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Le Louisianais. [volume] (Convent, La.) 1865-1883, December 09, 1865, Image 1

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ut unmunAB,
' »«tué »«ft
J. Ämtil U 21. 1). Romain,
Ptnll I« lui«<l.
rill DI L'UOMIURT:
t>«nr . . M M
rte« Mi» expression 0t «egtslatlee will.
(Civil Cade of lb* Si»» of Louisiana.)
CrBureiu du Louitianait, habitation Mme
V«: Poché, titré gauche, pré* do Collège
Jefferson. CHIrgt Point Landing.
• CT tes personnes île la Nouvelle Orlétns eo
de* etmpegnei, qui auraient de* comtnnnica
llon* à envoyer au Louitianait, peuvent le
faire en adreiiant à la Boite KM, poste d* la
Nouvelle-Otliani.
> m *" L * ai ^ l ^ >,:
F. Bovvai .«, Nouvelle-Orléans, 62 rue Bour
bon.
H. S alomor , Nlle-Ibérie.
P. A rckheavx , Paroisse Lafayette.
M. P. Gart , St- Martin,
LEGISLATURE.
Nou» sommes des esclaves.
Notre maître nous a donné la liberté du
Famuli pour nou» réunir, pérorer et légiférer.
E-t ce un*» liberté bien réelle' que cell»» de l'en
fint sous la térule, du vaincu sous Cépée, du
légis'aleur sous l'interdit?
I1él*s! nous avions cru que ta inumn-Hon
sincère «t loyale ramènerait les jzlnrieux jours
d'une fraternelle ûuion, que les Etats repen
tauts rentreraient paisiblement au beicail, que
le travail libre ferait oublier le travail sei vi 'e
que les législatures «l'E'at f«»nc:ionneiaietit
avec calme et can* secousse, en un mot, que
tout reprendrait son niveau avec une admirable
précision. Il n'est point de niveau possible sans
moralité. Le pays est rongé d'un mal intérieur,
d'un chancre innommé et purulent. Nou«
avons trop abusé des folles courtisanes de la
liberté et dt* la richesse. Nun 'tomme* moi t s.
La morale a été tuée, la loi a été tuée, la cons
cience a été tuée. Le corps seul reste debout,
avec un appétit de Vampire L'âine n'est plus.
J£n vérité, sommes-nous une république, un
empire ou une oligarchie ? Qui peut le dire ?
Qui peut compter les formes et les agents du
pouvoir, ttacrr la Ijmjte du soldat et du juge,
définir les attributions du législatif et de l'exé
cutif, sans « arrêter aux minces détails d'une'
propriété méconnue et confisquée? Où com
fnpj re j | finit l'homme civil?
Oui; itou* nommes des esclave«,— rien, moins
que rien.
Nous avons nommé des représentant* au
Congrès Sommes nous surs que les portes ne
se fermeront pas devant eux comme devant
îles intrus? Notre législature s'est réunie et
s'évertue. A von- nom la certitude que ses aetes
seront valide*, et que la l«nui*iane cetera
d'être une mi«*ér«ble province conquise ?
Les fine* publiques ont toujours à la bouche
le mot retentissant de vertu. Quant à non«,
nous lie pouvons pérorer cinq minutes saris
invoquer la grande figure du patriotisme, et
rêver pour notre pay* de* destinées à faire pâ
lir la Rom*» des Césais et le Paris «Je Napoléon.
Nous sommes le* pl us nobles, les plus fiers, les
plus «loiieux.-— les Phaétons tie la Civilisation,
de l'avenir.—!;» nation-Messie, le peuple-Christ
de Ihumauilé régénérée. Que ne sommes nous
pas? J*a ihêtorique nous afTub'e d'oripeaux
de pourpre et nous hisse sur un oh«r de triom-.I
plntpur iminoripl. I .pi efrperpur* «ont no« la
quais. Ifs reine« Mint nos hnmhl>>4 servanle-,
la Kunsic nous lient le marchepied.
Patriotisme ! Nous prenons la gloutonnerie
pour du patriolitimeet l'Hiiiliilinrl vaniteuse pour
da U vert». Noua n'avons pits niéme la tolé
rance relisieu.e îles peuplea civilisé«. C^u.-I
pays, plu« (|iie le nâire, est en proie aux facr
(inn., aux intrigue«, aux voiacea appétits des
politioiens ei de* démasojues ? Avoim noix
U f<>i des cliofes justes, leraeiilice ? Si mmes
nou« prèM à elfirer nuire ridictile et dévrtrante
personnalité dertièie l'intérêt général ? L«
f.lnt publie piitera l-il d'un morceau de moin«
notre buuctie de ptoutnn ?
Vraiment, c'est une belle chos« qn'iine Dé
mocratie marchande servie par dea Puritains.
Lea Iure« qu'y lais«e la guerre civile sont
ineffaçables comme la tache du sang île Caln
L» «nainiw<i»n, la prière, les larme«, le reprit
lir. tout cela est inutile, tout cela nn fait qu'en
durcir le vainqueur ; tout cela fcinonsae 'e cffnr
•I I* pitié II n'est pas de haine plua profonde
que la haiiMkd** frères, ear
ease et de l'envie....
Or doue, jeûne« législateur« de I* faui-iane,
soit que vous mettiez le»^ principe« au-des-us
des fait», le« fait« au-dessus des principes, nu
que trous fassiez de ce« den* chose* on am»f=*
gain* heureux, cnntirférex vous comme des
esclave« aux l.npercale«. Votre liherl#«st «l'un
jour. Voa prétlécesaeorsopt fait celle de |IS4 ;
voua ferez celle ite'ISM-, demain fera le néant.
«.t I» haine <lu
la j"«'"e du
Ainai la «eut la fatalité.
En bonne conscience, n'avons-nou« pas, de
puis vingt an«, joué avec tout ce qu'il y avait '
de sarié et rte saint,—avec l'honneur rte notre
nom el l'honneur de notre pays, — avec la foi, la ,
1 ■ T. ........ V, I, . .
moralité, le droii, la lui ? Nus élections étaient ■
. . . ' .. . ,
«es-aembMe de taoreau* ; nos légialaterea
. . ... .
étaient des eavevnes ; nos Congres éiaieni des
arènes M, pour un Henry Clay, vous trouviez
#!■■>■*> «Mea »BwUtr. »Puis, da pMibore du
mercantilisme Huoa a«chrvéa.
«Luiden« pourrait imhs refait* une virginité ?
— Le-Malhenr. Le 1 Sud seul a souffeit, et le
"Noril a grandi dans son ergoetl et son absaht
Qee <ai»et— La vanité étant «a dereière
verra île eeet (|nr #en «Br^lm, sauvana-oens
par U Vanité I EIÂçon» par elle nos haines,
Doe-dissensions, nos colères, nos jalousie*, no»
%


L. S. U.
Library ^
Baton Rouge
JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE SAINT-JACQUES.
VOI la
PAROISSE SAINT-JACQUES, SAMEDI 0 DKCEfflBRG I8M.
NO» XVIII«
fureurs. Qu'elle toit le tombeau des partisans,
des énergumènes, des »éclairés, des ennemis
de l'Union, de Banks qui n'est point un géné
ral, de Butler qui n'est point un grand homme,
d T on Congrès qni ne sera point un Comité de
Salut Publie, d'une Convention dont quatre
tiugt treize a brisé le moule !
C 'est la guerre étrangère qui a sauvé la
France des lureurs de la Révolution. Que les
Etait-Unis se sauvent pai la guerre étrangère.
Nous avons des griefs assez puissants contre
certpiKt empires et certaines royautés. Le
MexiqtffTie TkwrmiMtaitHi^TïPrvlr Je pomme
de discorde ? Quand tout nn peuple frémira
au même souffle, bondira su même espoir, se
confondra dans la même pensée de gloire et de
nationalité; quand nos (lottes cracheront la
mitr:iiltc aux flottes qui répouJiont; quand
notre drapeau troué et noirci flottera seul et
vaiuqn* ur dans nos eaux incontestée!; quand
cos bataillons s'ébranleront comme les vieilles
légions de César en chantant l'hymne de la
liberté du monde; quand le Canada sera à
notf«, le Mexique & nous, Cuba ft nous, l'Amé
rique à nous; quand nous aurons rendu im
possibles toutes les épopées de l'avenir, alors
l'Union sera sauvée, la guerre intestine aura
«li-paru, et chacun de nous pouna dire, en
cou ibant Ua~tc*te devant l'autel auguste delà
patrie : / am an American !
En attendant, que sommes-nous ?— Dêmocra
tes, républicains, aholiiionnistes, know nothing«,
mangeurs de feu, conservateurs, puritains, le
désordre, la ci pfuHon,—tout, excepté patriotes
organisation du travail, levées, èdnea j
tion, milice.|légis!wtion, */ay/oer, appointements, i
etc. Nous avons même vu, A noire grande joie, |
que V Abri lie avait fourni à la Chambre le ci j
trient de la grande réorganisation sociale et
le, — mi mémorial des Antilles.
COIIVI'HIIOU.
oui ou kon J
Nous avons lu, par vertu et par devoir, les
discours des sénateurs et des représentants
Ces nies-ieurs i\e perdent point leur temps et
•'occupent des plus importante* que.-tions du ;
our: organisation du travail, levées, éduca
C« pendant rien n'est encore fait La gesta
tion est d. u'onruuse et difficile, meine pour les
montagnes qui accouchent d'une souris. Atten
dons, et nous ne serons point étonnés.
L ; ordie du jour est à la Cvnvmtinn. M M
Fnnte, E:iuan et autres la veulent à tout prix
Au nom de principes assez admissibles, ils re
poussent la Constitution de 18&4, M llahu, un
piécédent plu* qu'étrange, un pasi»é moins que
«rloricux, etc. Selon eux la C< nveuiion s ervi
rait à balayer bien des choses gèiiantes et ilés
agréables dans la direction der égoûts.
Voy «nt de la netteté dans tout cela, nous
approuvons.
1^» (jiab'e est qu'une question de Irinas e-t
u ne <|ne<ti • »ii de vi* ou de mort, que si nous èfre
(mutions eucoie |»our une Convention, la Loui
siHiie »era représentée au Congiè» par llahu.
K Cutler, e <•
Quand nous disions, il y a quelques moi«, que
D<mks avait été p u* que But er le mauvMi
géuie de la Louisiane, et qu'il avait livé un
boulet au pied tie l'Etat, on souriait, car <»n e«
time peu les contrebandiers. Comprenait ou'
Compreud-oo maintenant ? Sa Constitution est
devenue une honte presque nécessaire.
Or, t'mps et considération* de vaincus pesant
dans la balance tin Breun, les safces et <e$ pru
dents île la Législature paraissent <ii»p<>sé* à
accepter oe tefffie moyen : Keiisrr la Const i
lution de 1864 et nommer deux Sénateurs an
u Congiès.
Mais reviser
« Constitution. c'e«f la recon
naît te. c'est se soumettre à se* article*; et
cet e Me»«-line a loué pour quelque-» temp-,
p.r l'ait i. le 147» l'é«-iioppp «le ses plai ir«. Kl le
a paye «l'avance. La carte e-t e • lègle ; le»
protéjjfLs de la carte sont eu iè«j'e.
Que faire?— La réviser mat.né s<»n numéro
14 7, et la «ttiimetire. ainsi pnnliée par le spe
culum, à l'approbation «lu pe^p'e, seraii plus
expéditifet moin* coûteux. C'e«t l'opinion de
untre Sénateur Hérault. Lst-ce légal ? Kst-elle
légale,elle ?
Ne pourrait on pa« plutôt l'enjamber sans
considération, et rév iser celte d«* 16 >2 ? Cet te
dernière ne crierait point au tiul par la kiuche
de llahu, le pudibond, de Cutler, le veitueux
Chaos !
MBSSAOE DU GOtVHIlVElIt.
S ommaire . — Nommer deux Sénateurs,—^'oc
c uper de« levées—payer les iutéiétsde la dette
—veiulie des terre» marécageuses—émettre
pom un million de mandats du Tré-or—orgn
ni»er le travail— euconr»g»-r rimmigrxtion—
harponner les meodire» d'une sociéié se» rcte—
réorganiser le système d'Education publique —
le judiciaire—rétablir le« j.. E e« de
p HIois «e—reenii-truire le Pénitencier-créer
la milice—pqrtcrson atieotioi) sur le« Banque»
• t le« chemins de fer du Noid et des Qpeioiii-a
—création d'un bureau des travaux publics—
louange de Juhn»oo.
Le Gouverneur Welle n'a rien oublié.
PA^t'BT OB NOl VhUKI et PROPOS
etrakges.
H erald .—Le Htraid de New-York déclare
la guerre i la France et 4 l'Angleterre, et
menace de 1rs annexertux Etats-Uni-, si elles
en valent la peine.
Napoléon arj^q.
.. , , . ...
O«ii »*isATi0 «i sECBèie.— La Louisiane s été
' ...
émue parle mes«»ge du Gouverneur Wells.
„ ' ......
Notre honorable élu parte d'Une associai
1
secrète qui aurait des ramifications dans l'état,
et qui metttait en danger le pays tout euiier
Le champ dea conjectures est vaste, surtout
lorsqu'il s'agit de secrets et d'as.-ucistiun
mystérieuses.
La libellé doii-elle avoir pour résultat de
groupe; les i^diiidus dans l'owbie ?
Eticeat tut —Butler a préparé de« moyep
dt.Vruù pour démontier que M Davis et le
fuirai Lee peuveut être jugés par nn tribu
nal militaire:
Quand cet homme louche était pouvoir mi-1
litaire, que ne démontrait-il la chose au généraU
j "
Pourquoi s'irriter? N'est-il pas naturel
certain« hommes de fe suspendre'.JHt fori
de* justiciés ?
» . jU ^
CoLttsio*.— 11 y a en collision à Grenade
Mississippi, entre les miliciens et les, affranchi^
Quelques miliciens ont été blessé^.
Voilà donc le fiuit de la v liberté ! ^
On nous parle d'une semblable collision dam
le voisinage de Dorial^soiiville. * <
u ^âT^HAtTiiâr.'S*iai"réi*«Âte*«st s p Asel I Sr?
Domiiigue. Paul Boy le. le meneur, a été éxé
cnté. Soitlouque est à Santiago.
H abf.a* C orpus .-» Le Président a rétabli le
writ diiabeas Corpus dans tous les Etats, à
l'exception des Etats du Sud.
C'est généreux.
Juarez .— Maximilien a perdu la piste de
Juaiez. Ce dernier est revenu à Chiliuahua
aprè* l'évacuation de la place par les Français.
Pkince de G a li« es . *— D'après des calculs
exacts, basés sur la généalogie du Prince de
Gales, *e futur roi d'Angleterre aurait 16.5/166
de sang teuton dans les veines et 1/166 de sang
anglais.
Maximilien ne peut-il donc prétendre au
trône du Mexique.
La \\ili sainte . — Nombre de jeunes Bos
tonien* »e sont organisé* pour faire un service
de patrouille dan-» les mes de la vil e, a tin de
protéger 'es habitants attardés contre des at
taques met urnes.
— fcH-t ea e n co r e que | kr*tffn~ire-'
m irre v i Ile du monde !....
Réni'CTioN de i/armée — An 1er Juillet pro
chain, l'armée fédérale ne comptera plus que
50,000 hommes, et ne coûtera annuellement
f l UP §>33.000.000.
Butler n'en sera peint le généralissime,
Poncopoi.ts. — La ville deCincinnati est dans
la désolation. Li s rodions ne se vendent pîis.
'
(
Uît r.x — L'ex gouverneur Moore «le la Loui
siane e^i arrivé à la Nouvolle-Oi !éaus.
Il lui .-era beaucoup pardonné.
Italie .— Garibaldi et Mazzini ont été fus
députés au parlement de Florence. 1^ parti
clé. irai ne comptera pas dix membres aux sein
de la nouvelle Chambre? Les choses en iront
elles mieux ? %
trnnpee françaises d'Laliér-«t
pprouvé. La Belgique elîe
r#>pi.iitl.int .le la Renaissance.
'PP
Le départ il
'iiéralem-rit
ftine, dit le c
fort
Si la Bei
i ue
icuation.
cela (Jell être bien.
Poésie — Le nouveau reruei de poésie* de
V. lingo, (Chansons ri°s rues et des bois , a été
le sujet de critiques »eeibrs et cruelles.
O i reprorhe au grand pi ë e de s'être trop
inspiré tie Rabelais.
Ne pourrait-on reprocher à l'auteur du tler
d'un condamné, au «léf-n-eur de l'in
fiolxbilué humaine, au .(éifieateur de John
ei veil ietix avotiat du plu
. d'avoir gardé le silence i
malheureuse Suiatt fut I
iMone
réf
B own, an
des galérie
l'âme de I
dans l'éternité ?
Victor Hugo, l iltustre peintre des antithè>es.
est l'auteur des rayons et des omhre$.
C. G odfkkv CiusTF.ft.—l,e Maire actuel de
New Voïk. qui jadis a poussé le p«lrio'i>meet
la dis ni té au point de refuser d'il in ruiner |t
méiroptde américaine, est candidat pour la ié
élection.
G i : s . L ogan .— Quelques jour« avant «a no
mination, Logan s*é»-riait : - Si j'é'ai« le Gnu.
verneinen!, je duais à Maximilien : ^ou'si»»u<.
vous avez profité «'e la rebellion du Sud pour
Von s cm i a ' e r du Mexiuue. Monsieur, faites
faites yotie paquet et p«i te-/. !
Ces mots noes rappellent l'apostrophe de
Miiabeau.
M allor Y.— L'ex* Sec rétaire de la mar ine
!
confédéiée ne sera, dit ou. mis eri libeité qu'à
iiver les archives de f ou
la coiul'tion de ret
département.
Le Merriinac serait-il un cam h- mar ?
P rogramm»: dks A ffrasciiis —Maintiendes
écoles d «iirraucliis,— entretien «I un reprê»en
tMnt à Waslnuutou — conce«»i«ui vie ie> e aux
soldats noirs --uffrage universel.
MARCHé ORIaéANAIS.— O
149 5 ). — ( oton,
38 i il -Sucre, 15 à H—Café. *| -Farine,
7} à 1 1i-~Saindfinx, 24 -Mat-, I 30 à 1 J le
àl 16. Wlii»ke\.2 40
MAitctté UE S t -J acqui.s — îo no en sus du
bois.»e
marché précédent, pont |t-s impni ta t ioni
60/00 au-dessous pour le& exp(> t |ation
■.•cal.
uppti
itio^«, ri»n s'y
>1#*, la Po»te est dt-ninte
• resmiBitirpiit plu«.
dVspoir. Notre Ii onofahle
n t'ait v.iloir nos gri*f» a
a «ÎVS renvu>ÛK p^*ni<r
'e^t jout-r «te ut^llieur.
? — Aux bateaux, croyons
t la dr<i^tl'r hrt nir au Q«»u
P ostk — ^tèr#a,
fait. LaPostreit imronv
pour toujour«. L<-a inoits
Nous avurikfti un instan
rep;é»eitianl, L. l)»»Po«rtr
ii Chambre- , ^a nropMaitio
de» RrUtion« Fédéral**«. <
En .omiiis à qui la faut«
non*. Cr» ineftftieur« tienu«
vrraament, ne »*ul»«ut cufiifhclrr qu'à bon.«*c-fa-.
dollar« en main. Mer«û ( i|>«"»-i«urs »»»-f * vnre «•*
tréiuv obligeante. Nous non» *ouvi*n<Jfon» t-n t u>p»
et liru de « m boa« »oia« et de votre f mcieuaeié.—Un
paquel de journaux ue vaul-il paa '<tô ceuU ?
ÇeWfWiïlON.— fhuubre dé<f|l<t
à repou»aer una Convention, et qu'il est bien «itaya
1 tré qu'une K^publrque ne peut vivre tan» Convention»
nana engageons ans confrères campagnards à tenir
prochainement, h Pun de no« Bureaux, une Convention
" pour adopter, prftner et populariser un bateau favori.
N otbe KsraésKifTANT.—M L. DePoorter t »onci
de m minion dr représentant. Lu («mntaae p. ut être
nbstarle. mais elle nVst p-m toujours une raison,
car nous voyons avec p ftisir que M. DePoo*k>r prrml
une part nctive et intelligente s tuutes les discussions
imporUntes de la Chambra. •
Moar.—Le jrune Ernest Wèhre qu» e*t tombé, In
arm line derniéra, d'nne fenêtre dr Itt «acrerir Brinitier,
est mort lundi. fc Ce n'eut qo'iprèi cinq jour* d«? »ouf
trnneen um noin que In mort l'a enlevé à U doulrur
et à u famille.
Ce malheureux jeime homme n'avait que vingt ans.
Dernlerei Nouvelles.
Message PaésiDENTiEL. — Verbiage.— Sou
tien des Gouvernements d'Etat dans tons leurs
droits.—"Le Tout ne peut exister sans les par
ties, ni le- parties sans le 'l'ont Kmiptation.
-—Pooynir rie pardonner, monopole de l'J&xécu
tif. — Rétablissement des Cours de Circuit. —
Pouvoir d'étendre les franchises électorales
laissé mux Etats.—Protection des Affranchis.—
Distribution égale de justi e —Récompense
aux marins et >oldats — Rtat encourage;«nt du
bureau «les Po t» s. —Réduction île l'armée et
de Is marine. — R. venu Intérieur Falisfiisant
— Rachat du papier-monnaie.— Réduction de
la Dette.—Relations h me. le» avec la Chine et
la Bns>ie. — Demande d'arbitrage pour régler
le différend entre l 'Angleterre et | s Klats.
Unis — Système de non-intervention.—Apolo
gie des Liais Unis.
\Y'i*hincton, 5.— Colfax est nommé Prési.
tient île la Chambre. — Les noms des Repré
sentante tlu Tennessee omis.—Proposition de
Stevens pour la nomination d'un comité chanjé
4e nu r ■ - ■ ppo i t sur l e dcoit d e a Etats du Sud
i la représentation. — Demande d'enquête sur
la situation d*" JStats rebe les. — Pemande faite
ai. Sénat pat 1 hun. ^umnerdans le but d'étendre
le suj}ra»e.
Les membres du Sud, renonçant à tout espoir
d'être admis, retournent dans leurs foyers.
L ouisiane .—La Chambre e» le Sénat réunis
ont choisi comme Sénateur au Conurè* M.
R a m la II Hunt.— L'élection dueecoud Sénateur
est ajournée.
lave
nent
ntantean de dignité? Avezvons le droit d'ex
aller notre 4me et de mépriser nos rêve« ? C'est j
une infime coquetterie, un jeu qni appelle la i
criminelle vengeance. Savez-vnns ce qui se !
pas>e en nou«. quelles folles pensée« brûlent |
FEUILLETON DU LOUISIANAS
FLEUR DE LYS.
CHAPITRE IL
la fu.ur ET LE sertfst.
FLRBIMCS.
, je suis u n lâche, 6 Marie, car je vom
. 6 Mur
u «qu'au
belle. .«:
»oiriinpn
i*.«er tomber
— O
aime jusqu'à la l&chet
quoi Dim vous a t-il créée «
si radieuse ? Croyez-vous poi
passer an miln-n de nous, I
reward distrait sur le malheureux qui
nouille, et vous envelopper fièrement dan« un
<;e, veao. queMes «noce* délires nous f..nt ;
de« nuits sans sommeil et des jours «ans c'arté ?
Avez.vus penȎ que notre conscience, mise j
en croix par toutes les voluptés et toutes le«
espérances agonisait et mourait, qu'elle nous
rendait bourreaux pour n'être plus victimes,;
et nue.. ..
En piononçtnt ces parolessacri'èîîeset folle«,
Rntiing fil un pas veis Fleur «le Lys.
La jeune fille «e leva superbe et dédaigueu»*e.
D'un ».»este elle écrasa le yaufcee ; puis, «l'une
vo x « aime et harmonieuse comme la vertu
inviolable et la virginité sacrée, elle s'adressa
ainsi à l : horrible tentateur :
— Que Dieu vous pardonne et vous éclaiie!
Vos paroles sont* celles «l'un fou ou «l'un mé
chant, car elles M»nt des injures gratuites ou
des profanations insensées. Mon»ieur, j>
! vous connais point ; je n'ai jamais pensé à
appuyer sur vous mon faible bras «le jeune
tî'le i il me semble que vos rêves incomprélien
•ib'es n'ont jamais été éveillé« psi
et mes promes»es ; la pauvre enfant isolee et
ne
relise n'a demandé d'appui et d'amour
qu'à 'a piière et a L »olitiule. I.ai»sez-m«ii à
à c»-tte pnèie el à e t oubli, cai je veux »ouf
tiir seule et vi vie s» nie. Kxcuse/.nioi. irons eur
Untling, si l'itulignation m'a inspiié quelques
paroles que dé»avooe mon cœur. Ecoutez-moi
avec calme et lesp» et, comme on doit écouter
! une femme qu'on «lit aimer. Je ne vous aime
i p,;,,! . j e personne, et ma vie finira
| VolH ,„ em Pl le ,les eho-es de la
, )enc j a „ 1His v ,, n | n pH . 5er j„ llls di „ ls „„
j couvent, loin de ton», p.è» de Dieu, au pieil d-
' l'autel où h-Aie la lampe éteMiel e de la vériié
et de la foi, en implorant la mi»éricorde céle-te
et la bonté infinie du Créateur* Mes s«*ules
années de véritable bonheur se sont écoulées
yUns le temple consacré, sous l'œil bienveillant
des anse*. Je m'étais fait un doux espoir de
cet avenir de paix et de silence leligieex ; je
goût il.» par avance les pures joies de la réclu
sion *-t de l'amoi r divin ^'entendais chanter
les cantiques eu rh <>nueur de la »etile et unique
tuftie que j'ai connue. Marie : l'encens des ta
^erna^les, la voix du prêtre, la solennité de«
çé^mouies, la musique ruisselant de l'tugue
eoji.me la clarté du ciel, la parole aimante et
suave «l'une sopur qui prie, la présente cons
tante et tuté'aiie «le l.t-Or^ioiié. tout cela me
remplisrait l'âme et m'inondait «l'ai»»e4 de
layons, ^•l'eurais je ilemandé au inonde que
je ne voulais pomt connaV<e ? Je u'ai lam-is
seuli,sur won fnmt le baiser d'nne mè e, ni
,uijèiuctb#«l8^ celui de mon pére. Que de larmes
intérieures ont tombé una à _unti-Ejjr mon pau
vre cœur d 'abandonnée et d'orpheline ! Que
de joies pressenties «e sont transformées pour
moi en cuisantes douleurs ! Que de déceptions,
de chagrin«, d'amertumes, de doMM ne m'ont
point asraillie ! Mon cceur implorait l'amour
d'une mire, et la mère est au ciel. Pourquoi
donc ai je écouté Pablo?....
A ces derniers mois, une larme roula dans
l'œil de Fleur de Lys et descendit lentement
sur sa joue. La voix de la jeune fille était
émne et tremblait comme nue goutte de rosée
ou le soupir mélodieux d'une lyre d'Ionie.
C"* jeune fille était pourtant une Aca
diedne. Tn " u '
Mais elle était si belle, «i Inmineute de poé
sie, si vierge ! Ses yeux bleus disaient tant de
pureté et d'innncence! «on front avait la Ran
deur des madones de Raphaël; ses abondants
cheveux lui faisaient un diadème de reine ; «es
bras croisés sur sa chaste poitrine lui donnaient
une altitude de grftce et de nnblese qui com
mandait l'admiration et le respect. On aurait
affirmé qu'une lueur céleste l'enveloppait, et
que ses pied» allaient abandonner la terre pour
IVcension et le miracle.
bulling la dévorait du regard.
L'Enfer était dans s-on cœur de damné.
Il al lait se jeter aux pieds de Fleur de Lys.
La jeune tille le retint d'un signe et l'obligea
4 s'asseoir.
—Monsieur, continua -uelle d'une voix calme
mais émue, laissra-nini terminer ce trop long
entretien. Il y va île noire repos pour l'avenir.
,1e puis vous dünner mon amitié et mon estime,
mais mon amour, jamais ! J'ai juré de n'aimer
ici-bas que Dieu et mon père. Oubliez-moi ;
ne pensei plus à la pauvre fille de la solitude
et du malheur; laissez-la tourner en paix le
vieux rouet de l'aïeule. Voulez-vous ta main
d'une amie 1 '
En ili-ant ces derniers mots, Fleur de Lys
tendit sa main au jeune homme.
Bulling comme poussé par une infernale
puissance, se jeta sur la main tendue, la serra
avec lorce, la porta avidement à ses lèvres
biûlantes et la couvrit de baisers.
Fient de Lys se recula en frissonnant.
B.itling était pâle.
Se- yeux étaient fauves et ardents comme
ceux il un tigre. Tout son corps tremblait....
1. amnur de certains êtres ne serait-il point
nue aflieuse épilepsie, et le crime est-il autre
rhnse <|ile l'acte d'un foil furieux ?
Pouvons-nous empêcher parfois le sang de
nous monter à la tê'e. le feu de circuler itans
nos veines, l.i pensée de s'halluciner, le corps
de frémir a la sauvage idée d'une étreinte
chamelle et délitante ? l.a nature humaine
I, est-elle pas péliie d'une fange qui fermente,
d un 'imon qui bout au brasier de la concupis
cence? Le- purs, les cliasies, les bons, ceux
ceux du ciel et de la
poë»ie, les anges mêmes oui des défaillances
et des tremblements. Ils ont souvent des pleurs
de honte et de repentir, car ils sentent que la
blancheur de leurs ailes à touché la boue, et
qu'ils auraient pu rouler dans l'abîme et la
de l'âme et de Tidéa
mort. I.a prière les sauva.
l.a prièie a sauvé St Antoine.
Biit ! iiiü n av.»il rien du Saint glorieux. Ma*
t êie et «eiisiiali«me, il n'obéissait qu'aux ap
liéuts de son corps ei an.* ruses de son esprit.
Il on e«t tant qui ne cherchent le bonheur de
U vie qne dans les fol les jouissances de la chai r
a««ou\ ie i t repue, et pour qui les splendeursde
l'âme el du ciel sont dos ridicules et des men
songe.-!
L'ange el le itérnon étaient en face, debout.
Les veux de Butlins lançaient des flammes.
l.'éeiiNie blancliis.-ait à ses lèvres.
Fleur île Lys re.-séinb!ait à la statue de la
Pinte u r indignée. Son sein de vieise palpitait
»o»i« «a robe lie cotoniiaile grise,
luit souillée par la convoitise d'un
le hoi
Kile .«e
hou.m
— Arrière? s'écria-t elle.
— Non, fit Bulling.
bandit s'avança haletant, féroce, imp
Et
loyable ..
Et Dii
. !e lu
«le son
it en (due n r autour
riiori/nn avec tous
met veilles
lit cela d.s liant
et les ailles chanta
et le soleil montait
ses éblouisseinenls et tontes
l.a brise paifiipiée t.ii-;i it omlnler la vcite
prairie, comme on ulpot les champs de blé île
la Beau ce ; la caille jaune chaulait, suspendue
à un Irin d'Iietbe, ji.yeuse, heureuse, inno
reute; te I i lus secouait ses iriappes tuloiantes
et piiiitaniè-e« sur le (pit de la cabane du
Iroujjeavlier ; le ciel était d aznr, la lumière
d'or, la nature d'haïtnonie.
Un niseau tint se poser sur la fenètie de la
jeune fii',e.
Dé. is un !
Il secoua les ailes et chanls.
El Boiling s'avançait toujours avec la len
teur du criminel qni ménage ses moyens.
Fleur de l.ys trembla de l(iii( sum eorps. Ses
i nnées iléchi-s.iieut et sftil^iubaient sous elle,
comme si la n o t. celte supiém« consolation
des inallieuieii*. fui venue à son secuurs.
Kl le prja.
Ardente, m>idc et sublime dut être sa prière,
ear elle él it I imploration et l'appel de la fai
blesse nuinieêe à U puissance qui sauve et
pro:è 5 e.
Bulling s'avançait fnnjt.ur«....
Flein de l.ys sentait .léjà passer sut s» face
le souffle brAli.nl iln profanateur.
Bulling se reliiiiina tout à coup en poussant
uti ci i de rage et de ma édiclion.
J. Gentil
; l'a 5ui:f a u prochain 'itim^ro.l
nu on ANOHcn,
Par cMtrt de dit ligaea, m is i es, r«u J» t—
mitre iasenise,. , SO
Par carré de ckasae pablisatioa wMqmll.. 15
Las coaiiuniqtiés d» mum fMVMlb, M Ira
avis a L'AMié* at i4|kii|l da fr * à gré im I m
éditeurs.
I* Üben« mrntt •
VENTE DCS FERRIS
DE LA PAROISSE ST-JACQUKS.
Mardi, le 19 Décembre 1865. i 10 heures du
matin, j'exposerai en vcoie publique et i l'en,
chère, i U Maison de Cour de cette Paroi-ie,
les privilèges de tenir les Bacs et Ferris sui
vants, jusqu'au premier lundi du mois d'Octo.
bre I8t>8, savoir :
I '.—Le privilège de tenir le Ferri vis à-vis
de l'habitation de MM. Laiche Frères.
â c . — Le privilège de tenir le Ferri vis-à-vis
du Collège.
3 3 . — Le privilège de tenir le Ferri vis-à-vis
de la Maison de Cour de cette Paroisse.
s .— Le privilège de tenir le Ferri vis à-via
de l'habitation de Veuve Joseph Gautlire« ux.
CONDITIONS—Comptant sur les lieu*.
J ohh B ORY,
Président du Juri de Polire.
Paroisse St-Jacques, IS Novembre 1865.
avis»
Les Habitants de la Paroisse Saint Jacqti't
as-essé» pour le revenu, l'argenterie, le« mon»
t.res, les voitures, etc., sont priés de venir régler,
le plutôt possible, avec le collecteur.
A. Bower,
Député Coll. 13e Di6t. Louisiane,
St-Jacques, 2 Décembre 1865.
J K. GAUDET. ALFRED ROMAS.
GAUDET & ROMAN,
AVOCATS.
PAROISSE SAiyr-JACQVES. LE.
Exerceront leur profeaeion dana le Quatnvtue dis
trict J udiciaire.
FELIX P. POCHE,
AVOCAT.
BUREAU. PAROISSE SAlNT-JACQl'F.«,
Sur l'habitation de Me. J. L. Dt 'lalte».
Exercera sa profe.iion Iï-ii Uotir. 3Ü QïïîTTÏÇïîïe
District Judiciaire et k la Cour Suprême.
Erpiicnios s. ro.ua»,
AVOCAT.
Eiarc^ra u profession dnns les paioiaeex ;
Jacques, Jeft'er*on, et dann toutes le* c ur»
ville de la Nouvel!» -O iéan». 7 Oct. lSt»-*).
A. &0USSET,
SUCCESSEUR DE ROUSSET ä: VOORHIE3,
A" 17. Rue de la Vieille-Levée.
Vis-à vis de la Douane,
NOL'VELLL-OliLéANS.
aowo^ît.«iq
I>e Manufacture Américaine et d'Impor
tation. Coutellerie, Instrumente aratoire..
Outils, Clous, Cordage-, Haches, die., Sie.
14 Oct. 186». 6 m.
ATO s
JY'f TH» V BALD BRUNO A
* l'I inneur d'annoncer aux
Habitants,'Marchands, Médecine,' en
tous ce
qu
; Jacqe*-s seulement.
*t- Jacques. 39 Septembre 186Î.
K
. . tin mol à
s ceç. nui o nt des comptes à faire collecter,
'I * chargera, mais pour la Paroisse St,
ïo».

■AC.E OF FFIRin
IN THE PARISH OF ST. JAMES.
Tuesday, the ltth December IMS, at !•
o'clock A. M., at the Court House of Ibis Pa
rish, ! will expo«e at public -ale anil auction/
the privileges of keeping the following Ferrie*,
up to the first Monday of October 1866, to wit ;
1 9 .—The privilege ef keeping the ferry oppo
site the Plantation of Meurs, laiche Bros.
3 ° —The privilege of keeping the ferry oppo
site the College Point.
3 3 .—The privilege of keeping the ferry oppo
site the Court House of Ibis ParMb.
4 * .—The privilege of keeping the ferry oppo
site the Plantation of Widow Joseph Gau
threat.x.
TERMS—CASH ON THE SI'OT.
Joan B. ORY,
President of ihe Po ice Jury.
Parish of Saint James, 18th November 1865.
ST. M. BERAÜLT.
e. lkc r.kdkea
BERAULT k LE6ENORI3,
AVOCATS.
Bureaux, Nouvtlle Orlèan*, A'o 16
Caro-idelet, el à S/. Jarques
COLLEGE JEFFERSON,
Paroisse Sl-Jas-qura, Loniaiitii«.
A 60 MILLES AU-DESSUS DE
LA NOUVELLE ORLEANS.
Dirigé par les PP. Marjstra.
E. F. MIOTON,
IMPORTATEUR ET NEGOCIANT EN
PORCELAINES, CRISTAUX ET FAÏENCES,
Arl^tei Plaquée et en Métal Aii|lal«, etc.
4? HUE ROYALE,
Nouvelle- OrUans.
ArttcUa de MSuagr tou Genre a, etc.
Marchand Ue Communes pour détaiL
lantsde la ville et/- a campagne. 70. 1 an

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