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h- o ,v ses terribles compagnons descen dirent la montagne au pas de cour se, se précipitant sur les Améri cains, comme un ouragan déchaîné. Le colonel Herrey faisait en ce moment, faire le môme mouvement à ses troupes dans la direotion op posée. On tomba sur l'ennemi, hébété, terrifié visrincu sans combat, rfana tous les sens à la fois, et, à lh clarté des feux allumés pour la joie, on fit une horrible boucherie de tous les misérables qui se trou vèrent à la portée d'une baïonnette canadienne. Un sauve qui peut général retentit dans le camp dè l'Union, qui, bientôt, n'offrit plus que l'aspect d'une immense déban dade. Les sauvages bondissaient comme des spectres fantastiques & la lumière des feux qui éclairaient d'étranges reflets leur poitrine nue et ruisselante du sang des blessu res qu'ils avaient reçues. Le camp' et deux généraux, avec une quan tité de prisonniers, restèrent au pouvoif du colonel Hervey. La cavalerie fut chargée de poursuivre ceux qui étaient parvenus à s'é chapper et ne les abandonna que quand ils eurent regagné le fort George, où ils se mirent à l'abri Par cet éclatant succès, toute la frontière du Niagara rentrait au pouvoir des Canadiens. Sir Georges Prévost, gouver neur général du Canada, se trou vait en ce moment avec le gros de ^l'armée flatta le Haut-Canada. A la •nouvelle de ce brillant fait ar jnes, il envoya des félicitations au Colonel Hervey et résolut de profi V ter d'un tel succès pour s'emparer 4e Marbour, l'entrepôt général de $a flotte américaine. Il fit donc bloquer cette ville avec tous les vaisseaux anglais qui se trouvaient sur le lac Erié mais le commodo re américain Perry, qui la défen dait, après avoir résisté longtemps à toutes les attaques, prenant tout à coup l'offensive, sortit du port avec là flotte de l'Union, et entou rant à ï'improviste la flotte enne mie, lui livra un combat terrible dont elle ne devait pas se relever pendant le resté de cette guerre La flotte canadienne tout entière fut capturée dans ce jour de mé morable détresse et, par ce grand coup, coupa complètement les vi vres à Proctor, qui ne réussit qu'a vec des difficultés inouïes à se créer de nouvelles communications & travers l'épaisseur des fo rêts. Le feu et la hache à la main, il fait tomber des arbres aussi vieux que le monde, incèndie des régions entières ët, à travers des périls innombrales, parvient à con centrer sa petite armée sur les bords pittoresques de la Tranche, à trois journées seulement de la ville de Détroit et presque sur les lieux où le général américain Hull avait subi une si terrible défaite un an auparavant Maintenant c'était au tour de l'Union à veflger sa honte et à triompher dans les parages où elle avait été deux fois vaincue, pour ainsi dire, de la mê me manière. Cependant Proctor avait un avantage sur le général Hull, celui de compter dans les Iroquois qui habitaient la contrée, des alliés fi dèles et dévoués mais toute son armée se montait à peine à un corps de mille hommes et à douze cents sauvages. C'est dans ces conditions inférieures et défavora bles que l'armée américaine, com posée de plus de trois mille hom mes, vint lui présenter la bataille. Les régiments américains, armés de leurs carabines. rayées dont ils se servent avec une si merveilleuse habilité, remportèrent ce jour-là toute la gloire de cet Je action. Placés vis-à-vis du bataillon com posé des troupes anglaires, ils le chargèrent avec une telle furie qu'ils le rompirent sur toute la li gne, pénétrèrent dans les rangs, et se mirent à égorger ces troupes en nemies avec une fureur implaca ble. Pendant ce temps, le reste de l'armée attaquait les'Iroqiiois. Al léwémi les commandait et par' sa bravoure, son audace, sa vaillance, leur communiquait un courage sur humain. Vingt fois les Américains les chargèrent, et vingt fois ils fu rent forcés de reculer, sans pou voir les entamer.^ É'un autre côté, le sang coulait à flots, les coups de feu rètentis saient avec une rapidité foudroy ante, les riffles embrasés fumaient, les baïonnettes fonctionnaient avec fureur, et les cadavres sur les ca davres s'entassaient La mêlée tourbillonnait comme l'ouragan déchaîné qui renverse sur son pas sage les demeures des hommes, déracine les forêts et bouleverse 'iiïliktnéw* s les mers jusqu'au fond de lçurs abîmes. L'arrivée soudaine des Hurons du Sud et des Ottawais sur le lieu du carnage put seule changer la je du combat Oskouï était à leur tête, farouche comme un dé mon, terrible comme Areskoui, le dieu des batailles. Tout dégout tant de sang, il semblait s'enivrer de la volupté du meurtre, de l'o deur de la poudre, de la vue des cadavres. Il brandissait sa terri ble hache d'armes avec une force qui tenait du prodige. Jamais elle ne s'abaissait sans qu'un ennemi tombât Il s'ouvrit un sanglant passage, là où le gros de la mêlée était plus ardent, à travers des co lonnes entières. Sa chevelure dé nouée s'agitait sur sa tête comme des poils de chacal. Ses yeux san glants semblaient rouler des flam mes. De sa poitrine sortaient des espèces de rugissements. Bic ntôt les Iroquois se débandèrent comme fait un troupeau de moutons à l'as pect du loup dévorant 1 Mais il n'en est que plus acharné au car nage. Il bondit au milieu de ces guerriers éoars, tuant, écrasant, se baignant dans le sang. Ce n'est plus un homme, c'est un géant ce n'est plus un géant, c'est un démon. Devant lui tout tremble, tout fuit, tout tombe. Son bras vole comme l'éclair, frappe comme la foudre. Un instant Alléwémi s'était ef forcé de rallier ses troupes mais apercevant l'auteur de ce désordre, il rugit de lui devoir sa première défaite et marche droit à lui. A sa vue, Oskouï pousse un cri formida ble qui retentit au dessus des ba taillons comme un bruit dè tonner re Il avait sous ses yeux, son plus mortel ennemi, l'homme qui ltd avait fait tuer son fils. Sa poi trine se gonfle de colère comme pour éclater. Ses lèvres s'agitent frémissantes et se couvrent d'une sorte-d'écume blanchâtre. Il grin cedes dents comme le jaguar en face d'un serpent, puis, d'un seul bond, terrible, formidable, effra yant, il tombe devant son ennemi en poussant un nouveaux rugisse ment de rage.' Egalement redou tables tous deux, tous deux n'ont plus d'autres armes que leurs san giants tomahawks. Les jambes en arrêt, Ta poitrine en étant, le bras levé, un instant ils se mesurent des yeux avec une horrible contrac tion de haine. Jamais avant eux, jamais depuis, deux hommes con damnés à la mort, ne se lancèrent deux plus terribles regards. —Ta femme est morte, le sais tu? dit Alléw0mi avec un* sourire d'atroce ironie. "—Où? —C'est moi qui l'avais faite pri sonnière. La misère l'a dévorée à •Toronto, je me vengeais comme quand je t'ai fait tuer son fils. (jl continuer. LA REBELLION DE-85. (SUITE ET FIN.) Pendant que Middleton perdait des hommes sans succès à Eish Creek, LA TROISIEME DIVISION SECOURAIT EDMONTON. De bonne heure en avril les rap ports. reçus d'Edmonton annon çaient les affaires dans cet endroit d'une bien mauvaise couleur. Les Indiens prenaient une position of fensive, et lés* Métis se montraient prêts à suivre le Conseil de Kiel et à prendre les armes. L'escouade de police montée au Fort Saskat chewan à 20 milles d'Edmonton avait, dit-on, annoncé que le plus qu'elle pouvait faire était dè proté ger leur porte. La 3ème division de Caîgarry fut donc organisée à la hâte pour se rendre à Edmon ton, une distance de 194 milles. Le 65ème qui venait d'arriver de Montréal après les plus grandes misères, après avoir fait des mar ches très longues sur le lac Supé rieur encore couvert de glace, par des froids excessifs, etc., etc. Le général Strange eut le commande ment de ce troisième corps d'ar mée. Il fut chargé de secourir Edmonton et aussi, tâche impor tante, de punir Big Bear, l'auteur du massacre de Frog Lake. Le 19 mars le général Strangé com mandant un corps de, cavalerie sous les ordres du major Steele et du capitaine Oswald, et l'aile droi te du 65ème bataillon sous le com mandement du ~lieut.-Col. Hughes, s'avancèrent Vers le nord, comman dés par le général Strange en per sonne. On arriva sans encombre le 2 mai à Edmonton. Quelques jours ensuite l'aile gauche du 65e arriva aussi avec le 92ème Batail lon de Winnipeg commandé par le Lieut.-col. Smith. En tout le géné ral àvîiit 730 hommes sous son com mandement Quelques jours en suite le colonel Hughes partit pour Fort Pitt avec l'aile gauche du 65e, un® escouade dë police montée et un canon/ Le, 92ème de Winnipeg descendit la Saskatchewan sur des barges construites à la hâte et re ÉÉISifetli! héh joignit le 65ème à Victoria, un fort de la Baie d'Hùdson, à 80 milles d'Edmcwitonil|%Le., Lt^col. Qui met resta à, Edmonton avec l'aile droite du 65ème -èn garnison. Le major Steele accompagnait par terre les troupes qui descendaient là rivière encroûte pour Fort Pitt, son but était de' découvrir Big Bear et les trente captifs qu'il avait aveo lui. y Laissons avancer nos bràvefe Ca nadiens-français du 65èmé et je vais tâcher de vous raconter en quelques mots la BATAILLE DE CUT KNIFE HILL.-" A son arrivé à Battleford le co lonel Otter résolut de punir Pound maker et sa bande qui avaient brûlé ce village et tué plusieurs citoyens. Donc, à la tête de 200 hopmee. en viron,- il se mit en marché et vers cinq heures du soir il rencontra son ennemi. Cette bataille fut la plus sanglante de la Campagne, les volontaires se: conduisirent en vieux soldats. Ils firent plusieurs charges à la baïonnette, leurs ca nons leur auraient sans aucun dou te été enlevé par l'ennemi si ce n'eût été le courage du major Short qui cria à ses hommes "qui me suivra" il fut aidé par un grand nombre qui repoussèrent les sau vages au bout de la bayonnette. Ils dûrent cependant retraiter de vant l'ennemi, et cette journée ne fais pas honneur aux volontaires. Dans cette bataille Otter perdit 8 hommes et 18 blessés. Poundma ker avait plus de 400 hommes à opposer à la poignée de volontaires du col. Otter. Le nombre d'hom mes que Poundmaker perdit cette, journée-là n'a jamais été connu. Le fait que le col. Ottér fit retrai ter ses hommes sans en perdre un seuJ est preuve suffisante de son expériencé. LA PRISE DE BATOCHE. Le 7 mai le nombre total, des hommes sous le commandement du générai Middleton était de 1, 400. 4 canons, 600 chevaux et un canon Gatling. On leva le camp de Fish Creek et on s'avança sur Batoche. Un aide de camp 'qui s'était avancé beaucoup à l'avant ramena un Métis écossais qui dit s'être échappé de l'armée de Riel. Il dit que ce dernier avait 500 hommès sous les armes. 11 four nit aussi au général un plan brut des fortifications autour de Bàto che. La soirée flit passée tran quillement, on savait,que le lëndë{ main aurait lieu l'attaque. A six heures du matin l'armée était en mafciie. On arriva le soir S Batop che. De bon matin le feu com.: mença des deux cotés -Durant cétte journée Middleton ne perdit qu'un homme ét'eut six blessés 11 vit néanmoins là force dé Fennemi, et Lord Melgund fut envoyé à Ot tawà pour démontrer au gouverne ment. lé besoin de renférts. 'Di manche la bataillé continua* Mid dleton perdit 3 homines et eut quinze blessés., Mlâdlëtôn4 -éitaijt en face de' BatQchp depuis, irgïs jours sans avoir obtenu aucun siiQ Louis DAVID BIEL.* Le général Middléton répondit comme suit M. Riel,—Je suis.dé sireux d'éviter autant que possible de tuer femmes, ou enfants. Met tez l'es femmes ët ies enfants en lieu sûr, et aucun mal ne leur séra fait. Je me fis à votre honneur pour que vous ne mettiez pas1 d'hommes avec elles. FRED. MIDDLETON, Major-général. K Commahdànt. Immédiatement après la dépêche que je viens de citer fut envoyée, le Midland Battalion fit une charge à la bayonnette, et fut bientôt sui vi par les grenadiers. Tous les fossés dans lesquels l'ennemi àiriait été én embuscade furent vidlê eh peu de temps par' les volontaires l'ennemi se réfugia dans une petite forêt et ouvrit un feu .qui fut s,i bien entretenu que plus de volon taires furent tués en ce temps-là que lorsqu'ils firent la charge à la bayonnette. Pendant, le plus chaud de la bataille ïa note suivan te fut présentée au général Mid dleton. Général, votrs. prompte, réponse, à ma lettre me démontre, que ^j'a vais raison de vous parler d'huma nité, .Nous mettrons nos familles en'sûreté aussitôt5 que possible ét: nous vous laisseront savoir lors que nous seront prêts. .Sur.le d.6& de, l'enveloppe il y. avait-le w ù.'.j. -pQS- criptum suivant. "Je n'aime pap la guerre, èt si vbUà ne rétraitez pas, la question des prisbnnîérs demeure la même." -Cependant ayant que Riel eut le iemps de mettre son projet à, exécution les volontaires s'avançaient au pas de coursé dans le vilïage'de Batôclie, détruisant et brûlant tout sur letir passage. Les Métis se sauvèrent, dans toute direction et furent pour suivis plus d'un mille par les vo lontaires. La prise jié" Batoche fut une grande victoire pour Middleton, mais elle lui coûta chère II per dit* environ 15 honpnes sur lé JBOHO DE yOUBST 40 blessés. Riel perdit 53 hom mes et 173 blessés. Quelques jours ensuite Riel était arrêté où s'était rendu on ne sait pas énoôre, et Du mont, on ne sut où il était,qu'après avoir appris qu'il avait été arrêté au Fort Assiniboine dans le Mon tana.' Quelques jours plus tard la liberté liii fut rendue par ordre du gouvernement américain. Ils s'était conduit en brave ne laissant le champ de Bataille qu'après avoir vu J'impossibilité de combattre son ennemi trois foip plus nombreux, mieux armé et conduit par des of ficiers compétënts. Poundmaker se rendit quelques jours plus tard et il ne restait plus que v cès Les hommes-commentaient à perdre leur enthousiasme et iFrfr solut de frapper ùngmn^'l^ou^ sur Batoche. Il réussit commie oji le verra. Les canohs ottiraïreiît un feu si terrible le quâtrième'jô'ûr^ que l'on vit apparaître un pavil Ion blanc, et deux hommes s^avân cèrent avec la nçte suivante Adres sée au général Middleton :. Mon sieur, Si vous massacrez iios fa milles, nous Commencerons par tuer l'agent des Sauvages Lash v, LA CHASSÉ APRES BIG BEAR. Je vous ramenerez donc à Fort Pitt où nos amis du 65ème n'é taient pas oisifs, je vous l'assure. Le Major Steel arriva donc à Vic toria le 18 mai, et immédiatement après son arrivée, il envoya des éclaireurs dans toutes les direc tions pour découvrir le camp de Big Bear. Ces homines né revin rent pas à la nuit tombante, et le Lièutenant'Coryell. avec dix hom mes partaient à leur recherche, le jor ses hommes, dit au général Stran ge qu'il croyait que l'ennemi n'é tait pas' loin, et que ses hommes avaient sans doute été pris 'par l'ennemi qui était en embuscade quelque part, et qu'il pensait le moment favorable arrivé dè le frap per., ÏLe lendemain on Jéva le camp et le 65ème embarqua dans de lon gues barques construites per eux mêmes, et descendirent la Saskat chewan, tandis que le 92ème de Winnipeg suivait le chemin qui loijge ce-fleuve. Lé-major Steel qui suivait aussi par terre, ..rencon tra le Lieutenant Coryell et les au très' hommes, après deux jours de marche. Ils avaient été jusqu'à Frog Lakej où ils avaient vu les cadavres des gens* massacrés. Le .Lieutenant Coryell et ses hommes avaient été deux jours sans man ger.. Le 24.mai le 65ème arriva i Fort Pitt où lé major Steel était déjà rendu, et le 92ème arriva le lendemain. Des éclaireurs. furent envoyés dans, toutes lès directions pour découvrir, la cachette de Big Bear. Le major Steel découvrit enfin l'ennemi à une quinzaine de milles de Fort Pitt, et retourna Annoncer lja, nouvelle au général Strange. Le jour suivant, le gé néral Strange sortit du camp de Fort Pitt aVëc dëux compagnies du 65ème sous la commandement du Lt. Col. Hugles qui, lui, n'était pas retourné à Mbntréal comme son confrère le Lt. Col. Ouimet. Deux compagnies du 9 ième de Winni peg, la force montée d'Alberta, un canon sous le commandement du major Perry et les ayant-coureurs L'ennemi fut rencontré à French man's Butte. L'ennemi rvait une position excessivement forte, et lorsque le lendemain on l'attaqua, ce n'est qu'après un travail énor me que l'on réussit à le repousser sur une colline avoiéinante. Les éclaireurs rapportèrent: que l'énne ini était $eeviron:,700 hommes. Le 92ème et le 65ème ouvrirent le feu, qui fut vivement entretenu par les deux cotés Durant cette journée le"1 ëSèînë" demanda àu général Strange de faire une charge à la baionnefcte sur l'ennemi, mais leur demande ne fut pas accordée. Les sauvages perdirent 5 hom mes ët eurent 3 blessés. L^ géné ral Strange n'eut vqUe 3 blessés, Marcotta sérieusement, tous trois ^appartenaient aù 65ème. Le len demain le général résolu d'aban donner le combat,, voyant qu'il ne pouvait pas combattre avec succès, sans renforts. Le général Strange envoya donc par eau, des dépêches all général Middleton qui était Battleford. Celui-ci arriva-le 31 mai avec presque toute son armée active Le 3 juin le major Steel rencon tra l'ennemi à: Loon Lake et il re poussa les sauvages vaillamment et remporta beaucoup de. butin. Vous dire toutes les démarches que Middleton et Strange firent pour découvrir le camp de Big Bear, mais inutilement, car quel ques jours plus tard Big Bear était fai|..prisOnnier près de Prince Al bert Le 6£êmé durant cette cam pagne a remporté autant de lau riers, si non plus qu'aucun autre bataillon. La capture de Big Bear mit fin à la Campagne de 85. Tant qu'au procès, de iliel, vous le con naissez aussi bien que moi. Pour savoir si prçi ou non Riel mérite le châtiment qu'on veut lui infliger, il faut s'adresser- à un autre que moi. ••vvvv: H. M. LANOTOT. Minneapolis Minn., sept. 1885. Léo Taxil l'ôX-voltairien, racon te.qu'il. çi-dûs,a conversion à Jean ne d'Arc, Après avoir collaboré à rinfânie ouvrage que l'on sait, sur Pie IX, l'écrivain anti-cTérical avait Whtrëjpriè de publier un volume, «ttr- la- Pùéelle Drorléans, dans le ^enrerde. l'infâme ouvrage de Vol taire. Mais il est arrivé qu'en étu diant les pièces et documënts rela tifs à îâ Ifrâû'&e héroïne de la Fràn cè'catholique, le disciple du célè bre libre-penseur acquit la convic tion que Jeanne d'Arc était réelle ment unef sainte et non pas une vi sionnaire.j La grâce l'avait touché, et il revint franchement de ses er reurs, .prêt. défendre et glorifier la grande figure qu'il avait rêvé de salit. C'est une des conversions les KM rYkft *,B)5', plus éclatantes et les plus conso lantes qu'on ait vues, et qui ne pou vait manquer de jeter un jour nou veau sur le procès de canonisation de Jeanne d'Arc. OTTAWA, 27—AU sujet des der niers troubles du Nord-Ouest le lieutenant- gouverneur Dewdney fait rapport que les sauvages re viennent rapidement de la démo ralisation qu'à entrainé pour eux la présence des troupes, et que, s'é tant convaincus qu'une rébellion ne saurait avoir aucun succès pour eux, ils se sont livrés au travail. Les sauvages du lac Croche se sont bien conduits depuis quelque temps et ils ont maintenant plu sieurs centaines d'acres de terre en culture. Les Assiniboines font aussi de grands progrès dans l'a griculture, mais on calcule que le gouvernement devra en nourrir au moins 300 cet hiver. Les sauva ges la montagne de Tondre ne res sentent plus ce malaise que les émissaires de Riel avaient fait nai tre chez eux et, de fait, toutes les bandes sont maintenant tranquil les et le demeureront probable ment. La rébellion, pense M. Dewdney, aura un effet favorable sur les sau vages en général. A l'avenir ils resteront dans leurs réserves et on ne leur permettra pas d'errer dans le pays comme auparavant. Pie-a-Pot, dit-il, est maintenant établi dans sa réserve et est parfai tement content il commencera bientôt à fournir du foin à la po lice à cheval. Les sauvages le long de la frontière internationale se conduiront mieux que jamais. Faites vous achats de groceries et provisions ch z Z. Demeules 27-lst Str., S. FRASER & SHEPHERD. Manufacturiers —ET— MARCHANDS EN GROS ET NE DETAI —DE— Portes, Persiennes, façades de magasins, Moulures de toutes sorte, Cadres de por té et chassis, etc, etc. etc. Nos compatriotes sent spécialement in vités à donner leur commande, pour genre d'ouvrage, clont ils peuvent avoir besoin, à MM. Fraser & Shepherd. OfiEiee et l£a.xru.fi9.Gt-u.:re 5e rue et 4e Avenue, Nord. The Minneapolis and La saison d'automne pour la vente en détail à bon marché du porc et du bœuf est maintenant ouverte à ce vaste entrepot de viandes. 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