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T ■ 1< utffiiNn IMAJU t . MARI. | Combien do jeunes pons, hr . l e „ r liberté sYcrie gaiement : IN« ' ; ! parie/, pa» <V murnagol jo n y »nigcr«' | qu npréu n voir entendu »oiiner ma qu.« , tniiio. Je veux jouir do mon bon temps , j'irai mn repos f dan» le marriage quanti ma ieunesse sera éteinte, quand los inlir viendront." Mais, heureusement pour la «oeiété, c * beaux projets sont m certains et fragiles. On n'est jamais si bien retranché dut» le célibat, quo l enne. mi ne puww s'emparer de lu plaça, en y entrant par un brèche faite à l 'tmproviste. Jeune, riche, élégant, bien p<*6 dans le monda, Jul« Mersaint avait fait vœu de rester garçon tant qu'il aérait jeune et dis nos Auaai, réaistaiUil vaillamment a toutes les attaques. Lea màrea qui avaient des filles! marier lo comblaient de prévo nances qu'il recevait evec distraction ; les demoiselles lui prodiguaient vainement leurs naïves coquetteries que le jeune Liôn trouvait bien fadea : maia il rencontra une veuve et les choses changèrent de face. Une veuve eut une lame à deux tranchans. Le* plus habiles jongleurs peuvent seuls jouet sans se blesser avec cette arme dan. j-nreiw. Jules croyait badiner, et il se trou va pris séneusoment. Lorsqu'il eut donné «Inn» I« pi'-g' 1 . Mme Doligny lui tendit la nrnin en signe d'alliance: "Vos aentimena me touchent, lui dit-elle, et je veux bien renoncer pour vous au veuvage. Je con •ens donc à voua épouser," Le cunqué. rnnt s'était si fort engagé dans la lutte, qu'il ne lui fui pas possible de reculer. "Et après tout, disutt.il, pourquoi pas? Mme. Doligny est jeune, jolie et riche ; sa réputation est eacellentei c 'est un parti fort convenable ..." Les projets de céli bat «édèrent dans cette capitulation. Peu de jours après son marriage, Jules reçut la visite de son meilleur ami, Frédé rié herville, qui arrivait dos eaux de Bado. Tu viens me faire ton compliment t dit le nouveau marié. Non, répondit Frédéric ; tu connais ma franchise ; je t'épargnerai donc des remon trances qui seraient inutile» maintenant, et je me liornerai à te dire que tu as commis une grande imprudence. * Comment ! »'écria Jules alarmé ; aurait, ou tenu devant toi quelques propos calom nieux sur'le compte de Mme. Doligny. Non. reprit Dervilla ; pendant son pre mier marriage, Mme. Doligny a presque toujours habité la campagne; on la ps n vue à Paris ; mai» depui» trou ans qu'elle est veuve et qu'elle «'est beaucoup Montrée dans le momie, elle n'a pns donné là moindre prise à la médisance. C'est une justice que je me plais à lui rendre. I, ç seul tort que je lui reproche, cVt d'n voir eu un premier mari. Oui, mon cher, c'est sa qualité de veuve qui fait ton im prudence. , Ah ! mon ami, dit Jules en souriant, je te croyais plu» philosphe ! Tu a donc de ces préjugés 1 Tu tiens & ces misères ? Pas comme tu l'entends, peut-être. Mais tu n'as pas connu feu M. Doligny ? Non. ; Alors tu ne «ait pa» qui tu a» épousé. Une fcmmf de vingt-six ans, parfaite* meut airnablej et qui te plaira, j'en suis siir, malgré tes idées, et quoiqu'elle ait été mariée pendant quatre ans, autrefois. J'admire le ton léger avec lequel tu parles de cela! Impudent, qui as é pousé une femme toute faite, sans savoir quelle éducation lui a donné son premier maître, sans t'inquiéter doa difficultés et des charges qui te sont léguées par co ré gne de quatre ans auquel tu succède«. Oh ! mon ami, le passé ne me fait pas peur. Tu as donc eu des renseignemens sur M. Doligny î Sur son caractère, ses habi tudes, son iiumeur, son esprit, son .... Non ; je n'ai rencontré personne qui l'ait connu particulièrement } mais voici son portrait, dans ce beau cadre, près de la fenêtre ; regarde-le. Je conviens que le défunt n'était pas beau, et de ce côté-là tu as un avantage sur lui ; mais cela ne suffit pas ; il y a des hommes qui savent se faire pardonner leur laideur^ Ce visage qui ter'assurç lui a peut être imposés des obligations qui devraient te taire trembler ; il se sera cru tenu à des égards, à de» soins, à des sacrifices, dont on te demandera la continuation. Je scr i bon mari, je ferai de mon mieux ; q e ; peut-on me demander de plus! '} C'est telon, .. Et puis, pourquoi ce por trait est-il resté là Quand le règne et l'in terrègne sont finis, quand on a d t : "Le roi est mort, vive le roi ! " l'usage veut que cm emblèmes et ces images de la royauté défunte soient mis au garde-meuble ou au grenier. Tu n'y penses pas! Ce portrait est peint par Amaury-Duval, et nous le gardon» là comme objet d'art, pour le mérite de la peinture, qui est fort belle, et abstraction faite de l'original, qui est bien mort et dont il no sera jamais question. Je le souhaite ! Tu crois donc aux revenans ? Oui, je crois aux ombres qu'on évoque ; je crois au fantôme du premier manfcqui se dresse en face du lit conjugal, eF qui vient tirer par les pieds «0 .1 imprudent suc cesseur. Le lendemain, les deux amis sortirent ensemble pour se promener à cheval. Au retour du bois de Bologne, et en passant par les boulevards extérieurs, Frédéric in vita Jules à entrer au cimetière Mont marre. Les morts, lui dit-il, doivent servir de leçon» aux vi vans. Après avoir parei uru quelques allée» bordées de marbres et de cyprès, ils s'ar rêtent devant un tombeau : « Sais-tu qui repose là ? demanda Fré déric. JNon, répondit Jules. Regarde et lis. Jutes lut ces mot» gravés on lettres d'or cur le marbre : "Cy-gît Jean-Jo»eph-Aristide Dolingny. Il fat le meilleur et le modèle des époux. Sa venve inconsolable lui a élevé ce monu ment !" Inconsolable ta fais honneur, continua .Frédéric.; tu as vaincu cette douleur qui ■devait être éternelle !.. Mais la leçon dont je te parlai» tout à l'heure est tout entière dans la ligne qui précède : Il fut le uetUmtr et h modèle des épata. Soù. viens-toi de ce que je te dis ici ; tu retrou veras cette épétaphe dans ton ménage ; cet éloge fiinèbre te sera imposé comme une règle à laquelle tu dois te conformer ; si ta ne veux pas subir d'injurieux regrets et voir ta femme redevenir pour toi la veuve inconsolable. Pour toute répeme, Jules se contenta de hausser les épaa&s. Comment te crwnu-je ? Ne «uia-je pa« te plus heureux des époux ? Ceci se rapporte à la date de ton con. trat de marrihge. Tu atra» ta lone de mieil, comme '.out le monde. Vraiment ! Seulement, avec une veeve, cette lune est quelquefois un peu éearnée, et ne dure que quinze jours ou trois «meines. Si je ne t'a mais pas tavt, Frédéric, je me brouillerais ivec toi. Je m'v attends bien 1 Ce jour -là, Juto dînait töte à lêfe avec en rcm ,„ J „ c , „„ I. „„artnnt, çn JW.nl, j|goncenit aux crainla» chimérique» de «on ami . b ji uuV ro Frédéric, «e distttt.il î «ans ^ ^ Inai9 ,j , e trompe biQn ,ß tran g om ent I Mnrsftin», vous fitoa A » v . . allé vous promonor à cheval co matin î Oui, ma chère ami», pendant quo vou» étiez chez votre mère.; , Un de vos ami» v^u» accompagnait, je crois? Oui, Frédéric Dorville, un charment garçon. ) Charmant, je ne le! conteste pas ; mais j'ai entendu parler de po monsieur, et, »oit dit entre nous, je petifo q>M» c'est Ifl une do ces liaisons qui ne voif» conviennent plus ù présent. i Pourquoi donc ? -, Ne comprenez-vou^pa» qu'on peut avoir, quand on est garçotfc, certain» amis aux quels on doit renoncer-en »e mariant I Mais Frédéric Est un original, uji homme bizarre, et de plu» un coureur d'njventures. 11 a corn promis plusieurs femmes. CVst-à-diro que plusieurs femme» qui n'nvaient plus rien à ■perdre se sont com promises en sa faveur^et de leur plein gré. Du reste, Frédéric est M» homme honorable, loyal, dévoué. | "Lo monde no s'attache pas aux vertus cachées, mais le» défiait» éclata n» le frap pent et motivent ses arrêts. M. Frédéric Derville serait déplacé dans notre intimité, et vrus ne pouvez rester lié avec un jeune homme qui ne serait pas admis chez moi. Mois vous verrez Frédéric, et en leçon naissant mieux, vous reviendrez do vos fâ cheuses prétentions. Je ne le verrai pas, je vous le déclare. Cependant, Amélie, un ami d'enfance ? Conservez-lui ce titre, continuez vos re. lations avec lui, je ne puis pas m'y opposer, mais du moins, vous abstiendrez-vous de me présenter cet ami dont lu réputation ne me convient pas. Quoi I un différend entre nous . . déjà ! A qui la faute ? Jo dois vous assurer que je no m'attendais pas à cette résistance. Il me semblait quo je vous demandais une chose raisonable et touto simple- Lo passé me trompait. Que voulez-vous dire ! Je veux dire qu'on m'épousent, et à ma première observation, M. Doligny renonça sans effort à tous ses anciens compagnon» de plaisirs, et rompit avec tous ceux de ses amis qui ne pouvaient être les miens et qui me déplaisaient. Jules n'eut pas la force de répliquer. Le nom de M. Doligny venait donner raison A la morale de Frédéric. Et la lune de miel n'était encore qu'au milieu de sa période. Il est vrai que ce nuage se dissipa bien vite sou» l'influence de l'astre bienfaisant. Peu de tems après, tout 6tf .it oublié, et le mari s'était replongé dans la douce extase de »os illusions, lorsque sa femmo lui dit : Voici la saison d'hiver qui approche. Avez-vous pensé à notre loge de l'Opéra et des Italiens ! Quelle loge, ma bonne amie ? Vous savez que j'aime la musique. Vous chantez comme un ange, ! Eh bien ! l'ange n'aura-t-il pas une fois par semaine sa logo à l'Opéra et aux Bouffbs! Mais ... je no sais si notre fortune nous permet ce luxe •;. . M. Doligny avait précisément le même revenu que vous, et de son tems j'avais une loge tous les lundis iï l'Opéra, et aux Ita liens tous les samedis* C'est ainsi que potir la seconde fois le fantôme du premier ,mari vint troubler le tête à tête et se placer en tiers entre les deux époux. Jules ne voulut pas se montrer moins généreux que son prédécesseur. Il loua les deux logés. Il ne voyait plus Frédéric que rarement et presque en sécret ; toujours à l'exemple de M. Doligny. Je ne t'invite pas, lui disait-il, pareeque ma maison t'offrirait peu d'agrémens. Nous recevons si peu de monde ! nous vivons si retiré»! Tu t'ennuierais beaucoup avec nous. Ce n'est pas à toi que j'en veux, répon dait Frédéric en souriant, c'est à l'autre. Mme. de Mersait était une des femmes les plus élégantes de Paris : elle faisait une grande dépense pour sa toilette. Toujours de nouvelles parures! lui dit ui\e fois son mari d'un air à moitié agré able. Est-ce un compliment ou un reproehe ? demanda Mme. de Mersnint. lie mari ne répondit p s, et elle ajouta : M. Doligny se plaisait à me voir effacer nos plus brillantes merveilleuses. Il trou vait que son idole n'était jamais assez riche ment parée. Plus tard, les mémoires arrivèrent. — Des mémoires formidables. La mar chande de modes présentait un total effra yant. Jules témoigna sa surprise ; Comment, dit-il, tant d'argent pour des fleurs, des plumes et des rubans ! Vous trouvez que c'est cher, lui repon dit-on. Mais je vous en fais juge h Je ne sais. M. Doligny ne m'a jama is entretenu de ces détails, On s'a 'ressait à lui. il payait. Voilà tout. Le fantôme apparaissait d'abord à de rares intervalles ; puis ii multiplia ses vi sites, et enfin il s'installa dans la maison pour n'en plus sortir. II était Ijouours là, on le faisait intervenir à tout propos ; on lui donnait à trancher toutes les difficultés ; il était l'arbitre souverain de toutes les contestations ; il tenait son successeur sous le joug ; il le rendait souple et obéis sant ; il le ruinait . . . bien plus ! il intro duisit dans l'intimité des deux époux un quatrième personnage, capitaine de hus sards et cousin de madame. J'espère» dit Mme. de Mersaint, que vous ferez à mon cousin Edouard l'accueil auquel M. Doligny l'a habiiué ; il passait tous ses congés auprès de nous. La tyrannie de l'ombré était devenue insupportable. Jules n'avait d'autre con solation que de voir Quelquefois en cachette son ami Frédéric. Ah ! lui disait-il, tu avais raison ! M. Doligny me persécute étrangement ! Son épitaphe est un rude programme, et peut être succomberai-je à la liesogne ! Tu ne serais pas lè premier. J'ai connu des pauvres diables qui comme toi avaient épousé des veuves, étourdiment et sans consulter le passé ; quelques uns en sont morts et presque fobs ont maudit leur des I tinée. Je les ai entendus regretter plus ! d'une fois qu'on n'eut pas établi chez nous ' les salutaires instituions du Malabar. ! Si parfois Jules essayait de se révolter, i Mme de Mersaint se tournait vers le por trait du défunt, et s'écriait : Le libyen de résister à de pareilles in. vocations ! Cependant, nn soir, Jules rencontra au bal un vieux monsieur qui avait connu sa : O mon Aristide ! ce n'est pas toi qui * a /«• » « , » ... • aurais voulu affliger area ton Amehe ; car tu étais bon, toi ! tu me rendais toi } fe urne durant ses premiers nœuds, et qui lui dit : . , . , Le ciel est juste : il devait à Mme'Doli- j gny tin second mari comme vods ; c'est un aédomSôfgoment ; eil« a (n rit miuilbrt ! Méi» vous vom n trempez, répond. t Jule»; féu M. Doligny était le modèle do» mari«. Voyez «on épitaheî Je tâcha do le rum placer, et c'est, je vous assure, un difficile emploi I II faisait trop bien lo» choses. Il a gâté le métier. Je vous répète, reprit le vieux monsieur, que j'ai beaucoup vu Mm« Doligny dans leur ma son de compagne du département de l'Aubo. Une délicieuse villa ? Vous n'y ôto# jamais allé ? Non. Je m'en aperçois. Le i'oile tombait. Un monde nouveau »'ouviait devant le second mari ; il y m 1 "'* eha de pied ferme et de découverte eti dé. Couverte, Peu de tems après, il prétexta un voyage pour une affaire importante. Une affair«! que je ne connais pas, s'écria m idamo de Mersaint s ce n'est pas M. Doligny qui aurait eu de» secrets pour moi. Au retour, il trouva sa femmo (le foi t mauvaise humeur. Voulez-vou» faire la paix? lui dit-ello. A quelle» conditions ? Menez-moi aux eaux de Bude. M. Do ligny m'a fait faire co voyage plusieurs fois. Quand vous no passiez pas l'été dans votre délicieuse villa ? Oh? j'aimerais autant la campagne. Eh bien ! je vais vous y conduire, ("est une surprise que j'ai voulu vous ménager. Montons en voiture et partons. Allons-nous bien loin ? Vous verrez. La surprise de Mme. de Mersnint fut i grande en arrivant dan» »ou ancienne ville du département do l'Aube. Je l'ai achetée, lui dit Jules, et je vous y installe avec joie; car, vous lo savez, je veux vous continuer tout le bonheur, toute la vie riante et ornée que vous avait fait M. Doligny, et vous m'avez tracé vous même la ligne do mes devoirs dans co mé moire. Un mémoire, dites-vous? Ecrit tout entier de votre main. Voyez ! c'est une demande en séparation do corps, motivée sur des mauvais traitemons, inpi res et services graves, dont vous accablait co bon Doligny. Sa mort a étouffé le procès 1111 moment où il allait éclater de* vant les tribunaux. J'ai vu votre avocat, et il m'a remis lo dossier. Mino de Mersaiht baissa la tète, et le fantôme disparut pour toujours. Revenu à Paris, Jule» ouvrit sa maison à Frédéric, qui lui dit : Voilà tout lo se cret : II fit ut savoir à qui on succède. EtîOBNK (rtlINOT, Population des Etats Um». — 'Voici le chiffre de la population des différent» Etats et territoires do l'Union Américaine, telle qu'elle est établie par le récensement de l'an éo 1840. Lo total dépasse 17,000,000. Etats. Maine, MnssnchtisseUs, Rhode Lland, New York, Pennsylvanie, Maryland, Caroline du Sud, Tennessee, District de Colombie, Georgie, Louisiane, Ohio, Illinois, Arkansas, Wisconsin, New Hampshire, Connecticut, Vermont, New Jersey, Delaware, Virginie, Mississippi, Florides, Caroline du Nord, Alabama, Kentucky, Indiana, Missouri, Michigan, Iowa, Total, Population. 501,793 737,000 103,830 2428,021 1,724,022 409,232 594,398 829.210 43,712 077:197 351,170 1,519,467 474,404 95,642 30,752 284,574 310,015 291,948 373,300 78,085 2,239,797 375,651 54,967 758,110 569,545 777,397 688,314 381,102 211,705 43,068 17,100,572 Emigration .— Le commencement de l'année 184k offre une diminution re marquable dîi ns le chiffre des emigrants venus d'Europe aux Etats Unis. Cette diminution n'est pas moindre do 60 pour cent par comparaison à l'année dernière. Du 1er jnnvier au 1er mai 1840, New York seul avait vu entrer dans son port plus do 10,000 emigrants. A la même date cette année le chiffre ne s'en éieve pas à 4,000. Cette diminution doit être attribuée probablement, aux possibilités de guerre survenues entre l'Augleterre et les Etats Unis, et a usai à la prolongation de la crise financière, qui a ôté à l'Amérique le prestige qui la fit Tong-tems regarder comme un Eldorado par les Européens. Distillation de Veau de mer — ivparril Lallier. — Le nouvel appareil de M. Lallier, de Paris, comme celui de Messrs. Peyre et Rocher, de Nantes^ a pour principe la dis tillation. Tous doux ils arrivent à trans. former l'eau salée en eau douce, par la va poration et la condensation, et tous deux obtiennent pour premier résultat un liquide incolore, inodore, et légèrement chargé d'une saveur acre et empyroumatique. Dans cet état, l'eau est peu admirable au goût et lourde à l'estomac. Pour lui reti rer ces défauts, Messrs. Peyre et Rocher liexigènent, soit en la laissant d'elle, même se saturer d'air atmosphérique, soit en ai dant à son action par l'agitation. M . Lai lier arrive au même but par le procédé direct et plus prompt d'un filtrago qui s'effectue dans un filtre de son invention, et rend l'eau dans un état à peu près d'in sipidité. Il se compose d'un cube en cuivre, assez semblable pour la forme de la dimension aux cuisines évasineptiques - le côté droit est occupé par les fourneaux de cuisine ; le côté gauche est consacré à l'alambic, dont la corne va, en se recourbant, re joindre le serpentin contenu dans le réser voir qui sert de condenseur, et se trouve immédiatement accolé à l'arrière de la cui sine. Cette installation a l'avantage d'é. viter une dimension exagérée en largeur, et de présenter un carré à peu près parfait, forme plus légère à loger dans l'emplace ment affecté à la cuisine à bord des na vires. Une autre force coalisée de Texiens et de troupes de Campêche a pris le fort qui com mande la barre de Tampico. Une goëîette de guerre texienne s'est per due corps et biens, à 30 milles an sud de la j Vera Cruz. Le t rois-mâts paquebot de New- j York, Una, aurait aussi, dit-on, été jeté à la i côte orès de l'ancien nort i ivis> uua« auiaa auKGi« un côte prèa de Vsmcien L heureuse,~ — î — On dit que la charte, le privilège et le capital du Merchant 's B-mk de cette ville ont été vendus à une compagnie particu lière pour une somme de $570,500.— Courier de la NUe. Orléans. Une pétition pour une Banque Nation aie, qu'on a fait circuler à New York a reçu 1,200 signatures de négociants et mar c hands. AVIS. On peut, examiner lo rôle des texea de ln p!tniiß«8 d'Est Bâton Kongo pour les années 1840 et 1841, su magasin du M. II. V. Uabin. 4 mai. 1841—13 at. l!TAT ffE LA LOU ISIAS fî ParoiliJo d'Kst fl-ifctn Rou^f? Cour du troin iéme district William R Barrow 1 vu ! No 2657 Abel Wsddill et John II (ianlmtr ) En vertu d'un writ do H. fa. 4 moi adreMé par l'hon cour 80 district judicial 1 » dans «t pour la poroi#Ho d'Est lïàton llouge Etat de in Louisiane. Il ntmi vendu à la porte de la maison de cour dan» et pour la dite paroinsa Jeudi 27 mal 1841. Un terrain situé dans cette partie de la vill# de Bâton Rouge divisé» par Gilbert Lsoiwrd étant le terrain No 12 de l'ilet No 3 mesurant 00 pied« de faeo sur la rua Convention, sur 130 pieds de profondeur, niwuro française ; aussi une partir? do terrain adjacent au dit ci-dessus, ayant trente pieds do face, étant la pnrlio nord du terrain No. 0 do l'Ilot No. 13, ensemble avec toutes l«s bâtises et améliorations qui *'y trouvent, étant les lieux occupé» maintenant par le défendeur, A. YVaddill. 8aisi dans le procès ei-dewtu». Conditions de la vente : douze moi* de cri dit. II. VV. FUWLER, 8 mai. 18 Shérif. Etat «le la Luiilntmie. Cour du Troisième District—Paroisse d'Est Bâton Rouge. James C. Dawson, i vs. > 2014. M'Uigotnery Hloan et als. ) En vertu d'un writ, de IL fa, à moi adressé par l'honorable cour du troisième district judi cintre»,dans et pour la paroisse d'Est Bâton Rouge, Etat do la Louisiane, j'exposerai on vente publique au plus haut enchérisseur, à la maison de cour de la ville de Kilon Rouge, LUNDI, U4 Mai 1H41, tous les droits, titres et intérêts do M. Sloan, l'un dos défendeurs, dans et pour la propriété ci-après décrite, savoir : Un terrain situé dans cette ville, ruelle Hall, étant une partie du ter rain No. 9, sur lo plan des dits terrains, et con tenant quarante pied« de face, mesuré de telle façon que la ligne ouest du dit terrain corres pond avec le lorrain jadin occupé par Isaac, l'hillips, et forme UI19 prolongation do la rue Lafayette, ayant une profondeur de 42(100. ensemble ave: 1 toutes les biitises et améliora tions qui s'y trouvent, étant le même terrain sur lequel habite le défendeur. Aussi un terrain adjacent, ayant 90 pieds do face sur la rue Lafayette, sur 94 1(2 pieds do profondeur, (mesure française,] étant le ter rain No. 8, tie l'Ilot No. 2, dans cette partie de la ville divisée par P. I.Iicky, E. W. Scott et autres, aven toutes les améliorations qui s'y trouvent ; de plus, deux terrains contenant qtfatre arpons chaque, dans la ville de Devall, et désigné sur le plan de ladite ville par les Nos. 17 et 18, acquit par le dit défendeur à la vente do la cour des Preuves, des héritiérs de Devall ; et aussi trois terrains sifu<' s dans la ville Bossier, au nord du Bayou Grossie, à en viron 15 arpents au-dessus de la ville de Bâ ton Rouge, marqués Nos. 2,3 et 7, et conte nant environ 80 sur 120 pieds, plus ou moins, suivant lo plan figuratif de ladite ville ; aban donnés par ledit, défendeur pour satisfaire au jugement, intérêts et atix frais du procès ci dessus. Conditions : au comptant. 17 avril. II. W. POWLEE, shérif. son frère lui persuada d'essayer le Baume de Liverwort du Dr. Taylor. Ce remède au com mencement parut ne lui donner aaicun soula genrait pendant quelques jours, mais par la di minuatiou de la dose, elle trouva qu'il lui con venait admirablement; il soulagea sa toux et coNsoMprïoy et mala die du FOIE. 1,0 Baume de Liver Wort du Docteur Tay i.oiî , a été employé avec succès pendant huit ans pourlaguériHon de ces maladies. Souve nez-vous quo lo Baume Original ot vrai est fait seulement au No. 375 do la rue B '.very, N. V., tous loa autres sont faux et non authen tiqués! Consomption et Maladie du Foie,! — Comme remène gétu ral pour ces maladies, Je suis en tièrement persuadé d'après une longue expé rience, qu'il n'y en a point qui égale le Baume de Livorv ort du Dr. Taylor. Etant un pur Vé gétal, les personnes de toute condition peuvent s'en servir sans danger. Il nettoie les poumons par expectoration, fait respirer facilement, et parait guérir la poitrine. On île peut mettre en question, que ce remède ne soit efficace pour les toux et rhumes chroniques. Je m'en suis servi pendant quatre ans pour mes pratiques, et toujours avec succès. A. F. ROGERS, M. D. Consomption !— Les remarques suivante» ont été prises au dernier No. du Magasin Mé dical: — "L'effet surprenant produit par le Baume de Liverwort du Dr. Taylor dans les cas do Consomption, ne peut manquer d'exci ter "un profond intérêt dans le inonde. Nous avons si long-temps cru cette maladie (la con somption) incurable, qu'il est difficile d'en croire nos sens quand nous voyons des per sonnes évidemment dans la consomption, re couvrer la santé. Cependant c'est un fait qui arrive tous les jours; comment alors pouvons nous demander qu'elle est la vertu de ce re mèdel Dans notre prochaine notice nous se rons plus explicitas; nous espérons que bien tôt les médecins feront l'essai de ce remède et nous en rapporterons l'effet" Remarques. — L'original et vrai Baume de Liverwort du I)r. Taylor est fait et vendu au No. 375 tie la rue Bowery. Aux Femmes. — lie nombre des femmes de santé délicate dans cette ville est vraiment surprenant La faiblesse, le manque d'appétit, les maladies de foie les consument, et les ren dent pâles et maigres. Tout cela peut être guéri par l'usage d'un remède fortifiant, qui assister a la nature dans tous ses mouve ments, rendra le ton aux nerfs et. aux organes musculaires. Le Baume de Liverwort du Dr. Taylor est de ce genre, qui étant doux et pure ment végétal convient admirablement aux personnes du Sexe. Si toutes en usaient, nous les verrions marcher d'un pas assuré, recou vrer leur appétit et leur teint frais. Encore une fois, rappelez-vous que le Baume original et vrai est fait au No. 375 de la rue Bowery. Crachement de sang. — Cette maladie con siste en un flux de sang, souvent écumeux, de la bouché, amené par l'effort que l'on fait en toussant et en crachant, et est ordinairement accompagné d'une difficulté de respirer et de quelque douleur dans l'estomac. Il est quel que fois précédé d'une oppression de la poi trine, d'une toux sèche et d'une doulenr lé gèrement lancinantes. Cette maladie est tou jours plus ou moins dangereuse. Le grand danger est que ces symptômes finissent par la consomption, de prompts remèdes peuvent seuls sauver de cette triste fin. Mais le Baume de Liverwort du Dr. Taylor est un remède sûr, et peur montrer ses incomparables succès, nous publierons dans peu les certificats de guérisons de 421 citoyens, et de plusieurs mé decins. Maladies nerveuses et faiblesses. — Le Baume de Liverwort du Dr. Taylor, fait au No. 375 de la rue Bowery, est certainement un excellent remède pour ces maladies, Ma femme a été plus ou moin mal pendant dix-ans. Elle était extrêmement faible des nerfs, et quelquefois si faible qu'elle ne pouvait pas s'acquiter des soins de son ménage. Par l'usage de ce remè de ses forces sont entièremènt revenues, et elle est en aussi bonne santé que je puis le dé sirer. Mon adresse est à l'Apothicairerte du Dr. Taylor. Guéri son de Consomption. — Madame Mar tin, digne membre de ma congrégation, fut at taquée un j«ur d'un méchant rhume, d'une douleur dans l'estomac et d'une difficulté de respirer, et quelques jours après elle eut une toux fatigante et une violant douleur dans les côtés, qu'aucun remède ne pouvait soula ger. Elle contiuna ainsi pendant longtemps, ayant pour médicin Mr. Rea; mais enfin elle tomba dans la consomption, et était trèsproche de la fin de ses souffrances humaines quand leg Circulaires -sntre les mains dos Agents. sa difficulté de respirer d'une manière instan tanée: et nous avons eu le plaisir d'être té moins de sa prompte convalescence. Rev. William smythe. De. SOUTERRE, Agent unique à Baton Ronge. On peut puiser des informations utiles dans \vati Rot F. I*. OOUIift, avocat. ton Rougo, 0 l'honneur d'offrir rewpoctuetiBrt ment au public les services do sa profession. Il exercera dans les « ours ordinaires dos troi sième et quatrième district« judiciaires, et â la cour supérieure de la Nouvelle Orléans. Il apportera beaucoup d'attention aux affaires qui lui seront confiées. Son bureau est run Lafayotto, vis-à-vis la résidence du Juge Tes Hier. 24 Avril, 1841. _ PACKÊT DE PORT HUDSON ET HA YOU SARAI/. (;8j4qi;b mehcueiu matin a mx irm/ubs. Le rapt. J. HAUT in forme «es amis ot le public, que le steamer P IC n été acheté pour servir do packet entre les ports ci-dessus et la Nouvelle Orléans, et qu'il remplacera lo New Orléans , pour l'avenir, par tant comme ci-dessus, et au retour quittant Bayou Sarah chaque Samedi matin à 10 heures. Le steamer Persian ne cède à aucun autre •tir le Mississippi, pour le comfortable et l'é légance. Pour fret 011 passage, s'adresser â bord, en face du wharf do la rue Conti, ou à DOGEltT <f- HAWTHORN 63, rue Gravier, Nile. Orléans, A Bâton Rougo, à Mr. A. Bessv, 30 janvier 51 Academic tic» • I ^ iiioîmc II cs De Raton Rouge dirigée par Mr. X IIMItttî. La quinzième session do cette Académie n commencé le 4 Janvier 1841, Malgré qu'il soit de l'intérêt des élèves d'entrer au com mencement do la seisin, i, les parente peuvent en tout tems amener leurs enfans, Je prix de la pension ne compte que du jour do l'oiitrto do l'élève. Rein ne sera négligé ni épargné pour I'm. struction des élèves, los meilleur» autours seront mis à leur portée. Le prix de la pension et do l'enseignement est fixé ft .f 200 par an, payable par quartier d'avance. Lo blanchissage so payera à part.. Lorsque le pensionnat fournit des lits on pay era à part 01 par mois. La musique sera pay ée #20 par quartier l'usage des instrument 1 piastre par mois. Le français $10 par quartier. Il ne sera fait aucune déduction fiour lo tems perdu par l'élève excepté dam» es cas de maladie grâve. Lo cours des étude» comprendra toutes les brarfches d'une éduca tion Anglaise. Les arts d'agrément, tels que le Dessin, la Musique, la Peinture, les Ouvra ges ai Cire, et ceux à l'Aiguille seront enseig nés avec soin aux élèves qui les désireront; les langues Latine et, Grecque seront enseignées îi part au prix de cinq piastres par quartier pour chaqe langue. 0 mars. 4 ETAT DE/LA LOUIS 1 ANE. Cour du Troisième District. — Paroisse d'Est-llftton-Rougo. No 2905 No 2955 En vertu do deux writs do fi. fa. numérotés comme ci-dessus, à moi adressés, par l'hono rable Cour du Troisième District judiciaire, dans et pour la paroisso de Bâton Rouge, Etat de la Louisiane, il sera exposé en vente pub lique, à la porte de la Maison do Cour de la paroisso de Bâton Rouge, SAMEDI, 5 Juin prochain, aux heures ordinaires des ventes, tous les droits, titres, intérêts et prétentions des dé fendeur» dans et pour la propriété 1 ci-après dé crite, savoir : Un certain morceau deterre situé dans cette paroisse, à environ 50 milles nord-est de la ville de Bâton Rouge, contenant six cent trente-six acres plus ou moins, borné au sud par les terres de W. Chambers, à l'est par la rivière Amite, au nord par les terres dernière ment à Browning, et à l'ouest par les terres vacantes, avec toutes les bâtisses et améliora tions qui s'y trouvent, abandonné par les dé fondeurs dans les procès ci-dessus numérotés, pour satisfaire aux jugemeus, inté-êts et frais dans lesdits procès. Conditions de la vente, au comptant.. H. VV. FOWLER, 28 avril, 1841, 13. Shérif. e VC'IltC l'A fl LA COUR DES PREUVES. PtfHOIssn OUEST BATON KOUGE. En vertu d'un ordre de la cour des Preuve» de la paroisse susdite, i! sera vendu par le ju ge soussigné, Mercredi le 2 juin prochain, à 10 heures A. M., chez M. Jean Marie Tui lier, les propriété« suivantes, dépendant de la communauté qui a existé entre Etienne Gre nié et Julia Tuilier, son épouse, décédée, sa voir : Un morceau de terre, situé dans la paroisse .susdite, contenant un arpent deface au fleuve, sur toute la profondeur à laquelle ii peut avoir droit entre lignes parallèles, ensemble avec ses accessoires ; — également une jument et son suivant ; quelques meubles, batterie de cuisine, etc. Conditions : La terre payable en trois ter mes égaux; le premier, en mars 1842; le se cond en mars 1843, et lo dernier, en mars 1844. Les meubles en mars prochain. Le tout en billets endossés à satisfaction, et hypothèque sur la terre jusqu'à parfait paiement Nota . — L'acquéreur n'entrera en posses sion de la terre que le premier décembie pro chain; mais il pourra jouir de la maison et de la cour immédiatement après la vente. 20 avril 1841. L. FAVROT. DIX PIASTRES DE RECOMPENSE. Parti marron de l'habitation de Forest, Ouest Féliciana, au com mencement du mois de février dernier, un nègre qui s'appelle SANDY, âgé d'environ 45 ans, taiile de 5 pieds 8 pouces. Il a une cicatrice sur l'un des yeux, et sur l'une de ses tempes une marque qui ressemble à la cicatrice d'une brûlure. Il parle Anglais, Français et Espa gnol. 0 Le dit nègre a été acheté à l'encan l'année dernière par Mr. H. A. S. Mussenden et il porte sur le corps les marques du fouet. La récompense ci-dessus sera donnée à quiconque le mettra dans une des geôles de cet Etat 1 mai-12 STEPHEN HENDERSON. COUR DE CIRCUIT DES ETATS UNIS. Isaac N. Bernard i va > No 703 Montgomery Sloan. ) En vertu d'un writ d a fi fa \ moi adressé par l'honorable Cour de Circuit des Etats Uuis pour le neuvième circuit, tenant session dans et, pour le district de l'est de la Louisia ne, j'exposerai en vente publique, le 1er Juin prochain, à midi, à la maison de Cour de la ville de Bâton-Rouge, tous les droits, titres, in térêts et prétentions dudit défendeur Sloan, dans et pour la propriété ci-après décrite, sa voir : Un terrain avec toutes les amélioratisns qui s'y trouvent, situé dans cette partie de la ville do Bâton-Rouge divisée par A. Grass, dans l'ilet No 1, ayant 65 pieds de face sur la rue du Nord, et 60 pieds de profondeur, borné â l'Ouest par un terrain appartenant â Jn.-L. Wolff, et à l'Est par un terrain appartenant "à. John Vantrump. Saisi pour satisfaire au jugement et aux frais dans le procès ci-dessus. Conditions de la vente — Au comptant. M. MARIGNY, maréchal des Etats-Unis. Par O. HACKET, 1er mai 1841. Dép.-maréchal. PAQUEBOT ENTRE LA NOU VELLE ORLEANS ET BA TON ROUGE LE beau Bateau à Vapeur Robekt Ful xo>, Capt Kjnney, fe ra les voyages coaime paquebot régulier deux fois par semaine, entre la Nouvelle Orleans, et Baton Rouge, laissant la Nouvelle Orleans tous les Mardis et Samedis, à 10 heures du matin, et Baton Rouge tous les Mercredis et dimanche» à la même heure; commençant le Mardi 22 Septembre court. Pour fret ou pas3ïge, S'airesaor ao Capi laine à bord. [ Sept 10-32 i - m COU» DES PREUVES, Vente par ordre do la Cour des Preuve» de la Paroiwïio d'Est Féliciona, En vertu d'uno commission à moi edrcsofe par l'honorable Cotirde» Preuve» do la pareil© d'Est Féliciana. Il sera vendu par le » oufcI gné, Jugo do la puroinse d'Esl Bâton Route, MA RDI, 1er Juin, 1831, au v heures ordinaires des ventes, I-es nègres appartenant à la succession d'Elias Boutner, décédé, coftomoNS m? la vr,v tk , La moitié du prix do la vente doit être payée le 1er Janvier 1842, ot l'autre moitié au pre mier Janvier 1$$3, avec une sûreté personnelle approuvée, ot. hypothèque sur la propriété jusqu'à parfait paiement du montât«, de In vente, avec les intérêts, qui seront compté» à dix pour cent, per annum, après l'échéance. La vente doit avoir lieu sur l'habitation der nièrement cultivée par le dit Boutner, sur Red Wood, dans cette paroisse. Ch. TES8IER, J. de P. 29 avril 1841. " ™vts: Lo soussigné agwant comme curateur de P. Yates, personne interdite, et comme tuteur de ses enfatia mineur», donne avis à ceux qui pourraient devoir au dit F. Yate» et aux dits mineurs, comme héritiers de foue Sara Man. nan et E. D. Yates, décédés, soit en billets ou autremcrU, «le ne payer à qui que co soit, ayant des billets, ongagomens ou obligations quelconques pour la propriété du dit Yates et, Mannan, parcoqu'il est neui autorisé, comme représentant du dit interdit et, les mineurs, â recevoir et â donner quittance définitive de leurs réclamations. M. MORENO, 24 Avril. Curateur et Tuteur. ETAT DE LA LOUISIANE. Paroiswo d'Est, Baton Rougo—Cour des Prouves. En vertu d'un ordre do l'honorable Cour des Preuves dans et pour la paroisso d'Est Bâton Rouge, Etat de la Louisiane, il sera vendu par lo soussigné, Juge do Paroisse et ex-offi cio encanteur, MERCREDI, 26 Mai, 1841, à la Maison de Cour de la ville de Bâton Rouge, aux heures ordinaires des ventes, les propretés ci-après décrites, appartenant à la succession de feu II. II. Gtirle/, décédé, sa voir: 1. Le terrain No. 4 do l'ilet 25, au sud do la ville Beauregard, avec toutes les bâtisses qui s'y trouvent. 2. Lo terrain No. 2 de l'Ilot No. 31, ville Beauregard. 3. Le terrain No. 2 de l'Ilot No. 33, ville Beauregard. 4. Lo terrain No. 9 de l'ilet No. 20, villo Beauregard. La moitié indivise du lot No. 1 de l'îlot 32, tenu conjointement avoc J. J. Morgan, ainsi qu'une vieille maison qui s'y trouve. 6. Les terrains Nos. S et 3 de l'ilet No. 20, ville Beauregard, tenu conjointement avoc T. G. Morgan. 7. Los terrains Nos. 3, 4, et 5 de l'ilet No. .32, au nord de la ville Beauregard. 8. U11 morceau de terre dans cotte paroisse joignant les terres de feu Edward Powers, maintenant Burgess, à sept milles est de la villo do Bâton Rouge, contenant environ 500 acres plus ou moins. 9. Un morceau do terre de-doux cents acres sur lo Bavou Cypress qui appartenait autre fois à R. D. Richardson, et, qui a été acheté maintenant par H. H. Gurley à la vente du shérif. 10. Un droit à une donation de 040 acres de .terre, situés sur les prétendus droits de Hutchins, à cinq milles est de la ville de Bâ ton Rouge, au sud de la route de la Comité, et au nord des terres appartenant à Ilood. 11. Une pièce de terre dans cette paroisse, sur l'amite prèB Manchac, tenue en commun avec les héritiers de E. T. Hall et Samuel Fulton, contenant 400 arpens. 12. Une pièce de terre contenant 640 acres, située sur Ward C'reeh, près John Kleinpeter, jr., étant la moitié d'une terre de 1280 acres, tenue conjointement avec M. Philemon Tho mas, mais qui a été divisée depuis. conditions de la vente. Un quart comptant et la balance à un, deux et trois ans de crédit, en billets endossée, pay ables en banque, portant intérêt après l'éché ance à ] 0 per cent per annum, avec hypo thèque jusqu'à parfait paiement CHAS. TESSIER, 24 avril. Juge de Paroisse. frais dans le procès ci-dessus [ Conditions : au comptant i 1 mai-12 IL W. FOWLER, shérif. COUR DES PREUVES—PAROISSE D'EST BATON ROUGE. En vertu d'un ordre de la Gourdes Preuves, dans et pour la dite paroisse, il sera offert en vente publique par le soussigné, juge de la dite cour, ox-officio encanteur, MERCREDI, 9 Juin prochain, à dix heures du matin sur les lieux, la propri été ci-après décrite, appartenant à la succes sion de feue Mdxne.Constance Rochon dé cédée, veuve de M. Armand Duplantier, savoir : 1. Une habitation située dons cette paroisse, â un mille et demi au-dessous de Bâton Rouge, en culture de sucre, mesurant vingt-cinq ar pens de face au fleuve sur cinquante de pro fondeur, bornée dans le haut par les terres de M. John McDonough, et en bas par les terres de Stephen Henderson, ensemble avec les bâ tisses et améliorations qui s'y trouvent, consis tant en une grande maison d'habitation,cuisine, pigeonièr, &c, une sucrerie en briques cal culée pour deux jeux de chaudières, machine à vapeur pour la sucrerie, granges, moulin à coton, pressoir, cabanes à nègres, &c. Il y a environ 450 arpens défrichés et enfourts de barrières, dont 275 sont en culture de cannes à sucre et le reste en maïs. Cette propriété, par sa situation, ne le cède à aucune autre sur le fleuve, toute les amélio rations, à l'exception de la sucrerie, sont sur une éminence qui domine tous les alentours, et la vue est des plus belles, ce qui en fait une demeure très-salubre et très-commode. La terre est de première qualité, très-propre à la culture de la canne à sucre ou du coton. De plus, cinquante-trois esclaves des deux sexes et de tous les âges, la majeure partie est créole et de grande valeur. Aussi, quatre terrains de ville,dont deux sont dans, la rue Lafayette, et deux rue Natchez, une et plus ample description-des terrains sera donnée le jour de la vente. Aussi, un petit tlet de terre situé vis-à-vis le collège, qui sera décrit le jour de la vente. Il sera également vendu- 300 actions du ca pital de la Banque de l'Union de la Louisiane, pourvu que l'on obtienne le prix du cours ex istant le jour de la vente. conditions de la vente: L'habitation payable en cinq paiemens égaux, savoir: le premier en Mars 1842, le deuxième en Mars 1843, le troisième en Mars 1844, le quatrième en Mars 1845, et le cinq uième en Mars 1846 ; les mêmes termes pour les terrains, et les esclaves en trois paiemens égaux, le leren Mars, 1842,43 et 44, la pro priété personnelle payable en Janvier prochain. Le tout en billets endossés à satisfaction et por tant hypothèque jusqu'à parfait paiement, les billets porteront après leurs échéances 10 pour cent, jusqu'au paiement définitif. L'acquéreur de l'habitation prendra la res ponsabilité d'une dette de la défunte à la Banque de l'Union de la Louisiane, et le mon tant de cette dette se fera connaître le jour de la vente. CHAS. TESSIER, 24 avril. Juge de Paroisse. ETAT DE LA LOUISIANE. Cour du Troisième District — Paroisse d'Est, Bâton Rouge. William B. Robertson, tuteur, ) vs. >3011. Nancy Bernard. S En vertu d'un ordre de saisie et de vente à moi adressé par l'honorable Cour du Troi sième District judiciaire, dans et pour la pa roisse et Etat ci-dessus mentionnés, il sera exposé en vente publique, à la Maison de Cour de la ville de Bâton Rouge, SAMEDI, 5 Juin prochain, aux heures ordinaires des ventes, tous les droits, titres, intérêts et prétentions de la dé fenderesse, dans et pour une certaine négresse esclave nommée JL'BA. âgée d'environ soiir ar. te-trois ans. Saisie pour satisfaire le jugement et les j j i j i j ! j j i 1 ) I j j S j : j I PHARMACIE DU Du. fl, SOUTiîRRE. Limonade» gazouae» à ln Groseille u « •* h l'Orange, ■ 4 " bu Citron, Eaux minèrtlo» Caroucon do Vic.h^. " " de SeflC " " do r .iidliu. " " do B trrègon, etc. Jus de Limon, bien frai». 1 mai 1841-1'.! " ETAT DE LA LOUSIÄNE. Paroisse d'Est Bâton Rouge — Cour den Preuves. En vertu d'un ordre do l'honorable Cr.iy de» Preuves dans et pour la paroi»»« d'ï'-<t Bâton Rotige, Etat, de la Louisiane. Il géra exposé par lo soussigné, jugo do paroisse e'. ox-officio encanteur, , MERCREDI, 20 mai I«41, â la maison do Cour de la villo do Bâton Rouge, aux heures ordinaire» des ventes, la propriété ci-après décrite, appartenant â la succession de feue Margaret Cooper, décédée, savoir: Un morceau de terre miné dans cette paroisso, sur la riviêro Comité, à- environ S 5 mille do la ville de Bâton Bouge, contenant 430 31[100 acres, commençant a l'endroit où il y avait un Laurier sur la rivière Comité, et marqué maintenant par un poteau, d'ici ou nord 4630, d'ici à l'ouest 20 chaîne» à une berne, de là au nord 3 chaînes à l'encoignuro de la section No, 9, 12, 1?» et 18, dan» la cor poration No. 4, de la file No. 1 ot 2 ; Est B0 chaînes 31 à l'encoignure, sur un poteau dans le champ*, do là oueet 82 chaînes 45 anneaux à l'encoignuro sur un pin, rie là au sud 33 c.haines 60 anneaux à l'encoignure sur un fleux, où un buiason porte au nord 23, à ou est 21 anneaux, do là au wid 43 df'gn" p, à l'est. 9 chaînes 00 anneaux à M. Mark Noble -, à l'encoignure C0 chaîne» 20 anrwaux de la ligne do M. Nobles à l'encoignuro mir im po teau, do là â l'eut à l'encoignure sur un po teau dans hs champs, de là an sud ('0 dégrés, do l'ont, dix chaînes 50 anneaux au point du commencement. conditions Tir. LA vfcntis. Un quart, comptant, et la balance à 1, 2 et 3 ans de crédit, en billets endo, m ?, payables en banque, et portant hypothèque htsou'â pur fat paiement (HAS. TESSIER, 24 avril. Juge de Paroisse. ETAT DE LA LOUISIANE. Paroisse d'Est Bâton Rougo — Cour du trois ième district Gates et Matta syndics 1 vs. / î? John Henry et P. Langlumé, ) En vertu d'un pluris writ do fi. fa. adressé au shérif de la paroisse d'Est Bâton Rougo, par l'honorable cour du troisième district judi ciaire, dans et pour la paroisse d'Est Bâton Rouge, F.t»t do la Louisiane, il sera exposé en vente publique ati plus haut enchérisseur, à la porte de la maison de Cour de la ville un Bâton Itciige, MARDI, 1er Juin prochain, aux heures ordinaires de» vantes, tous les droits, titre», inUrêt» et prétendions de John Henry, l'un des défendeurs, dans et. pour la ropriété ci-après décrite, savoir : l'ilet No. lettre C, et No. 2 lettre B, mtué dafls lo faubourg Grossie, près la ville de B.Vori Rougo comme il est décrit dans lo plan figuratif do Messrs. Gate« et, Newcomb. Saisi pour satis faire au jugement, intérêt et fraie dans lo pro cès ci-dessus. Condition» do la vonte — au comptant. L. C- MORRIS, 21 avril _ Député Shi rjf. ETAT DE LA LOUISIANE. Paroisse d'Est Bâton Rougo — Cour du trois ième district. • 2744. Gates et Matta syndics / vs. / 2380 Samuel Watson et Sarah Lobdell. ) Anthony Monget, ) vs. /2927 Los mêmes. ) Amos Kent & Co. i vs. 11255. Samuel Watson. ) En vertu de trois writs de fi. fa. adresstsa» shérif de la paroisse d'Est. Bâton Rou^e, dont deux par l'honorable cour du troisième district judiciaire, dans et pour la paroisse d'Est Bâ ton Rouge, Etat de ht Louisiane, et i'au're par l'honorable cour de paroisse 'Je ladite pr. roisce, il seraiexposé en vent» pçWiqtie, MARDI, l'.r Juin prochain, â la porte de la maison de Cour .le la ville de Bâton Rouge, aux heure« ordinaires des ventes, tous les droits, titres, intérêts et pré tensions de Samuel Watson, dans et pour la propriété ci-après décrite, savoir: Une pièce deterre situ» e sur Jones' Creek, dans cet.e paroisse, à environ huit milles est de la vii'o de Bâton Ronge, contenant qaaîre-vin.^-f i.iq acres, plus ou moins, et born/ e comme ri sait : à l'quest par les" terres appartenant Mis» Cob b, au nord et à l'eatpar les terres vàcan' ea et au sud par les terres de Knighton, avec toutes les bâtises et améliorions qui s'y trouvent, abandonné par le dit défendeur peur satisfaire aux jugement, intérêts, et aux frais dans le procê3 ci-dessus. Conditions de la vente — au comptant. L. C. MORRIS, 24 avril Dep. Shérif. legres a ïa <*e«Ie et au lii jml Conduit à la geôle de Bâton Roage, le 1er Avril 1841, un nè;-ro qni se donne le nom de Jes.'e, taule de 5 pieds 8 pouces, âgé d'environ 25 ans, ayant quelques favori 3 et trois doigts coupés de la nr. m 'gauche. Il dit qq'il appartient â Joseph Loyd, demeurant à environ 50 milles de la Nile. Orléans, Le propriétaire est prié de le reclamer en se con formant à la loi. 9 Conduit au dépôt de Bâfon Rouge, le 2 avril dernier, de la geôle de , la paroisse d'Est Pélici ana, un nègre qui se donne le "nom de George, taille de 5 p'terfs, âgé d'environ 20 ans, il parle le Français et l'An glais, et se dit appartenir â Mme. Caidweïl de la Nouvelle Orléans. Le propriétaire est prié de le réclamer, en se conformant â la loi. Conduit au d-'pô; de Baton Rouge le 2 Avril 184!, de la geô'e de la paroisse d'est Féliciana, un nés ye qui se donne le nom de Ha milton, taille de 5 pieds 8 poucc-F, âgé d'environ 52 aii»; la première foi» qu'il a été an-été il a déclaré qu'il appartenait à M. Fontain Floyd, et maintenant il dit qu'.i appartient à J(hn Duggins, demeurant à la Nouvelle Orléans, 2ème Municipalité. Le propriétaire est prié de le réclamer eu se con formant à la loi. * 9 Conduit à la geôle de goôle de aton-Rouge le 29 Mars 1841, un ègre qui s'appelle Joshua, il dit qu'il est briquetier, taille de 5 pds. 5 1;2 pouces, âgé d'environ 22 ans. Il a reçu un coup de feu sur la hanche droite, il a plusieurs cicatrices sur les bras et le corps il dit qu'il appartient à Hugh Fisher, marchand d'esclaves. Le propriétaire est diiè de le re tirer en se conformant à la loi, 8 Conduit au Dépôt de Baton Rou se le 27 Octobre 1840 de la geôle d'Ibervilie, un nègre qui se donne le nom de Charier, taille de 5 pieds 81(2 pouces, a,'é d'env rm21 an?, j il dit qu'il appartient à Mr. Jacob Raiy de La j fourche. 10 avril. 9 J. J. PINO, ~eôl>r. CONDITIONS DE LA GAZETTE, i On ne recevra pas de souscription pour j moins d'une année. Le pris de l'abonnement i est de six piastres par année, dont trxs ai» j commencement du dernier semestre. Les ! personnes qui par nne raison quelconque, ju j geraient convenable de discontinuer leur ai-on j nement, devront en donner avis avant la fin i de l'année ; au cas contraire, elles seront coa sidérées comme le renouvellant. ) Le» Avis se paieront delà manière .»cirante, savoir: Les avis qui n'excéderont pas douze lignes, ou qui se rout moindres, se paieront une piastre pour la première insertion, et 50 csxTs pour ehacftte répétition; les avÎ3 plus longs suivant la même règle. Tout Avie, à moins qu'on ne l'ordonne au trement, sera publié en Français et en An glais, et payé sur chacune des deux langues, jusqu'à ce qu'il soit retiré. Pour tous les avert issem««« officiel?, los ofSciers en Feront perseneeliemet-t reepen sables, et s'ils refusaient d'en prendre la res ponsibilité. de tels avis ne seraient publié* qu'autant que le paiement en serait assuré.