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■siçwwrç*;: Ti MÊigs t ti g&t i z wcyiilf fiv SHaW ** PUBLIEE LE SAMEDI MATIN PAR JEAN R. DUFROCQ ET A. P. CONVERSE. BATOIX IIOIJUE, lOIIMiWU a | OCTOilKE. 1845. ■ - ■u 1 .:'' Ll s E dYo 3S 52 % » J •\/ c*i 21& as L» ON POUR GOUVERNEUR Gei». W.V1. DI2BUYS. POUR LIEUTENANT GOUVERNEUR EDWARD SPARROW. EST BATON ROUGE. Mu. L'Editer». Vou» files autoriié à annoncer M. John Ried comme candidat pour la place do Greffier de la cour du 3e district, sou» lu nouvolle constitution. Vous êtes autorise à annocer M. Manu «1 Moreno comme candidat pour la place de Greffier de la cour du 3e. district sou» la nouvelle constitution. Vous êtes autorisé à annoncer M Joseph W Fowler comme candidat pour la * — > » i: . place de greffier de la cour du 3a. district eous la nouvelle conation. Vous êtes autorisé à annoncer M. Sam uel Skolfield comme candidni pour lu place • le greffier do la cour du 3e. district sous )a nouvelle constitution. Vous êtes autorisé à annoncer Alfred Utiles comme candidat pour la place de gréffior de la cour du 3u. district sous nouvelle constitution. Un grand nombre de volans la Veuillez annoncer Mr. Archibald Stuart comme candidat pour coroner pour la pa roisse d'Est Baton Rouge, sous la nouvel je constitution. \oxpopuli. Veuillez annoncer M. Amasa Rkad, comme candidat pour la place de membre de la législature à la prochaine session. OUEST BATON ROUGE. Ma. L'Editevr ; Vous êtes autorisé à annoncer Mr. H. j Bbhukuon oomine candidat pour la place de shérif pour la parois« d'Ouest B.iton Rouge sous la nouvelle constitution. Un grand nombre de, votans Vous êtes autorisé à annoncer M. Ado nis Hbbbrt comme candidat pour la place de greffier do la cour du 4e. district sous la nouvelle constitution. l 'n grand nombre de votans. Vous êtes autorisé à annoncer M. J V Di 'ralitk comme candidat pour la place île greffier de la cour du 4 j . district «ous la nouvelle constitution. Pro bono publico. M r . L' kditkuk. Veuillez annoncer Mr O Labauve com me candidat pour greffier de la cour du 4e. district, ne »'assujettissant à aucune con ven lion vu que s'il est élu, il veut être le servi tour immédiat do tout le peuple, sans dis tinction de parti. J'U ultimo veindo sera cl primera recivido. M k . L'E ditkub. Vous êtes autorisé d'annoncer M. Vil leneuve Blanchard comme candidat pour la place de Shérif pour la paroisse d'Ouest : Baton Rouge, sous la nouvelle constitu- i tion. Un grand nombre de volans. j Veuillez annoncer M. Louis Lafiton comme c indidat pour coroner pour la paroisse d'Où est Baton Rouge, t ion. sous la nouvelle constitu Plusieurs Volans. A une assemblée des démocrates de la pa. roisse d'Est Baton Rouse, tenue Samedi der nier à la maison de cour, R. W, Newpor^ Amasa Head et Egbert Morgan ont été nom mé» candidats démocrates pour représenter la paroisse à la législature. Société d'Agriculture — Parni les nom breux subjets qui occupent l'attention publi que, nous craignons que la susdite société, si utile et si avantageuse aux agriculteurs ne soit oubliée. La prochaine foire sera tenue Je premier lundi de Janvier et pour l'honneur de l'état, nous espérons quelle sera encoura gée par un grand nombre d'habilans. La sai son approche ort les babitans pourrant ramas ser des échantillons des produits de leurs champs, de leur jardins ou de leurs parterres, pour exhibition, M / îanipt D AvrÄ ' a ♦ c ^ Monsieur — Ayant confiance dans -votre habilete et votre intégrité pour faire justice aux meilleurs intérêts de la paroisse d'Est Baton Rouge, et croyant qu'il est de la plus grande importance pour nous d'être réprésen tas da»e la prochaine assemblée générale de l'état de la Louisiane d'une manière habile et capable. .Vous, nombre de vos amis, vous solicitons de vous porter comme candidat au poste de membre de la législature pour cette paroisse. En cas de votre acceptation, vous pouvez compler sur nos suffrages. Le Peuple. II existe parmi nous une bande de vaga bonis qui seraient mieux occupés sur les ch«mins publics, chargés de chaînes, qu'à briser les portes et fenêtres des magasins it. Une Elections — D'après la proclamation du gouverneur, le vote sur l'adoption ou rejec tion de la constitution sera pris le premier lundi de novembre dans tout l'état. Dans ce district l'élection pour membre du Congrès sera tenue comme à l'ordinaire. de nos citoyens pendant la nuit e ^onne-patroullle de citoyens-propriétaires, -oevrait être appelée de temps à autre, afin de tâcher de découvrir ces brigands, et les traduire en justice. M. HARMANSON. Quelques journaux whigsont publié le jugement de la Cour Suprême rendu dans l'affaire de "Copeland vs. .Mickie et con sorts," jugement dans lequel M. Harman son, le candidat locofoco au Congrès pour le troisième district, joue un as«ez vilain rôle. Là-dessus les journaux locofocos ont jeté les hauts cria et ont affirmé que cela n'affectait en rien M. Harmanson. Pour mettre dos lecteurs à même de juger par eux-mêmes nous allods leur donner un ex. posé sommaire dei faits, tels qu'ils résul tent du procès, c'est-à-dire pièces officiel les en main. Par acte du 8 avril 1835. M. Copeland et M. Mickic fermèrent une société pour l'exploitation d'une plantation sur la Riviè. re Rouge. Le 24 décrinbre suivant, Copeland se trouvait à la P<>into Coupée, chez Hamil ton Orr, lorsqu'il vit entrer iWiekie, ac compagne d<» plusieurs personnes, parmi lesquelles il reconnut Jnmes Bass. II était alors sept heures du soir. jlfickie, soutenu do» siens, démanda im périeusement que Copeland lui vendit sa part dans l'habitation qu'ils exploitaient en commun. Sur un refus, il fut frappé à la • été avec un pistolet et menacé de inort s'il persistait à refuser. Voyant que toute résistance était inu tile. Cope la ni' se laissa conduire à travers le Mississipi, dans la paroisse d'Ouest-Fé liciana, chez un M. F. Routh, où le juge Dawson, notaire, devait se trouver, et où ils rencontrèrent Routh et John Harman son qui semblaient le* attendre et Re pas ignorer le motif de leur venue. Immédiatement après leur arrivée, Routh, et Iltirmanson s'emparèrent de Co peland, le menèrent chez une Madame Phillips, dans le voisinage, lui déclarèrent qu'il fallait faire l'abandon do son intérêt dans la plantation en société avec Mickie, r __ , que, s'il refusait, on le linenerait, et le gnr j dèrent à vue jusqu'à ce que l'acte fut pré Vers minuit et une heure du matin, ' 1/ Aiillt lit (lu,ma »min rimanàfont Copß« pare. Vers minuit et une heure du Routh et Mnnnanson ramenèrent land chez /fouth et le fermèrent dans une chambre, où il fut laissé sous la garde d'tlarmanson, en uttendant que l'acte fut prêt à signer. Dans l'intervalle Mickie avait fait ré veiller le juge Dawson et lui avait fait ré. diger l'acte de vente comme il l'entendait. Peu «près Harmanson amena Copeland auquel on lut l'acte et qui le signa, après avoir dit : " Je suppose qu'il me faut si gner" paroles qui indiquaient timidement la violence qu>on lui faisait, mais auxquel les le-nolaire fie fil pas attention sur le moment. Copeland avait d'ailleurs la tête bandée, était tout ensanglanté et portait de nombreuses marques de violence. L'acte signé on initen liberté Copeland, qui, plus tard, intenta une action en nulli té, attendu le manque de consentement et la violence exercée envers lui. L'affaire fut portée d'abord devant la Cour de Paroisse d'Ouest Feliciana prési dée par le juge Dawson, celui-là même qui avait passé l'acte. Après une sévère t(iveslig(l , inn> nprèi avojr entendu de nom me on voit, impliqué d'une manière fâcheu se, comme ayant contribué à commettre un ncte de violence sauvage. Et l'on trouvera probablement que c'est uno singulière préparation pour aller faire des lois au Congrès ! — Abeille. breux témoins, le jury annualla l'acte et accorda à Copeland quatorze mille piastres savoir huit mille à titre d'indemnité et six mille pour dommages intérêts. Une demande de " nouveau jugement " ayant été repoyssée par le juge Dawson l'affaire est venue en appel devant la Cour Suprême qui a confirmé le jugement de première instance dans le chef quinnnul lait l'acte, mais l'a reformé en ce qui tou che aux dommages, attendu que l'acte de vente étant déclaré nul, Copeland se trou ve avoir toujours été associé à Mickie et conservé par conséquent tousses droits. Presque en même temps on dirigeait une poursuite criminelle contre Mickie, Bas» Ar llnrmanion, accusés d'assaut et batte rie et d'emprisonnement illégal sur la per sonne de Copeland ; et le grand jury avait trouvé lieu A suivre. Mais l'avocat de district entra un nolle prosequi parce qu'il avait oublié de signer V indictment. Telle est, en substance, cette farnense affaire où M. Harmanson se trouvait com Un immens« Etablissement . — On compte trois mille cinq cents ouvriers oc cupés actuellement au iiignntesque établis sement que l'empereur de Ru.sie a der nièrement rnis en opération pour la eons truction d'un nombre considérable de loco motives destinées à la grande ligue de che inins de fer qu'il a ordonné d'établir. M. Wistler. de Boston, en est l'ingénieur en chef. Pour maintenir l'ordre dans cette masse mélangée d'ouvriers américain», anglais, écossais, irlandais, allemands et russes, une compagnie de soldats, aidée d'un détachement de police, est sous les armes. t on jours U Evëque épiscopalien La convention épiscopolienne est réunie à New Yoïk. Une résolution présentée par Luther Bradish, portant que l'évêque On desdonk ne pourrait jamais remplir de fonctions èpiscopales dans le diocèse a été déposé sur le bureau par un vote de 148 co " tre llü - Ce qu'il y a de remarquable dans ce . 7 . , , œ ' . , ... VOte C est la dl ^ rence entre le vote cleri cal et le vote laïque. Les membres du clergé ont adopté la motion de dépôt sur le bureau par 82 contre 47, les membres laïques ne l'ont adopté que 66 contre fi3 ; ce qui prouve que le clergé épiscopalien est plus indulgent pour les peccadile« de l'évêque Onderdonk que les laïques. Le Times emprunte à un journal de province ta plus étourdissante des récla mes en faveur du guano et de ses vertus merveilleuses : "Un jeune gars, dont le père était fermie?, entra dans une grange, il y a quelques jqurs pour jouer. Mais un violent orage l'ayant surpris, force lui fut d'attendre. Il s'étendit sur un sac de gu ono. L'orage fini, le vieux fermier par courut la cour de la ferme pour chercher son fils, quand tout à coup il fut effrayé à l'aspect d'un géant de huit pieds sortant de la grange : Ohé ! qui va là ? cria-t- il, que faites vous ici ? Papa, se mit à glapir le géant, c'est moi ! tu ne rei Onderdonk. — géant, c est moi ! tu ne reconnais donc pas ton petit Tonny. — Toi, mon garsî exclama le père en s'écarquillant les'yeux. Eh! que diable, comment t'es-tu si bien développé? Voisjtu papa, reprit le Goliath improvisé, j'ai cijuché sur ce sac de guano que t'as mis dans la grange, çà et puis les éclairs, a fait l'affaire ! . . . . Un impudent escroc — La Gazette de Philadelphie raconte qu'il y a environ deux semaines, on avait volé à un nommé M. James Foster son portefeuille conte nant environ 930, et quelques papiers de valeur. Trois jours après, M. Foster re çut, par la poste, jnon portefeuille, moins l'argent, mais orné d'une mèche des che veux de l'adroit êlou, incluse dans une lettre ainsi conçue : " Mon cher monsieur, j'ai été volé, moi-même, dans mou espoir ; je comptais sur i^lus forte somme ; à plus tard !" Suicide de l'Hun. John Whitj .—Le " Lexington Observer" du 24. annonce quo le 22 sept, l'honorable John White qui avait été président de la chambre des re présentans au Congrès, avait mis fin à ses jours, à Richmond. Ky, en se faisant sauter la cervelle. Des revers de fortune semblaient l'avoir amené à cette futaie résolution. M. White, à l'époque de*« mort, était juge du I Ôè>ne district judiciaire, place n laquelle il avait été élevé par le gouver neur Owsley, immédiatement après In clôture de la dernière session, et depuis dix ans il était membre de la chambre des représentons nu Congrès de» Etats Unis. A vis important aux maîtres de poste*. — — L' Union publie l'avis suivant, qui a de l'importance pour tousles maîtres de poste du pays : "Nous désirons appeler l'atten tion des maîtres de poste sur la règle No. 549, qui pourvoit nu transfert d'argent de souscripteurs aux éditeurs de journaux. Il est du devoir dos maîtres de poste de rece voir l'argent du souscripteur et d'en don ner un reçu. II est aussi du devoir du maîtte de poste qui reçoit l'argent d'en donner avis au maître de poste qui aura à le payer, de lui indiquer l'importance du montant reçu et l'éditeur qui doit le tou cher, de plus de marquer la lettre de ces mots officiai business et d'y signer son nom. Le maître de poste qui a reçu l'avis doit payer à la présentai ion du reçu. Le sous, cripteur qui a le reçu, peut l'envoyer par la malle ou autrement à l'éditeur. La nou velle loi défend aux maîtres de poste d'ex pédier l'argent directement aux éniteurs. La raison de cette règle est évidente. Uno grande partie de l'argent perdu en l'envo yant par la innllé, a été de l'argent envo yé aux éditeurs et expédié par les maîtres de poste. L'affranchissement du maître de poste sur une lettre adressée à un édi teur, était un a via à tous ceux par les mains desquels passait cette lettre, qu'elle renfermait de l'argent. Cette règle bien appliquée, assure le paiement de l'argent sans escompte pour les éditeurs et prévient |es pertes des bureaux de poste. Le général Houston se promène dans l'Alabama et il y fait de temps à autre quelque discours. Dans une dernière oc casion il a déclaré qu'au Texas, "dans toute ville de cinq cents âmes, il se trou vait deux cents loafers." Quel charmant pays cela doit faire ! Le enpitaine Pierce du baleinier améri cain Général Pike , so plaint vivement du mauvais traitement qu'il a reçu du com mandant de la corvetto anglaise Hazard, à la Nouvelle Zélande. "Il parâit qu'il voulut entrer pour faire de l'eau dont il manquait complètement ; mais comme il s'approchait du rivage l'of ficier anglais lui défendit péremptoirement de venir il terre. Il expo-a vainement sa situation et chercha à faire comprendre qu'il avait absolument besoin d'eau. Ln défense fut maintenue, attendu que les natifs avaient abattu un mât à drapeau, et que, par suite, tout commerce était pro hibé. Sur cela le capitaine du General Pike, chercha à aborder un autre bâtiment amé ricain qui se trouvait dabs la baie, mais cela lui fut encore défendu, avec menaco de le couler s'il persistait à vouloir entrer en communication avec qui que ce fut dans la baie. Il lui fallut donc, bon gré mal gré, bien que manquant d'eau, à re prendre la mer. Le New York Journal of Commerce dit qu'un M. Szadecki vient d'établir une fa brique d'esserlce de café. Un quart de bouteille de cet essence qui coûte 75 sous, peut donner jusqu'à deux cents tasses de café. On lit dans le Marksville (Avoyelle) Villager : "Delhosse et Grten, tous deux habitant l'embouchure de la Rivière Noire comparaissaient ces jours derniers devant l'hon. W H Duuall, sous l'accusation d'avoir tiré une arme à feu «ur un nommé Briggs bûcheron sur la rivière rouge — sa voir : Delhose comme principal et Green comme complice. (J P Waddell remplis sait les fonctions d'avocat ^le l'Etat, et R. Cushman était chargé de la défense — après examen il a été d^gi^é qu'ils donne ! raient caution, le premier en $600 et le i second en &4U0 pour assurer leur compa | rution aux prochaines assise». ; On se rappelle qu'il y a quelques mois, Briggs ayant demandé du whiskey chez Delhosse et n'ayant pu en obtenir, s'en fut mécontent — revint dans la nuit, frappa et tira un coup de fuiil au moment où l'on ouvrait. Blessant du coup madame Del hosse et causant presque la mort d'un en fant qu'elle allaitait — Delhosse ne pouvant se faire rendre justice par les autorités, se sera fait justice à lui-même. On croit que Briggs ne se rélevera pas do sa blessure. Monamanie du vol . — Depuis un cer tain temps des jfols fréquens se commet taient dans une maison de la rue de Vau girard, habitée par de nombreux locatai res; et malgré la plus exacte surveillance, on n'avait pu découvrir l'auteur ou le» au teurs do ce» coupables soustractions. Ces vols n'étaient jamais considérables ; c'é tait tantôt une bague, une montre, une épingle d'or, une boucle d'oreille, une bourse, etc. Plusieurs locataires avaient fait changer les serrures de leurs portes, mais cette précaution n'avait pas empêché les vols de continuer, sans qu'il n'y eût nulle part apparence d'effraction ou usage de fausse cles. Le concierge cependant remplissait rigoureusement ses fonctions, et les domestiques étaient continuellement sur le qui-vive. Enfin, on remarqua que les vols se commettaient particulièrement dans les beaux jours, alors qu'une chaleur intense faisait tenir les fenêtres ouvertes durant les soirées et même souvent pen dant la nuit. C'était un indice, ou le si gnala même à la police: mais il eût été probablement insuffisant longtems encore, si le hasard n'était venu à l'aide des volés. Dans la nuit de dimanche à lundi, le doc teur Guidon, qui demeure dans la maison, fut appelé près d'un de ses malades, dent l'état était devenu tout à coup alarmant. Il était près de quatre heures et le jour commençait à poindre lorsqu'il rentra. Il montra l'escalier le plus légèrement pos sible et ouvrit sa porte avec précaution afin de ne pas troubler le sommeil de ses voisins. En marchant ainsi à pas de ioup il venait d'entrer dans sa chambre à cou cher, lorsqu'un léger bruit attira son atten tion ; presque au même moment il spper çut quelque chose se mouvoir sur sa table d» putt. Le docteur s'élança vers sou sé. crélnire, saisit une paire do pistolet» qu'il v avait déposés tout chargés, depuis que le bruit des vols s'était répandu; mais avant qu'il eût eu le tempe de les armer, l'objet qu'il avait re narque sur sa table de nuit, s'était élancé vers la fenêtre, avait sauté sur le balcon donnant sur In cour et avait disparu. Le docteur, arrêté un moment par la surprise, courut à »on balcon et fit feu sur le fuyard, qui grimpait à l'aide d'un tuyau destiné à l'écoulement des eaux pluviale». Atteint en plein corps, le fuyard tomba alors dans h cour en poussant un cri étrange «t tous ies habi lans de lu maison, réveillés par l'explosion apparurent à leurs fenêtres. On vit alors le blessé, dont un ne pouvnit encore dis tinguer les formes, se lever et gagner l'es calier. Plusieurs péri nnes «e mirent aussitôt à sa poursuite, d«s lumières furent apportées, et dos traces de sang servant de guide aux recherches,, on arriva jusqu'à la porte d'un petit logement, situe au cin quième étage, occupé par un ancien bibli Ihécaire, bibliome renforcé, qui se priva it souvent de» choses les plus nécessaires à la vie, pour entasser les un» sur les autres des bouquins dont les tro s pièces de son logement étaient litéralemerit remplies de puis le parquet jusqu'au plafond» D'abord le vieillard refusa d'ouvrir, mai» comme on menaçait d'enfoncer la porte il se rési gna. La première chose que l'on nperyut en pénétrant chez lui, fut un singe de mo yenne espèce, étendu tout sanglant et sans le moindre mouvement entre deux piles d'in folio, et portant au cou la chaîne et la montre que le docteur Guidon avait dé posées la vielle sur mi table de nuit. Le vieux bibliomane, tout désolé du la mort j de Job, l'unique objet de ses affections, : après ses livres, déclara qu'il no savait ce que cela voulait dire. On fit des recher ches, et on trouva, enfouie derrière une montagne poudreuse de volumes de toutes sortes, la presque totalité des objets qui ! nvaient disparu successivement. Une na ïveté charmante du vieillard est venue en ce moment foire diversion à l'étonnement que causait cette singulière découverte ; comme le propriétaire Je la maison lui demandait s'il n'avait jamais vu son singe "rapporter, après une absence plu» ou moins longue, quelque bijou, quelque objet de prix : 'Si fait, si fait, répondit le brave bi. bliomane ; une fois je lui aivu une bague, mais j'ai cru qu'elle lui appartenait.' Mariage contracté à Philadelphie. — Demande en nullité — Le 3 J oe'obre 1824, un français, M. Ilenrion, épousait, devant l'archevêque de Philadelphie, une dame Chauveau, également française. Le ma riage fut célébré avec toutes les fosmahté» voulues par la loi du pays. Une fille na quit de ce mariage. M. Henrton après avoir longtems résidé aux Etats Unis, où il s'était fait naturaliser, revint en France,' solicita et obtint du £ouvernem<fht sa rein tégration dans la qualité de français, il s'éleva alors dans son esprit des doutes sur la validité du mariage qu'il avait contrac té à Philadelphie. En conséquence il se présentait devant la première chambre du tiibunal, en demandant la nullité. L'intention do M. Henrion, a dit Me. /Durand St. Amand, son avecat, n'est pat. de se séparer jamais de son épouse? s'il demande aujourdhui la nullité de son mariage pour en contracter immédiate ment un autre, qui soit à l'abri do tout reproche avec la femmo dont vous l'aurez séparé un instant ; c'est pour assu rer à leur enfant un état incontestable d'enfant légitime. Du roste, sans aucun doute, Se mariage est nul ; il n'a pas été précédé, on France par des publications prescrites par la loi ; il a été célébré seulement devant l'évêque de Philadelphie, et il aurait dû l'être en même temps devant le consul français. Me. Arronson présente quelques obser vations en faveur de Mme. Henrion, et soutint la validité du mariage. Me. Mahou, avocat du roi, conclut au rejet de la demande. Le tribunal, conformément à ces con clusions, déclare que le mariago était va lable, et débouté M. Henrion de sa deman de en nullité. — Presse. couktoisib d'une escadre anglais.— Extrait d'une lettre datée Malte . 24 août 1845. " Corvette Plymouth, capitaine Henry, est partie, il y a quelques jours, de cette île pour Marseille et Mahon. "Pendant que le capitaine Henry, ve nant de Beyrouth, faisait la quarantaine de douze jours imposée à tous navires ve nant de Svrie, il vit un ordre du départe ment de la marine ordonnant que les pa yillons de tous les navires de guerre fus sent hissés à mi-mât et qu'une salve funè bre fût tirée, en témoignage de respect pour la mémoire du héros et du grand hom me d'Etat Andrew Jackson, dont on ve nait dans cette île d'apprendre la mort. "» Comme un règlement positif en cette radë porte qu'aucun navire en quarantaine ne pourra tirer du canon, le capitaine Hen ry ne put obéir à cet ordre. En consé quence, il remit au 13 juillet cette céré monie funèbre qui eut lieu alors. Aussitôt que le vice-amiral, sir Edouard Owen, vit le pavillon du Plymouth flotter à mi-mât, il envoya à bord un officier s'enquérir du mo tif pour lequel il était ainsi hissé. A midi, au premier coup de canon, les payillons de tous lea navires anglais en rade furent abaissés et restèrent ainsi jusqu'à la fin de cette triste cérémonie. "J'ai mentionné cette circonstance com me étant un hommage des plus nobles ren du par une nation forte et puissante à la mémoire d'un des plus grands hommes du siècle. Il ne tne reste plus qu'à ajouter que le Plymouth a été regardé par tous les-An glais qui l'ont examiné, comme un chef d'oeuvre d'architecture navale, et que le capitaine Henry et ses officiers ont reçu ici l'accueil le plus flatteur — Je suis &c." Il n'a pas été publié, en Allemagne, dans l'année 1844, moins de six mille livres et pamphlets dans toutes les branches seien tifiques. Le quart de ces ouvrages traite de matières théologiques, de sermons et d'oeuvres de piété : neuf cents volumes sont spécialement consacrés à ia théolo gie D'après une lettre reçuo en ville du Commodore jRoüssead , il parait qu'il est positivement nommé au commandement de la station du Brésil. Le Corn. Rous seau monte la frégate Columbia , pour la quelle il a choisijcomme capitaine de pa villon un de ses anciens amis et un de nos meilleurs officiers, M. .Ritchie. Um hkoimknt d'Amazomks. — 0,j vient d orgnispr un nouveau corps dan» la com mune d'Ornières, Va! de St. Bernard, (S'iiss«) deux compagnies de f«mmes ont été armées et équipées par le vicaire et le curé, qui 'ous deux ont été nommés offi ciers du dit corps Ces amazone» <ie l'E glise sorrt destinees A former l'arrière gar de des corps francs-ecclésiastiques des cantons catholiques ; le cure a toutefois rassuré ne» timides ouailles armées de lan ces, en leur taisant clairement entrevoir que cette organisation n'avait pour but que do (irodire quelqu'effet sur les nations étrangères, iftr ont dirait dan* l'Eirope entière que les femmes catholiques de Suisse ont pris les armes, et qu'elles étaient prêtes h se buitrn pour leur religion; puis il leur a dit d'une voix empbutique et lar moyante; "D i resto, ne craignez rien.ee n est qu'un jeu, vous ne marclier^z pas," La phalange tranquillise'e a fait l'exercice en présence du curé, puis elle ft regagné ses pénates. Rage , — Un jeune enfant de six ans, fils de Mr. Romain, barbier à la Nouvelle Orléans, avait été mordu, il y a deux mois, par un chein que I on ne supposa pas être enrage, ce qui fit que l'on ne prit aucune des précautions d'usage. Dimanche der nier, les symptômes qui se manifestèrent chez l'enfant ne laissèrent plus de douta sursonetat: il était atteint delà roge. Ce petit malheureux n succombé hier soir à son mal dans de» f ouffVance» atroces. Cour. Oct. 7. La rarete du mais dans l'intérieur de la Carolino du Sud et de la {reorgie, rareté produite par la sécheresse, a amené la com pagnie du chemin do fer de Charleston. et celle du chemin de fer central, à réduire sur ces articles lo prix du frêt, qui do 15 cts. sur le premier chemin a été porté à "*• et ^ 8l,r ' e s,1 cond à 8. Cette ré duclion a eu lieu dans l'attente que de foits envois se feront de la Nouvelle-Or léaus. MAGASIN DE NOUVEAUTES. SIMON JACOBI Informe respectueuse ment le public qu il vient d'ouvrir son maga sin, rue Lafayette, entre Phillip, & Lanoue et D Sanger, f less & Co. Jo ft l'on trouvera un grand assortiineiit.de nouveautés, sortant de» premières manufactures de France et de iV';w York, habita confectionné» aux derniers goûts, parfumerie, chapeaux, et chaussure de toute espèce, tant pour dames que pour hom mes, articles pour nègres aux prix les plus modéré». 11 oct— 30 éL ■MV I NEGRES A VENDRE — Le soussigné ft, cent dix-sept esclaves qu'il vendra à des prix raisonnables. Il y a pnrmfeux des forgerons, charpentier«, tonneliers, in génieurs, domestiques de maison, coutu rières et nègres de champ. La moitié de ces esclaves sont maintenant à Baton Rouge, où on peut les voir en «'adressant à °ct 11 Jamks McHatton. Arrêté par Daniel Hawsey, à environ 23 milles de Baton Rouge, une genisse, âgée de 2 ans, baidoré, sans marque au fer visible, swallowfork et underbit dans l'oreillo gauche, underslope dans la droite. Le propriétaire e8t réqui» de la re'irer en se conforment la loi. J. R. DUFÄOCQ, Rangeur. Sardines. — à vendre par 11 oct— 30. Stei"hen Henddrson. A vendäe. Pese Sirops , pour pèser le vin de canne à vendre par Stephen Henderson. 11 oct —36. » Sal Ammoniac et carton . — pour les Ma chines à vapeur, à vendre par 11 oct— 30. Stephen Henderson. MOULIN A SCIE. Lo propriétaire informe le publie en général qu'il a achevé les réparations à son moulin, et qu'il est prêts à executer les ordres qui lui seront confiés, avec promp titude. Bois do toutes dimensions et planches constamment en vente pour du comptant seulement. FREDERIC ARBOUR, mai 10 14 PAPIER PEINT T out posé à 50 cents le rouleau, et au. dessus. Mr. Gavrel prévient les personnes qui font bâtir on reparer des maisons, qu'il vient de contracter aVec plusieurs maison» de la Nile Orléans, afin do pouvoir fournir tel espèce de papier peint que l'on puisse désirer, et le poser à bon marché. Sa longe expérience dans ce genre de travail, lui permet d'en garantir l'exécu tion. Il cont inue également à se charger de la peinture, la pose des vitres et les ensei gnes. Maison de M. Barron pràs la poste. Septembie 27, 1845. 34 PACKET REGULIER, Entre la Nouvelle Orléans et Bayou Sara. Le steamboat BELLE CREOLE, capt, Diinitry, partira, tous les Diman ches à dix heures précises du matin, de la Nouvelle Orléans, et ira jusqu'à Tuniea; de là il reviendra a Bayou Sara, oà il séjournera jusqu'au JWercredi matin, d'oè il partira aux heures ordinaires pour la Nouvelle Orléans. Soit en montant, soit en de»cendant le fleuve la Belle Creole s'arrêtera à chaque poste intermédiaire, etde ptus elle s'arrêtera sur la côte chaque fois qu'on l'appellera. Tout le monde est invité à visiter ce beau bateau et à s'assurer par soi-même qu'il est le plus comfortable et le plus solide de tou» ceux qui font ce trajet. ETAT DE LA LOUISIANE. Paroisse d'Ouest Baton ifotige. En vertu de deux proclamotions de son excellence le gouverneur de Pétat, une élection sera tenue dans la paroisse susdite le premier lundi de novembre prochain et ies deux jours t -uivans, afin de prendre le vole du peuple sur l'adoption ou la rejection de la nouvelle constitution. Aussi pour l'élection d'un membre du Congrès, pour le troisième district con— gressionnel de l'Etat de la Louisiane. L'élection anra lieu le premier jour au biliare de M. Etienue Le Bail, le second jour au billiard de iïfessrs Cazo & Co., et le iroisième jour à la maison de cour de cette paroisse. Le scrutin sera ouvert chaque jour de 10 heures du matin à 4 de l'après midi. L. FAVROT, P. J. Septembre 24,1845. 34 Le soussigné arrivant de I» Nelle. Orle ans, et ayant l'intention de se fixer dan» cette ville, offre ses service» aux babitsns de Baton Rouge et de ses environ», emijme pro fosseur de musique vucal et instrumental. (Piano el 6/uitare.; 11 espère par ses t-on naissances dsns cet arl et son exlième fidélité dans l'accomplissement de »e« devoir« mériter les snlTirnsji 's des persoutiPi» qui l 'honorent de leur confiance, li accordera les piano» * un prix modéré. Pmx d'Instruction. pr. moi». Leçon» particulière» (Piano») et musique vocale trois leçons psr se maine», $8 00 do principe de musique vocale, 12 00 do «ur la guitare. do sur le pianos en classe, 2 éco liers ou plus, chaque, do musique vocale en clssse do particulières en français, do en classe, do particulière» cri Espagnol, do en c,la»#e Ils informent respectueusement leurs pa trons qu'il» désirent regier tous les mois. A R FUERTES, b 00 7 00 3 00 6 00 4 00 6 00 5 00 references. Rev, Mr. W-iodbridge, Mr. flonaecaze, . Mr. J Peillips, Col Matta. (D* Mr. P. offre à vendre un assortiment de musique nouvelle, aussi que plusieurs in struments" de différente» espèces, tels que (luttes,sfuitare», flagéolete et une grande qiiun- j tité de corde» pour piano et guitar, de premi- i ère qualité. U est prêt a exécuter de» ordre» pour des ; pianos de première qualité, qu'il pourra j donner au prix de la Nouvelle Orléans' août 3 20 ARRETE par Henry Carie, à environ j 12 milles de Baton Ronge, un bœuf bînnc et noir, âgé d'environ 3 ans, crop et un - derbit dan» une oreille, et une fente dans l'autre, marqué au fer sur le rôté du chif- I fre 4. Le propriétaire est requis do le re tirer en 83 confondant la loi, J R DUFROCQ, aug. 10 28 Rangeur. CHAUX A VENDRE. De la Chaux, du Sable, et de» Briques, constamment en vente par L. BERMEL. E. JOHNS, MARCHAND COMMISSIONNAIRE, No. 110, rue Poydras, Nouvelle Orléans. Référence à L. Bonnécaze, B. Rouge. THOMAS BARRET, Marchand Commissionnaire. No. 11, Vieille Levée. 83 Nouvelle Orléans. FOURAGE. Cent brille» de fourageà vendre. S'adresser à STEPHEN HENDERSON, sept 20—33. AVIS. Mr. et Madame Fuertes ayant l'inten tion de s'établir dans cette ville, informe respectueusement leurs patron» et amis qu'ils ont loué ln maison appartenant à M. T G Morgan, ci devant occupée com me le " Bureau des terres" où il se propo sent d'établir un institution pour l'instruc* tion des jeunes demoiselles. Elles pour ront être admises soit comme écohéres externes ou pensionnaires. On portera les soins les plus assidus à leur éducation et leur conduite. T ermes. Pension et instruction par an payable d'avance $150 Externes de 6 à 10 Langue Française 0 à 9 Espagnol, Italien et latin, chaque 0 Piano $10 Guitar 15 Blanchissage par mois 2 Lit et fourniture de lit 1 Musique vocale — gratis L'iostitulion sera ouverte pour la ré caption des jeunes demoiselles le 1er. lun di de Septembre. Pour références, voyez la partie anglaise. A VENDRE. 12 on 15 arpents de très belle canne», à bon marché pour du comptant, pour plus am ples information. S'adresser au sonsigné sur l'habitation de Mde. Laurent Daigre, à Manchac. J. ADONIS LOPEZ. 27 sept— 34. L'Aiexendrie Western Democat, (R. Ri ver,) voudra bien inséré l'avis cidesus trois fois, et envoyer son compte au Bureau de cet te feuille Manchac 27 sept. POIDS DU PAIN, Fixé par le maire pour i a semainesuirants, La Farine étant i $4 19 le baril, 04 once de pain pour dix sons pée précédemment par Mr. FTalsb, rue Bou j levard, et qu'il y enseignera la langue anglai ! se et la française, à raison de quatre piastres j p ar tno ' 8 ' p our iea deu * langues, et de trois ETAT DE LA LOUISIANE. Paroisse d'Est Baton Rouge. John Sans de la paroisse d'Est B-ilon Rouge, ayant intention d'émanciper son esclave Rachel, âgée d'environ quarante cinq ans, tous ceux qui pourraient avoir quelques objections à la dite émancipation, sont requis de les deposer au bureau du greffier de la Cour des Preuves pour ia di-i te paroisse dans quarante jours de la date du présent avis. Donné sous ma main ce 20 Août, 1845. L C MORRIS, Shérif, août 30 1845 30 A VENDRE^ Quelques paires de bon boeufs de tire, domp tés ou faciles à dompter, élévés sur mon habi tation d'ouest Baton Rouge, où on peut les voir ; je vendrai également une vingtaine de vaches laitières et leur» veaux. S'adresser sur l'habitation ou à moi, à ville de Baion Rouge. J. P. MICHEL 4 Oct—35. ECOLE PUBLIQUE. MR. JEAN PETIT à l'honneur d'rnformer les babitans de la ville de Baton itouge, qu'il ouvrira, le deux Octobre (courant,) une école publique dans 1a salle occu-j piastres par mois, pour une seule langue. Mr. Petit enseignera le latin où l'espagnol pour sept piastres par mois, et il tiendra une école du soir, où il enseignera les mêmes lan gues aux messieurs qui, par leurs occupations n'auraient pus le tems de les étudier pendant le jour. 4 oct, — 2f 35. MULETS A VENDRE. ~ Le soussigné informe les habitans et autres qui ont besoin des mulets, qu'il en a 00 à ven dre au Pénitentiaire de la Louisiane, à bas prix pour du comptant, A. P. WILLIAMS, Jr. 4 ect.— 55 ! 3 3 m* <% b» *i 3 » >■ * " m < » î 2 e. ^ i t. a Cß J • p— "1 K W o rjO m TS ^ ? ~ S? ! C a. o - X Ï3 o c 7* £3 few« ce. »" S P O £0 O O CP h-» O > ~ ° 2 e „ S. p 2 ° =. S- 5 ETAT DE LA LOUISIANE. Paroisse d'Est Baton Rouge. En vertu de deux proclamations d» son excellence le gouverneur de l'état de la Louisiane, les poils seront ouverts dans la dite paroisse, le premier lundi de novem bre prochain, pour prendre le vote du peu pie de cet état rélarivemect à l'adoption ou la réjection de ta nouvelle constitution. Les poils seront ouverts à (a résidence d» Mde Townsend aux Plains, présidée par Geo. P Lilley, W Sowell et J. A McHugb, aussi chez Jas 5 Willis, Manchac, prési dée par J Foreman, R H Burnet et J D Commeaux. Le même jourâ la résidence ci-devant de Forbes, présidée par Wm D Lea, Ja». Cooper et Elihu Hooper. Le même jour à la maison de rour pré* sidée par Juge Tessier, John Reid et Jas. Cooper. Une élection pour un membre du Con grès, pour le troisième district congres sionnel do la Louisiano sera tenu le pre mier lundi de novembre et les deux jours vuivans, présidée par les susdits commis saires. Le premier jour chez Madame Townsend aux Piaines et James IFilIis à Manchac, le second jour chez Forbes, et le troisième jour à la maison de cour. Les poils seront on vert pendant les heures ordinaires. CH. TESSIER, P. J. September 27, 1845. 34 AV/S. Le soussigné vient de recevoir un assorti ment complet de médicament» de ta premiéte | qualité, qu'il offre à vendre aux prix de la ! Nouvelle Orléans : 20 onces sulfate de Quinine de Farr j 10 Pelletier de Londres i 15 de Fred. Stuttgart 2 livres Hydriod de potasse i de soude j 10 Bi-carb. de Soude 10 Acid Tartarique I 200 sel d'Epsom 1 baril huile de Palma Christi I 10 livres senne 10 manne en sorte 15 en larme J 20 Amidon 4 Indigo j Poii d'Iris, Papier à cauterre j Eau minérale gazeuse de seltz Eau do. de seidiiîz Poude de iSeidlitz, etc. On trouvera aussi chez loi un assortiment de medicamens patentés, les pins usités — . ■ , . : p aL"!!. L d *™ pi j n J «.S" U 't ® Peter, de Spencer, de Peter, de MofFat, Le roy véritable no. 2, 3 et 4. Chlorure de La bar raque Parfumerie, — Eu de Floride, Eau de Co'ogne Oriental d'or Circassian Lymph Chlorine tooth wash Orris ds. Lancettes patentées d/Evans -S'carriticatcurs. Bandages Français et Américain» Eau de flenr d'orange Pate pectorale de Reynauld Pillules de santé du Dr Frank Sirop de Dubois. Baume de Tola Noix muscade Ayant été nommé agent de Cometeck & ! Äumsey, on trouvera consramment chez lui tous les médicamens patentés , qu'ils vendent à la Nouvelle Orléans et à New York, teile» que : Baume de Colombie, Huile de Tannm, Vermifuge de Comstock, Remède du Dr! Spohn, contre les maux de tête, etc. Aussi un grand assortiment dé médecines T hompson ien ne», Nos. 1, 2, 3, 4, 5, 6. Poudre de Feuilles de obeli a semences do Poudre de Cayenne, do d'écorce d'orme Poudre de Composition. 26 J L opez. PIEUX. Le soussigné désire acheter une quanti té de bons pieux, livrables sur son habita tion à 2 milles et demi audesaoua d« Ba ton Rouge. STEPHEN HENDERSON, août 30 30