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V NY "t^-K\* VOLUME III. ECHO DE L'OUEST Journal Hebdomadaire. ABONNEMENT: Pour uft An $l.BO Six Mois. .?6 Trois Mois.- *60 PAYABLE D'AVANCE. BUREAU No. 105 Contrat Avenue, E.D, Minneapolis, Minnesota £JBS Jtl"3^ U-Sh SEGELBAUM BROTHEBS. S Demeules & Laramee Les saisons d'hiver et d'automne sont àfnos portes et avec elles la nécessité de se pourvoir d'habillements de toutes sortes pour ces deux saisons. Sans vouloir crier et inonder les rues de placards, nous désirons' cependant annoncer au public que nous sommes maintenant prêts, dans chacun de nos départements pour rencontrer les exi gences du commerce. Nous sommes de bonne foi lors que nous constatons que nous n'avons jamais encore fait d'aussi grands préparatifs pour cette Saison d'Affaires, et nous sommes certains que nos pratiques admettront que nous disons la vérité. Nous avons augmenté chaoun de nos département en Espace, en Stock et en Commis. A mesure que la ville grossit, notre commerce s'élargit, et nous sommes disposés et nous avons les forces de la sui vre dans son mouvement d'agrandissement. Nous invi tons donc le public à venir visiter notre magasin et notre stock, assurés que nous sommes qu'un examen de voire part vous convaincrera de nos dires et vous dédommagera amplement de vos troubles. Notre assortiment de soies, velours et pluches, ainsi que nos Nouveautés d'Etoffes fi nes en laine pour Habillements, sont très considérables et comprennent les dernières et les plus élégants tissus et marchandises des centres les plus fashionables du mon de. Dans notre département des manteaux, nous pouvons vous montrer les plus riches habillements de goût et de toute description pour Dames, Jeunes Demoiselies et en fants, les plus fashionables que l'on puisse trouver dans le pays, et nous, croyons sincèrement que notre assorti ment dans ce département n'a pas son égal dans toute la ville. Nous pouvons aussi vous montrer le plus bel as sortiment de costumes pour Dames, d'un travail admira ble, faits, d'étoffes les plus fines. Notre département d'articles de toilette est entre les mains d'experts du gen re et augmente rapidement à chaque saison. Nous som mes convaincus que le prix de toutes nos marchandises dans chacun de nos départements sont aussi bas que peut le comporter la qualité de nos articles, et dans la plupart des cas, audelà des atteintes de toute compétition, depuis que nous avons l'avantage d'acheter nos marchandises à des conditions qu'aucune autre maison commerciale de la ville ne pourra jamais avoir. C'est notre intention bien arrêtée de servir les intérêts de nos pratiques avec le plus d'efficacité possible au meilleur de notre connaissance afin de mériter en tout temps, à l'avenir comme par le passé d'être honorés de leur bienveillant patronage. Propriétaire* Les faits parlent par eux -memes. 257 et 259 Nicollet Ave. coin de la 3e rue. Delle ROSE SAUCIER, Commis Canadien. W. C. LEBER. ivat&L BIJOUTIER & HORLOGIER. No. 208 Hennepin Avenue, Annonce au public qu'il a cons tamment eû mains MONTRE HORLOGES ET BIJOUX Du plus bel assortiment tel que montres en or et en argent, chaînes de montre, bracelets, loquets, sets de boutons pour chemise, épinglettes pour dames et Messieurs, lunettes, lorgnons, pour tous les goûts, et fera toutes les réparations qu'on voudra bien lui confier. f®™N'oubliez point d'aller faire visite, au magasin numéro. SOS Hennepin Avenue, Minneapolis. Minnm MANUFACTURIERS DE Portés, Chassis, Persiennes, et tous autres ouvrages de moulin, Aux prix les plus bas. Manufacture et magasin de depot. 2e rue et 24e Avenue Nord, ET Àgeni pour recherches de titre de propriété, dans le comté d'Hennepin. tient son Bureau 14T© 8 Johnson's Blook.. EN FACE ttftoolet XXotel. Titres fournis à court délai MINNEAPOLIS. -ooooo- Canadiens Français sont priés de patroner cet' établisse ment. GEO. W. CHOWEN & CO Notaire Public 43 CENTRAL AVE., NICOLLET ISLAND. Z. DEMEULES, Notaire Public. et examinateur de titres de propriétés Bureau-No 27—1st Street South. avocat 84 Washington Avenue South. J. B. Bottiueau. avocat Fence Opera Block Minneapolis. T. L. Laliberté. Médecin et Chirurgien, Corner Central Ave et 2e rue. Téléphone 162—2 Dr P. Marchand. 61—7e rue, Est, St Paul. No J. B. LeRoy. Médecin Chirurgien No 400 Cedar Ave. en face de la Banque Scandinave. M. J. B. (Le) Roy. Violoniste No. 400 coin de la 4e rue et Cedar Avenue. Caron Bros. Epiciers, 738, Adams. Street, N. E. Charles Marchesseault. Forgeron Machiniste. Nicolet Island Power buildings. Alphonse Leblanc. Plymouth Clothing House, 14 Washing ton Ave. N. T. F. Rivières. Pharmacien 105 Central Avenue. E. D. Theophile Davis. Sellier 304 Nicolet Avenue. Raymond Bernard. Epicier 5 Main Street. S. E. J. A. Pagé, Commis 107 Central Avenue. EDMOND BEAUPRE. commis. Marchand de thé, café, épicerie, etc. Market Hall. Joseph Faubert. 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Minneapolis Minn. Directory (Almanach d'adresses) DE NOS COMPATRIOTES ENGA GES DANS LES AFFAIRES A MINNEAPOLIS: G. E. Matile. v\tt- X. Larose. Coin delà 3e rue-.. Nazaire Pâriseâûlf. Maçon. Entrepreneur, 616—-3é Ave N. E. Chs. Blanchette. Maçon et Tailleur de pierre 1153—11 Str., 12 Ave. N. A Lacroix "5- e E. Redacteur Commis marchandise sètho^. 213 Nicollet Avenue. Pierre Jasmin, Mécanicien-forgeron, 1309 2nd Str.,v-N. E. R. Dufresne, Journaliste, 105 Central Ave^ N. E .A. Meunier, Typographe, 105 Central Avé., N. E'. J.-Bte Girard, i Y Typographe, 105 Central Ave.y.N. Adresse des officiers des sociétés nationales canadiennes fran çaises de Minneapolis 'et St. Paul. ASSOCIATION CANADIENNE FRAN. CAISE (Patron St Jean Baptiste) de Mijmea polis. Président Z Dem'éuleB, No.-,27-^ler rue, Sud. Achille F. Carrier, Secrétaire-corres pondant. Secrétaire L. Desrosiers, No! 200 Heh nepin Avenue. CONFERENCE ST. VINCENT 'DE PAUL.PAROISSE STE CLOTILDE. Président R^vd père R. O. Nougaret, No. 727—lie Avenue, Nord, Mmneapolis. UNION ST JOSEPH DE MINNÎEÀ POLIS. Président M. À. PlaS' e, No. -122 Cen-'. tral Avenue. Secrétaire A. Davignon, No. 105 Cen tral Avenue. CERCLE LITTERAIRE DE L'A JEU NESSE CANADIENNE FRAN ÇAISE DE MINNEAPOLIS. Président J. Marcoux, No. 209 Nicol let Avenue. Secrétaire A. J. Vinet, Nô. 119 Nicol let Avenue. UNION FRANÇAISE ST PAUL. Président D. L. Court eau, 3Ô9 Rosa bellestr. Secrétaire Cet. Savard, 371 Stryker Ave. 6th waiid. SOCIETE DE CONSTRUCTION LAFA- 4 YETTE--St Paul Président T. O. Dufresne, No. 82- 11e rue. Est, ùt Lvf ïés- ',1' W *M5g**£ i» %^\u '--M1 *t» ®MMÏX k -u. tr.sÀ /. !., :f '\. .iStSftt ""4b I !ikP'l''4f |ï/Vcsf4/ "Xîmil^ÉiâMfëêXi Wr'-*i: V*'. FAIS CE QUE DOIS, ADVIENNE QUE POURRA WmltXcton. —O m-r- Les guerres canadiennes 1812-1814. IV t^LA n* a® ass°c® OFFICE. GILBERT I. LE VEILLE. 1 Entrepreneifr 622—5e rue N. Er Achiles Bourgèt. 303 Plymouth Avenue Nora Commis Magasin .de Chaussures M. Healy.. ^office' Achille F, Carrier, Avocat canadien-français de la société Foster & Carrier, Roôms 32 & 33 Bos-J ten Blk. Minneapolis. Félix Biais, Commis 1301 Washington Avenue N. Rose E. Sàùcier. Commis, Segelbaum Bros." Nicole Àvè MipE DE NÉLIDA. {SUITE. Ét en.4i0ant ces mots, elle laissa son visage j^'jaffaisser doucement sur le front de ses enfants, leur donna un dernier baiser, poussa un SQupiri^ét'çjft tête torhba sur leur épaule, ^pour ne plus se relerer.: Elle n'était plus. Le missionnaire fit donner à la mère de Nélida une sépulture di gne de là sœur de Tévêque, et én: voya au digne .prélat la funeste nouvelle de cette découverte et de cetie:"niort. v i Il courut ensuite, au cœur mêmè de l'hiver, visiter é& chrétienté dtes bords,. Supérieur. Hélas pendant son absence, elle avait été dispersée toutes les cabanes étaient': 'détruites et ceux qui avaient siirVéb'ù aù massacre fait par les sauvages du midi, s'étaient rétirés^orJ.j avant d^ins les terres, sans aVoir ^ilaissé de trace deyleur, -Le vieux prê&e re yinCtrisîV 'ët désolé à ïôrbnto, ré solu, penà^nt cette, guerr.ëj 'à se déT vouer aux blessés et aux mourants qui'-devaient succombera dans la lUtfe. -x LES REVERS.*.n iv -i Au printemps de 1313, dès que les.jçjiaudes. effluves dû.Ppleil re naissant, eurent fait fon^ye les gla cei qui refeoUvraient le» lais Ontario, lès Américains dtes Etats-Unis sor tirent du port de Marbour avec une %ce,navale considérable et cii^ïjô^n| l^grs le ^auttCianada. Arrivée ,. en Jaee 4© ï©ï.9Ptç( le 27 avril^ilô-^ëèlarôntida- exiiparer de !ldè le port'ne j^fermâit petit nombre de batimèniis "fégéfs, inca pa^lef leur résister., Sa6serti6n FsIP^ àBk*$ 1 j^oviîice, dont Jjb c^pi- tàinètRobeyiordôn^.dSv^ doniïer, et sexretira^avec *B©£ mafe lotèdàlisrintériGtt^e^^ qu'il était résolu de dêfeà'dirë jhsqù'à la jûoçt. le général ISheâffè, q^Ln'éftadt paiS ua- jd^ ces liojnmes qui^aiiÉeût mieux sîensevelir sous des ruines jquè de^ë- tétirer 'hon ieuseçiepi: en face q%il'efineibi. Il où jes d^libÔMions furent des plus vio lentës^' c^iïv au Imépri# des avis de VèSÎÏ®bierl8, iî se ^e tirà îmoi^diàteÉQenf !àuï Kingston,. eh a^^^nnant Ia ville1 à Pennemij Ses. !ad^rsaire§Jfpré^ devait ôq qu'on défendre jusqu'à, la der nière -heure} ôn tuant axa. Améri càmff lej plus de" monde possible. Cl'est ^|nilieu,de cè« p^gi^ qpi'un pariemfôSsi^r^ ^aijiéricai^, ,se?pré sentànfev "tout •&. ooup^ ordonna au gétiétàl de réndire la -ville immédia tement, s'il ne voulâit tà- voir ré duite en "c£ûdïes! apr&'1vavdir vue livrée avmas sacre. cri d'horreur souleva v Bheaffe lni demanda icombieni 1» flotte porjbait dè gueèriérs^et, tïompé pa«r une eiiàgéré^ il"pâlit lftéhe- ment et. penclia, çour^lçi reddition de la- place. ^Lei capitaine Robert» se l&vaïit'alors déclara qu'il était ptfét'à lè:ftare tuer Avec les •hom rnes de bonne voloiité^ plutôt que àe e^e. renà^ej sans ^^nie âvoir brû lé unejamorçe».: .général réso lut dbtic, pour ne pas compromet tresa réputation,' 'de' faire une sor te de résistance èt de ne paraître céder qu'à ja nécessité. .-Les Américains débarquèrent aussitôt et s'approchèrent de la tilled "Les habitants, qui crai gnaient le plus les Américains, s'enfuirent par la porte du Nord mais le'gén|ral ejaneiini fit aussitôt Bonft.eç les clairons et. occuper tou tes les avenues, pour, arrêter les r- fuyards et les forcer & rentrer dans la ville assiégée. Immédiatement après, une colonne s'avança jusqu'à la porte du Sud au bruit des tam bours et déclara qu'on n'accordait plus qu'un moment de répit avant d'engager la lutte. Le capitaine Robert fil braquer le canon sur la colonne et ordonna une décharge meurtrière. Ce fut le signal de la bataile. Les Amé ricains sonnèrent l'assaut et attei gnirent la porte, qui fut à l'instant entourée de matières inflammables et dévorée par les flammes. Com me le feu n'allait pas assez vite, on acheva de l'enfoncer avec un mât de vaisseau. Faitout on commen çait à escalader les fortifications, et, pour en finir plus vite, on eut recours à la mine et l'on fit sauter la porte. Quelques hommes seule ment la défendaient avec le capi taine, qui, plein de rage et de dé sespoir, luttait presque seul contre toute une armée et ne reculait que pas à pas. Le chevalier combat tait à ses côté. Quand il vit que tout était perdu, il supplia le capi taine de ne point disputer inutile ment à l'ennemi une victoire im possible et de rejoindre les troupes du général, en se réservant pour une meilleure occasion. N'éprou vant plus de résistance, les Améri cains laissèrent l'armée se retirer et se bornèrent à incendier les édi fices publics et à s'emparer des de niers du gouvernement. Sheaffe se replia sur Kingston avec ceux des habitauts de Toron to qui redoutaient le plus les vio lences de l'ennemi. Mais celui-ci, au lieu de s'amuser à Toronto, y laissa quelques troupes pour la garder, et remettant aussitôt à la voile, se retira sur Niagara, forçant les Canadiens à battre en rëtraite le long du lac vers la baie de Bur lington. Toute la ligne du Niagara, qui renfermait la plus grande par tie de la population du Haut-Ca nada, fut ainsi abandonnée aux Etats-Unis. Un tel désastre fut loin d'être vengé par les succès du général Proctor, qui, par une ac tion d'éclat, parvint /à capturer un nombreux parti d'Américains sur les eaux rapides du Miami. Le général Vincent, finit cepen dant par arrêter le succès des ar mées de l'Union en se cantonnant sur les hauteurs voisines de Bur lington. C'est là que vint le re joindre le colonel Herwey, avec un renfort détaché de l'armée de Sheaffe. Ces braves, qui comp taient dans leurs rangs le capitaine Robert et le chevalier Louis, dési raient laver par une action d'éclat la honte de la retraite dont leur général les avait couverts. On tint aussitôt un conseil de guerre, Le colonel, qui était un 'homme intrépide, ami des coups d'audace, proposa de marcher droit à l'ennemi. Le capitaine, qui avait puisé chez les sauvages quelque chose de leur astuce, préférait recourir à la ruse. Rien de plus facile, disait-il, que de s'a vancer pendant une nuit profon dément obscure, jusqu'à une portée de boulet du camp des en nemis et de les foudroyer au mo ment où ils s'y attedraient le moins. Pendant que l'artillerie les écrase rait d'un côté, l'armée, s'avançant dans le sens opposé, achèverait d« les remplir de consternation et de terreur. Profitant de l'effroi géné ral, nous fondrions alors sur ces hommes fous de désespoir, nous lès exterminerions et tout ce qui échapperait aux mains de nos sol dats, serait fait prisonnier. "Le colonel Herwey se range aussitôt à cet avis. Le général Vincent lui permet de tenter ce hardi coup de main, èt le capitaine se dispose à faire toutes les choses nécessaires pour assurer sa réussite. Des éclaireurs envoyés vers le camp des Américains, rapportè rent les renseignements les plus favorables. Les ennemis, gonflés de leurs succès, se livraient à de grandes réjouissances et parais saient plongés dans la plus pat- "i ,.t«& ïf V* u&L iV «-Mrr".''* NUMERO 26 TARIF ANNONCES. Par Semaine Un Pouce $ .SO Un quart de Colonne 3.0# Une demi Colonne 8.36 Une Colonne.. 5.00 Tarif spécial pour Im Au taux de TO OBJHTU par Ceux-ci ne se doutant pas du pé ril qui les menaçait, S3 livraient à Ja joie. On avait allumé des feux dans les diverses parties du camp, qui reposait dans la plus parfaite sécurité. Les soldats de l'Union riaient, buvaient, mangeaient, jouaient autour de ces feux. Les troupes des sauvages poussaient des cris aigus et se livraient à des danses qui ressemblaient à des bondissements de jaguars. Par-ci, par-là, criaient des groupes isolés. Les vieillards réunis sous de grands arbres devisaient entre eux sans se douter du péril qui les me naçait Soudain un éclair effrayant en toure la moitié du camp, illumi nant le vaste demi-cercle formé par la colline, comme si celle-ci se fût transformée en un volcan. Une effroyable détonation suivit l'éclair et une grêle de mitraille inonda le camp, tuant, blessant, détruisant, renversant tout. Un atroce cri de douleur suivit cette décharge et s'éleva dans la nuit, anxieux et dé chirant Une affreuse consternation s'em pare de tous les cœurs on s'élan ce, on court, on bondit de tous sens sans savoir ni ce qu'on fait, ni ce qu'on veut. Un pêle-mêle horrible en résulte. Une seconde décharge tombe au milieu de ce chaos et couche sur le sol une mul titude de ces malheureux qui ne devaient plus se relever. Les dé charges succèdent aux décharges. Partout on court, on se heurte, on crie, on se presse, c'est un délire, une frénésie de terreur inouïe. Alors, dans la nuit, retentit de tous les points de la colline une cla meur immense, terrible, formida ble. CJne autre clameur non moins terrifiante lui répondit de l'autre extrémité du camp, et dans le loin tains'élevèrent les bruits deé pas des chevaux et des hennissements. Le camp était entouré, tout était perdu. —Croisez la baïonnette! cria le capitaine Robert d'une voix ton nante qui domina les mille cris du camp américain.' Un bruit d'armes se fit enten dre, sec et mat, —Enfants en avant! chargez à fond! Et semblables à des spectres, (La suite sur la quatrième page.) y i, annonces au moi* et & l'année. Par Lignes Avis—Chaque Insertion 10 cents •ris de Décès 5 cents •vis de Manages, 60 cents.' Demandes d'emploi—demandes de do mestiques ou employés—annonces pour chambre ou pension annonces pour objets perdus ou trouvés, met. A. Davignon, Administrateur. faite sécurité. Il fallait donc sai sir l'occasion aux cheveux et renou veler l'audacieux exploit par lequel le général Brock avait commencé les hostilités. Les officiers et les soldats, brûlant de venger leurs défaites antérieures, ne deman daient qu'à marcher. On résolut de ne pas les faire languir et de profiter de leur enthousiasme pour assurer la victoire. Le capitaine Robert fut chargé du commandement des quelques artilleurs qui se trouvaient au camp, car il connaissait également la guerre de terre et de mer. Il fit entourer les roues des canons, de verdure et de cordes destinées à amortir le bruit qu'elles pour raient faire en roulant sur les cail loux. Des hommes, au lieu de chevaux, devaient les traîner à for ce de bras jusqu'au lieu d'où elles devaient foudroyer l'ennemi On part en silence, par une nuit téné breuse, et l'on fait un grand détour pour tourner le camp sans avoir été ni vu, ni entendu. Bientôt on arrive à portée du camp dont on entend des rumeurs lointaines et bruyantes. Les pièces sont dispo sées sur un circuit de collines, qui entourent le camp américain comme un vaste demi-cercle Elles sont placées de distance en distance, à la faveur de l'obscurité, de ma nière à cerner la moitié du camp. Pendant ce temps, le colonel s'ap prochait dans le sens opposé avec sa petite troupe. Laissant la ca valerie à un quart de lieue, afin de ne pas donner l'alarme par le hen nissement des chevaux, il s'avança lentement, avec l'infanterie, jus qu'à deux portées de fusil des Américains. \n\n Hamilton Bros. New and second hand furniture. Insurance Real Estate Loansand A&inins stools. Brokers. Bradstreet Thurber & Co., Bradstreet Thurber & Co., ROOM t, 2 FLOOR. 211 Nicollet Ave:' MINNEAPOLIS, MINN. Singer Sewing Machiné 25 South---4 Stret