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Recits Anecdotiques SUR LA BATAILLE DE SEDAN. (DIXIEME ARTICLE.) Au moment même où le soleil é clairait la campagne, toute l'ar mée, confuse et anxieuse de curio sit~, s'était immédiatenent portée sur les remparts. Alors la stupé faction fut extrême, tellement on s'était mal rendu compte du dan ger. Aussi loin que la vue pouvait s'étendre, dans les plaines et sur les hauteurs, les Prussiens étaient échelonnés en ligues noires et é p aisses, Evidemnent nos conjectures s'é tafiet réalisées, et l'ennemi n'a vait pas dormi, Quelle puissante organisation était donc cette tête qui dirigeait tout et qui jamais n'oubliait rien! Eu quelque sorte à heure fixe et au jour arrêté d'a vance, les quatre cent mille hom rues qui allaient nous dicter les lourdes lois du vainqueur s'étaient trouvés à leur poste, prenant sans hésiter leurs lignes de combat, a vançant, sous la main habile qui les dirigeait, comme les pieces a vengles et stupides d'une machine immense et merveilleuse, et nous nous réveillions, le 2 septembre, pieds et poings liés entre leurs mains, n'ayant rien autre chose à faire qu'à mourir avec désespoir, ou bien a passer, sombres et meur tris, sous ces nouvelles fourches caidines. Quelle humiliatiou ! '/artillerie entière, plus de dou ze cents pièces de canon, hérissait le moindre point qui dominait la ville, et,-pour la première fois, peut-être, de toute la campague, elle s'était cnlin assez rap li.rot hi pour être acccsible à nos recgads :et pour assister sous nos yvCx iux couséquenees du désastre qu'elle ayait causé. Les vallons et les chemins regorgeaieut de cavalerie, l'infanterie encombrait les plaines. L'oeil avait beau fouiller et cher cher avidement rien qu'un point faible pour passer: le cercle était complet, et la muraille de fer et d'hommes absolument infranchis sable. Chose étrange car à ce moment ce fut pour nous plutôt étrange iiu'épouvantable, la grande majo-! rit6 des notirs ayant encore des armes paraissait regarder avec in dliffirence presque un demi million i de soldats qui s'apprêtaient A les! faire prisonniers. Pour la plupart, ils semblaient assister à un spel tacle, et les imprécations de la E veille et d'une partie de la nuit é taient à présent remplacées par des observations d'une étennante I tranquillité au sujet du sort qui nous attendait. Tous, à coup sûr, iu'étaieut pas ainsi; maia ceux qui frémissaient encore et qui se mon- 1 traient décidés à tout faire avant ] de se laisser désarmer, n'auraient pas foremé de bien gros bataillons. 1 Etait-ce de la lâcheté? Non! c'é- ( tait simplement (le l'indifférence. i Hlier encore ils s'étaient battus, et beaucoup avec ceur et vaillance; mais'ils se souciaient autant de se ] rendre aujourd'hui et do marcher 1 dertinSur les routes de rA'le magne, qu'ils s'étaient à peiu près souciés, la veille, de se défendre , jusqu'au bout et de rompre devant < l'ennemi. Le feu sacré, le vérita- I ble amour de la patrie, la notion t dlu.deroir et d'un grad saerifice à i accomplir, étaient depuis long- « temps bamnis de toutes ces cons- i ciences égarées par d'autres prin- j cipes, qui peuvent avoir fait des philosophes plus célèbres; mais qui i 9'ontjamais créé un soldat. Ils 6 taient pilus coupables pour nous qu'ils ne l'étaient probablement E poar enx-mémee, et nous ne vou- c lioni pas alors les trouver autre I chose oue malheureun. t cnose que malheureux. SQue leu manquait-il pour que leur attitude devint diflérentef 11 leur manquait de sentir le poids humiliant et lourd de la captivité. Il~Pi~,êoIu'e d'nitibdun bas, ils seraient les premiers à se redresser avec énergie sons la main triom phante de la Prusse, et à reconqué rfr lbfei ite, au prix mmnie de leur vie, leurs armes et leur liberté, n'ayM t-u ouBcpqupdeuwsen timedïi soelBî et svienger! D'ailleurs, nous apprimes bien tôt plus d'un événement que nous n'avions pas suneau milieu du tu multe s déspdr4, d l veuile. eLéaI.. re yards, que les bombes enaemies comneuçaient à pt.iLetdmis les tr.e et sur les maisou. uelques incedies s'al Set lI~~~ïa'i.que 'fut bientiôt s 'grane apl u adedàs qu'elle l'é c l' hpra Lohabi nt et8Aopyante ds~rgant satiorisS poPetenti en masse aux se de d. quartergénéral. Des cris imnmemse s'él~atent, protes tangA Itaatice contre un siège iu souteuable, que la fmnine allait compliquer dans deux jours, car, distlt-on partout, on manquait de vivres et de munitions. Hélas! on manque toujours de tout quand on a peur, et 'épou - vante était générale. Ce n'est pas -d'ailleurs, le moment de discuter - encore, en les appréciant le mieux Spossible, les raisons diverses qui - décidèrent les preiers pourpar 1 lersd'une capitulation. Pournous, - qi nous en rapportons à ce sujet t avec la plus absolue confiance aux r récits de celui dont nous ne soiu t mes que l'interprête, il était bien -difficile de tenir tête à l'exaltation dles e:;prits. La population civile -de 'Sedan comme, quelques jours Savant, celle de Vitry-le-Français, Set quelques jours après celle de SLaon, se refusait énergiquement h toute espèce de résistance, et cri ait déjà qu'elle était morte, incen diée et ruinée, par cela seul qu'u ne demi-douzaine de maisons ttitm baient dans les rnies et que quel ques obus avaient tué sept on huit personnes. Incontestablement la ville était menlace d'un bolmblardelnent, et la ruine iiiatrieilc en ctalit l'iné Svitable coit'tcquenc. 3lais il y a des heures où le patriotisme doit fermer son coeur ; tout sentiiment qui n'est pas l'honneur uational, et oit les plus péInibles et les plus coûteux sacrifices doivent être consi(lérés et aeceptés comme une. gloire. tCes seytiumets-l, anial hleure.usement, olt hesoin, pour i vivre et pour lpr,,sidles aux actes d' tout uni pleule, d'une éducation moins fortunée, moins luxueuse et umoius anolissante que celle qui - blouitssait la France depuis douze ou quinze ans. L'esprit public n'i' Stait pits pr'par6, et on ne se <1 di taiit plus, clhez iinou, ique riien ii( s relfiit auissi vitce <que la fortune (c Slau prospérité, tailisi ql'au con t rai re rien n'est plus long a revenir lque la dignité et l'ioineur. Le drapeau blane,-lparlemein Staire,-fut donc iissé sur les mu Srailles, au fronton del'un e des por trs, par les nlainus, a-t-on dit, dut colonel de Lauriston, un des aides de-camp les plus connus de el'm pereur. A quels sentiments obéit alors Napoléon III H Etait-ce, aiin; i uli ! depuis il a été r6tpéte saitil., Ipour saiuvegarder s; vie et ii:t'la gelr encore des esiprainces dyliis-; Stiqiu's? Etait-ce au contraire pour céder à une pression de l'opinion Ssédeaunieuue, et dominé cu qucl quce sorte par la tftale exigence d'une situation désespérée qui n'é tait nullomet un myvstère? Nons' déclarons loyaleimeiit (que les do cuniments nous manquentt encorte aujourd'hui pour nous pcrmieittre de juger et de prononcer tout 'i fait. La question est d'une iiiip tance assez capitale royous-nous, pour quei ouus- lhs-itiuos . parler ici avec cette admirable fiaçon que les journaux de toutes nuances et i de tolute(' opinions ont mis ii ré soudrc(fe problème,. .i problme il y a. a. Certes, nous u'avons pas en l; prétention, en racoutant ici la Ia taille de Sedan, d'écrire une page d'histoire. Notre plume n'est pas à la hauteur d'ine seiiilable tri che; et l'histoire, d'ailleurs, ine é Scrit pas sur des morts à peine re froidis et en face d'événements en Score en suspens. Ce n'est pas an Smilieu de'cette jmarée qui nionte depuis un mois, marée de récrimi Snations, de protestations et d'in Sjures, marée aussi, peut-être, d'in Sgratitudes et.. de défaillance, que i nous aurions le droit d'allirmer . quelque chose. En entreprenant i ce long récit nous n'avons jamais en l'intention de défendre ni d'ac cuser; nous avons eu seulement pour but de débrouiller et de sor tir le mieux possible la vérité d'nn prodigieux amas de narrations Smultipleset cou4raires. Le hasard, i le .in Jiie nous yt~vons mis, lés renseignements nombreux donnés avec frteWbise et scrtpuleasementi recueillis, nous ont facilité une ta chque i nos lecteurs auronit peut être appriée. La vérité et la jus tice, Motait là tout ce que nous cherchions. Ce qu'il y a de très sûr, c'est que l'empereur était rentré dans Sedani lorsque les troupes, démoralisées et en fuite, se précipitèrent avec frénésie dans la ville, à partir de deux heures du soir. A ce moment ppllears de htos 'énéraux, parve nus en toute hte a4uprès de Napo léon,'lu i apprirent les affreux évé nements qui se succédaient coup str coup et parurent attendre de lui tunè déision t uite personnelle. ij Mais il semble être incontestable: qu'à cet égardil refusa toute esp- i ce de responsabilité. Comme ce I n'était plus lui, depuis longteimps, ! qui dirigeai l'armée, ilrenvoya au I général en chef tous ceux qti ré6 1 clamaient son intervention,et sor- i tit bientôthii-mme ponr pouvoir ] juger de 1'4tat des choses. i Il y avait en effet de iquoi s'é mouvoir. Si plus tard, quand la nouvelle en parvint à la France tout entière, la stupéfaction, la douleur et la rage enivabirent et oppress.rent si fort tous lt s ce urs, Iquie dUt-il alors ressemnirieclui qui voyait arriver devant lu.i, débain dde, dispersée et vaincue, blesscé à mort entfi, cette normbreuse ar iée que quinze grands jours d'ef forts presque surnaturels. avaient réussi A lever, à armer, à rallier et à organiser à Chalons? 1 ne sutlit pas de se jeter, tête bahsse et sans» rétlexions, dans les accusat ions; il faut encore envisager froidement et aniis nul esprit de haine ou di 'il rciilne particulibre, la. situation, ce qu'elle se trouvait être réelle mncit. Quel qu'ait été le passé, le ,présent se imontrait d'une clarté et .d'une situplicité évidellte: Cent cinquante mille hommes, partis depuis huit jours sous lc.comumau dement. de AlacMahon,. deliaient (de se heurter contre l'ariu e prus sien ne. Eh bien! dans l'eprit bir!al, ni moment de la levée .si lortuiite du camp de C(halons, y eut-il d.ans le pays entier, ui seul usprit qui nie Iie mit (a applaudir tof à Ir:sa i.er lai \ctoire ('Cnt cinlqiliate imiltl loitlummes, en dtliniti\ve, lie disparaissient lpas (omme un niiin ', et dtiis iu tourblilloui, par cel(' seul que qit f.,l'orces dolubles et tri i t's ]e'Irst ()'momtinitan'lmeltt op iposé's. Si le feii de le 'enliuei ;iavuit ;t ce point décilne nilt ire armée Squ'il n':n fut plus resté debout que des dlr'issainglaits. alors oin ciiit l)rendraiiit fa ltitud(e (d'iie po'ignue id1 sioldats, nyiVit :ave t'ro'stne tene i linii ,ssii)! e't Int pou>i r a t pil!ts lirte l; iaintat;.e, (îj i ts voite t li ,i l,'.'ie iit eo'ul ;ilIitu.s l t elie rt'i'l tii dernierit abri lpar derri re les ca lnoils d'iiUle place iorte. 3MIis e n'étaient pas seulement des blesses non plus Ique des g'lo rieUI débris qui tomblaient aflors 'coulle uie I avalanlell dansl les rues troip ) troites de >'ednl::-- cé tai.l ta | .til ïeviîigt ntille soilats valildes et pleins dej iC'us.se, n'ay alnt teliii quIe huit jo',r'f la cllilpa g'!e, et ne s'étalt sit'iIIselnti Ibatt s qltl depuis d(onzxe lieires. Il ne se mprsentaient pln;s aux por 1'; .'s lN 1 1 ;ii s .- let sans ; 1Iiillii ls: ile avic;.. fi .ils et cart nî lits, et la v oix d( leurts h'iefs sur le chamip d(I ta i:ile am ail lété inéconlltile, <!e;laig'tçie alors qu'ils ."'etffovaient tde se .1eter 'i lha téle des fliya:i's et d(e les alrrter sur le houteux che mini e la di'Trte. Q; ui donc était lit 'i rsploisa;bl? StCotli.ent doune se tit-il qai' ce ',r!idl ;ile s a:ve-quii-p.ei t t ;;is si s 1', i Jiii: iiisait et ltl'( ii(e,à it 'il dt l ! Pl;ils i'< i i r' li llent! Ct'eix-l lu'a Sv\aincii p:s peur, pouriluit, et se l;ttiiienit l rdimu't It jusq'au hol t. ,;u ( t:it alors ]'iafa;lerit 41t inul l rilt.t! t. t'nient 1i"; Z(H IVe.S et lves I tuico.s oit < ltuit la catvalriie tout Sciit i ? e .,le . t 9v. hle re ri> ;i i'nt dii e lic'uoii- Noils 'ciin olii.ins Givourne, sur la route de Cari guiini', o< su r; les deritns liites !de leuirs positions, en plein milieut dlu pliatea. Pourqiuoi donc les autres avaient-ils :lait moius qu'eux? L'Empereur assista le premier, pour ainsi dire, à ce iatvraut spec tacle, et ne put rien fitire de mienx c'est probable, que d'ibjrouver lui mêume l'horrible doaleur que la France allait si profondément res sentir quelques jours plus tard. Mettons donc deicot4, a'il eat possible, toutes les Ctauses, légiti imes ou spécieises, q;ni depuis oit servi, a tort ou à raison, pour ex pliquer tous nos d1ésastres; et np considérons rien de plus qutle les évéuemeunts de la jpiuruiéee nice du ler septembre. L'armiée, lqui fuyait, ce jour-li, pmanquait-elle Svéritablement du niessaire pour pouvoir résister daviantage et évi ter le sort que l'absen4ce de toute discipline allait si cruellement lui infliger? Non. L'armée de Chàlons était com plbtement approvisionnée. Nous avons vu la divisioiu d'infanterie de marine brûler 3S) cartouches par homme, et inous savons aussi, nmalbeureusement, combien il y en' eut de ceux qui restèrent sans presque combattre. Et cependant, ils étaientl comme les autres, ap provisiounés ut artinés; ils maln geaient, ils marchaiuet, ils vivai ent en commun, touis égaux à la part do la fatigue it de la priva tion. Oserait-on dire, par hasard, qu'il existait des préférences dans i les distributions de vivres et dans les postes de combat pour les mil liers de braves q(i soutinrent l'honneur du drapequ ? , L'armée, dans son ensemble, était incontestablement manvai se. Pourquoi chercher ailleurs eti 5 queluetfois si loin la vérité, quand L elle est si proche et si manifeste f, Si le pavillon blanc fuit hissé, ce Sjo'ur-l, sur les mitrailles de Sédan S-d'une part ia d(lhandade, d'une Sautre i'épouvante en soltl aljoulr ! d'hli,'lpour tout esprit juste et raisonnable, les seuls et véritables caulsuS. La population et l'arenée ne vouilaient certainemsnent pas essay etr de résistance; et dès lors que habitants et soldats se moitraient par.aiteinent disposés, les uns à une pas retourner sur le champ de bataille pour y rallier ceux de leurs compinons iqui s'y battai eut encore et tenter avec eux de l'orcer les lignes de l'ennemi ; les autres à ne pas IonIter aux reinm lpari. polur s'y dfetndre a l'exem plt le Strasbourg; de Toul et de SVerhdun,-il n'y avait rien de mieux fa ire que d'arborer le dra pean blanc. ( C fait important accompli, il II restait pllus qu'.l' traiter, car il ui capitulai ionl, avec toutes ses j tconl.s(|itIences, devait ,tre évident m;lilt l'aIcte dernier et supr'mi:e ,l ce draille salts atuelil précédelit. (à cu'nlintier.) FIERBLANTEI E. I E silU-'.i" ll. a, l cllli)tC<; r,.,p fcl.;!lll.. ï iineilin ni publ)i, qu'ail k étali i, à l'en (-',ignlli 1M all, ]<t. ilevll, 1près du 1it g;a s dn d>, MI . Ill;. i & I»)pri, à Ophloîi-i-, un iti r deI Fî Iri ttner, <ù i lient cons. t filn'nllt d! , lts t ri!; r't ie d-' tout' genre. I I'b!'> tie i',l.mneiit sur c ilninal ide ton-l utf sorte tic flrbl:iiierif, dal;ls lpir tabi-- J se'. lyuv I dl\ pt :le-. etc. quitll po.s,-ra à Il 1 , ..m.:! ri îi I un a e'i. r <,.* '.rli'.in lt;l r J a .-l' iU lfb >n, il ù "l <I ;i .: i t iot r li; r: J 'r (i 44i - i ei ll. la ,,.'i (tif-, "'BJ :k. ' , li'!;,ii ." Sli - rp par la iu llrll'-i d. ses prix. l, i p[lerf'letnli (de il o-l xr-,ie ot la pro plîiii( ut ,lt ,iv.<c Itlqwi|! il rtrnplira les cri iîI;iln - ; ds, fivii tt l ll i ll- liti ti'! pa ic d t : nco<irat . nient di pub!c de ccile ville et de la Pa 11 solicite àn' v-itc à ses a teliers, ou oni pi,:rra l'asiuit!r e t d s<on oiivrage et de si: >r. . .u; E'G I.IEMONTEY. o()el*.*1ts 20 Oon E 1 7 TE. !, a '; t v t' d dt slnln .-rii,'i , d;;s da I'Pn rli.-dle SI. l,:inlry, deux o<l i:i;;tionli M ue+-d'i s ' !t ,,l nls~,';es pi;ir (;e<rL; A1I1 ' . dl" lat Novellh- rlrl ltps. d tl;l". 2: Av il iL70; l'inie de y2; ), et l ';u itr' u te . -' i. , totiii s dii.ix .pay'le îitdi eux ani de. datc. et l<ii t:tiit ..i poi r cii nt t 'il it iit l, p irtir ld i l dtate t huit iilir cenlt i t<'!mijtir ide t'-l i<'';lî) e'.. I., pilidic .t'.< ivct il del n'c c( n >ter rtI s <i'o li, ;;f: iiii)s <i l ln l l - m;it ii"l br. atttvii. tl i| "lb( If ii.iit- 'lu t tii a ;i ui :l't;. IlHiN .'TLIl. lb Novuinhre lî70.î IU *1 ON GUERIT LES HER riES 17N ,,.is.,t,' ,l<:i. a I,.s ljuandlag; .s pa .i; :e[ du p L t.,iri,-n .EI:H; I.sS. s . -s . Ol- ; . 1 I0 '(» l .EY, Pilhrmaie n. t ( Al; ; ', t Iii u . .1i lil : 1 SELX VALCliES A LAIT ex - .'. l t.. ni t,.s. »v,.« d,. j,,nifs v'anx ::--«i - * ,An;.+- i: i' ; , rt th.-vafl ;, icrire:in, t p:nrt:!" nilit l.iîr nIt |}l:i'.p " ;i l, a clha irr<.l!» Ou ;o ï la rlI,; lln vrni ich Val <'i ab itant. riatîsiran i ii.ii,' a i V' aurrier. ]i XEUiii {<)bINT ' .1ur prof-lision d'Avoat . A !. s ;* , '.'; r dls ( Ir a, ,is«.s St I ,an.I ry, - L.:it:rv'tti. Vrriullin. C'i.asi-n, St. Martin, lbe-, _i,-. ?-tI. àl:tat' ,t Avnyedtes. _î,I .u.. Opii ' ! b ,. i.b . b .... [u , ao,,t 1,0. ï College St. Charles. GrInd Cotenu. 'OUVEITUiRE tes classes .ee Col II Ige est tixée au Mardli 25 Octolre coiranit. J. O»I)lIT. ' Grainl Cnteau ler Oct. 1870. 3-4t. , A Vendre. i" O lour;auts de seconde main, pro ' lpre< à expédier d<n sucre etc.- de y'.idrcsser nu bnreau du Courrier des O-j pelousas. [22 (Ocet. 5tf il ï ATELIER DE FERBLANTERIE. i E sous-ignd saiPit cette occasion pour Sannoncer à ses clients et an public en général qu'il vient de recpvoir un assorti mient de niteriaiix de ferblanterie, et qil'i'i coniitiine à travaillr à son atelier, près de Ihez M3. Jobin. où il est depuis son eiiiun. c( I1 fabriiiquer toute spIèce d; fi-rblHii I terie sur cinnmiiide. et il ose se flitter qnue Ses prix comine son ouvrage lui mériteron' IH continuation de l'enoonr.L',,in nt du pu blie. JOS SARI AILLE. Opelousas 20 aout 1870 3m. Adolphe Alex. Mouton, FACTEUR DE SUPRE ET DE COTON et Marclaiid Comniiesionnaire, No. 186 rue de la ('onimunieie 27 aout 1I'0. la Nr.i.. ORLEANS. C. H. Mouton & Co. ACTEURS de sucre et de coton et Marcbihnds Coim issioinnaires GGén r 'iax, No. 12, rue Carondelet, 6 août-lirm.] NI.LE.-OILEAN.XS L'Abeille de la Nlle.-Orleans, D UFOUR & LIMET, propitairet-mrditenrs, Bureiauxi. nu i d Cia 'irre. No.7 3. Prix de l'enhbomninemt: Edimion qumotidiinn. par an, $16; six niiL';, ei; truis muis, $4. Edi tion bi libd]ominad;ir 'pouir'ia campagne, parnal. gant le Mardi et le Saimedi. un an $5. t nmin . . I. R. 6. MORSB, - - - -Propriétairs, , S- ncdoignuin t r'annp et- Comntnui e, SovE)l.u.I.I-OR.LE . . i- IMPRIMERIE t ei CflURRIER, 1'i Rue MWain, Opelousas, Xine. - MM. les négociants et le 1public en géncral ont iintérét - a s'adresser A cette imprime roie on o exécute tous les STRAVAUX TYPCGRAPHIQUES I dont ils peuvent avoir besoin, T'FLS i'E :E. 'ITETS D) E LETTRES, CON NXA ISSEM ENTS, CIRCULA1l~ES, S PROSPECT'ES, L t tre.s viai pir BAL. S, SLOIIGEI MARIAGES, BAPTEMES, &ce., &c. 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M.Ilniion rPçoivclni dtes ordres pto'ur le Ti:ig~sin. D. P. SAIZAN. Port Barré 2!> Octobre 1~7(. 7tf MOORE & wIORGAkN, A V(OATS, Opehlois.Ls, (Lie )ont formié nne .. i. s iété et exerceront leur prof,' siini dalins les 'Paroiisss St. Landry. Caleasien, Lafaye'tt., Avoyelles et Pointu Coupée. Biureau à Opelou sas, Lne. ft aont I170. 'AVIS DE LA ýN-LL L. MOUj.CB, Successeur de J. , Zag S-3 Plie Vcille Leriée,?îkI vil, flue 1 '01I 'lm'y t'Ji ( M élili,·, <I· H lire l C. Tbe r; if X' AC'IUIE ià la q d. i«f'1 - i('! la ivaller, T.lçRe- 'ou ài ..s. si·. S gie.rléa , iCL;, Dloch "reres, A(gtnn t uilnr ti ek i dirii tui u Dupré, à ,t~·o p 3.t.itî'i - _____ J. L. COtRET, Ut Marchand CommÎuuionarh Pie f <titi, Avo. le, Xour SEI 4-41i9.-1 (le la v-site de touas 1 r pili C iiilrîea q ei fe Va il viT k v.t t i' yieai'a ut:q #tir Il- 0 ie l e1. via liii ê -;, # > i)(.,I- [ Ao6..a tte 'IItli.( imild lit ivàrioll ti(lis'i e eil C ni,8 iàliI. H'II S, li4,,lftl., 3, oll- Çot : le- U l i, k GCarie i re4 g i..: l'auxd,,CkS (lurir'.~ -t i J . 3, oi iS c~r( · 1· " 1'nella, d Il l on, is 3· 'kV· liiii iis.~ 1)3 I. 11k ' l ··~i , f. Ok I~îj ikki i f l N i fi 1,k u"3r< <kk el je t P S ilA R* klkliq. r- a (Il- nti.Su., 3 -"' -, la-SrUrlp 4 kii- al Rca-k d ri a-S j kI-I. i , · i ..N. Vc . [3 ' i-ori. V b-i l,-- ph' ilst CriN uîl*rlqui - . li'tclp h' AOù... J P S liARRAZin, j 'il.r Nilr~ '7· i·ru. I'î,o dri.., a-ned,313n, lkJk . iikl 1itîiay iN. , O Vi t la 4-iii i Ut ' a->,. it! brrai-1 siiîr y '' î'ea - i. t. i e , .. i l-ii - iî t C o livre à lit 'i>pAli-a des I x·li XCt r FI MR:a? '33k1 J..lik!lol -,L3 -:·cr i:.l<Ph~p \'3 3iini .-' îîîîri L!'?i-", 3kai,ii lia. Ihua, Pdi.ijueei (; IIC, tl'il" ki rlii 111k i il~ a-,i fisC! COii aal I p·i .." ni,.,,.. d1iii iîIi~in ai da cigaria d. tenus a îil"a-'a-n i 'l:i ira un la d.-paaiîi.U aiea rirchMn. Le Fourneau Champion J F. 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Imri uO I. tll f.tîît,î tt Sia\ etfi uii fr.iti qua t iti"' S ISY,,W 1i It fizi . 1 a. t i,. iii, quti t è pa..tl rfi m pU à lt tut I. . 11-1 a itai ai îlî.ii ai Ssl.lb.ill îa.6 si le. i. t iSti>.ri .t lie pmonitl i liti' ti t I Ytiv ita. qýd i4,14I. lit. le al~i uItOî i* ;iité rittîîr iiaai rti i cii rti . t.liai IlPies&l iMiis rtc, tt i larrt" il"ta il qui aour. r ., it. , p. t, spi ;1tt-tt . : - 'tîtOL atf 1 Ai 1îJ I ig tlà'ir! W4,.1 ik so it Ili .tuT!iitl.slllàfi) <i iiii tt Fé ltt*kt' bI-)p -ý411 Ic