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%eha At MIMNKAPOLIS, 8 JUILLET, 1885. E. E. DUFRESNE, REDACTEUR. MINNEAPOLIS. L'ECHO DE L'OUEST n'est pas respon ponssble des idées ei «pinions émises par ses correspondants. La semaine dernière les transac tions sur propriété foncière en cet te ville se sont élevées la somme pe $380,106 et le nombre des trans ferts à 157—soit une augmentation sur les huit jours préoêdents de 47 transferts et de $88,022 en valeur. Samedi dernier, 4 juillet, la Mo tor Line a transporté aux différents lac qui avoisinent la ville, et aux chutes Minnehaha, près de 20,000 personnes. .Les recettes de la li gne ont atteint ce jour là le chiffre de $3,500 Avis. Lundi prochain, à l'heure et au lieu accoutumés, il y aura assemblée de l'Association Canadienne-fran çaise de Minneapolis, pour procé der au choix des officiers de cette société pour le prochain semestre. Tous les membres sont instam ment priés d'assister à cette réu nion. Les travaux d'érection du nou veau collège médical, au coin de la 7e rue et de la 9e avenue, Sud, doivent commencer cette semaine. Depuis l'ouverture des classes de l'école française à l'église Notre l)ame de Lourdes, lundi de cette semaine, audelà de 115 enfants se sont fait inscrire sur le rôle et l'on en attend encore un certain nom bre. Honneur aux paroissiens de No tre Dame de Lourdes, qui vien nent ainsi de prouver d'une maniè re aussi éclatante de leur zèle et de leur dévouement pour la cause de l'éducation de la jeunesse. Un nommé F. "W. Mielke de cotte ville a assassiné un de ses enfants samedi dernier dans la nuit et s'est livré lui-même à la police. Les membres de la conférence de St-Yincent de Paul, de la con grégation Ste-Clotilde se prépa rent à célébrer dignement la fête de leur patron, le grand St-Vin cent de Paul, dimanche le 19 cou rant Le Général Grant reprend du mieux. Les membres de la presse asso ciée du Mexique ont eu une bril lante réception à Minneapolis, lors de leur passage jeudi dernier, en route pour leur excursion de l'Ouest Les Indiens Cheyennes du Kan sas ont déterré la hache de guerre pour tout de bon et s'apprêtent à donner du fil à retordre aux auto rités américaines. Le choléra prend des proportions alarmantes en Espagne. Les victi mes du terrible fléau se comptent tous les jours depuis quelques temps par six à sept cents. Le télégraphe rapporte aujour d'hui que l'épidémie a fait son ap parition de nouveau à Toulon et à Marseilles. Depuis le 1er janvier, quatre- vingt dix-neuf exécutions sommai res ont été opérées par le juge linchy aux Etats-Unis dont 96 hom mes et 3 femmes, pour différents crimes, tels que vols de chevaux, incendiats, rapts, meurtres, etc., etc. y a progression sur l'année dernière. De grandes consignations de bois marchand se font actuellement à Duluth pour Chicago, par la voie des lacs. Six jours de pluie consécutive dans le Sud Est du Kansas ont causé la perte de près d'un million de boisseaux de blé. Dans le Missouri, la rivière Neosho a débordé, par suite d'un coup de pluie, et dans cette région aussi les dommages sont considé rables. A New-York, le 4 juillet, les vé térans de 1812 ont célébré la fête de l'indépendance à leur manière ordinaire, par un diner à. l'hôtel Sturtevant Leurs rangs s'éclair cissent, cette année on ne comptait que trois convives à table. Nous accusons réception du pros pectus et catalogue du Collège St Viateur, du Bourbonnais Grove, Illinois, et de l'annuaire du sémi naire de Chicoutimi, province de Québec. Ces deux brochures sont pleines de renseignements intéres rants et utiles sur les maisons de haute éducation qu'elles concer nent. Nos remerciements à qui de droit lia dette totale des Etats-Unis, le 1er juillet coufant, principal et intérêt, est de $1,889,577,103,75. La question du tarif. Si l'on en juge d'après la com position de la ohambre des repré sentants à Washington et l'état ac tuel des affaires en général, nous ne oroyons pas'qu'il y ait lieu de redouter de la part des partisans du bill Morrisson, le succès de nouvelles tentatives de réforme ra dicale du tarif lors de la prochai ne session du congrès. La dépréciation du commerce, depuis quelques mois, a matériel lement altéré la somme des reve nus qui se chiffrent à l'expiration de la présente année fiscale à $321,000,000 seulement, contre une dépense soldée de $310,000,000. Voilà qui n'est pas de nature à ins pirer aux partisans outrés de la ré iorme une confiance illimitée dans leur projet II est de fait cepen dant que le président du comité des voies et moyens est à préparer une mesure quelconque dans le sens du fameux bill Morrisson de 1884, pour être présentée à la pro chaine session. Mais il est facile de voir que l'opinion publique, dans l'état actuel des choses, n'est pas en faveur d'un tel mouvement. D'ailleurs, comme nous l'avons dit plus haut, la composition de la chambre des représentants, en rap port avec la question du tarif, ne permet pas de douter un seul ins tant du sort qui est réservé d'avan ce à cette mesure, si toutefois elle est présentée. La majorité démo cratique lors de la prochaine ses sion du congrès sera d'à peu près vingt-cinq, mais il lui faudra compter avec la fraction Randall, qui, ralliée à la minorité républicai ne, formera une majorité assez puissante pour faire renvoyer aux calendes grecques tout projet de ré forme aux couleurd Morrissoni Reste à savoir encore si les par tisans du bill Morrison comptent pour beaucoup dans la chambre ac tuelle. Ce serait aussi une erreur de croire que le parti démocrate d'aujourd'hui veuille se lancer dans les théories extrêmes du libre échange. L'administration actuel le, ainsi que la majorité du con grès, n'ont pas encore oublié, cro yons-nous, qu'elles doivent en par tie le triomphe de l'automne der nier au fait d'avoir retenu dans de certaines limites les ennemis outrés de la protection qui combattaient dans leurs rangs. Le grand hôtel Ryan de St-Paul a été inauguré jeudi dernier au soir par un magnifique banquet auquel prirent part plus de 350 personnes représentant l'élite de toutes les classes de la société de St-Paul et Minneapolis. Ce vaste et splendide hotel n'est rien moins qu'un immense palais digne de la capitale du Minnesota, l'égal du West hotel de Minneapo lis, et qui perpétuera la mémoire de son fondateur, M. John Ryan, le grand citoyen millionnaire de St-Paul. M. le Dr P. Marchand de St Paul, a transporté la semaine der nière son office de consultation du No 10—3e rue West, Bridge Squa re, au No 61—7e rue Est, au des sus de la pharmacie de M. J. W. Ham, où on le trouvera en tout temps à ses heures d'office, savoir de 8 à 10 A. M. de 1 à 3 et de 7 à 9 P. M. Le drug store que vient d'ouvrir M. J. W. Ham, au No 61-~7e rue Est, est un des plus élégant et des plus splendide de St-Paul. Le pu blic, trouvera toujours dans cet établissement modèle le plus beau choix possible d'articles de toilet te, parfumeries, médecines paten tées et autres. Les prescriptions sont aussi préparées avec soin et diligence à toute heure du jour et de la nuit, par un pharmacien com pètent. jeudi dernier, 2 juillet, était le 34e anniversaire de l'arrivée à St Paul, de Mgr Crétin, le premier évêque de ce diocèse. -Le Dr Walsh, récemment nom mé archévêque de Dublin, comme, successeur de Mgr McCabe, doit être consacré évèque à Rome. Blaine, Logan, Sherman et plu sieurs autres républicains distin gués doivent prendre part à la pro chaîne compagne électorale de l'O hio. Il y à 250,000 soeurs de charité dans le monde. Le juge Lambert Tree de l'IUi nois a été appointé ministre des Etats-Unis en Belgique. Sa Grandeur Mgr Taché vient de donner son collège de St-Boni face aux Révérends Pères Jésuites. Le Révérend Père Lory en sera le recteur. Il ira en prendre posses sion dans quelques jours, accompa gné des Révérends Pères French, Lussier et Drummond, de quatre scolastiques et de quatre frères coadjuteurs. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur l'annonce de la KAW LIFE INSURANCE COMPANY, dont M. G. I. Léveillé est l'agent général à Minneapolis. Nos compatriotes trouveront aussi de leur intérêts de s'adresser à M. Léveillé pour toute affaire concernait la propriété foncière prêts d'argent, examen de titres, ètc etc., voir son annonce dans une autre colonne. -, -JI. DULUTH, MINN. M. le Rédacteur de I'EOHO DE L'OUEST veuilles avoir la bonté de publier dans votre journal les noms des officiers de V Union Fran çafce, qui ont été élus à la séance du 5 juillet pour l'année 1885-86. Rev. P. R. Champagne, chapelain. MM. C. Poirier, Président, H. H. Manseau M. D. 1er vice-président, M. Longtin, 2e vice-président, Joseph Sauvé, secrétaire, A. Robert, ass. Louis Beaurivage, trésorier, J. Désilet com.-ord. Thomas Léveillé sergent d'ar mes. '. A. Morin, O. Jolicœur, D. 1 Moreau, M. Ouellette, direc teurs. Chaque année, nous constatons avec plaisir, le progrès de notre jeune société jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons eu qu'à nous louer de nos officiers à qui nous devons les plus sincères remerciments, et nous avons la plus entière confiance dans l'administration nouvelle, sur tout avec un président tel que M. C. Poirier, qui a toujours su s'atti rer les sympathies de tous les ca nadiens français de Duluth. Les affaires du Nord-Ouest. Il est un fait évident, aujour d'hui, c'est que l'insurrection du Nord-Ouest est due aux colons blancs. Le Mail de mardi, en an nonçant la publication d'une lettre de son correspondant de Prince Albert, fait les remarques suivan tes est évident, d'après les let tres de notre correspondant et les preuves qui viennent d'autres sour ces, que les véritables chefs de l'in surrection, sont les blancs. Quel ques-uns d'entre eux peuvent avoir été des conservateurs, comme le prétend le Globe, mais qu'ils soient conservateurs ou libéraux, est cho se de peu d'importance dans le mo ment Ils étaient rebelles et com me tels,- ils doivent être punis. Il ne serait pas juste pour le gouver nement de prendre ou d'emprison ner les Métis et les Sauvages, si ces misérables blancs doivent être lais sés en liberté. Une telle conduite aurait inévitablement pour résul tat une nouvelle révolte plus for midable que celle qui vient d'être écrasée." Le correspondant du Mail fait que confirmer ce que le Mani toba a révélé, il y a quelques se maines. Nous avons publié dans le temps une correspondance du Manitoba dans laquelle il était dit qu'un anglais ayant suggéré à un métis de se révolter et ce dernier ayant refusé, fut accusé par ce mê me anglais d'avoir voulu soulever les métis et les sauvages. ne Nous n'avons aucun doute que le procès de Riel aura pour résultat des révélations très intéressantes. On en viendra certainement à là conclusion que les plus coupables ne sont pas ceux qu'on pense.— L'Etendard. Nobles paroles. Nous lisons dans le Travailleur sous la signature de M. Ferdinand Gagnon Combien de Canadiens ont-ils pensé à décorer leur poitrine d'une simple feuille d'érable, mercredi Nous devons le faire, compatriotes, d'un bout à l'autre des Etats-Unis. Dans lë& pique-niques, que de jeu nes canadiennes n'ont parlé qup l'anglais! Un grand nombre de jeunes Ca nadiens ont dû sé demander mer credi Pourquoi fêter le 24 juin Ils n'ont jamais lu l'Histoire du Canada. Dans nos écoles paroissia siales on ne songe pas encore à l'enseigner Comment ces jeunes gens peuvent-ils être attachés à une nationalité dont ils ne soup çonnent pas la grandeur et la no blesse Amères réflexions, nous dira-t on, pour un jour de St-Jean-Bap tiste, car nous écrivons cela le 24 juin, la poitrine décorée de la feuille d'érabl» et d'un bouquet de pensées du piays natal. Ces réflexions sont peut-être tristes et sombres, mais c'est le'dé sir de servir notre nationalité qui nous les suggère, et c'est l'ensei gnement salutaire que nous prêche la fête nationale au sein de cette glorieuse république. Pro deo, pro patria. ,, AVIS. Vendredi prochain, le 10 courant au soir, à l'heure accoutumée, il y aura à la place d'affaire de M. J. lanbert, No 405 Plymouth Ave nue, Nord, assemblée générale des membres du Cercle Littéraire de la jeunesse Canadienne Française de Minneapolis. ug. L. U. GOYETTE, S e é a i e c-.h- t. Dans le cours du mois de juin dernier 204 prisonniers ont été amenés en cour de police et 182 o n a n é s à 'a e n e Les recettes provenant de ces amendes de sont montées à $2,548, 30. Celebration du 4 juillet. Le 4 juillet a été célébré à Min neapolis comme les années précé dentes, sans démonstrations offi cielles, mais avec tout l'enthousias me dont les citoyens de la grande république savent faire preuve en de telles occasions. Une partie no table de Ja population est allé prendre ses ébats à la campagne, jouir des plaisirs champêtres et se donner en pleine liberté aux ré jouissances de la fête Toute la journée les différentes voies fer rées conduisant aux nombreuses places d'amusements hors la ville, aux lacs, aux chutes Minnehaha, etc, n'ont pu fournir au transports des excursionnistes. Nous sommes heureux d'annon cerque le grand pique-nique pré paré à la hâte pour ce jour-là par les Canadiens, au bénéfice de l'œu vre de la congrégation Ste-Clotilde, et dont nous avons publié le pro gramme dans notre dernier numé ro, a été couronné du plus beau succès possible. Disons de suite que les recettes se sont montées à plus de ,$700. Ce chiffre en dit plus à l'adresse des organisateurs, des Dames et Messieurs qui ont présidé à la fête et de tous ceux qui y ont participé d'une manière ou d'une autre, que tous les éloges que nous pourrions leur décerner pour leur zèle et leur dévouement L'entrain, la gaieté, l'enthousiasme qui ont marqué la journée du 24 juin, au lac Minnetonka, se sont manifestés à un égal degré lors du pique nique canadien-français du 4 juillet. Tout est bien qui finit bien. Aussi tout le monde paraît con tent et satisfait de la journée de samedi, et nous nous empressons à notre tour d'offrir nos félicitations à qui de droit, c'est-â-dire à nos compatriotes qui se sont tous don né la mains pour assurer le succès du pique-nique. La chaîne d'or mentionnée au programme de la fête, a été adju gée à Madame H. Simard, et la canne à pommeau d'or à M. P. H. Robinson. Les Canadiens de St-Paul ont également célébré le 4 juillet par une belle fête de famille à West St-Paul, dans un bocage, sur les côtéaux qui dominent la ville. Tout s'y est passé dans l'ordre et la gaieté comme à Minneapolis. La fête avait été organisée au pro fit de l'église St-Louis, et là com me ici, nous dit-on, le succès a été magnifique. C'était dans l'ordre deslchoses d'ailleurs car, pour qui connaît nos compatriotes de la ville sœur, n'ignore pas qu'il leur suffit de vouloir pour pouvoir. Nous les félicitons donc cordiale ment sur le résultat de leur célé bration du 4 juillet Délégués. Le Révérend M. D. Gérin, curé dé St-Justin, diocèse des Trois-Ri vières, et M. Euclide Richer, an ciens zouaves pontificaux, ont été nommés délégués au châteàu de la Basse Motte, pour la célébration des noces d'argent du régiment des zouaves pontificaux, et s'embar quent aujourd'hui même pour l'Europe. Mariage. City, Eus Le 29 juin, à Superior Wis., par le Révérend Père tache, de l'ordre de St-François d'Assise, M.' Magloire Baudoin, autrefois de St-Evariste de For syth, comté de Beauce, Province de Québec, Canada, à Dame veuve Joseph Biais, née Rosa Sulliva,n, de Cadillac, Michigan, Etats-Unis. Le Dr L. M. Brunet, de Duluth, Minnesota, et sa femme, représen taient leé parents des mariés. Après la cérémonie, Madame et Monsieur Beaudôin sont partis pour un voyage de noces à St-Paul et Minneapolis Nos souhaits les accompagnent. i ,3 Les Canadiens-Français de Min neapolis savent-ils qu'ils ont un ami dans une des principales rues de cette ville, un homme, qui serait des plus heureux de les voir tous— grands et petits jeunes et vieux Grand-pères et grand'-mères, De moiselles et Messieurs, jeunes filles et jeuues gens, bébés des deux sexes mères, soeurs et belles-mè res qu'il est l'homme le plus ac commodant que vous ayez jamais rencontré quand vous lui donnez de l'argent, et que plus vous ache tez chez lui, plus vous le voyez souriant et aimable. J'oubliais de vous dire qu'il tient toutes sortes de groceries de première classe, depuis le bâton de candy pour en fant jusqu'au dernier article pour une maison de pension en gros et pour un jeune couple qui vient de prendre maison. Je dois vous in former de plus que vous trouverez dans la grocerie de cet ami des Ca nadiens-Français un compatriote à qui vous adresser. B. H. Trumaii-329 Hen nepin Avenue. U. A. GENPRON, commis canadien-français. Mercredi dernier cinq cents émi grants scandinaves nouvellement convertis au mormonisme, sont ar rivés à New-York, en route pour l'Utah. Faites vos provisions de groce ries chez Z. Demeules à Cie. Grands avantages offerts. Profitez de la réduction des prix. Miracle opere par Monseigneur Bourget. Nous avons reçu la lettre suivan te par la poste Il y a un an près que la fille de M.'Toussaint Mi Ilot, nommé Mili na, ftgée de 12$ ans, s'était fait soi gner par le Dr Desjardins. Le noir des yeux de la jeune fille élan çait et la faisait beaucoup souffrir elle était menacée de perdre com plètement la vue. Tous les soins au médecin ne servirent & rien. Apprenant que beaucoup de gens allaint voir le défunt exposé à la Cathédrale et désireuse de l'aller voir, elle pria son frère de l'accom pagner." Ils se rendirent le soir le 12 juin à la Cathédrale. La jeune fille 6'approcha du saint prélat, et comme c'était très illuminé elle ne voyait qu'une clarté rouge, sans distinguer rien du tout, et elle lui toucha. Au même instant, elle se sentie transformée et comme urt voile s'échapper de ses yeux! Elle pouvait distinguer les lettres qui étaient sur les décors qui ornaient l'autel où reposait Mgr Bourget." NOTE DE LA REDACTION.—Un de nos reporters s'est transporté chez M. Millot et il a vu lui-même l'en fant dont il est question dans cette communication il a causé avec elle, ainsi qu'avec sa mère. La petite fille interrogée au su jet de sa guérison lui a dit ce qui suit u Je ne voyais rien de cet œil et peu de l'autre, je demandai au gar dien de m'aider à monter sur le catalfalque, il me fit monter près du prêtre qui était sur le catafal que, et celui-ci me fit toucher la joue de monseigneur. Il faisait noir dans l'église et, en touchant sa joue, tout-à-coup j'eus une im pression comme celle qu'on éprou ve l'orsqu'étant dans une chambre bien noire, quelqu'un y nllume su bitement un très grand nombre de gaz mais je reconnus bientôt, après le premier éblouissement, que cette lumière qui venait de me frapper n'était autre que la lumiè re du jour. Je descendis du catafalque et après avoir remercié Mgr à genoux de ma guérison, je lue toutes les inscriptions qui étaient dans l'égli se. Puis je revins chez nous toute joyeuse et distinguant. parfaite ment même les plus petits objets. Depuis ce jour, ma vue est très forte je n'éprouve plus la moin dre douleur aux yeux." La petite fille, à douze ans. No tre reporter l'a prié de lire devant lui, ce qu'elle à fait très bien en n'employant que l'œil dont elle ne voyait pas du tout avant le mira cle. .. N'ayant pas le temps de nous rendre ce soir chez le médecin qui a soigné l'enfant nous aurons de main, une entrevue avec lui, dont nous ferons connaître le résultat —Le Monde. Nous apprenons avec plaisir que notre jeune compatriote M. L. Z. Demeules, déjà favorablement con nu en cette ville, est entré cette semaine, commis, au service de la Minneapolis Shoe Co., No 119 Ni collet Avenue, l'une des plus im portantes maisons de commerce de chaussures de la ville. Nos compatriotes, nous l'espé rons, ne manqueront pas de pa tronner cet établissement où ils seront certains d'avoir satisfaction dans leurs achats en ^'adressant à l'un des nôtres, en outre des avan tages appréciables que peut leur offrir l'établissement même, pour la qualité et le prix des chaussures. Nous félicitons cordialement M, L. Z. Demeules à l'occasion de l'importante situation que vien nent de lui obtenir ses talents et ses aptitudes pour le commerce. Gros Ours et G. Dumont. Helena, Montana, 25 juin 1885 Notre confrère du Monde a reçu la lettre suivante Monsieur, Je lisais dernièrement sur le MONDE un article sur Gros Ours, tendant à prouver qu'il est Cana dien-français, et a pour nom Edou ard Lambert Vous me permettrez dans l'intérêt de vos lecteurs, de vous dire ce quo j'ai appris tou chant Gros Ours de la bouche de Gabriel Dumont, brave comman dant des troupes du Nord-Ouest, qui se trouve dans le moment de passage à Helena. Je lus à Gabriel Dumont lui mêïne l'article où Mme tubois, de St-Sauveur, prétend identifier Edouard Lambert dans Gros-Ours. Gabriel Dumont me dit qu'il connaît le chef des Cris depuis soc bas-âge. Il l'a rencontré dans maintes circonstances et, ensemble dans les prairies, souvent ils ont fait la chasse. Il l'a rencontré pour la dernière fois il y a trois ans, au fort Walsh, près des montagnes aux Cyprès. Dans le langage cris ils s'appellent beaux-frères en ef fet, il existe une certaine parenté entire les deux chefs. Gros Ours, me dit Dumont, est un homme petit, fluet, maigre et pur Indien il a connu son père surnommé "La Poudre," et il con naît sa famille. Loin d'être Cana dien-Français, il n'a pas même de sang français qui coule dans ses veines, et il ne parle pas un mot français il est âgé de 70 ans envi ron. Son extérieur ne dénote en rien la puissance qu'il possède mais suivant l'expression même de Dumont, "c'est un fin renard." Le chef Cris est, dans les trou bles actuels, entouré des meilleurs va*, GOODFELLCW. Grande vente pendant les prochain» huit jours, de ,co^POM. J^f" fes pour habillements, depuis une verge jusqu'à huit de long, QUANTE POUR CENT de réduction sur noe prix régulier». 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On dit que son fils surtout est très belliqueux et qu'il n'est pàs le der nier à pousser son père à résister, lorsque le vieillard inclinerait plu tôt vers la paix, s Pour démontré^ l'estime et la confiance que les Métis et les Sau vages de toutes nations ont en Du mont, il me suffira de vous dire que daim les grandes chasses où Métis et Sauvages se réunissaient, Gabriel Dumont était toujours Grand Chef. Dans ces circonstan ces, Gros Ours et tous les autres chefs obéissaient k Gabriel Du mont Je ne m'étonne pas de l'influen ce que Dumont a toujours exercé sur les races métisses et sauvages, son regard brave et assuré dénote sa puissance fascinatrice et ses ca pacités plus qu'ordinaires. Je demeure, M. le rédacteur, Votre, etc., Dr N. SALVAIL. Les Canadiens de l'Ouest ont célébré la fête nationale avec éclat. Ce réveil du patriotisme est dû aux journaux Canadiens de St Paul et de Minneapolis l'action de la presse, quand elle est dirigée vers le bien, est toujours efficace. —Le Travailleur. Le nombre de milles de chemins de fer constuits aux Etats-Unis depuis le 1er janvier au 1er juil let 1885 est de 825-5. Le général Wolseley et son état major ont laissé la Caire la semai ne dernière, en route pour l'Angle terre. iilSI M!. Médard Janson de la société W. Gomberg & Co. dont nous pu plions l'annonce dans une autre colonne, invite respectueusement le public de langue française à vi siter leur magnifique établisse ment de meubles, fournitures, «les, articles de ferblanterie, etc., etc. M. Janson mérite à tous égard l'encouragement de ses compatrio tes. A VENDRE. A bon marché un lot de 140— 140, et un magasin, coin des rues Spring et Pierce. S'adresser Demeules, 27—1st str. S. Poissons salés des meilleures qualités chez Z. Demeules & Cie. 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