti-K d'iinectTiaiiie éicndw is rpndevrist
rtr rwililirin plu Hr ix moi.
Toiitr Ik eoinmiiiiie:itini)oii !i iire, vrn n t nf'ti ftrs
ilrrér ICjKmstHES tK IVut, liusi tscToS, Vî. prs
le la Fronlièredu lla.-('anada.
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A IW-Vork, eliej MM. Jlirsrd et Mou-Ion
'hiltilrlnhir, IVn. M. le IT. lAiniry
no.ton, Ma. M. Krançoi U-'umie
Undmpir, Wi. M. Chamillv il' ltimirt
tialrns, ' M.Medard"l. ipin
St. Issus Mf'oitn, M. ! It. V. M. J.TnKltsw
Kaokia, lllm'ois, M. JoM'ph Ttvindlay
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l'rairirdul hien, NVi M. Jo-epli Holrlie
Mihvalitv, Miehi'.'iin. M. 1-oui- Krsnelirre
Noiiellr-lVIan, M. tiauie et M. Auir. 5l. PCfU
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l.'A.ouipii..n, dis M. le l'r. I'. loii-rreaa
l 'étroit, Miel,. M..I. H. Vallée
Sanll S'P Mane, Mu ll., M. tadruH Krn'l'
Iti heter, N. Y. M. W. L Ma.-keniss
liiiilalo, M. C'harle. Prolel,
Hfik nslurC, M. J. I". Ilarker
( P V inct'nt, M. lVnciiet
Altsnv, M. .n-rph Poirirt
risM e1lfh, M. n.K-,
Mun'jf;! rfcl M.J. A.Vail

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