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ut unmunAB, ' »«tué »«ft J. Ämtil U 21. 1). Romain, Ptnll I« lui«<l. rill DI L'UOMIURT: t>«nr . . M M rte« Mi» expression 0t «egtslatlee will. (Civil Cade of lb* Si»» of Louisiana.) CrBureiu du Louitianait, habitation Mme V«: Poché, titré gauche, pré* do Collège Jefferson. CHIrgt Point Landing. • CT tes personnes île la Nouvelle Orlétns eo de* etmpegnei, qui auraient de* comtnnnica llon* à envoyer au Louitianait, peuvent le faire en adreiiant à la Boite KM, poste d* la Nouvelle-Otliani. > m *" L * ai ^ l ^ >,: F. Bovvai .«, Nouvelle-Orléans, 62 rue Bour bon. H. S alomor , Nlle-Ibérie. P. A rckheavx , Paroisse Lafayette. M. P. Gart , St- Martin, LEGISLATURE. Nou» sommes des esclaves. Notre maître nous a donné la liberté du Famuli pour nou» réunir, pérorer et légiférer. E-t ce un*» liberté bien réelle' que cell»» de l'en fint sous la térule, du vaincu sous Cépée, du légis'aleur sous l'interdit? I1él*s! nous avions cru que ta inumn-Hon sincère «t loyale ramènerait les jzlnrieux jours d'une fraternelle ûuion, que les Etats repen tauts rentreraient paisiblement au beicail, que le travail libre ferait oublier le travail sei vi 'e que les législatures «l'E'at f«»nc:ionneiaietit avec calme et can* secousse, en un mot, que tout reprendrait son niveau avec une admirable précision. Il n'est point de niveau possible sans moralité. Le pays est rongé d'un mal intérieur, d'un chancre innommé et purulent. Nou« avons trop abusé des folles courtisanes de la liberté et dt* la richesse. Nun 'tomme* moi t s. La morale a été tuée, la loi a été tuée, la cons cience a été tuée. Le corps seul reste debout, avec un appétit de Vampire L'âine n'est plus. J£n vérité, sommes-nous une république, un empire ou une oligarchie ? Qui peut le dire ? Qui peut compter les formes et les agents du pouvoir, ttacrr la Ijmjte du soldat et du juge, définir les attributions du législatif et de l'exé cutif, sans « arrêter aux minces détails d'une' propriété méconnue et confisquée? Où com fnpj re j | finit l'homme civil? Oui; itou* nommes des esclave«,— rien, moins que rien. Nous avons nommé des représentant* au Congrès Sommes nous surs que les portes ne se fermeront pas devant eux comme devant îles intrus? Notre législature s'est réunie et s'évertue. A von- nom la certitude que ses aetes seront valide*, et que la l«nui*iane cetera d'être une mi«*ér«ble province conquise ? Les fine* publiques ont toujours à la bouche le mot retentissant de vertu. Quant à non«, nous lie pouvons pérorer cinq minutes saris invoquer la grande figure du patriotisme, et rêver pour notre pay* de* destinées à faire pâ lir la Rom*» des Césais et le Paris «Je Napoléon. Nous sommes le* pl us nobles, les plus fiers, les plus «loiieux.-— les Phaétons tie la Civilisation, de l'avenir.—!;» nation-Messie, le peuple-Christ de Ihumauilé régénérée. Que ne sommes nous pas? J*a ihêtorique nous afTub'e d'oripeaux de pourpre et nous hisse sur un oh«r de triom-.I plntpur iminoripl. I .pi efrperpur* «ont no« la quais. Ifs reine« Mint nos hnmhl>>4 servanle-, la Kunsic nous lient le marchepied. Patriotisme ! Nous prenons la gloutonnerie pour du patriolitimeet l'Hiiiliilinrl vaniteuse pour da U vert». Noua n'avons pits niéme la tolé rance relisieu.e îles peuplea civilisé«. C^u.-I pays, plu« (|iie le nâire, est en proie aux facr (inn., aux intrigue«, aux voiacea appétits des politioiens ei de* démasojues ? Avoim noix U f<>i des cliofes justes, leraeiilice ? Si mmes nou« prèM à elfirer nuire ridictile et dévrtrante personnalité dertièie l'intérêt général ? L« f.lnt publie piitera l-il d'un morceau de moin« notre buuctie de ptoutnn ? Vraiment, c'est une belle chos« qn'iine Dé mocratie marchande servie par dea Puritains. Lea Iure« qu'y lais«e la guerre civile sont ineffaçables comme la tache du sang île Caln L» «nainiw<i»n, la prière, les larme«, le reprit lir. tout cela est inutile, tout cela nn fait qu'en durcir le vainqueur ; tout cela fcinonsae 'e cffnr •I I* pitié II n'est pas de haine plua profonde que la haiiMkd** frères, ear ease et de l'envie.... Or doue, jeûne« législateur« de I* faui-iane, soit que vous mettiez le»^ principe« au-des-us des fait», le« fait« au-dessus des principes, nu que trous fassiez de ce« den* chose* on am»f=* gain* heureux, cnntirférex vous comme des esclave« aux l.npercale«. Votre liherl#«st «l'un jour. Voa prétlécesaeorsopt fait celle de |IS4 ; voua ferez celle ite'ISM-, demain fera le néant. «.t I» haine <lu la j"«'"e du Ainai la «eut la fatalité. En bonne conscience, n'avons-nou« pas, de puis vingt an«, joué avec tout ce qu'il y avait ' de sarié et rte saint,—avec l'honneur rte notre nom el l'honneur de notre pays, — avec la foi, la , 1 ■ T. ........ V, I, . . moralité, le droii, la lui ? Nus élections étaient ■ . . . ' .. . , «es-aembMe de taoreau* ; nos légialaterea . . ... . étaient des eavevnes ; nos Congres éiaieni des arènes M, pour un Henry Clay, vous trouviez #!■■>■*> «Mea »BwUtr. »Puis, da pMibore du mercantilisme Huoa a«chrvéa. «Luiden« pourrait imhs refait* une virginité ? — Le-Malhenr. Le 1 Sud seul a souffeit, et le "Noril a grandi dans son ergoetl et son absaht Qee <ai»et— La vanité étant «a dereière verra île eeet (|nr #en «Br^lm, sauvana-oens par U Vanité I EIÂçon» par elle nos haines, Doe-dissensions, nos colères, nos jalousie*, no» % ♦ ♦ L. S. U. Library ^ Baton Rouge JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE SAINT-JACQUES. VOI la PAROISSE SAINT-JACQUES, SAMEDI 0 DKCEfflBRG I8M. NO» XVIII« fureurs. Qu'elle toit le tombeau des partisans, des énergumènes, des »éclairés, des ennemis de l'Union, de Banks qui n'est point un géné ral, de Butler qui n'est point un grand homme, d T on Congrès qni ne sera point un Comité de Salut Publie, d'une Convention dont quatre tiugt treize a brisé le moule ! C 'est la guerre étrangère qui a sauvé la France des lureurs de la Révolution. Que les Etait-Unis se sauvent pai la guerre étrangère. Nous avons des griefs assez puissants contre certpiKt empires et certaines royautés. Le MexiqtffTie TkwrmiMtaitHi^TïPrvlr Je pomme de discorde ? Quand tout nn peuple frémira au même souffle, bondira su même espoir, se confondra dans la même pensée de gloire et de nationalité; quand nos (lottes cracheront la mitr:iiltc aux flottes qui répouJiont; quand notre drapeau troué et noirci flottera seul et vaiuqn* ur dans nos eaux incontestée!; quand cos bataillons s'ébranleront comme les vieilles légions de César en chantant l'hymne de la liberté du monde; quand le Canada sera à notf«, le Mexique & nous, Cuba ft nous, l'Amé rique à nous; quand nous aurons rendu im possibles toutes les épopées de l'avenir, alors l'Union sera sauvée, la guerre intestine aura «li-paru, et chacun de nous pouna dire, en cou ibant Ua~tc*te devant l'autel auguste delà patrie : / am an American ! En attendant, que sommes-nous ?— Dêmocra tes, républicains, aholiiionnistes, know nothing«, mangeurs de feu, conservateurs, puritains, le désordre, la ci pfuHon,—tout, excepté patriotes organisation du travail, levées, èdnea j tion, milice.|légis!wtion, */ay/oer, appointements, i etc. Nous avons même vu, A noire grande joie, | que V Abri lie avait fourni à la Chambre le ci j trient de la grande réorganisation sociale et le, — mi mémorial des Antilles. COIIVI'HIIOU. oui ou kon J Nous avons lu, par vertu et par devoir, les discours des sénateurs et des représentants Ces nies-ieurs i\e perdent point leur temps et •'occupent des plus importante* que.-tions du ; our: organisation du travail, levées, éduca C« pendant rien n'est encore fait La gesta tion est d. u'onruuse et difficile, meine pour les montagnes qui accouchent d'une souris. Atten dons, et nous ne serons point étonnés. L ; ordie du jour est à la Cvnvmtinn. M M Fnnte, E:iuan et autres la veulent à tout prix Au nom de principes assez admissibles, ils re poussent la Constitution de 18&4, M llahu, un piécédent plu* qu'étrange, un pasi»é moins que «rloricux, etc. Selon eux la C< nveuiion s ervi rait à balayer bien des choses gèiiantes et ilés agréables dans la direction der égoûts. Voy «nt de la netteté dans tout cela, nous approuvons. 1^» (jiab'e est qu'une question de Irinas e-t u ne <|ne<ti • »ii de vi* ou de mort, que si nous èfre (mutions eucoie |»our une Convention, la Loui siHiie »era représentée au Congiè» par llahu. K Cutler, e <• Quand nous disions, il y a quelques moi«, que D<mks avait été p u* que But er le mauvMi géuie de la Louisiane, et qu'il avait livé un boulet au pied tie l'Etat, on souriait, car <»n e« time peu les contrebandiers. Comprenait ou' Compreud-oo maintenant ? Sa Constitution est devenue une honte presque nécessaire. Or, t'mps et considération* de vaincus pesant dans la balance tin Breun, les safces et <e$ pru dents île la Législature paraissent <ii»p<>sé* à accepter oe tefffie moyen : Keiisrr la Const i lution de 1864 et nommer deux Sénateurs an u Congiès. Mais reviser « Constitution. c'e«f la recon naît te. c'est se soumettre à se* article*; et cet e Me»«-line a loué pour quelque-» temp-, p.r l'ait i. le 147» l'é«-iioppp «le ses plai ir«. Kl le a paye «l'avance. La carte e-t e • lègle ; le» protéjjfLs de la carte sont eu iè«j'e. Que faire?— La réviser mat.né s<»n numéro 14 7, et la «ttiimetire. ainsi pnnliée par le spe culum, à l'approbation «lu pe^p'e, seraii plus expéditifet moin* coûteux. C'e«t l'opinion de untre Sénateur Hérault. Lst-ce légal ? Kst-elle légale,elle ? Ne pourrait on pa« plutôt l'enjamber sans considération, et rév iser celte d«* 16 >2 ? Cet te dernière ne crierait point au tiul par la kiuche de llahu, le pudibond, de Cutler, le veitueux Chaos ! MBSSAOE DU GOtVHIlVElIt. S ommaire . — Nommer deux Sénateurs,—^'oc c uper de« levées—payer les iutéiétsde la dette —veiulie des terre» marécageuses—émettre pom un million de mandats du Tré-or—orgn ni»er le travail— euconr»g»-r rimmigrxtion— harponner les meodire» d'une sociéié se» rcte— réorganiser le système d'Education publique — le judiciaire—rétablir le« j.. E e« de p HIois «e—reenii-truire le Pénitencier-créer la milice—pqrtcrson atieotioi) sur le« Banque» • t le« chemins de fer du Noid et des Qpeioiii-a —création d'un bureau des travaux publics— louange de Juhn»oo. Le Gouverneur Welle n'a rien oublié. PA^t'BT OB NOl VhUKI et PROPOS etrakges. H erald .—Le Htraid de New-York déclare la guerre i la France et 4 l'Angleterre, et menace de 1rs annexertux Etats-Uni-, si elles en valent la peine. Napoléon arj^q. .. , , . ... O«ii »*isATi0 «i sECBèie.— La Louisiane s été ' ... émue parle mes«»ge du Gouverneur Wells. „ ' ...... Notre honorable élu parte d'Une associai 1 secrète qui aurait des ramifications dans l'état, et qui metttait en danger le pays tout euiier Le champ dea conjectures est vaste, surtout lorsqu'il s'agit de secrets et d'as.-ucistiun mystérieuses. La libellé doii-elle avoir pour résultat de groupe; les i^diiidus dans l'owbie ? Eticeat tut —Butler a préparé de« moyep dt.Vruù pour démontier que M Davis et le fuirai Lee peuveut être jugés par nn tribu nal militaire: Quand cet homme louche était pouvoir mi-1 litaire, que ne démontrait-il la chose au généraU j " Pourquoi s'irriter? N'est-il pas naturel certain« hommes de fe suspendre'.JHt fori de* justiciés ? » . jU ^ CoLttsio*.— 11 y a en collision à Grenade Mississippi, entre les miliciens et les, affranchi^ Quelques miliciens ont été blessé^. Voilà donc le fiuit de la v liberté ! ^ On nous parle d'une semblable collision dam le voisinage de Dorial^soiiville. * < u ^âT^HAtTiiâr.'S*iai"réi*«Âte*«st s p Asel I Sr? Domiiigue. Paul Boy le. le meneur, a été éxé cnté. Soitlouque est à Santiago. H abf.a* C orpus .-» Le Président a rétabli le writ diiabeas Corpus dans tous les Etats, à l'exception des Etats du Sud. C'est généreux. Juarez .— Maximilien a perdu la piste de Juaiez. Ce dernier est revenu à Chiliuahua aprè* l'évacuation de la place par les Français. Pkince de G a li« es . *— D'après des calculs exacts, basés sur la généalogie du Prince de Gales, *e futur roi d'Angleterre aurait 16.5/166 de sang teuton dans les veines et 1/166 de sang anglais. Maximilien ne peut-il donc prétendre au trône du Mexique. La \\ili sainte . — Nombre de jeunes Bos tonien* »e sont organisé* pour faire un service de patrouille dan-» les mes de la vil e, a tin de protéger 'es habitants attardés contre des at taques met urnes. — fcH-t ea e n co r e que | kr*tffn~ire-' m irre v i Ile du monde !.... Réni'CTioN de i/armée — An 1er Juillet pro chain, l'armée fédérale ne comptera plus que 50,000 hommes, et ne coûtera annuellement f l UP §>33.000.000. Butler n'en sera peint le généralissime, Poncopoi.ts. — La ville deCincinnati est dans la désolation. Li s rodions ne se vendent pîis. ' ( Uît r.x — L'ex gouverneur Moore «le la Loui siane e^i arrivé à la Nouvolle-Oi !éaus. Il lui .-era beaucoup pardonné. Italie .— Garibaldi et Mazzini ont été fus députés au parlement de Florence. 1^ parti clé. irai ne comptera pas dix membres aux sein de la nouvelle Chambre? Les choses en iront elles mieux ? % trnnpee françaises d'Laliér-«t pprouvé. La Belgique elîe r#>pi.iitl.int .le la Renaissance. 'PP Le départ il 'iiéralem-rit ftine, dit le c fort Si la Bei i ue icuation. cela (Jell être bien. Poésie — Le nouveau reruei de poésie* de V. lingo, (Chansons ri°s rues et des bois , a été le sujet de critiques »eeibrs et cruelles. O i reprorhe au grand pi ë e de s'être trop inspiré tie Rabelais. Ne pourrait-on reprocher à l'auteur du tler d'un condamné, au «léf-n-eur de l'in fiolxbilué humaine, au .(éifieateur de John ei veil ietix avotiat du plu . d'avoir gardé le silence i malheureuse Suiatt fut I iMone réf B own, an des galérie l'âme de I dans l'éternité ? Victor Hugo, l iltustre peintre des antithè>es. est l'auteur des rayons et des omhre$. C. G odfkkv CiusTF.ft.—l,e Maire actuel de New Voïk. qui jadis a poussé le p«lrio'i>meet la dis ni té au point de refuser d'il in ruiner |t méiroptde américaine, est candidat pour la ié élection. G i : s . L ogan .— Quelques jour« avant «a no mination, Logan s*é»-riait : - Si j'é'ai« le Gnu. verneinen!, je duais à Maximilien : ^ou'si»»u<. vous avez profité «'e la rebellion du Sud pour Von s cm i a ' e r du Mexiuue. Monsieur, faites faites yotie paquet et p«i te-/. ! Ces mots noes rappellent l'apostrophe de Miiabeau. M allor Y.— L'ex* Sec rétaire de la mar ine ! confédéiée ne sera, dit ou. mis eri libeité qu'à iiver les archives de f ou la coiul'tion de ret département. Le Merriinac serait-il un cam h- mar ? P rogramm»: dks A ffrasciiis —Maintiendes écoles d «iirraucliis,— entretien «I un reprê»en tMnt à Waslnuutou — conce«»i«ui vie ie> e aux soldats noirs --uffrage universel. MARCHé ORIaéANAIS.— O 149 5 ). — ( oton, 38 i il -Sucre, 15 à H—Café. *| -Farine, 7} à 1 1i-~Saindfinx, 24 -Mat-, I 30 à 1 J le àl 16. Wlii»ke\.2 40 MAitctté UE S t -J acqui.s — îo no en sus du bois.»e marché précédent, pont |t-s impni ta t ioni 60/00 au-dessous pour le& exp(> t |ation ■.•cal. uppti itio^«, ri»n s'y >1#*, la Po»te est dt-ninte • resmiBitirpiit plu«. dVspoir. Notre Ii onofahle n t'ait v.iloir nos gri*f» a a «ÎVS renvu>ÛK p^*ni<r 'e^t jout-r «te ut^llieur. ? — Aux bateaux, croyons t la dr<i^tl'r hrt nir au Q«»u P ostk — ^tèr#a, fait. LaPostreit imronv pour toujour«. L<-a inoits Nous avurikfti un instan rep;é»eitianl, L. l)»»Po«rtr ii Chambre- , ^a nropMaitio de» RrUtion« Fédéral**«. < En .omiiis à qui la faut« non*. Cr» ineftftieur« tienu« vrraament, ne »*ul»«ut cufiifhclrr qu'à bon.«*c-fa-. dollar« en main. Mer«û ( i|>«"»-i«urs »»»-f * vnre «•* tréiuv obligeante. Nous non» *ouvi*n<Jfon» t-n t u>p» et liru de « m boa« »oia« et de votre f mcieuaeié.—Un paquel de journaux ue vaul-il paa '<tô ceuU ? ÇeWfWiïlON.— fhuubre dé<f|l<t à repou»aer una Convention, et qu'il est bien «itaya 1 tré qu'une K^publrque ne peut vivre tan» Convention» nana engageons ans confrères campagnards à tenir prochainement, h Pun de no« Bureaux, une Convention " pour adopter, prftner et populariser un bateau favori. N otbe KsraésKifTANT.—M L. DePoorter t »onci de m minion dr représentant. Lu («mntaae p. ut être nbstarle. mais elle nVst p-m toujours une raison, car nous voyons avec p ftisir que M. DePoo*k>r prrml une part nctive et intelligente s tuutes les discussions imporUntes de la Chambra. • Moar.—Le jrune Ernest Wèhre qu» e*t tombé, In arm line derniéra, d'nne fenêtre dr Itt «acrerir Brinitier, est mort lundi. fc Ce n'eut qo'iprèi cinq jour* d«? »ouf trnneen um noin que In mort l'a enlevé à U doulrur et à u famille. Ce malheureux jeime homme n'avait que vingt ans. Dernlerei Nouvelles. Message PaésiDENTiEL. — Verbiage.— Sou tien des Gouvernements d'Etat dans tons leurs droits.—"Le Tout ne peut exister sans les par ties, ni le- parties sans le 'l'ont Kmiptation. -—Pooynir rie pardonner, monopole de l'J&xécu tif. — Rétablissement des Cours de Circuit. — Pouvoir d'étendre les franchises électorales laissé mux Etats.—Protection des Affranchis.— Distribution égale de justi e —Récompense aux marins et >oldats — Rtat encourage;«nt du bureau «les Po t» s. —Réduction île l'armée et de Is marine. — R. venu Intérieur Falisfiisant — Rachat du papier-monnaie.— Réduction de la Dette.—Relations h me. le» avec la Chine et la Bns>ie. — Demande d'arbitrage pour régler le différend entre l 'Angleterre et | s Klats. Unis — Système de non-intervention.—Apolo gie des Liais Unis. \Y'i*hincton, 5.— Colfax est nommé Prési. tient île la Chambre. — Les noms des Repré sentante tlu Tennessee omis.—Proposition de Stevens pour la nomination d'un comité chanjé 4e nu r ■ - ■ ppo i t sur l e dcoit d e a Etats du Sud i la représentation. — Demande d'enquête sur la situation d*" JStats rebe les. — Pemande faite ai. Sénat pat 1 hun. ^umnerdans le but d'étendre le suj}ra»e. Les membres du Sud, renonçant à tout espoir d'être admis, retournent dans leurs foyers. L ouisiane .—La Chambre e» le Sénat réunis ont choisi comme Sénateur au Conurè* M. R a m la II Hunt.— L'élection dueecoud Sénateur est ajournée. lave nent ntantean de dignité? Avezvons le droit d'ex aller notre 4me et de mépriser nos rêve« ? C'est j une infime coquetterie, un jeu qni appelle la i criminelle vengeance. Savez-vnns ce qui se ! pas>e en nou«. quelles folles pensée« brûlent | FEUILLETON DU LOUISIANAS FLEUR DE LYS. CHAPITRE IL la fu.ur ET LE sertfst. FLRBIMCS. , je suis u n lâche, 6 Marie, car je vom . 6 Mur u «qu'au belle. .«: »oiriinpn i*.«er tomber — O aime jusqu'à la l&chet quoi Dim vous a t-il créée « si radieuse ? Croyez-vous poi passer an miln-n de nous, I reward distrait sur le malheureux qui nouille, et vous envelopper fièrement dan« un <;e, veao. queMes «noce* délires nous f..nt ; de« nuits sans sommeil et des jours «ans c'arté ? Avez.vus pen»é que notre conscience, mise j en croix par toutes les voluptés et toutes le« espérances agonisait et mourait, qu'elle nous rendait bourreaux pour n'être plus victimes,; et nue.. .. En piononçtnt ces parolessacri'èîîeset folle«, Rntiing fil un pas veis Fleur «le Lys. La jeune fille «e leva superbe et dédaigueu»*e. D'un ».»este elle écrasa le yaufcee ; puis, «l'une vo x « aime et harmonieuse comme la vertu inviolable et la virginité sacrée, elle s'adressa ainsi à l : horrible tentateur : — Que Dieu vous pardonne et vous éclaiie! Vos paroles sont* celles «l'un fou ou «l'un mé chant, car elles M»nt des injures gratuites ou des profanations insensées. Mon»ieur, j> ! vous connais point ; je n'ai jamais pensé à appuyer sur vous mon faible bras «le jeune tî'le i il me semble que vos rêves incomprélien •ib'es n'ont jamais été éveillé« psi et mes promes»es ; la pauvre enfant isolee et ne relise n'a demandé d'appui et d'amour qu'à 'a piière et a L »olitiule. I.ai»sez-m«ii à à c»-tte pnèie el à e t oubli, cai je veux »ouf tiir seule et vi vie s» nie. Kxcuse/.nioi. irons eur Untling, si l'itulignation m'a inspiié quelques paroles que dé»avooe mon cœur. Ecoutez-moi avec calme et lesp» et, comme on doit écouter ! une femme qu'on «lit aimer. Je ne vous aime i p,;,,! . j e personne, et ma vie finira | VolH ,„ em Pl le ,les eho-es de la , )enc j a „ 1His v ,, n | n pH . 5er j„ llls di „ ls „„ j couvent, loin de ton», p.è» de Dieu, au pieil d- ' l'autel où h-Aie la lampe éteMiel e de la vériié et de la foi, en implorant la mi»éricorde céle-te et la bonté infinie du Créateur* Mes s«*ules années de véritable bonheur se sont écoulées yUns le temple consacré, sous l'œil bienveillant des anse*. Je m'étais fait un doux espoir de cet avenir de paix et de silence leligieex ; je goût il.» par avance les pures joies de la réclu sion *-t de l'amoi r divin ^'entendais chanter les cantiques eu rh <>nueur de la »etile et unique tuftie que j'ai connue. Marie : l'encens des ta ^erna^les, la voix du prêtre, la solennité de« çé^mouies, la musique ruisselant de l'tugue eoji.me la clarté du ciel, la parole aimante et suave «l'une sopur qui prie, la présente cons tante et tuté'aiie «le l.t-Or^ioiié. tout cela me remplisrait l'âme et m'inondait «l'ai»»e4 de layons, ^•l'eurais je ilemandé au inonde que je ne voulais pomt connaV<e ? Je u'ai lam-is seuli,sur won fnmt le baiser d'nne mè e, ni ,uijèiuctb#«l8^ celui de mon pére. Que de larmes intérieures ont tombé una à _unti-Ejjr mon pau vre cœur d 'abandonnée et d'orpheline ! Que de joies pressenties «e sont transformées pour moi en cuisantes douleurs ! Que de déceptions, de chagrin«, d'amertumes, de doMM ne m'ont point asraillie ! Mon cceur implorait l'amour d'une mire, et la mère est au ciel. Pourquoi donc ai je écouté Pablo?.... A ces derniers mois, une larme roula dans l'œil de Fleur de Lys et descendit lentement sur sa joue. La voix de la jeune fille était émne et tremblait comme nue goutte de rosée ou le soupir mélodieux d'une lyre d'Ionie. C"* jeune fille était pourtant une Aca diedne. Tn " u ' Mais elle était si belle, «i Inmineute de poé sie, si vierge ! Ses yeux bleus disaient tant de pureté et d'innncence! «on front avait la Ran deur des madones de Raphaël; ses abondants cheveux lui faisaient un diadème de reine ; «es bras croisés sur sa chaste poitrine lui donnaient une altitude de grftce et de nnblese qui com mandait l'admiration et le respect. On aurait affirmé qu'une lueur céleste l'enveloppait, et que ses pied» allaient abandonner la terre pour IVcension et le miracle. bulling la dévorait du regard. L'Enfer était dans s-on cœur de damné. Il al lait se jeter aux pieds de Fleur de Lys. La jeune tille le retint d'un signe et l'obligea 4 s'asseoir. —Monsieur, continua -uelle d'une voix calme mais émue, laissra-nini terminer ce trop long entretien. Il y va île noire repos pour l'avenir. ,1e puis vous dünner mon amitié et mon estime, mais mon amour, jamais ! J'ai juré de n'aimer ici-bas que Dieu et mon père. Oubliez-moi ; ne pensei plus à la pauvre fille de la solitude et du malheur; laissez-la tourner en paix le vieux rouet de l'aïeule. Voulez-vous ta main d'une amie 1 ' En ili-ant ces derniers mots, Fleur de Lys tendit sa main au jeune homme. Bulling comme poussé par une infernale puissance, se jeta sur la main tendue, la serra avec lorce, la porta avidement à ses lèvres biûlantes et la couvrit de baisers. Fient de Lys se recula en frissonnant. B.itling était pâle. Se- yeux étaient fauves et ardents comme ceux il un tigre. Tout son corps tremblait.... 1. amnur de certains êtres ne serait-il point nue aflieuse épilepsie, et le crime est-il autre rhnse <|ile l'acte d'un foil furieux ? Pouvons-nous empêcher parfois le sang de nous monter à la tê'e. le feu de circuler itans nos veines, l.i pensée de s'halluciner, le corps de frémir a la sauvage idée d'une étreinte chamelle et délitante ? l.a nature humaine I, est-elle pas péliie d'une fange qui fermente, d un 'imon qui bout au brasier de la concupis cence? Le- purs, les cliasies, les bons, ceux ceux du ciel et de la poë»ie, les anges mêmes oui des défaillances et des tremblements. Ils ont souvent des pleurs de honte et de repentir, car ils sentent que la blancheur de leurs ailes à touché la boue, et qu'ils auraient pu rouler dans l'abîme et la de l'âme et de Tidéa mort. I.a prière les sauva. l.a prièie a sauvé St Antoine. Biit ! iiiü n av.»il rien du Saint glorieux. Ma* t êie et «eiisiiali«me, il n'obéissait qu'aux ap liéuts de son corps ei an.* ruses de son esprit. Il on e«t tant qui ne cherchent le bonheur de U vie qne dans les fol les jouissances de la chai r a««ou\ ie i t repue, et pour qui les splendeursde l'âme el du ciel sont dos ridicules et des men songe.-! L'ange el le itérnon étaient en face, debout. Les veux de Butlins lançaient des flammes. l.'éeiiNie blancliis.-ait à ses lèvres. Fleur île Lys re.-séinb!ait à la statue de la Pinte u r indignée. Son sein de vieise palpitait »o»i« «a robe lie cotoniiaile grise, luit souillée par la convoitise d'un le hoi Kile .«e hou.m — Arrière? s'écria-t elle. — Non, fit Bulling. bandit s'avança haletant, féroce, imp Et loyable .. Et Dii . !e lu «le son it en (due n r autour riiori/nn avec tous met veilles lit cela d.s liant et les ailles chanta et le soleil montait ses éblouisseinenls et tontes l.a brise paifiipiée t.ii-;i it omlnler la vcite prairie, comme on ulpot les champs de blé île la Beau ce ; la caille jaune chaulait, suspendue à un Irin d'Iietbe, ji.yeuse, heureuse, inno reute; te I i lus secouait ses iriappes tuloiantes et piiiitaniè-e« sur le (pit de la cabane du Iroujjeavlier ; le ciel était d aznr, la lumière d'or, la nature d'haïtnonie. Un niseau tint se poser sur la fenètie de la jeune fii',e. Dé. is un ! Il secoua les ailes et chanls. El Boiling s'avançait toujours avec la len teur du criminel qni ménage ses moyens. Fleur de l.ys trembla de l(iii( sum eorps. Ses i nnées iléchi-s.iieut et sftil^iubaient sous elle, comme si la n o t. celte supiém« consolation des inallieuieii*. fui venue à son secuurs. Kl le prja. Ardente, m>idc et sublime dut être sa prière, ear elle él it I imploration et l'appel de la fai blesse nuinieêe à U puissance qui sauve et pro:è 5 e. Bulling s'avançait fnnjt.ur«.... Flein de l.ys sentait .léjà passer sut s» face le souffle brAli.nl iln profanateur. Bulling se reliiiiina tout à coup en poussant uti ci i de rage et de ma édiclion. J. Gentil ; l'a 5ui:f a u prochain 'itim^ro.l nu on ANOHcn, Par cMtrt de dit ligaea, m is i es, r«u J» t— mitre iasenise,. , SO Par carré de ckasae pablisatioa wMqmll.. 15 Las coaiiuniqtiés d» mum fMVMlb, M Ira avis a L'AMié* at i4|kii|l da fr * à gré im I m éditeurs. I* Üben« mrntt • VENTE DCS FERRIS DE LA PAROISSE ST-JACQUKS. Mardi, le 19 Décembre 1865. i 10 heures du matin, j'exposerai en vcoie publique et i l'en, chère, i U Maison de Cour de cette Paroi-ie, les privilèges de tenir les Bacs et Ferris sui vants, jusqu'au premier lundi du mois d'Octo. bre I8t>8, savoir : I '.—Le privilège de tenir le Ferri vis à-vis de l'habitation de MM. Laiche Frères. â c . — Le privilège de tenir le Ferri vis-à-vis du Collège. 3 3 . — Le privilège de tenir le Ferri vis-à-vis de la Maison de Cour de cette Paroisse. s .— Le privilège de tenir le Ferri vis à-via de l'habitation de Veuve Joseph Gautlire« ux. CONDITIONS—Comptant sur les lieu*. J ohh B ORY, Président du Juri de Polire. Paroisse St-Jacques, IS Novembre 1865. avis» Les Habitants de la Paroisse Saint Jacqti't as-essé» pour le revenu, l'argenterie, le« mon» t.res, les voitures, etc., sont priés de venir régler, le plutôt possible, avec le collecteur. A. Bower, Député Coll. 13e Di6t. Louisiane, St-Jacques, 2 Décembre 1865. J K. GAUDET. ALFRED ROMAS. GAUDET & ROMAN, AVOCATS. PAROISSE SAiyr-JACQVES. LE. Exerceront leur profeaeion dana le Quatnvtue dis trict J udiciaire. FELIX P. POCHE, AVOCAT. BUREAU. PAROISSE SAlNT-JACQl'F.«, Sur l'habitation de Me. J. L. Dt 'lalte». Exercera sa profe.iion Iï-ii Uotir. 3Ü QïïîTTÏÇïîïe District Judiciaire et k la Cour Suprême. Erpiicnios s. ro.ua», AVOCAT. Eiarc^ra u profession dnns les paioiaeex ; Jacques, Jeft'er*on, et dann toutes le* c ur» ville de la Nouvel!» -O iéan». 7 Oct. lSt»-*). A. &0USSET, SUCCESSEUR DE ROUSSET ä: VOORHIE3, A" 17. Rue de la Vieille-Levée. Vis-à vis de la Douane, NOL'VELLL-OliLéANS. aowo^ît.«iq I>e Manufacture Américaine et d'Impor tation. Coutellerie, Instrumente aratoire.. Outils, Clous, Cordage-, Haches, die., Sie. 14 Oct. 186». 6 m. ATO s JY'f TH» V BALD BRUNO A * l'I inneur d'annoncer aux Habitants,'Marchands, Médecine,' en tous ce qu ; Jacqe*-s seulement. *t- Jacques. 39 Septembre 186Î. K . . tin mol à s ceç. nui o nt des comptes à faire collecter, 'I * chargera, mais pour la Paroisse St, ïo». \n\n ■AC.E OF FFIRin IN THE PARISH OF ST. JAMES. Tuesday, the ltth December IMS, at !• o'clock A. M., at the Court House of Ibis Pa rish, ! will expo«e at public -ale anil auction/ the privileges of keeping the following Ferrie*, up to the first Monday of October 1866, to wit ; 1 9 .—The privilege ef keeping the ferry oppo site the Plantation of Meurs, laiche Bros. 3 ° —The privilege of keeping the ferry oppo site the College Point. 3 3 .—The privilege of keeping the ferry oppo site the Court House of Ibis ParMb. 4 * .—The privilege of keeping the ferry oppo site the Plantation of Widow Joseph Gau threat.x. TERMS—CASH ON THE SI'OT. Joan B. ORY, President of ihe Po ice Jury. Parish of Saint James, 18th November 1865. ST. M. BERAÜLT. e. lkc r.kdkea BERAULT k LE6ENORI3, AVOCATS. Bureaux, Nouvtlle Orlèan*, A'o 16 Caro-idelet, el à S/. Jarques COLLEGE JEFFERSON, Paroisse Sl-Jas-qura, Loniaiitii«. A 60 MILLES AU-DESSUS DE LA NOUVELLE ORLEANS. Dirigé par les PP. Marjstra. E. F. MIOTON, IMPORTATEUR ET NEGOCIANT EN PORCELAINES, CRISTAUX ET FAÏENCES, Arl^tei Plaquée et en Métal Aii|lal«, etc. 4? HUE ROYALE, Nouvelle- OrUans. ArttcUa de MSuagr tou Genre a, etc. Marchand Ue Communes pour détaiL lantsde la ville et/- a campagne. 70. 1 an