%cha At
UiJ
l'4«^s^
MINNEAPOLIS, 17 JUIN, 1885.p
MINNEAPOLIS.
L'ECHO DB L'OUEST n'est pas respon
ponsable des idées et opinions émises par
ses correspondants.
ST. CLOUD, STEARNS CO., Minn.,
'..* June
15th 1885.
F. X. AUG. STEMPER.
ST-CLOUD, STEARNS CO., MINN,
15 Juin, 1885.
A M. A. Martin, rédacteur du
Canadien de St-Paul:
Cher monsieur,—:En réponse à
votre "Dernier mot," je dois dire
que l'objet principal de cet article,
n'a été pour son auteur, qu'une
justification et qu'une défense per
sonnelle, mais après l'avoir lu et
examiné avec soin, il m'est impos
sible, avec toute la meilleure vo
lonté du monde, de dire autrement
que je le considère comme un
blanchissage superficiel, et que
dans la composition de ce lavage,
il n'entre qu'un dixième de chaux
et neuf dixième d'eau. Une criti
que strictement logique de chaque
point de cet article, pris séparé
ment ou collectivement donnerait
au tout une apparence et un résul
tat tout à fait différents. J'ai lu
votre article très-attentivement par
trois fois, et je le déclare, il ne
m'a aucunement affecté et ne m'a
pas même causé un éternuement,
soit qu'il ait perdu de sa force ou
de son fumet, en route, comment
et pourquoi, je ne le sais pas.
Maintenant, M. Martin, je lais
se là votre article pour ce qu'il est,
je n'en retranche rien, je n'y ajou
te rien, je ne fais aucune conces
sions ni exceptions, et ceci, pour
is seule raison que je veux la paix.
dfVïre cette affaire. C'estau béné
fice de la Vérité et de la paix
que je suis intervenu. Je
laisse la paix prévaloir dans
cette instance, et si elle peut être
assurée, JOeo Gratias. Que cette
maxime du journaliste —"Convain
cu oïl non, n'avouez jamais que
vous avez tort"—ne soit jamais la
nôtre. Je ne l'ai encore jamais
approuvée. Vous avez donné un
dernier mot," je L'accepte. Que ce
soit le dernier.
Respectueusement,
vF.
X. AUG. STEMPER.
de Mgr Bourget.
lie saint évêque est mort, hier, à
4.10 p. m.
8$qilit, le 30 octobre 1799,
concession de la Pointe
rs nu sous le nom de "Ar
fit ses études au séminai-
Québec.
avoir étudié la théologie
ire de Québec pendant
ans, il passa au collège de
ieolei .y
U devint plus tard le së'crétaire
de Mgr Lartigue, à Montréal, et
dix ans plus tard coadjuteur du
même.
%te 25 juillet 1887, il fut consa
aé évêque de Telmesse. Le 28
*vyil,.1840, il fut évêque de Mont
réal. En 1876, il donnait sa démis
sion comme évêque de Montréal et
était nommé evêque de Martiana
polis, depuis, il a vécu au Sault
au-Récollet II a fait un voyage de
quelques mois à Rome, en 1881.
Son épiscopat a vu surgir des
questions très graves. Nous pou
vons signaler entre autres la fa
meuse affaire de 1' "l'Institut", le
démembrement de la paroisse de
Montréal/ Il a' fait six voyges à
Rome. 11 a publié de 300 à 400
dont un célèbre & pro-
Tèurnantes."
Enfin, dit une biographie par
David $$ Cf
"11 faudrait bien des pages pour
raconter tousles bienfaits et les
événements glorieux de son épis
Qop&t"—Journal de Quêbçc au 9
juin.
fjz
Funérailles de Mgr Bourget.
w^
NOTRE-DAME TROP ETRÔITE. 9 «4"
Fait remarquable Notre-Dame,
l'une des plus vastes églises de ce
continent, et qui, avec ses immen
ses galeries et ses larges balcons,
est, de tous les temples de l'uni
vers l'un de ceux qui peuvent don
ner place aux çlus grandes foules,
s'est trouvée hier infiniment trop
étroite pour les funérailles de Mgr
Bourget. Quinze mille personnes
se pressaient dans sa vaste encein
te mais plus de trente mille n'a
vaient pu y trouver accès, et cela
bien que d'avance l'on eût ordonné,
de tous côté, de réduire le nombre
des personnes faisant parties des
députations.
Malgré le zèlè infatigable de M.
le Curé qui se multipliait^ pour
procurer des places à tous, l'on a
vu des centaines de prêtres rester
debout, des supérieurs mêmes de
nos pins illustres communautés
trouver à peine un espace trop
étroit pour se tenir sur leurs pieds.
MM. les profeseeurs de l'Ecole
de Médecine et de chirurgie de
Montréal, l'une des plus remarqua
bles œuvres de- Mgr Bourget et
l'une de celles qu'il a constamment
entourée de la plus affectueuse sol
licitude, n'avait pu être admise
dans la nef. En revanche, elle oc
cupait une place distinguée dans
la procession.
i?Oraison fnnebré. v
L'Oraison funèbre prononcé hier
par M. le Supérieur de St-Sulpice
n'a pas été seulement un admirable
morceau d'éloquence: elle a été en
core l'expression parfaite des sen
timent qui animaient son immense
auditoire:
Cette foule énorme qui envahis
sait à flots çressés
non-seulement
la vaste Eglise de .Notre-Dame et
le carré de la place d'Armes, mais
encore les principales ruès adjacen
tes, avait besoin que l'enthousias
me de son admiration et l'ardeur
de son amour filial trouvassent
dans l'orateur du jour un digne in
terprête.
C'est Sa Grandeur Mgr Laflèche
qui a reçu le corps de Mgr Bour
get, à Notre-Dame, jeudi soir,
La ville des Trois-Rivières à en
voyé hier au soir, à l'Evêché de
Montréal, une magnifique couronr
ne à être déposée sur la tombé de
Monseigneur Bourget.—U Eten
dard du 13 juin.
Division du diocese des Trois
Rivieres.
Nous lisons dans le Journal des
Trois-Rivières en date du 9 juin
Pendant la semaine qui vient de
se terminer, de nouvelles et impor
tantes manifestations se sont faites
en faveur de notre vénérable et
bien-aimé Pasteur. Au delà de
dix mille chefs de famille de la
rive sud du fleuve ont signée une
supplique adressée à Notre S. S.
Léon XIII le priant instamment,
pour le bonheur de leurs familles,
l'honneur de la religion et de l'E
glise de ne pas diviser le diocèse
des Trois-Rivières. Les popula
tions de la rive nord, inspirées par
les mêmes sentiments font de sem
blables démonstrations, et du nord
et du sud arrivent à l'évêque des
Trois-Rivières des témoignages
d'affection et de dévouement com
me jamais évêque n'en a reçu de
plus éloquents et de plus signifi
catifs.
Et de peur que l'expression de
ces témoignages ne parviennent
pas jusqu'aux pieds du Saint-Père
ou soit affaiblie, deux hommes
éminents, l'Honorable, H. G. Mail
hiot, ci-devant ministrè de la Pro
vince de Québec et M. D. O.
Bourbeau, député aux Communes
des comtés unis de Drummond et
d'Arthabaska, le premier représen
tant les populations de la rive nord
et le second représentant les popu
lations de la rive sud du .fleuve, se
sont embarqués samedi à bord du
steamer Hanoverian pour aller
eux-mêmes à Rome porter au Pape
la supplique des diocésains.
L'affaire de la division du dio
cèse des Trois-Rivières occupera
sans doute une grande place dans
l'histoire de notre province, mais
parmi les événements marquants
qui mériteraient d'être notés, l'un
des principaux séria, sans contredit,
le fait de cette délégation de laï
ques en ce moment en route pour
Rome.
Noué apprenons avec plaisir
l'heureux.retour de M. Ls. Tusca
ny de son voyage de santé au Mi
chigan. M. Tuscany nous est re
venu dimanche dernier, plus tôt
qu'il ne l'aurait fait, n'eût été la
raison de se trouver à son poste le
jour de, la St Jean Baptiste. M.
Tuscany est membre du comité
exécutif de la fête et et voulait à
tout prix se trouver à son poste ce
jour là.
La santé de notre sympathique
concitoyen s'est considérablement
améliorée au changement du pays
et à l'air par des grands lacs.
MMMmsap
-Statistique.
Nous lisons dans le journal la
4
ou
Press de Philadelphie, l'intêres- parent encore dé la
i.~ 2 In rman/lA fÀiA
santé statistique suivante
sur
la
consommation annuelle des li
queurs fortes au Etats-Unis, com
parée aux autres articles de con-
sommation. Dans
que entrent aussi
les deux derniers,-—qui ne nous
regardent pas partiouliârement, ce
sont les capitaux affectés à l'édun
oation publique et aux missions
dans le pays et à l'étranger, il s'a
git ioi des missions chrétiennes de
nos frères séparés nous ne les ci
tons que comme comparaison en
regard du chiffre de la dépense
des liqueurs fortes: nos lecteurs
quels qu'ils soient, catholiques ou
protestants, en tireront les consé
quences que la nature des faits et
des chiffres comportent.
Voici cette statistique:
Liqueurs,...........$850,000,000
Tabac............... 600,000,000
Pain, 505,000,000
Viande, 303,000,000
Fer et acier,......... 290,000,000
Marchandises en laine, 237,000,000
Bois scié,. 233,000,000
Marchandises en coton, 210,000,000
Chaussures,. 196,000,000
Sucres et melaces,.... 155,000,000
Education publicpiè,.. 35,000,000
Missions chrétiennes ...
au pays et à l'étran
ger,-
5,000,000
La morale publique outragée.
L'élection de M- Edmond^ Rice,
en mai dernier, comme maire de
St-Pàul, marquera un événement
lamentable dans l'histoire de la
capitale du Minnesota.—Il y a
deux ans, l'accession de M. O'Brien
au poste de premier magistrat de
la ville, signifiait:—licences éle
vées, abolition des maisons de jeu,
guerre à la prostitution, au vice
social sous ses formes les plus hi
deuses.
Aujourd'hui l'élévation de M.
Rice au même fanteuil civique,
comporte en fait et- en pratique:—
condamnation des licences élevées,
rétablissement des tripots, des
maisons de jeu, du faro et de la
roulette, rétablissement de la pros
titution Preuve, le fameux dis
cours d'inauguration du maire
Rice le 2 juin courant
Pauvre St-Paul
Les théories de M. Rice sur la
morale publique, telles qu'énoncées
dans son discours du 2 juin,
ne
sont rien moins que blasphématoi
res et outrageantes au dernier de
gré pour le sentiment chrétien. Le
nouveau maire de la ville voisine
émet l'opinion qu'il est inutile et
absurde de chercher à extirper
l'immoralité du sein de la société,
autrement que par un cordon de
police que ce vice social a toujours
existé, qu'il existera toujours et
qu'on ne le fera disparaître que du
moment où l'on jugera possible et
sage de refaire la nature humaine.
Il s'en suit donc que la société n'a
que faire de chercher à le rèpri
mer et qu'il faut, de nécessité, lui
donner libre cours. A ce comp
cours.
notre pauvre nature humaine.
C'est là une doctrine monstrueuse,
et c'est endosser une terrible res
ponsabilité devant la société^ que
de vouloir la mettre en pratique,
ainsi que le fait le maire de St
Paul.
Avec l'organe catholique officiel
de ce diocèse, le Northwestern
Chronicle de St-Paul, et plucieurs
journaux protestants, même, nous
nous réclamons de toutes nos for
ces contre ce lâche abandon, ce re
niement des droits de la morale
publique, honteusement et cyni
quement prônés par le premier ma
gistrat d'une grande ville.
En réponse à MM. les signatoi
res de la pièce parue sur le Cana
dien du 11 courant, nous n'avons
qu'un mot à donner. Si comme
nous et nos honorés correspon
dants, avons maintes fois répété,
nous nous étions permis de traiter
nos compatriotes de Polk Oo.j de
faux catholiques^ et d'impies^ nous
serions les premiers à
nous
stigma
tiser comme d'ignobles menteurs
et de lâches diffamateurs.
.-.avis.
s
Il y aura vendredi prochain au
soir, à 7£ heures, le 19 courant, au
lieu ordinaire de leur séance, as
semblée des membres du Cercle
Littéraire' de -la Jeunesse Cana
dienne Française de Minneapolis,
L. U. GOYETTE,
Secrétaire.
M. L. U. Goyette a été nommé
secrétaire dn Cérclè Littéraire eu
remplacement de M. J. A. Vinet,
absent de la ville.
Dimanche dernier Mgr Ireland
a administré le sacrement de con
firmation à Mendota. Le dimanche
précédent avait eu lieu la Ire com
munion des enfants de la piaroisse,
au nombre d'une trentaine.
Le Secrétaire Bayard est de re
tour à Washington d'un voyage
dans l'Ouest. "k
®mk
La St-Jean-Baptiste.
lennité de la circonstance se font
partout, les cœurs se réchauffent,
tin patriotisme ardent s'empare de
toute la race canadienne-française
de l'Amérique bientôt, un immen
se cri de joie retentira d'un océan
à l'autre, ce sera le cri d'allégresse
de tout un grand peuple le jour de
ses agapes nationales.
Canadien»?du Minnesota, Cana
diens de Minneapolis et de St
Paul, acclamons ce jour avec tout
l'enthousiasme dont nous sommes
capables. Affirmons-nous en. ce
jour par le nombre, l'intelligence
et la dignité de yéritables citoyens
d'un grand et noble pays, la répu
blique américaine
Montrons-nous en cette circons
tance ce que nous sommes, ce que
nous, devons être montrons-nous
les dignes descendants d'un peuple
de braves. Peuple de braves oui 1
braves non-seulement sur les
champs de bataille, mais braves
aussi dans la foi, dans l'arène par
lementaire, dans les luttes' pour la
conquête de nos droits politiques
Demain les nationalités étrangè
res qui nous entourent, auront les
veux fixés sur nous, n'allons pas
faiblir en face du devoir le patrio
tisme nous commande l'intérêt et
l'honneur de la religion, l'intérêt
et l'honneur de* la nationalité nous
convient tous à cette grande ré
jouissance, la fête de la patrie
tas de mérite sans responsabilité
pas de plaisir ni de joie sans es
prit de sacrific&^dè part et d'autre
pas de succèô dans une œuvre
commune, sans faire céder l'inté
rêt particulier à l'intérêt général,
sans faire taire les passions au bé
néfice de la raison. Une belle, une
grande, une magnifique démons
tration, comme jamais nous n'en
avons eue encore dans le Minne
sota,—le programme ci-dessous en
fait foi,—nous est préparée pour
mercredi prochain.
Livrons-nous par avance au sen
timent de la joie que donne l'es
poir du succès. Le concours géné
reux de toutes les volontés, les ef*
forts constants et le travail énergi
que des membres du comité d'orga
nisation, l'ont' assuré ce succès, si
le zèle et la bonne entente ne se
ralentissent pas'un instant. Ainsi
donc, nous pouvons le dire avec
orgueil, la grandiose démonstra
tion du 24 juin 1885, à Minneapo
lis, comptera dans les annales des
Canadiens Français de l'Ouest
Grande célébration de la
fete nationale cana
dienne-française du
24 juin.
SOUS L'EGIDE DU DRAPEAU AME
RICAIN.
Programme de la fete.
Ouverture de la celebration.
te, la société n'a plus à s'occu
per de prévenir le crime de meur
tre, mais tout simplement de s'em
parer de l'assassin après la com
mission de son acte, dans le cas ou
la commission de cet acte occasion- l'église Ste-Clotilde, à 8 h. A/M.
nerait du tumulte ou antre désor- et à l'église Notre-Dame de Lour
dres quelconques tombant sous la des, à 8£ h. A. M.
juridiction de la police:—-et ainsi
de suite pour tous les crimes où
peut se laisser entrainer l'homme
MESSE SOLENNELLE.
Leë sociétés nationales de St-
Paul assisteront en corps à l'of-
dominé par les passions inhérentes fioe divin à l'église Notre-Daxne de
V i.— o LaavaA *V* T*
chœur de lr%^e St Louis, ie St
Paul,.de se joindre à celui de No
tre Dame de-Lourdes, pour la célé
bration de cotl^aCLésse.
La société IJ Union St-Joseph de
East Minneapolis* fera la récep
tion aux sociétéâ-sœurs de St-Paul,
arrivant à î'East St-Anthony Depot,
par la ligne du Manitoba R. R.
Après la messe à l'église Ste
Clotilâe, les Canadiens de cette
paroisse, précédés de VAssociation
Canadienne-française de Minnea
polis, avec bande, drapeaux et ma
réchal en tête, défileront en proces
sion jusqu'à l'avenue Washington
delà, jusqu'à l'avenue Hennepin, et
par cette dernière et la Central
Ivenue, jusqu'à l'église Notre
Dame de Lourdes où elle fera la
réception à toutes les autres socié
tés et où se formeront les rangs
pour la procession générale.
MARCHE DE LA PRÔCES-
SION.
i
pa
ESCORTE DE LA POLICE.
Sis "ifi
mMaréchal
mm® É»»i
Xj'OXTEJST
compi
et A.
ine nous Bé
ate de notre
Quelques jours à
rade fête patronale du 24 juin,,
u Canada et dans tous les princi
iux centres canadiens des Etats
'nis, des préparatifs considérables
cette statistic en rapport avec la dignité et la so-
en chef,,
.jejS-.scîa
William Dugas, de Day-
ton, Minn, le premier repré
sentant du comté de Henqepin
à la législature du Territoire
du Minnesota, et David Garon, de
Lenz, Minn.rle premier coroner
du même comté ue Hennepin, ac-
és de MM. Ls.
eneveux.
Laramée
L'Union Française de St-Paul,
précédée de la Great Western
Band, et suivie de la société St
Jean Baptiste—St-Paul—Société
Française,—St-Paul,—Paroisse St
Louis—St Panl.
Cercle Littéraire de la Jeiuiesse
Canadienne-Française, de Minnea
polis.
DELEGATIONS DES CENTRES CANA-
it
DIENS.
St-Jean-Baptiste, représentant
la fête patronale du 24 juin,
Officiers honoraires du jour, re
résentant Z' Union de Minneapo
is, représentés par MM. Z De
meules, Joseph Ménard, père, J.
B. Laplante et Louis Lapré.
S
Paroisse Notre Dame de Lour
des, précédée des marguillers de
l'église, MM. William Bourret et
M. Emond.
Paroisse Ste Clotilde, précédée
des marguillers de l'église, MM.
Lesagë et Labrèche.
Société St-Vincent de Paul,—
West Minneapolis.
Ligue du Sacré Cœur, —East
Minneapolis. V
ORATEURS DU JOUR.
A Martin, rédacteur du Cana
dien de St-Paul, représentant la
fête nationale pour les Canadiens
de St-PauL
E. R. Dufresne, rédacteur de
L'Echo de V Ouest de Minneapolis,
réprésentant la fête nationale pour
les Canadiens de Minneapolis.
A. F. Carrier, représentant les
sociétés de bienfaisance de Min
neapolis.
J. B. A. Paradis, rédacteur du
Progrès de Minneapolis, représen
tant la presse.
L'Union St-Joseph, avec dra
peaux, Dantz Band, et maréchal en
tête.
Convoi des enfants de East Min
neapolis, escorté par les Dames et
Messieurs qui feront la quête à
l'église Notre-Dame de Lourdes.
L'Association Canadienne-Fraii
çaise de Minneapolis, précédée de
la Brooks Band, avec drapeaux et
maréchal en tête. ..
Convoi des enfants de West Min
neapolis escorté par les Dames et
Messieurs qui feront la quête à
l'église Sté-Clotilde.
Les Révérends pères Nougaret,
D&gneault, Génis, et autres mem
bres du clergé.
Tous corps invités qui pour
raient n'avoir pas encore répondu
aux invitations faites par le comité
exécutif de la St-Jean-Baptiste.
Là journée se terminëra par la
grande soirée dramatique
par les membres du Cercle Litté
raire de la Jeunesse Canadienne
Française de Minneapolis, à
l'Harmonia ~S.aU, coin de la 3e rue
et de la 2e avenue, Sud.
Tout ordre doit être exécuté par
G. I. Léveillé, maréchal en chef
du jour.
COMITE EXECUTIF.
Président, G. A. Scheffer.
1er vice-prés., Ls Tuscany.
2e vice-prés., M. A Plasse.
Secrétaire,. G. Léveillé.
Trésorier, Pierre Jasmin.
A. H. Trépaniez
1
Joseph S. Ménard.'
AVIS.
Une assemblée spéciacle de
L'Association Canadiennes-Fran
çaise de Minneapolis, aura lieu di
manche le 21 juin courant, à» 7
heures précises, au lieu ordinaire
des séances.
Tous les membres sont instam
ment priés d'y assister, pour affai
res importantes concernant la St
Jean Baptiste.
G. A. SCHEFFER,
Président.
A H. TBEPANIER,
Secrétaire correspondant.
Par ordre du président.
s
La procession se formera sur la
Prince Str., First Avenue, Second
Str.. et Central Avenue, et défilera
dans l'ordre çi^après donné, par la
Central A venue jusqu'à la Henne
pin Avenue: delà, jusqu'à la Sixth
Str delà, jra£u'à la Nicollet Ave
nue, et par cette dernière, jusqu'à
la gare Union du chemin de fer
Manitoba, à la tête dû pont sus
pendu.
fM"
Ordre de la procession.
Les membres de l'Association
Canadienne-Française, sont priés
de se rendre le 24 juin à 7 heures
du matin, au lieu de leur réunion,
gour
marcher en corps à l'église
te-Clotilde et assister à la messe
qui y sera chantée. -,
Le sermon du jour serà donné
par le Révd père Roy, Lenz, et
la messe chantée par le Révérend
père Payette, de Dayton.
Après la messe, une adressa sera
présentée au Révd père Nougaret,
chapelain de l'Association O.-F.,
par le président de cette société.
M. Joseph Faubert déménage
aujourd'hui son salon tonsorial du
No 119 Nicollet Avenue au No
405, Plymouth Avenue, Nord Min
neapolis.
M. Faubert prend occasion de
ce déménagement pour remercier
ses compatriotes du patronage libé
ral qu'ils lui ont accordé jusqu'à
ce jour, et sollicite la même fa
veur pour l'avenir.
1
i "i i i. i
Les nouvelles du Texas man
dent que les vers ont détruit la
moitié de la récolte du coton.
75
100
100
50
donnée
.mu
10
4
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10
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lie et 12e rues, Nord.
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M. A. H. Landry, ci-devant de
Grand Fork, Dakota, est entré
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de langue française d'encourager
notre compatriote nouvellement
arrivé M. Landry mérite
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vicieux, ainsi qu'à toute sorte
d'ouvrage qu'on vendra bien leur
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M. Labrash sollicite respectueu
sement le patronage des ses com
patriotes.
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Minneapolis, Minn.
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B. R. DUFRESNE, Redacted.
BISHOP'S RESIDENCE.
To M. A. Martin, Editor of "Le
Canadien," St-Paul. Dear Sir
In reply to your "Last Word" I
must say that it is undoubtedly^ in
tended by its author as a self-jus
tifioation and self-defense, but ha
ving read and examined it careful
ly, I can, at the very best, find it
nothing less, than that, I consi
der it a sheer whitewashing and
the whitewash of it, is a composi
tion of about 9-10 of water and
1-10 of lime. A strict logico-criti
oism of every point, taken separa
tely as well as collectively, would
give the whole quite a different
dress and result. I read your ar
ticle thrice, and carefully too, but
I declare, it did not effect me in the
least did not even cause me one
sneezing. Whether it lost all
strenght and flavor on the road, or
how or what, 1 do not know. Now,
M. Martin, I leave your article
stand for what it is. I will take
nothing from it, nor add anything
to it. I make no concessions nor
exceptions, and this for the
sole reason, because I want
peace in these matters. It was
for the sake of truth and pea
ce that I did intervene. I leave
peace prodominate in this case and
if that is obtained, Deo Gratias.,
|J et that journalistic maxim
l'Whether convincëd or not, never
prow that you are in the wrong,"
iiot be ours. I could never approve
of it yet. You have given "a last
—S iVord," I accept ii
Be it the last
Respecfully,
PALAIS EPISCOPAL.
DELEGATION A ROME.
deux items-
Grande Reduction
Dust Tea Good 6 lbs fcr
Japan Choice 8 lbs
Uncolored Japan 2% lbs for
Extra Choice per lbs
Rice Best 14- lbs for
Prunes 14 lbs
Steamed apples 10 lbs for
Soap Every day 22 Bars for
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Canned Coon choice per Doz.
Tomatoes
Table Peaches
es. per lbs
lbs PKgs.
Gun Powder Tea
English Breackfast
Oolong Tea per lbs
Erie apples 1 gal per Doz 2 90
Syrup in Kegs
Salt per Bbl,
Kernsine oil per 6 Gals.
Codfish Whole in box per lbs
Siekewit in Bbs
Herrings Kits
Mackerel Good per lbs