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Z.B LOOX8ZANAIB, PUBLlé PAR 1, ®rntil Se- X t). Romain, Paraît le faaratfi. nu m vOmuuT: Paar vM a a, Il M — Law M • Éhai n |nMw of IflalillTi wlU. (Civil Code of the State of LouiiiuL) -ft CTBuretn da fjouisianait, habitation Mme Va. Poché, riva faucha, prêt da Collège Jefferson. Cuiltge Point landing, STLei personnes da la Nouvelle Orléans ou ilea campagne«, qui auraient det communica tion« t envoyer au Louisianait , peuvent le hire «n adressant A la Boite 1636, poilc de la NuuvcDe-Ortèani. A genta du Leuiilanaii : F. Bouvair , Nouvelle-Orléknt, 62 rue Boar 'ist' heu. " H. S alomos , Nlle-Ibérie. P. A bcsxiaux , Paroitte Lafayette. II. P. G Aar, St-Maitiu. L'ORQAHISATIOM DP TRAVAIL. A M. CHASE. XXIV. Monsieur et ami, noire Elude eat terminée. Aux léfitlateurs A faire le reste, il toutefois ils n'ont point enr eux la pru glorieuse cicatrice «Se l'Eunuque, et si ie souvenir des morts peut guérir lea vivants avant l'heure de la putréfac tion et d<> la pouniture. Ainsi, avant te congé définitif, nous pouvons donc causer en frères, nous dire l'amical aiJieu | de l'oreille, parler comme Atticus de cicé- ; routenne mémoire. Une minute de plus ou j de moins d'ennui pour le publie, c'est peu de chele. Rendons au public ce qu'il nous prête ] ai largement. | Or donc, vaut pêchet A la ligne sur les bords j du lac Krie. Par les braguettes de Panurg« ! j c'sat plaisir suprême; et nous retournons à ; I âge d'or des pasteurs, des bouviers et des pê . rheurt. N'ous avions toujours pensé que l'homme | d'Etat le plu« auatôre avait toujours au f..nd j du cœur des amours de Thèocrite et de Mos- i rhu*, que Robespierre était un doux chantre ! dMylles parfumées, et que la campagne et le cour# d'eau reposent l'âme des sombre« agita* lions de la politique. tët cepeudant, 6 notre ami, la pèche à la ligue nous semble un plaisir cru» !, une joie de erimiuaiifte satisfait. Puis, est-ce une «listrac tiou permise après la mortifiante définition du j^hnier Alphonse Karr? A viai dîre, nous trijuiuiea au-dessus des mordante* espiègleries d'un feuilletoniste gaulois. L'hermine vaut le t.-ne. .. Reposons-nous donc: La villégiature offre de ai charmants loisirs! Jouissons desdernier« ju«n de l'automne et des feuilles jauiiies des grantU arbres ; promenons no« pas graves et •érieax sur la pelouse fanée que la neige de demain blanchira; rêvons aux g»and? moyens de détruire le« grands criminels ; demandons aui aurores sublimea la flmnme et le rayon qui doivent illuminer les ténébreuses conscien ces des ténébreui l'aria.. Il e.t «i bon d'être libre, de conduire «on eorp* où la fantaisie vous pousse, tie s'aban donner 4 toutes les ivresses du déplacement et de la nouveauté, de gonfler sa poitrine de toutes les brises et de tous les parfum., dé terrer en souriant la main frémissante d'un ami, de baiser au front la naïve enfant de votre ainoiii? Cela vaut mienx que la pèche i fa ligne, 6 monsieur notre ami- La liberté eut uu Jiirti suprême. La prison est un suppliée cT Enfer. Toua savent- celar dite« vont. Bien ; mais tout n'oht pss étudié le Droit et le Code cri minel. Or, parlons lin peu d'une prison pré «rentive qui menace de s'éierniseï, et qui nous rappelle le* lenteurs d'une Procédure dospo itique et autrichienne. Chacun sait que le prévenu n'est point un coupable et que,' tant que la justice régulière n'a pat prononcé, l'accusé est inviolable et ■ eacr'é; chacun tait que la priton préventive, quand elle te prolonge, ett un attentat au droit des gen«, la plut grave atteinte portée à une Démocratie, une espèce de déni de justice. La - fortcresae Monroe peut être glorieuse ; la Bas tille le fut. Ce tont let illustre« prisonniers qui illustrent lea Baalillet. Oh! ne froncez point le tourcil, maître. Nous tommes let courtisant du malheur. On voua prêle l'intention de e«*« laver le« maint, eomme an grand Juge du prétoire ro main. Est-ce vrai t Auriex-vous peur qne le criminel fût plyt nofcle que U juge < Crai gnc7. vout qne te regard du vaincu fasse honte »ff vainqueur ? Le pauvre Coclèt de la Confé dération morte aurait-il le pouvoir d'évoquer des ombrei vengeresses et de montrer au grand jour la trame odieuse d'une conspiration de la Nouvelle-Angleterre ? Les pêcheurs t la ligne aermient-ila det pécheurs en eau ^rouble! En outre, «II» priton préventive est une injure à la loi, que davont-nous penser et dire du erimt pôlitique T Se parlons point de la peine de ■toftfBeeearja ett dant toutes les bibliothèque*, méààe dank la Vétre. S'il ett Ott orime tn e Uf i t taf»» de ta nature, facile i Inter préter de qHlè figont, portant det cen taine! de nom* d* (kMaisie, républioain i Îroite Of » avaliste à gaadte, honteui aujour 'hui et gloHeat detaata, éternellement beau dant Wasjiiagtou et bdlübi^pe^t {«ty dans Àarav Barri c'est Je Prime politique. Qien det fois dant l'hiltoire de l'humanité, 1a trahison a frisé la Vprtu, et l'héroïsme la honte. L'homme qui tient fjq (e* miiut las destinée^ de la franoe, lp ftinou ridicule de Beulognu et ♦ JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE SAINT-JACQUES. W Vol I. BDI 18 NOVEMBRE 1863. NO. XV. PAROISSE SAINT-JACQUES l 'habile vainqueur <le Décembre, en ett une preuve éclatante La réussite ett le patte port «In génie. C'est elle qui jette les hoinmet à l'immortalité el à la gloire, tandis que l'insuc cès vous lance aux gémonies et fait de votre nom la raillerie ilet hommes etile la postérité. Le crime politique est un crime illusoire que la fun e aeula baptise, qualifie et condamne ; il est la cruix quand il pourrait être l'apothéose, l'opprobre quand il devait (Ire la glorification, la sanglante moquerie quand les poètes avaient déjà rimé les premières strophes d : uno ode pindarique. Dune, il n'e« I pas. Qoand liien uième il serait, quand biea même le vainqueur trouverait dans sun triomphe l'in direntable droit de punir et île venger, noua dirions encore, au nom du malheur sacré, au nom de la souffrance trois fois sainte, au nom de la vraie clémence et de la vraie raison : L'oubli des injure» et des outrages est la justice des Démocraties. Lea rois ee vengent et les peuples pardonnent, car *lca rois sont faibles et les peuples sont forts. XXV. . • Encore un mot, le dernier, 6 notre ami pit catnr. line lui de Louisiane ou du Maine sp discute, s'interprète et t'embrouille à la grande gloire et au bénéfice des avocate rl di>« juges. Il doit en éire ainsi par droit de fatalité et de guerre. indécision est le grand mot de la nature humaine. Malgré tout, le géniu aidant, la loi P ar ^ trc interprétée et éclaiiée par une ible lueur de bon sens et de justice. Or, sti blitne apôtre de l'amalgamation, puissant pro moteur de toutes les coufu.*ioiH et de tous les mélanges, pourriez-vous éclairer notre cons «ience et la vôtre sur l'énigme des temps passés e * modernes ? Nous parlons de l'égalité. Ce mo * a brouillé plus de cervelles que ne sont nombreuses et diffuses les lois de la Louisiane el I ' u M**ne. kve n'était point l égale d Ad el a ' " " était point l'égal d'Abel. L'esclave H"* balayait l'école de Platon était l'inférieur jd'Aristote, et Aristote était 1 inférieur de fcîo Avaient-ils tous, riches et pauvres, maître* et esclaves, des droits civils et naturels? ^ a,,s doute, mais le niveau égalitaire était un non *en-, puisque la nature proteste en clia-' cune île * pk œuvres contre ce ni**au de maçon, S* l'égalité ra-licale, au point <ie vue politique, [social, intellectuel et religieux, était a grande '°i des sociétés, cette égalité ne serait plus P' e dix neuvième siècle, après avoir été Je rê\e île touf les siècles passés. Une divine a son application immédiate. L'éga absolue, qu'on se pluît à rarepser, ne sera possible qu avec la volonté de Dieu, lorsqu il Cf,nv 'ien<lra à I auteur dos mondes de chauffer '*' Ä conditions naturelles et humaines des chiens, homme* p! "ingee, et qu un type unique mes et «1rs "in uura remplacé les types innombrables et variés de l'àg", de la tailie, de la couleur, du crâne, du fucie«, du «-œur et des patte-». Les idées et les aptitude* no sont point les mêmes che*/ tous les hommes. E-t-ee un malheur ? M. Chase peut 1« dire et corriger l'erreur. Quant aux races diverses qui einbel-1 liront la surface du globe, ilepui la ;nee des barbets jusqu'à la race des anthropophages, en passant par les Malais et les noirs, nous pou vons bien les classer, eomme au Musée d Iiis* toire naturelle, mais no».s ne bavons vraiment comment les unûéisej dans le moule politique. Ah ! oui, 1« moyen e»t facile ; en verte de la loi-momtruotfité, nous croiserons l'Afrique sur l'Amérique, l'Amérique bur l'Asie, l'Asie sur Saint-Domingue. Kn vertu du libre amour des libres promiscuités, des libres courtisanes, nous procréerons un nouvel Adam et une mo derne Eve; ravivant la pureté avec l'impur brunissant la pile et fade blancheur, flocounant les cheveux de soie, aplatissant les crânes et les ne/, nous déplacerons le cœur ci tntne •Sganarelle. Kn attendant, ijua ce j«*ur ù<: régénération arrive, et qu« la fraternité uni verseile soit passée dans le sang, ouvtons à deux ballants lei portes de la Cité politique, Malgarlios, Chinpis, Tartare., Iudous, öia:auis, Zeelandais, Lapons, noirs, mulâtres. néj>rillous, négrillonne», tons les êtres de l'avenir, tous les privilégiés du sang, de l'intelligence et de la Civilisation, tous les néophites de Banks et de Butler noua tendent généreusement les bras. . Seron 5 nous sans pitié pour notre misérable . . ,, r . * race de faces pales ? Ne voyons nous pas sur . . , , ... .. . . , les bords du lac Michigan quelques nobles' dames donnant le sublime exempte de l'amour universel et de la miscégénaiiou ? Voulons ..... ., nous mourir U ination, d'appauvrissement, de jypiplie ; être la queue des pelles après en aveir été la tètq, et uouu faire exiler aux l|ini tes du territoire indien par les rédempteurs dp l'Amérique régénérée et brunie ? Ecoutez le révérend Button. N'est ca pu, A piteator, que notre Cité poli' tique serait glorieuse et invincible avec tics milliers (l'affranchis intelligents et iesorrupti bias j que mioijteuse caliiile serait iii(|iossit>le,| que not législateurs seraient sages, q tt e UQ*| magistrats »e.aient noblet, que notre gonver nement fonctionnerait avec une admirablpj régularité, que la terre deviendrait un jardin,] la prison une lettre morte, le vice un inconnu le crime un oublié, Butler un héros de désin téresçeipcnl ? L'icarie de Cabet et le Phalans lèrede notre ami Considérant sont une Baby lone de confusion el de misères, comparés i la nouvelle cité dont, A M. Chase, vous êtes un (Jet architectes les plus distingués et les plut iliustret. Du nègre la ye au président ci la la, si Votre œuvre s'accomplii, je ne vois qu'une longue chaîne de bonheur, de joie, prospérité, de progrès Mina fin, d'améliorationt de toutea sortes, de grandeur nationale A défier l'empire romain, d'élévation intellectuelle à faire de Victor Hugo le cireur de bottet do dernier des Constables de la Nouveiie-Orléana. Oui, toutes ces choset arriveront. Scriptum en. C'est la grftce que je voue touhaîte, A Chase. Permettez donc, cher ami, que je voua tire ma révérence. J'aperçoit là bas H. Butler. Il est avocat, et nous avons à régler entemble un petit compte sur la PrnprUlt. PA^tlET DE NOUVELLES ttT PROPOS ETRANGES. On dit . — On dit que le Président va lancer une proclamation importunte avant la réunion du Congrès. Il en est bien capable. Cette proclamation annoncera le rétablissement des Gouvernements d'Etat. Mieux vaut tard que jamais. Chili . — Le Chili et l'Espagne se sont décla ré la guerre. L'Espagne et le Chili ont trop d'argent en eaiate et trop de laboureurs aux champs. Wirtz — Henri Wirtz a été pendu. Faudra-t-il donc toujours des bourreaux et des potences pour le salut du l'humanité ? Un aukte .—Le major-général fiaird rem place le général Fullerton. Que ne rend-on les remplacement« impos sibles en abolissant les fonctions superflues ? Mexique . — Le correspondant mexicain du Times eu dit de belles! Il prend Matainoros à la pointe de la plume et, dans un jargon his pano-français, il s'écrie! vive la liber lad ! Amigo, on dit : rira la libtrtad! Gouv. Allen .—-La Paroisse Caddo a donné une foi te majorité au Gouverneur Allen. Allen aura son tour. Ges. Banks .—Le général écrit ses Com* merUairet , chapitre Rivière-Rouge. Veni , vidi , f"gi. Que sont devenus les boucles d'oreilles et les bijoux des Louisianaises de l'Ouest? Gkic. Canby .—Par ordre du général Canby et par volonté expresse du Président, nous allons être privés du glorieux honneur de la justice militaire et prévôtale. C'est dommage. On commençait à s'y habi tuer comme les chiens aux coups de bâton. Mr.xico. — Les troupes françaises attendent, sac au dos, le moment d'évacuer le Mexique. C"e*t Y Indépendance Be'ge qu i le dit, le Times qui le répète et ie» malins qui le croient. M Conway — Ce ré\érend chapelain est à Wa shington. Il se plaint fort des Loui-ianais. De leur côté, les Louisiana! s on*, déjà oublié le nom du révérend. Actions de Grace — Le Président Johnson a lixé au premier j»*udi de Décembre la célé bration d'un jour natiônal d'actions de grâces, Alabama.—I .a Convention des planteurs de l f Alabama se réunira le 22, à Montgomery. Les intérêts d»»« planteurs LouUianai* leur permettent-ils de ue point imiter les Alaba in i en» ? J. Mitchell —Le l»r> en liberté. On dit qu'il < Irlandais a été mis opposé aux mouve ments des Féitians. Mitchell ne voit que ruines, incendie, prescriptions, asservissement dans toute rebellion irlandaise. Angleterre .—Grande agitation en Angle» t erre. La succession du premier ministre est ouverte, et tous les héritiers, directs on collaté raux, font valoir & qui mieux mieux leurs droits réels ou fictifs. C arouse nu Sur, -Orr a été nommé gou de la Corqllna du Sud. B. Bu »Lea. — .Notre vieil ami doit aller réli j verqcur der à Washington. Qu'il y reste toujours! j 0 nu Ftti .ows Hall —Cet é.lificeotléanais i a été él „ cué par 1b pfem ie r régiment d'infan j ter j e : , v!enx paucres pqilrron , fcjen, avant de i putifl ,. t | e(ir temple, Uréler M)t j'enoen* île i j eurg c é»én»onies. . n ,, ... , . Gouv. H ah. n a Washington .—Nous trad ui ... , , , . . ions: ''Le aou^. Hahn arrive de la Louisiane. , | Il fepresente les rtbdles comme organisant la i .. ... „ , „ 'a rétabli Vetclavage" ; reconstruction very badly (à la f.trnn de 64.; ! il dit en outre que la contention d'une'Paroisse Ami Tortillard, que vous en semble? Ü monsieur Michel Hahn, pourquoi ternir «1« i: u a . . » 11 ca. ainsi votre splendide reputation? Voua fûtes gouverneur et sénateur in parlifius, après avoir, comme notaire, passé la vente d'esclaves; vous êtes le socius de IM lustre général Banks ot de beaucoup d'autres qui ne sont npint ill us très; votre nom s'est francisé pour la phls gftnde glojre de vutre hi s tu.ique Tout ce , a tnffit Ne Calomnie*-puriit Connsissez vout le peuple de l'antiquité qui cn|)pail | ang| „ aux 0alolnI , itt8u „ , Canada .—Le Canada «e prépare & recevoir convenablement lesFénitnt. 24,000 homines attendent l'arme^tu brat, Inutile bouchetie. Gen. Kilfatrick .—Ce général a été nommé ambassadeur au Chili, non en Chine. * Chinoises et Chiliennes sont deux. Pa.nvkuekie .—Adoncquee, dit Panurge à Her Trippa, un chien regarde un évésque, et un législateur n'est point un légiste. Z.OOAX.. ^OrrictiL.—Nous priops not lecteurs de noué parler déformait à la troisième pertonhe, Ï»me aux grandi seigneurs. Nous vettona tre revêtue d'un caractère d'officialité qui, noua rendant plut responsables, ne nout fera patmoint indépendants. Le Jenne Louùianai» a fté nommé journal officiel de la Paroiate Si Jacquet. C 'ètt un petit Moniteur. Nout remercions le Jury de Police de l'hon. nfr qu'il nout a fait, et nout le prions de croire à not sentiments d'amitié et de dévoue mé«*»our tont SP qui est bon, jutte etJhono* rattle. Poste .—Le CouveDt du Sacré-Cœur et le Collège Jefferson possèdent de nombreux élè ves. Ces deux Institutions de premier ordre sont un avantage réel pour le Puyï et pour la localité. Le pays n'a pas l'air de t'en douter, puisqu'il ne se montre pas reconnaissant. Le maître de Poste te figure-t-il que les en fants ne doivent point écrire, qu'iin fils ne doit jamais correspondre avec son père, que let lettres tont destinées i moisir dans le bureau de l'écolier, etc ? Penee-t-il qu'un journaliste, un habitant, un maitre-d'école, un marchand, un médecin, un avocat et un prêtre ne culti vent point le ttyie épistolaire 7 Jtinait personne n'a tongé t le rendre retponuble det fautes d'orthographe du public; let siennes lui suffi sent. S'il en est ainsi, pourquoi donc ne nout rend-il pas la Poste f Bon fonctionnaire, il doit avoir t cour la prospérité de st patrie et la circulation des timbre« de trois noua. La l'oble ou la mort ! Taxe ». — On nous dit, mais noua avons peine i le cruire, que ceux qui ont payé la taxe des chiens et l'impôt des écoles, seront exempts pendant cinq années de la taxe personnelle. Ecot .F.s. — L'école du College Point n'a ni portes, ni fenêtres, ni cheminée. L'hiver ap proche. Est-il juste et humain de laisser geler l'institutrice et les enfant. Messieurs let directeurs, avitrz. FEUIL LETO N DU LOUISIANAS fleur de lys. •- CHAPITRE IL la flf.uh kt le serpent. Flebiml-s. De temps en femp.s Fleur rie Lys passait ton pied mignon sur le doo de Fidèle, et Fidèle, comme reconnaissant de rette caresse, regar dait ta maîtresse avec ses yeux pleins de bonté. Tout à coup le clii#»n grogna et fit voir den* rangées de formidables dent.«. -gu'eet-ce ? fit U jpune fille. Fidèle se tut. Pleur de Lys jeta un regard sur la prairie par la porte ouverte de la cabane. Ëlle ne vit que des grands bœufs qni paissaient, noyée dans l'herbe, hôtes indépendants de la plaine et des units étoilées. L* grognement de Fidèle l'avait fait fris conner. Elte n'était cependant point peureuse, mais romrne toutes les natures mystiques et soli Mires, f He avait d'étranges pressentiments. Elle croyait aux rêves qu'elle appelait dex messagers d'avenir ; elle pensait que tont s'an< nonce et se révèle à l'Ame qui veut écouter, à l'œil qui veut voir. Au reste, ne vivait-elle pas en dehors des heures et du temps? La virginité n : est-elle pas la fiius sainte des uro la P lus subli,ne '"•» »» &»«• «Jet proplièiet et dpt révélateurs? Jeanne d'Arc était vierge comme Fleur de Lys. Au second grognement du chien, notre hé* roïne se leva. Un cavalier passait dans la prairie. c » n'était point Pablo. —Taisez vous, fit Flout de Lys, en s'adres sant à Fidèle. Le lhien obéil ,uut 611 roulant des yen* et.flammés et sanglants, il flairait le cavalier de la praliiu. Dix minutes apièo uu étranger entrait dans la cabane. C'«rt un inconnu i il est jeune et blond comme un fils de la Nouvefle-Auçtatérre. — Salut, tnisç, dit-il, eu s'avaftçant fers Fleur de Lys. Je suis heureux de vous voir. L inconnu tendit la main à la jeune fill? qui , , , . se contenta de le salper et de lui montrer x «n mot dn nonvel acteur. La présenta L'accueil était glacial. L'étranger eut art sourire amer et s'assit.... Avant de continuer notre doulonreux drame, llû 'S esl ,le 'i^ueur ditn» un r,„„an comme dans un bal. Qnahd un mendiant frappe à votre I"" 1 *' ne * eU, °" ?" 8a,oir Son nüm ' 8,m ât " son (ijstoire et ses mallrenis, comme.t I« mor eeau de pain de l'humiliante ampôiia vous autorisait à l'indiactélion cruelle et impito yable ? Le visiteur matinal se nommait James But ling. C'était, comme nous l'avions deviné, un full blood yaiiAee, un vérilablatits du Massachu setts Cheveux blonds, visage jaune, angle facial aii'U, lèvre sans sourire, œil vif et Jans amour, corps sec et raide, buste tant sospleate, attachai taat grâoe, maint charnuct, pieds in j formes, taillade tout >• monde, tel est en rac eourei la portrait du noble étranger, (tyel âge ••Ml 1 La beauté teule ett jeune. But. ling n'était pu beau. C et homme habitait lea Attakapu depuil dans ana. Aitaeieux et entreprenant comme toui eea compatriote!, fabriquant de fiuitae monnaie et de fauttea doctrines, prêt à toua let déguiiements eomme ft loue lea mentonget, profondément tensuel tout un maïque d'abtti* nence et de puritanlame, Jamea Butling avait été tour ft tour padler, maître d'école et mar chand. Il avait réuni, grâce ft une toupies ie peu commune, ft ee naturaliser autnilieu d'une population bonne et hospitalière jutqu'ft la naïveté. Ses voisins même parlaient de le nommer juge de paix. Il écrivait si bien ! L'avenir nout révélera tout ce qu'il y avait d'atroce et de hideux dane celle nature plut commune qu'on ne le peuie dana un paya oft le mercantilisme est la loi suprême det hommes) où let sentiments du beau et de l'ftme aont traités de follet etabiurdetrftveriet,où l'amour commence ä la firtationet finit au bloomeritme. Les yankees tont de nobles tiret quand ilt ne »ont pat d'affreux vauriens. Quant à James Butling, demi-preacher et demi-lettré, dévoré par la toif de l'or et det joies faciles, il avait dans le cœur un amour de lète fauve. La suave beauté de Fleur de Lya l'avait frappé. Il conçut l'immonde projet d'en faire sa maî tresse. Sauvage profanation d'une infernale pensée ! Souiller la pureté, flétrir l'innocence, deman der de lubriques voluptés ft la resplendissante et chaste vierge de la solitude, telle était la ferme et inébranlable résolution du puritain de Boston. James avait juré que Fleur de Lyt serait ta victime, car sa vue avait éveillé en lui tont un monde de délirantei ivreites et d'érotiqtiet sppétits. Horreur ! Uaudit soit l'homme qui ne courbe pu respectueusement la tête devant la radieuse virginité de la jeune fille et qui ne parle point i genoux, la main sur le cœur, tremblant dee lèvres, à ceiie qui eit notre sœur ou tara notre mère ! Celui-là fut conçu dans une heure de honte Revenons i nos héros. Fleur de Lys tournait son rouet, comme si la présence d'un .visiteur n'eut pu la distraire de son monotone travail. ,Jani»v Butling la-regardait avec dee yeux ardents e! fauves. — Miss, dit Bulling, ma présenee vont ferait elle désagréable ? Vous êtes sllencieute et grave. —Monsieur, répondit la jeone fille, avec nn timbre de voix d'une suavifé divine,je ne con trais point l'objet de votre visite, et j'attends que voua vouliez bien me l'expliquer. —Marie, ne le savez-vout point ?.... A ces mots, la jeune fille levaja téta et re garda Butling. Il y avait dans son regard de l'indignation, du mépris et de la pitié. Quant à Fidèle, comme s'il eut compris l'insolence d'une telle familiarité, il grogna sourdement. Butling ne se déconcerta point. La honte est inconnue de certains êtres, car la honte est la pudeur de l'&me. Il crut le moment venu de jeter ses grifles d'oiseau de proie sur la jeune fille. L'occasion n'était elle pas favo mble ? Fleur de Lys était seule, sans protec tion, comme abandonnée. Le troupeautier Pierre avait été faire un voyage de quelques semaines à la Sabine, la mulâtresse Aurore s'était absentée, le vieux Doucement était malade et Pablo demeurait loin. J. G e util [La suite au prochain numéro.] AUX CONTRIBUABLES. Payez, pavez vos taxes de 1863 et 1864. Votre Shérif a attendu aussi longtemps qo'il a pu. L'heure est arrivée pour lui de régler avec 1 : Etal. Tous vos comptes doivent être payés avant le 20 courant, si vous voulez éviter des frais de saisie. S. THERIOT," Ci'lheleur d* Taxes d'Etat. 8 Novembre 1S6S. ALFRED ROMAN. & roman, J. K. GAUD1ST. qa TJ det AVOCATS. PAROISSE SAIt\T-JACQUES, LE. Ki.rceront leur prt fi-g.ion daat le Quatrième Dis, trict J Uiltciaire. K. LEO ENDUE st« h- jjekault, BERÀULT à LEGEBtSSä^ AVOCATS, Bureaux, ffouvelle OrHans, No 1G, rue Car »nietet, el à Sl-Jarques PBIXMf Par auté it dlilifi*«» mibm latt n lta, ,V Pa* «ait* da <knM p aHi s art t e pMfNMn 7? fn^ifa 4a m léflwaat de lié t gtt avae Ita FEUX P. * OCH& ATOCÜ» BUREAU, PAXOI88E «A» Sur FhabsMkm * Jfcr&'&C, — Exeretra m pr*«!* d». heCtosa« ((«MWe District Jadeialra et ft la Csar «après* GVPBB10R ». ROIAH, AVOOAT. Exercer* ta proTctiioa dans I« paraisses Sala t. Jaoqass, Jeflisrtoa, et dam teatët las court 4s la villt d* la Nouvellc-Oiléaai. 7 OflC IflML êm. Avlt est par le présent donné ans ciers de dama Elisabeth Bringier, veuve de feu A. D. Tureaud, de te faire connaître et de présenter 4 l'administrateur une note du mon* tant de leurs créances et dea titres ear leequels elles sont fondées, et au débiteur* de Tenir régler et payer la montant de leurs dettee. Bexjamu TÙREAUD, Administrateur. Le Dactear Charte« Gray, de la Société Médicale de Londres, avertit respec tueusement les habitante de St-Jacquei et du paroisses voisines, qu'il s'est fixé au dessous de l'Eglise Saint-Michel, pour y exercer sa profession. INSTITUT »T .r M4 BI .BL Let coors ont recommencé le 4 Septembra dant l'Institut St-Charlet, dirigé par Mme C. Mtcé. Cette Institntlcn de jeunet Demoitellea, ci favorablement connne, est située à la Nouvelle Orléans, rue Bourbon, 104. Comme on a pu a'en convaincre par lea exam en s qui.ont eu liéu dant cet InititQt, à la fin de l'année aeolaire, let étudet y aont té* rieuses, profondes, et bien supérieur; - aux court généralement suivis par les demoitellea. Mme Maeé ne s'entoure que de professeura d'élite, capables de la seconder dant l'éducation morale et intellectuelle qu'elle t'eflbree d* donner & sea éliret. Les artt d'agréments sont confiés, on la tait, & des professeurs habiles. Nota — Une classe de solfège commeneen le 1er octobre, sous let toint de M. A. Davit* Pour plut amples informations et ponr dea prospectus, s'adresser à l'Institut, ou, par écrit, à la Nelle Orléans. Boite 2g4. U oct. lm. e. f. mioton, IMPORTATEUR ET NEGOCIANT EN PORCELAINES, CRISTAUX ET FAIENCES, Articles Plaqaé. et «n HStal Anglais, «le, 47 RUE ROYALE, Nouvelle • Orléans, Article« |U Menas* en toua Osant, etc. Marchandises Communes poor détail. lants de la ville et de la campagne. 7 0. 1 an A. ROUSSCT, SUCCESSES DE ROUSSET fc VOORHlgS. iV". 11, Rue de lq Vieille-Lesit, Vit-4-via de la Douane, N OUVSLLE-OliLéAKa. (tTTIIfoI:/ «SRXa De Manufacture Américaine et d'Impor« talion. Coutellerie, Instrumenta aratoires, Outils, Clous, Cordages, Haches, tic., be. 14 Oct. lies, im. \n\n J. K. G A U 1>ET, ALFRED ROMAN. gaudet & roman, Attorney« nt Làw, ST. JAMES PARISH, LA. Will attend to legal business ia the Fourth JiiJi jihI District. «t. M. muiavlt. E. legekdre. BERAULT fc LEdENEEE Attorneys at Lav>. OFFICES NEW ORLEANS. 16, CAftOXDE LET STREET, AND 8t. JAME3. FEUX P. POCHÉ. AtterMT M Utw, OFFICE : ST. JAMES PARIS» On Mr. J. L. DuhtWi Fin Piasüacs la ifce Cawte «T the Forth Ja «d triet, u4 tbt Suprsas Csart. EVraEnon ». MOMAN, ATTORNEY AT LAW. Will practice in tht Pariahs* of St. Jajass, Jsftr. son, aad in all the couru of the City of Ntw-Orlta^s. Swccetsioct •( EHnbctt Ttrawli The creditor* of tb* Boooeeeion ef Mra. Elisabeth Bringier, widow of thé lata A. D. Turcaud, ara notified to make theuMelvea known and present an aceoantoi their «Mm and titles, and the debtor« to make payment to Bcmawii TUREAUO, . Admntitrater. Br> Charte« «r ay, It, R. C. a. lion. don, Physician Burgeon ate.—Would rntpaot. fully notify the retidanta of Saint-Jamat and adjo riing parishes that ha haa atUblithed himtelf immediately below the Church ot St-Michael, for the porpoaa of practicing hit profession. Leaves entry MONDA Y at 5 P. Af, ami Fit WAY at io A. M, For bayou sar T , port ^ H udson, Baton Rouge, Pia« QtSätSt. q uemine, Donaklsonville and aH in ter étatisa ta landings on the coast—The new ami tplattalij passenger parket NINA S IM M ES, W s R. Greathoute, master, Leo. Beyhi and «eorga Trailer, clerks, will leave r >t above, to mm * rnence on Monday, July 34, ■ ; Fur freight or paaaage apply on baml, at to TITOS It GW AMptf iY . No. 3. T«huupitauItj |'jUrre^.