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X.B LOUISIANAS, rrblié par J . (Gentil, l'aruit le Samedi. PSil Uli L'A BUS« EM EST : Pour uii an, ta oo Lttvr it i lolrmii ciprNrion of IfglalMtlv« will. (Citri! Code of the State of Louisiana.) SÉy '"]iiii 'e :itt du journal, pré» Ju College Jef furson, St-Jitcques, rive gauche. *«ù"Toiir lettres, jotiriinttx, échanges et pa petnaaes, adressez a Concent l'ont- Office. AGENTS DU LOUISIANAIS. A. (}. Romain , 97 rue St-Pierre, Nouvelle - Orléans. Ambeoihe Atot 'ton", Paroisse Lafayette. Dr. P. M. L .v.Muur.MONT, Bayou Gou la, Pa roisse Iberville. — Aujourd'hui commence notre troisième année d'existence. Avons nous fait notre de voir ? Au lecteur fi repondre. uni mÉTiER. i. i | ! j , . ' i : Je m Jacques Rousseau, le philo sophe genevois, eût pressenti la revolution étrange.qui devait s'accomplir dans le monde politique r-t social, Rousseau écrivait de la le livre d'edu < "« fait lf»pririno. et d'une • preuve es reins de i:, endo rourde de ] • lorin. •■i: -ive et defensive niatn qui si^rin 1«« cation qu'on a; p. A la vei!!" d'un gr: déci-ive, i! f nit se dît vnyri'.'our, r munir main «]•• qui triomphe -1 1 Avant la r« volu parée p'ir le d- p< ruption de la i: - 1..SOJ hie tirs en,V. ■ r/.' i 11 ' i • 1 - r .Ollis XIV. la e< >r ' et de Louis XV, la phi di.-t<-s, il y avait pur le inonde un ' rl.i- .• privilegii - tpi'on nommait nohes. < • • nobles av..nuit été autrefois, dans l'organi-eit i« »îi pol i'uque d'une o ut ai ne époque, h acteurs utiles et inc.-.-aires d'une société on voie tic formation ; niais ils ne pouvaient être qu'une institution passagère dans le temps et soumi-e aux i volutions d'une démocratie toujours Jin 'îii.:ute. 1} fallait bien que 1»- peuple eût sou u\ • m -meut et montât, lui aussi, dans la lumière du droit et de la responsabilité hu maine. Cet avènement hâte par Voltaire, 1*< n iiemi. du pi-u Veu il lot, le fut ju'incjpa \ ment par ,1 .T. Rousseau. Ces deux glands homines furent grands â des titres différents. Voltaire fut nu esearinoucheur chargeant .-os armes avec t..us 1rs projectiles de l'esprit, île la raillerie, de la eu'ère, de l'injure et même tic l*ii.justice : il se lit l'ami des rois pour rire ties rois, des courtisanes pour connaître les se crets de 1 alcôve, «les encyclopédies pour sa per et le trône et l'autel. Cet homme, dont l'ironie tuait, eut même des heures de veri table grandeur i1 de --ubomu humanité quand il arrachait aux bourreaux, pour les réhabili ta-, les mémoires « •«•mlanitiéos de Lally Tollen dal et du proft tant Calas, Mais si Voltaire fut un c^carmoueuei.r infatigable, «T. J. Rousseau fut un penseur pr ofon d. L'auteur du l'lettre Sitr/'t/dfil, en renver.-ai.t les colonnes du vieux moml'', songeait, a pu.* er !» s bases d'une société nouvelle et. a determiner le droit eterne! «le l'a venir. il ne brise point pour briser, il nu dé molit point. pour démolir, il n'attaque point pour l'unique plaisir de faire du bruit dam le monde et attirer sur sou nom la popularité*!« > siée!es : J. J Rousseau 'est peuple, connaît toute- les souffrances du peuple, a toutes le* a.- j-irati"!!., et tous les elans legitimes de la <■'..[ ■ a laquelle il appartient, veut le'triomphe «le la tb in« « ratie dans le monde. Quand i! signe l'un de n s livres immortels, il le signe du nom ; : j ■ 1 ' 1 I j ! ! I < >r, quelques années avant que la vaut» i.i t.. solide -an r-e MIT 11« > c, et que !• .'■ ' ■■■> fu • i.t di-.s' ii.iites rn nieiidiantv sur tous h's chemins de l'émigration, Jean Jueqe.es ' ''«vit 1 /•'■■■■ Emile, .-■n . levé, e. t un nul le, un rieh. . un privilégie, un • niant gaie .lu hu sard. Comme noble, il doitsnvoir danser, chan ter et faire des armes. A quoi bon -les sciences, hs lettres, une m truft; n ei.mplet« pour quicenqui- a lim.i ut..:i( pur sa et Ml fortune : N H11 : , \i \ r. 11 e, mm jiriMÎege d'«:-:.-.toenitie, imuinuitcs de lu nvl.li n e.-t point ainsi que .■ lu.litre Hou -eu'l raisnline, pareequ il Ue Uli v.-.it lias au drt.it divin de l'origine et qu'il vou lait faire de l'homme l'agent de-sa fortune et de t,i-s de.--.mi es. Il enseigne dono à s..n élève les choses sérieuses de la vie, le» sciences qui illuminent l'esprit, la philosophie qu rhu ; un , la morale qui eelaire la , ,.j m.!.- ■ humanité. Il en lit un mnthei uu <-î :... * vin botaniste, uu littci-: , our lm sv. i!Äl! lui fit parcourir le cercle Vs ( ', on . humaines, même la "p!'fero reli „se d'où les Rrandenrs de la terre „ p voient se;; . leur veritable aspect de justice et t |., t ' Mais après avoir accompli tout cej^ j e lowq he comprit qu'il manquait <iue! que chosP ft son eleve, quel-pie chose d'esseiit.a^ J)rft . tique, de démocratique. La fid»lede.4^. 0J5 mjt t . frayés de Ii&fontaino lui revint al >1^ on ni( -.. moire, et il mit dans les mains <h i Qn les outils <i un intnuisici'. Les belief u -arquises, les marquis poiulrés, les grands • »rneurs et les jdiilosophes eux-mêmes railh ro n ^ ^ mieux mieux le sauvage prteept ut p^ rnri( i. nien au bount t d'aatro!»»gue, 1 lu»r ogv r neve. Et>t-ce qu un jeune noble destin.^ ^ com uiander un régiment, passant du ( \ Q bataille au boudoir d'une duchesse, de danser avec grâce le menuet, dont i arme ua . turelle est une épée s'empètrant dan $ ^ en . telle«, doit ße salir les mains avec 1 1 ut ji <j' uu vil metier ? Les rustres, les serfs, les flJs de !a plebe et du populaire ne sont ils pa g p OUr .fahriquer nos meubles, bâtir nos kir* itf* souliers, ti?ser nos habita, €0n< j u i rek ; i i | 1 I ♦ # ♦ 3> JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE SAINT-JACQUES. Vol III. Paroisse Saint-Jacques, Samedi 10 Août 1867. No. 1 nos chevaux et frotter nos bottes ? La bonne plaisanterie de républicain ! Rousseau est fou, archi-fou, bou à lier. Qu'eu peuses-tu, mar quis ? La Pompadour en a ri aux larmes, et la comtesse soupçonne un homme dans son la quais !... Allons donc ! O vieille bête de phi losophe, est-ce que lo noble peut, sans déro ger, devenir médecin, marchand, avocat et ro bin ? Et tu veux en faire un menuisier! . . . . Vraiment la plaisanterie est bonne, et Louis XV s'en amusera beaucoup, lui que les mai tresses ne peuvent plus amuser. A merveille ! messeigneurs, à merveille ! vous pouvez rire, trouver l'invention buries que, mépriser toute science et tout metier, ne vous préoccuper que de dentelles et de soupers fins, vous retrancher superbement derrière une noblere dedoree, ofïrir par pitié un gite et un morceau tie pain au philosophe grognon, cou rir les ruelles en compagnie île vauriens. Tout cela est dans l'ordre. N ous n'êtes plus les ba rons ehretiensqui se bardaient de fer, croyaient en Dieu et. en leur «//e, étaient patriotes comme Dugm se!in et braves comme Bayard, tenaient dans leurs vigoureuses mains une epeequosix d'entre vous ne porte raient pas. Prenez garde à la poudre de vos perruques !. . . . Le t'iuji • sonna quatre-vingt neuf coups à l'horloge du dix-neuvième siècle, et Mirabeau .'r in-ipendit a la corde du bourdon rtvolutiou naire. Lo tronc craqua vous le bélier, la royau tc tut prise d'une folle terreur, la tête de Louis X\ I rou a d.u. s le panier sanglant, Marie An toini tte eut. le sort 'i'- sou inofl'ensil' epuux, la ut blesse fut, semée aux quatre coins du monde, pauvre, regrettant et se plai gnant, impui s saute, oi-i\e et mendiant/'. O nobles d»-fendants des chevaliers du mo yen âge, ou donc était votre arme contre l'ad versitë, votre outil de travail contre la-hideuse et dégradante misère? L'epce ne doune pas du pain. h. Rien n'est grand comme le travail, rédeinp teur comme le travail. Tout métier, pourvu i|u il ait 1 approbation de la eonKeio.ne.e et qu'il soit I accomplissement d'un devoir, est respec table devuitt les hommes et devant Dieu, Ce metier donne le j.ain, la vie, |e bien-etre, la libeite, ia «bgnite et !■• droit absolu d'occuper une place au bout ou au milieu d-j la table so ^eiati*. Du l'artiste a l'art r mi la nuance est fu gitivo au point de vue de 1 intérêt general et économique, et Jacquard ne doit point rougir de l'humble otnut qui se marie au métier qu'il Uu fre i' d um, br l la U naturelle, une rude main preint des calloMtvs, une la recherche ont denmb-e lards, tout cela est honor moignage, tout cela e-1 e et la blouse, ia soie et 1 ni par les ardeurs du l ie a t'ait une .vandale où la charrue a ern tet«' que a pensée et avant l'âge des vieil able, tout cela e -t te jusecration. L babit '• coton, le manteau luxueux et la capote gauloise, tout cela est .sa cré quand c'est l'uniforme du travail et n u la livrée de la parusse et de l'impuissance. Nul métier n'est honteux, excepte celui des para sites et des politicien*. Quiconque rirait des" braies et des guêtres du pay>an serait un fou bon a plaindre, et la Veste vaut l'habit. C'est sous l'enveloppe gros.-iêre ou aristocratique qu il laut chercher l'honneur, non dans i en veloppe elle-même; car le wlours et la I ire se tachent et usent pareillement, pauvres lo ques que le chitt'onuicr phiiosoidie jette indis tinctement d. .us sa hotte i gai il aire. Est -ce a dire que cette égalité dans l'o ivre et au n-un d i travail olilige les hommes a une confu-ion de relations et de rapj.orts sociaux : ou il faille vivre en <•- unmun, dans une cuite, a ia seule < t unique i lit. • du'l.n.ui t Il fftllt que que le travail est le devoir lie tollt homme prétend a la lib.-ite et, qui ne veut pas no • 1' i'( pithetede parasite. Nous.et.eage.uis , • i, dans ces temp." d'épreuves et de trun-n -i tj ,"i le chef de fatUlUe a imiter le pieceo! d'Emile et a mettre dans I. .- mains de >"ii I Veritable outil de l'indépendance et du Qu'on n'invoque pas sottement la degt. tioti du .ntirr, surtout quand ce metier < et sauve au lieu de dégrader, surtout dans république denn wrati« pie ou 1» s <h -t '.!,<■• um. ca tes ne peuvent exister sans contre s» Qu'on n'invoque pas non plus la fortune, nobles de Louis XV étaient riches, eux ri Et nous-mêmes, n'eti u. ■ non- n. • i i»*h» - !.. passager qu hesse, plus II inqillel nt, un. le f. il ( on naisse/. -vom un bien plu fortune, plus mobile que la ri qu'uu rouleau de billets de banque ou hacks? Le temps de compter vos #//••• ; et vos (jre.cn backs ne sont plus. Uu I i fait banqueroute, un Etat en fait aut i speculation luisardee vous ruine, a | manque, le voleur se glisse chez voie prend a votre maison. Que wps-jr y une re volution de ruines et de mig res fait table rase île la fortune publique, et vous savez que la •foudre frappe toujours les hauts sommet-. Et 1 vous-mêmes, n nuriez-vous pas une »le ces pas I sions dévorantes qui mettent sur une carte un ; enjeu d'un million ? Oui, rien n'est plus péris sable que l'aristocratie au piédestal d'argile et a la tete d'argent, et quiconque veut adorer cette idole de quelques heures pleure éternel lement son idolâtrie. Poignée d'or, poignée de sable. La science est donc au-dessus de lo fortune, l'instruction est done preferable à l'héritage. Et cependant l'instruction et la science du philosophe ne suffisent pas toujours dsns les moment* d'agitation politique, lors • ■ j i j que tout semble se confondre dans un chaos de matières en ebullition. Chaque homme ne peut être professeur, surtout quand l'école se ferme ; chaque artiste ne peut vendre ses ta bleaux, surtout quand le barbouilleur d'ensei gnes vit péniblement ; chaque litterateur ne peut écouler les œuvres de son esprit, surtout quand cet esprit a les fluctuations de la foule. "Que ne saïs-je, se dit tristement le frappé du sort, tailler un habit, raccömmoder des bottes, dresser une charpente ou maçonner des bri ques !" Ce cri est le cri de vérité de la détresse. Un tailleur peut faire le tour du monde avec son aiguill j > et son fil, sans avoir connu une minute de faim et d'angoisse, sans avoir frap pé en solliciteur â la porte d'un inconnu. II j n'a pas même besoin de parler la langue rie | ! étranger qu il visite, puisque son aiguille et ' ses ciseaux sont un langage universel. Il trou- j vera partout des hommes a habiller, partout ' des ateliers ouverts, partout du travail. Il en est de même du cordonnier avec son alêne, du rue nuisier avec son rabot, du charpentier avec sa variope, du charron avec sa hache, du typo graphe avec son composteur. L 'until tit ; l'ou vrier est le passe-partout qui ouvre toutes les portes, le. passe-port devantqui s'inclinent tous les douaniers et tous les gendarmes. On pour rait emprunter pour lui le hoc siyno vino:» du labarum miraculeux de Constantin. Est-ce le Christ ue vécut pas jusqu'à trente ans de l'outil du charpentier ? Fut-il déshonoré parcequ'il aurait pu cliarpeuter la croix sur laquelle il racheta l'hunuiuité criminelle ? Il y a peut-être moins de gloire, — de la gloire com me l'ente nd le monde,- a varloper le bois qu, Vous servira de demeure, qu'a monter aux premieres fonctions de la république ; mais il y a aussi moins do périls â courir, inoins d'in trigues â ourdir, plus de véritable courage à être modeste »t simple ouvrier dans l'atelier de la paix. Vos voluptés ne connaîtront point le vertige et ne tomberont pas dans un abîme de deceptions am eres et de tourments sans fin ; vos plaisirs seront chastes, honnêtes, bornés â ia pierre sainte du foyer domestique, dura bles comme tout ee qui repose sur la famille i et I honneur de la maison ; votre Dieu ne. vous j sollicitera pas, eu balançant devant vous une j échelle de Jacob, à lutter et a rêver dans J e vide des tentatives insensées. Vous aurez le' sommeil du travailleur, sommeil : mar et réparateur, rep" ; d'une conseienec calme. Lt puis vous ne craindrez point les in cendies, 1. s inondations, les banqueroutes, le.« revolutions, tout ee qui brise et renverse le.« plus haut placer dan- la hiérarchie de la puis ■miche la santé, bres et j> ■ libre otr. te m philos que lui, us sera j -r« cieuse : plie Lias, aussi li i-o us jjourrez dire nie et eil IU« Ulfiallt ) Ce tout seifi le et dll votre outil th • -vju t", je porte t- lt ave nain, le vin, la liberté, i tal de la caverne pleine 'l'ombres. T/outil de l*. mervcill.-use d'Aîadin. irdin pleii -t hi lamp« Ainsi donc, amis louisianais, par un» qui serait funeste, qui serait un contrr l'epotpt" et a la situation, ne d' da: :iu nv tier d.« l'artisan. Il it.ique t! mir dar faut point lancer v mte, ni leur j ■ -triv s la Iione!-rai ceulative et tin •s ne u flit pas. • pour nous o l'instrument travail et de Ills Ihei.M que Voltair.-. u' Vei ; t.ut pu< Uli fori. Nouvelles. V.'-y-rvr M 1 'Ni»i'. Les Républicains de Iîichui aid - - sont divis. -. 1 .es fragments d'un m îuVais tout ne valent jamais grand'ehose.— Les radicaux l'ont emporté dans le Tennessee et lirownîow est dans la jubilation. — M. le nient retourne au Mexique pour cause de san té. I.e-t can-Ill lat s d m oc rat es ont triomphe sur toute la le ne au Kentucky. Il n'y a pas de doute que le Président Johnson n'ait for mellement cxi'jre du secretaire Stanton qu'il donne sa démission, .lohn^on a l'encrtrie de I i dernière heure et lorsqu'il est trop tard. V-.n-ï. ur le - neral Sln ridan a revooue le .1 i T, elle-Or 1 \y • les Aide et -leur' UU er. leu de Mes M. J'. Hernandez, trésorier de la v si- urs Ilepp et A Carrière, d u\ négociants: e-1 : mal des. font partie du nouveau / des Al-l 'rmi n. Si\ dos nouveaux élus sont ci toy en -5 de couleur, mais -t un tel degre qu'ils ne peuvent gui-re s'enorgueillir de leur cou-' leur. Tant qu'à être radical, il fallait choisir ' de franc- noirs. —ÏI e.-t toujours question du déplacement de Sheridan et de son remplace ne nt par Ilancock ou Thomas. L'un ou l 'au tre, ou les trois ensemble, cela ne changerait rien au sort du vaincu. — Mardi soir, sur la • place Lafayette, un grand mass-meet inq a eu ■ lieu pour soutenir M. Sheridan contre la po litique de Johnson. Les radicaux qui ont pris la parole ont parlé fort. Deniicres nouvelles. — M. Stanton n'a pasré j pondu â la note du President qui lui suggérait de donner sa demission. On dit qu'il ne la don i nera pas et qu'il attendra le colonel Pride j Purge.—Barebone Stevens est toujours eu co 1ère.— La majorité des Démocrates dans le j Kentucky d# #X000 voir. Mexique . — Marquez et Quiroga se sont échappés, passant entre les gardes et tuant plusieurs scfîdats. — L'élection présidentielle progresse eu faveur de Juarez.— Les généraux opposés â J uarez organisent; des forces dans les montagnes. — Les Indiens font des incur sions hardies sur les établissements des blancs près du Yucatan.— Mme Juarez a été reçue avec enthousiasme. — Un bâtiment de guerre français et un bâtiment de guerre américain sont à la Vera-Cruz. On s'attend à des trou bles entre le gouvernement libéral et les puis sances étrangères.—Le Mexique doit être îTT" vise en districts militaires. ; — Les forces de Lo zada refusent de reconnaître Juarez.—Castillo j et Aquirré sont condamnés à mort — Un près | ,„ moda $1,800,000 a et« imposé à l'Etat du ' Jalisco. VlEUX Monde .— Le Pape a envoyé de riches au Sultan et au vice-roi d Egypte, l' ro ' ),l ' J ' ernen ^ pas un chapelet. — Six cents ga nbalÜR ' ns onfc paru sur la frontière papale et °. ,J *^ ' chassés par le^jtronpes de l'Etat. — L< choléra sévit à ltome. — Eugpnio a été embrun ïîer la reine Victoria, â Osborne.— L.('s jour naux semi-officiels nient que Napoleon aille à Vienne dans Un but politique. C'est sans doute pour donner une poignée de main a son im perial cousin. — X)e Vienne Napoléon ira cau ser avec le Teuton Guillaume. — Le gouverne went K rec > mui, ' s charitable que I'ie IX, declarer la guerre à la Porte si les hostilités contre Candie ne cessent pas.—La flotte grec que, qui doit donner la chasse à la flotte tur que, se compose de six navires armés de 30 tauoi.s chacun. — Le coureur de blocus Arca dia a complete son lOeme voyage à Crete. Il a débarqué des volontaires et une cargaison , _le i e vivres, et a emmené en Grèce 100 femmes j et enfants.— Les rois de Bavière et de I'ortu- j gai sont arrives à Paris, très contents, bien j portants, sans épouse. Les Hongrois ont nom-i me leurs représentants u la diète. Howell et i Kossuth ont été eins. j M. Jules Favre a percé à jour la politique ministres et souffle sur | ' Pm pereur et d co mensonge vivant qu'on appelle l'empire. , "Aurait-on, s'est-il écrie dans tin magnifique ! discours, oublie en France les 200,000 familles P u '' Jépouiiltes, 1 „ c -, . ,. i ■nvojecs en S, bene et entièrement couvents envahis, 200 re igietises de VVilm, obligees de fuir nuitamment f Lt l-'rsq.ie toutes les lois divines et humaines ont été , ainsi fou'ces aux pieds, l'empereur de Russie sn voit chez nous entoure d'honneurs ! On fait courber devant lui e front de la Trance ! Local. A V R omain.— !.. thématique«» du • pre efTerson, ent en douter. : ; j eournnn'd de l'Institution Ko not m.s ni: ' Sosthène Th'riot, J. '•t Watigny Delogny, Saint-Jacques v. — Il faut bien l'a pin i ' cla plupart à • bouteille de«« .1. liumbus kpicf' ai* et la i i up d': eproche * j,., |„. ; t -ai ' qu r.*: ( l u *\ st ?' s Dolb» j doit faire un r*>çu, lire et pli tlo :hie A quoi bu e nient f.. ri iiî-lligence lueur, ran son Am.'-r dus respoc sur le dos tal.le: .. ' nu ' ^ l e " rs * nfanta». r.st-cf insouciance, est-ce ou fit en »ie ii"»^ pnvntvr -tu phimMt i v,„ .,, - -4— .■ .1* s .«nx enamps ' L tin et ! autre, sans doute Tn . ■!„ . " " q-ueonque ne comprend pas 1. s a vantages (te 1 education et laisse inculte l'esprit de l'enfant. Une terre inculte ne produit pas de fruits et ne .Inline que de folles herbes N'eus savons bien que pour labourer un champ, semer du riz. fouiller des pommes de terre, il n'est pas absolument néces saire de lire couramment et d'i'crire aussi bien que mais nous savons aussi qne tout homme une lettre, prendre ens, des Indiens es ehit us qui au ration publiques, t.ii.'ii*, ainsi qu'à n 'ration actuelle, i de leurs enfants. e, sans doute Ln , ecnniieMneedesloi» qui le r^pistenf, ptrtsfipM à la vie intellectuelle du siècle. Un citoyen qui dépos» ! daas l'urne un bulletin électoral, en ne voyant sur ! ce bulletin que du blanc et du noir, est-il un citoyen indépendant ? j 0r douc - * inis du faubourg de la Pointe à la Bou cone ' uù tlunc ,:st votre éeole ? doiiC est le Po i feMeur qai iui . tie vos . (,n . faDts à la science ? Le ra >' ou - ment du collège Jefferson ne s'étend pas au-delà des murs de cette Institution, et deux mille ans de résidence à la porte de l'Académie ne peuvent faire un académicien. Songeons donc que les générations qui sortiront de nous doivent être éclairées, nobles et libres L'école seule fait l'homme véritablement éclairé, noble et libre. En dehors tout eat ténèbres.... — Au fait, l'avocat ! C'est juste, il nous faut décrire le faubourg infé rieur de Gentilly en Saint-Jacques. Apr'- s l'habitation E. Druilliet, l'habitation aux pêches et aux prunes, vient une modeste maison. C'est celle d'un vieil ami et d'un vieux tailleur, brave homme dont la vie est faite de travail et d'honnêteté, dont la famille aussi bien élevée que laborieuse rie faillira pas aux devoirs imposés par le temps. Notre ami du passe-carreau, malgré ses soixante ans, n'en est pas moins un bon et habile tailleur. Il pout avoir la lenteur des vieillards, mais il a aussi l'expérience, le ciseau régulier et la cou ture solide. L'habit du tailleur fashionable est un habit d'un jour, un habit de bal, un habit f.i»i3!é, h la Dusautoy, maïs qui ne convient guère h l'homme sérieux qui travaille et pratique l'économie domes tique. Ami Sa 11 et tes, bonjour. Qu'est-ce 1 Une grande et superbe maison, un palais: le palais du faubourg inférieur de Gentilly. A samedi prochain la visite au palais. -• Meeting Radical . — Un grand "mass-meeting" a eu lieu dimanche dernier sous le hangar de la su crerie Forstall. Tous les clubs, bannière eu tête, tambour battant, chevaux entre les jambes des ca valiers, militairement, en mesure, le pas emboîtant pas, capitaines et officiers ayant les insignes et les rubans de leurs grades respectifs, étaient présents Total, -150 ou 500 hommes. Le meeting a été du re! =te conduit avec beaucoup d'ordre. Comme on attendait des orateurs de la ville, et con "iie la ville n'a point envové ses Démosthènes Radiko, il a fallu se contenter de l'éloquence de St '' ac( l ll, ' s - On parle quelquefois bien a Saint-Jacques, 6UrtüUt 4Uai,d on n ' a V™ rair de ,,en duuter - M. Bovee a ouvert la marche par un tout petit discours ^ ,ro J lct * uD ' quelque chose comme. Messieurs, " " " "" "* vous aile: i monsieur tel." Le premier a été un homme de cou ^ Hncha „ an monsieur tel, monsieur tel et ircrnier a été A-t-il bien pari Sans dmite, mais dû émouvoir rem de sa secte. M. Buchanan est prêtre du culte réformé. Le sacond orateur fut M. , Oliver, homme de couleur. M. Oliver est un homme intelligent, adroit, diseur facile, pus excessivement radical, rendant volontiers justice à l'honnête P tt " rois?» Saint-Jacques. Il désire pour la prochaine : Convention deux noirs pour un blanc, car il prétend ; qu il laut au moins deux têtes de couleur pour con j trebalancer avantageusement une tête blanche. En cela nous ne sommes pas de son avis, car nous ne voulons aucun antagonisme. En tout cas, il n'est pas tr -s républicain de déclarer ainsi son infériorité. Nous qui ne sommes point radicaux et qui ne pouvons maudire la blancheur de notre peau, nous préforons n'importe quel honnête noir à n'importe quelle ca "'I'll'"- blanche. Le bon teint vaut mieux que le i ; teint. Au reste, pourquoi des blancs, des noirs, mulâtres et des griffes, quand il s'agit de droit, d'hon nêteté, de capacité et d'honneur? "Au plus digne'' doit être la récompense. Nous nous étonnons fort que ceux qui n<î veulent plus do distinction de cou leur électorale, invoquent aristocratiquement le noir idicu!'; st point la me. M. O uans uirs une execution de maître, ei la leçon nous a Ue bonne. Il a dénoncé comme "convict" un ' n lu c-'lonel du nom .lu Ford. Ce monsieur Ford, • longtemps l'orau ur chéri de St-Jacques. iia i-blanc, colonel "in partibus," condamné non nie honnête homme, ii avait capté la confiance affra.iehis par des harangues d'imbécille et d'en . Et d'un !.... Monsieur F«.rd a disparu. du i«publ.canisme, a.s le h i"s »in j"ur a « l'orateur Juliusen, un ni" de couleur d uu grand sens et d'une rare in ^••nee. .!■ uu-'.n parle l'anglais eu véritable pu- , fi ne croit pas ijue réloqiieuce consiste en ges iations et en «-ciats de voix. Sou langagi ndre am an cri u ■ haine, d'envie et de iré politique, il >mbe commun». Jôhn •s questions de travail ipital et de niain-d'œu iditjue prod u et e i pense que "l'homme •selave." Qui le ^migration. \ raiment per il y entendre des hâbleries â la Ford, ateurs avaient la rectitude d'esprit et cœur de Johnson. i blanc, a clos la liste. Il a parlé uips. Nous approuvons son con seil, ne p.us s'enivrer d • whi»kev, et sa suggestion, mettre bas les îualakolïs pour en consacrer le prix à r'uistructiun des jeuues atfianchis. hakspeare : " AU is well that Johnson est l'a SOU lie nVsite n'était e.vpos ••• la droiture du M. Underw haut, mais pas que •rable Kl, 1 ; de la Rivière Rouge ont, déjà beaucoup souffert de la chenille maudite. ] /> . i , ,. i - L -!?liî rn - ,è r r" 1 »"»''' """â manquait. | « i e* ; . ; 1 — r-r— ,.-••• Aprfs la puerre, l'inondation, la peste et la poli tique, nous fallait il ce deraier snreroit de malheur? Rr.roi.TBS.-Mais insuffisant, riz souffrant de la ' 6 ' cl, eresse, tabac donnant demi-récolte, coton dévo P r ' ar '° S chenilles, cannes a sucre couci couça et ' las : *''' ' e bilan de production pour la P ,r01sse Saint Jacques, année 1867. Prriqije. — M. Antoine Wèbre, fabricant de pf- riquo «pfriraentiS a trouve un nouveau procédi , ClIF.NILLR cht ni lie à eo de l'A lab a nu Louisiane, dégâts caus«' pea séri. paroisses souffert c s. — Xous apprenons avec peine que la :on a fait son apparition dans les Etats ;, de la Géorgie, du Mississippi et de la Le "Sud d'iberville' 1 rapporte que les i par cet internai insecte sont encore , lans la paroisse Iberville, mais que les pour 1> fabrication du ttbic. Aprts iuin«e jours de m.. PBIX BU ARROICSI. Par carré d* dix ligota, on moins, po» la pra mièra iaaertioa ...$1 90 Par carré da chaque pablication subséquent« .. 70 Lea coMMUNiQUéa de aature pcraonmlle, at lai a via a l 'ANNéc m régleront da gré 4 gré avec k* éditeurs. La liberté finit ou commença la licence« presse, pas plus, le périque de M. A. Wèbre se fumo et a tout l'arôme d'uu vieux tabac. Comme de joate, l'inventeur n'a pas voulu nous livrer son secret. Un voyageur .—Un de nos intelligents parois« siens est de retour d'un voyage qu'il vient de faire dans les Etats du Nord. Il représente la population de ces Etats comme complètement hostile au Sud* et il n'en excepte que le Connecticut, SOUVENIR. a m. a. r. Moi j'aimais cet enfant. 11 faut aimer l'enfance Aux cheveux blonds ou noirs; Elle est l'aube du jour, une aube d'innocence Kayonnant dans nos soirs. Il s r appeîait Albin, Albin comme son père, Et son grand œil pensif Reflétait les clartés de l'œil pur de sa inêre r Avec un ton plus vif. Quand mon front se penchait sur son intelligence, Grave, interrogateur, J'y lisais la bonté, j'y lisais la puissance : La force et la douceur. J'étais son Magister, mercenaire, pauvra homme Lisant, feuillets ouverts, La langue de Ka ine et la langue de Rome Quelquefois de travers. Mais nous étions amis, bons camarades, frères, Comprenant à mi-mot, Moi l'effort de l'enfant, lui les leçons austères, Moi vieillard, lui marmot. Et c'est toujours ainsi. Toujours l'enfance entrains L'homme dans sou amour, Ne lui permettant pas de livrer à la haine Un cœur fait pour le jour. L'élève enseigne au maître, et le maître médite. Ecoliers tous les deux ; L'écolier se grandit, le maître ressuscite, Egaux, jeunes, heureux. Mais il faut se quitter pour une autre espérance Et pour un nouveau ciel. Albin partit un jour pour bien loin, pour la France, Cette ruche de miel, Cette terre bénie entre toutes les terres, Ce coin du Paradis, Ce lieu trois fois sacré que nos glorieux pères Ont surnommé Paris. Et c'est là qu'il est mort lorsqu'il touchait à peine Au qu inzième printemps ; Et c'est là qu'il est mort, doux ange, âme sereine Tour les cieux triomphants. Et moi qui dois mourir un jour, demain peut-être, Peut-être en un instant, Reverrai-je la France où l'on se sent renaître, Albin, même en mourant T J. G. FEUILLETON DU LOUISIANAIS, Impressions do voyage. — o — LES CROCODILES. IV. Je ne me fis donc aucune bosse au front, mtis je déclare qn'un charretierembourbé i presqn» le droit de jurer, tout au moins d'être mécon tent. Je ne puis dire que je lotr .bais d'ornière en car tout était ornière sons mes pas. j E tein ip «f , m!li r p oU Mi | j; t fU iH était ténèbres. Ibam obscurus sab nocte per umbras. Je compris alors tout ce qn'il y a de terrible et d infernal dans le supplice des damnés, eux qui portent une face noire dans les noires profondeurs de la nuit; et je compris aussi pourquoi les Parsis adorent ta lumière dll soleil levant. Le rayon, c'est la vie; Ja clarté après avoir longtemps pataugé, long irbolé dans la boue et les flaques d'eau y sons mon pied nu comme la base d'une Je qnrtais le marais pour la terre ferme, moins ce fut ma croyance. »'line avait six pieds de haut, la hauteur d'un ICeuinckieu ou d'un Lorrain. Etait-ce bien une coli tue ? Non. mais la levée. Le sentier qu'y découvrit mon pied me le prouva ciaire ; ment. J'étais sauvé ! La levée est le bord du che min, le chemin e*t le passage des charrettes, des hommes et des chiens. Le proverbe ne dit-il pa« que tout chemin mène à Rorne, même le chemin de Constantinople à Arkangel? Fier de mes eff»rts et de ma découverte, je m'assis sur la crêt e de la l evée . C'était le mo ment de réfléchir. Fallait- il, pour trouver l'introuvable collège Jefferson, marcher dans la direction du Nord on dans la direction du Sud? La question était là. mais la solution était difficile à trouver. Aujourd'hui que je sais ce qu'on entend par monter et descendre nn chemin plat, et que j'ai dormi sous les ardoises du collège, je ne serais point embarrassé. Mais n'oubliez pas que j'é tais nn inconnu dans l'inconnu. La proportion mathématique est insoluble avec deux X in connus. Il ine restait le moyen de Jean-Jacques Rous seau : viser un aibre avec un caillou. Là en core j'étais pris an dépourvu, car l'arbre et !e ] caillou me manquaient, sans compter qu'il fe i ' • | suit plus noir qu'an sah.n du diable. .... -Bah! A l'aveuglette ! inéeriai-je brave meut ' Avant de finir mon histoire, je (lois dire deux ' mots sur les sauriens. Chacon sail qne les cro codi les el les lézard* appartiennent à l'une de» quatre divisions de Reptiles qui comprend lei j sauriens, l .e hareiij! saur est un petit saurien. Q" a "' an cheval saure, improprement nommé sof'l comme s 'il était nn des descendants d'A , gnêî, il est également Je la famille des eau-