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mm c:~ co L_-J «S* W, 5 -/v"4'^ -'iWs^ ||ho dt MINNEAPOLIS, 2 DEOEMBKE, 1886. A. T. CABBIE BEDACTEUR. MINNEAPOLIS. L'ECHO DE L'OUEST n'est pas respon penssble des idées et opinions émises par •es correspondants. Une juste vengeance. L'éxécution des huit Indiens trouvés coupable de meurtre pen dant la dernière insurrection du Nord-Ouest, et qui a eu lieu le 27 novembre dernier à Battleford, ri*a été que le juste châtiment propor tionné à l'offense commise, infligé aux auteurs de ce qu'on est conve nu d'appeler le massacre du lac aux grenouilles. Tout le monde connaît les détails des atrocités auxquelles ces barbares se livrè rent en cette circonstance.. Un certain nombre de sauvages, Grot Ours en tête, massacrèrent une partie de la population établie sur les bord de ce lac deux mis sionnaires, les Bevds Pères Fa fard et Marchand furent au nom bredes victimes. Ce n'était pas dans le but d'ai der aux métis dans la revendication de leurs droits que ces Indiens prenaient les armes, non, ils n'écou taient que leurs instincts sangui naires en faisant couler le sang de quelques pauvres colons inoffensifs et de deux braves mis sionnaires qui s'étaient sacrifiés pour eux. C'est pourquoi nous disons que c'est une juste vengeance que le I gouvernement canadien vient d'ac complir, et que dans ce cas-ci il n'y Il -a nullement lieu de sympatise "avecles victimes de l'exécution de vendredi dernier. Il y a une gran de distinction à faire entre le crime de trahison dont Biel a été trouvé coupable, et les meurtres commis par ces sauvages, meurtres ac compagnés de toutes les horreurs et atrocités particulières aux mas sacres Indiens. Il importe peu de savoir quels torts ils avaient eu à endurer, ou pour quelles causes et par quels moyens on les a fait se soulever. Leur crime était tel que même pour le peu d'intel ligence du sauvage, la seule puni tion qui pouvait être infligée était la pendaison. Tout en regrettant la triste né cessité dans laquelle le gouverne ment s'est trouvé, nous pouvons dire que c'est avec une certaine sa tisfaction que nous avons vu ces misérables expier sur l'échafaud les crimes atroces dont ils s'etaient rendus coupables. Nous dirons même plus, c'est peut-être là le seul moyen par lequel on puisse espérer produire quelqu'im pression sur cette race. L'Indien est insensible à la distinction qu'il y a entre la clémence et la peur. Mais une punition exemplaire, l'échafaud sont des arguments par faitement à la portée de l'intelli gence des sauvages. Le pardon de Biel aurait vain au gouvernement la reconnaissan de tout le peuple canadien. Le pardon ou une commutation de peine en faveur de ces Indiens, n'aurait fait qu'inspirer aux tribus sauvages du Nord Ouest un pro fond mépris pour un gouverne ment, qui suivant eux aurait eu peur de les punir. Il ne faut pas oublier qué les tribus sauvages du Nord-Ouest sont nombreuses et puissantes— Avec la construction du chemin de fer Pacifique Canadien, des blancs sont allés s'établir en différents en droits sur tout le parcours de ce chemin de fer. Ces colons sont à la merci de ces Indiens si ceux-ci croient pouvoir les attaquer impu nément. La moindre hésitation maintenant devra être payée avec le sang peut-être de bien des familles. Si le Canada veut tenir en res pect ses tribus sauvages, il lui fau dra leur prouver qu'il est ferme et n'entend pas épargner, ni user de ménagements envers ceux qui vio lent ses lois. Le drame sanglant de Battle ford est ce que l'on pourrait appe ler, la fin du premier volume de l'histoire de la rébellion. Le se cond, et celui qui sera de beaucoup le plus intéressant, nous sera don né à la prochaine session du parle ment fédéral quand le gouverne ment aura à rendre compte de son administration au Nord-Ouest, et de son acharnement à exiger la mort de Louis Biel. Un comité composé des princi paux citoyens de Montréal, a été choisi dans le but d'établir un fond de secours pour la veuve et les orphelins de Louis Biel. Les maires de toutes les municipalités et toutes les sociétés nationales sont appelés à en faire partie. Nous attirons l'attention de nos lecteurs au sujet de l'annonce de M. Demeules, que nous publions dans une autre colonne. Une messe de requiem a été chantée vendredi dernier à Sorel, pour l'âme de Biel. La nouvelle que Mgr Moreau a défendu à son clergé de chanter des messes de requiem pour l'É donc fausse. M. Hendricks est mort mercredi dernier le 25 novembre, à Indiana polis. W Il est né dont le comté de Mis kingam, dans l'Ohio, en 1819. Il étudia le droit et fixa^son séjour dans l'Indiana. Depuis 1851 jus qu'à 1855 il a représenté un dis trict de l'Indiana dans le Congrès. En 1855 il fut nommé commissaire du bureau général des terres, posi tion qu'il occupa jusqu'en 1859. Au commencement de la guerre ci vile il était colonel du régiment de l'Indiana, mais il donna sa démis sion à cause d'une divergence d'o pinion qui s'éleva entre lui et l'ad ministration. En 1863 il fut élu sénateur des Etats-Unis et en 1868, juste avant l'expiration de son ter me de sénateur, il fut le oandidat démocrate au siège Gubernatorial de l'Indiana et il fut défait. En 1876 il fut sur les rangs de la vice présidence avec Tilden. A la con vention des démocrates t* nue en 1880 il fut prié par ses amis d'ac cepter la nomination au poste de Président, mais il préféra mettre son influence au service du général Hancock. En juillet 1884, il fut encore question de lui à la convention pour lui faire accepter la nomina tion à la présidence. Il avait alors l'appui entier de son état. Il re fusa encore de se laisser nommer, et donna son appui à Cleveland. Ausssitôt que le bulletin électoral eut désigné M. Clevelrnd, M. Hen dricks fut unanimement nommé candidat à la vice-présidence. Il fut élu au mois de novembre sui vant. Il était donc 1850 1860 1870 1880 1885 'âme de Biel, est en charge de puis un peu plus d'un an quani la mort est venue Je frapper. Le tableau suivant, pris des re recensements officiels démontre l'accroissement rapide de Minnea polis et de St-Paul. MINNEAPOLIS. 1845 1850 1860 1865 1870 1875 1880 1885 population 45 âmes. 2,200 5,821 8,106 13,066 32,493 46,887 129,200 ST-FCAUL. population 840 âmes. 10,600 20,300 41,498 111,397 La réunion des directeurs de l'Orphelinat catholique est remise à mercredi prochain. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur l'annonce de M. H. C. Peterson épicier, successeur de Z. Demeules. M. Peterson a ratenu comme commis MM. P. Bobinson et Louis C. Demeules qui se feront un de voir de servir leurs compatriotes fidèlement et honnêtement. Un incendie hier à Duluth causé des dommages au montant de $17,000. Duluth, nov. 30.—Ce matin en ouvrant un char de blé venant de Lisbon, Dakota, un inspecteur été saisi d'horreur en voyant le ca davre d'un hommfl, dont la tête, ensanglantée était fendue en plu sieurs endroits, toute couverte de sang a été trouvée à ses côtés. Ce char n'est parti de Lisbon que de puis samedi et d'après les appa rences, cet homme doit être mort depuis au moins une semaine. Il paraît âgé de 35 ans, porte une barbe et des favoris noirs, hauteur cinq1 pieds et quatre pou ces. Les poches de ses habits et de son pantalon étaient tournées à l'envers ce qui indiquaient que le vol a été la cause du crime. Dans une poche cachée on a dé couvert un rouleau d'argent conte nant $435. On a trouvé sur sa personne au cuns papiers de nature à pouvoir l'identifier mais les recherches sont déjà commencées et on espère découvrir les meurtriers, qui ont sans doute assassiné cet homme pour le voler, mais qui se sont sans doute enfuis avant d'avoir pu met tre leur dessein à exécution. L'AGITATION. Montréal, 23 nov.—La lettre sui vent a été laissée dans les ateliers de Y Etendard "Vite français si v&us ne cessez vos hurlements à propos de Biel, ce lâche révolté, vous recevrez une terrible leçon. Les orangistes de ce qays n'attendent qu'un seul mot pour vous chasser de ce pays, vous et votre maudite église. Prenez garde. On suppose que c'est un oran giste qui aurait fait transmettre cette odieuse missive. Une messe de requiem pour le repos de l'âme de Kiel a été chan tée vendredi dernier a l'église No tre Dame de Lourdes de cette ville. A une assemblée des syndics pour la construction d'une uuivar sité catholique, tenue à Baltimore, nous voyons que Mgr John Ire land, a été autorisé à faire des col lectes pour aider à l'érection de niversité. r-' n* W^yrclelitte^^^t 'é Nous voyons avec plaisir que les membres de ce cercle sont à prépa rer une soirée qui doit avoir lieu à la fin du mois, entre Noel et le jour de l'an. On y jouera une charmante pe tite oomédie intitulée: Le Marquis de la Grenouillère. Nous espérons que nos compa triotes se rendront en grand nom bre à cette soirée, afin de prouver aux membres du oercle qu'ils ap précient leurs efforts et le trouble qu'ils se donnent pour nous amu ser.' Les jeunes gens qui font partie de ce cercle méritent certainement plus d'encouragement qu'ils n'en ont reçu par le passé 11 ne faut pas oublier que ces Messieurs, après avoir passé la journée à tra vailler, sont obligés de sacrifier une grande partie de leurs soirées, et cependant des mois Ma fois, afin d'exercer les pièces qu'ils nous jouent ensuite sur le théâtre. Ils nous semble que tant d'efforts méritent bien une récompense, eh bien! la seule qu'ils nous deman dent c'est que nous allions en fou le les entendre. Pour notre part, nous avons déjà vu ces messieurs à l'œuvre et nous pouvons assurer nos lecteurs que s'ils veulent pas ser une charmante soirée qu'ils *e rendent au Market Hall, lors de la représentation du "Marquis de la Grenouillèra" et ils regretteront alors leurs apathie passée, tout en se promettant bien de ne plus man quer d'assister à ces séances. Nous donnerons la date de cette soirée dans une prochaine édition Essayez le savon d'OBEBNÉ HOSICK. Il est rapporté que ackson, ex secrétaire de Biel donnera l'hiver prochain des lectures touchant la dernière insurrection du Nord Ouest dans les principales villes des Etats-Unis. Un scandale: CETTE FOIS, C'EST LA HAUTE CLASSE QUI EN FAIT LES FRAIS. C'était un secret connu de tous, qu'une jeune dame appartenant à l'élite de la société de Minneapolis, s'était dernièrement enfuie arec un commis-voyageur de Chicago, mais cependant on avait réussi à bâillonner les journaux et il sem blait que la chose ne serait pas rendue publique. Il en aurait sans doute été ainsi sans l'indiscrétion de la "Tribune" de Chicago qui vient de donner les noms des par ties en cause, et nous fournir quel ques détails au sujet de cette esca pade. Le nom de la femme est Mada me W. A. Nimocks, dont le mari était jusqu'à il y a quelques se maines le propriétaire de "l'Eve ning Journal," et le héros ou plu tôt le Boméô est un jeune homme du nom de F. D. Bobinson de Chi cago. C'est l'hiver dernier, à un grand bal donné en cette ville, que le jeune Bobinson rencontra pour la première fois madame Nimocks, qui, soit dit entre parenthèse, est une femme d'une grande beauté, e fut un cas d'amour à première vue—love at first sight—Et depuis cette époque nos deux amoureux se rencontraient, paraît-il, un peu plus souvent que ne l'aurait désiré M. Nimocks, qui ne voyait pas sans danger ces entrevues un peu fréquentes. Le danger existait évidemment, car dimanche îe 15 novembre, Ma dame Nimocks, en l'absence de son mari, prenait tranquillement les chars pour se rendre à St-Paul, où elle descendit au Merchants Hotel. Jusque là rien de bien grave. Mais là où le mari com mence à trouver à redire, c'est que Madame Nimocks se rendit à la ^chambre où par hasard se trou vait déjà son M. Bobinson.—Ceci se passait vers quatre heures de l'après-midi. Le même soir un détective de Minneapolis nommé Hoy, les surprenait dans la même chambre et revenait auprès du mari avec des preuves suffisantes pour permettre à celui-ci de de mander et obtenir un divorce. Ma dame Nimockô ne se sentant pas entièrement innocente offrit à Hoy de lui remettre tous ses dia mants valant au moins $800 s'il voulait se taire, mais sans résultat. Madame Nimocks, dont le nom de famille est Mettie Brownell, est une femme de 30 ans tandis que son mari en a 50. Elle obtint un divorce du prédécesseur de M. Nimocks, en alléguant des mauvais traitements de la part de son se cond mari. Madame Nimocks est mainte nant à Chicago. La morale de cette histoire est qu'on ne doit pas marier une femme 20 ans plus jeune que soi, et que dans tous les cas si on commet cette folie on ne doit pas lui laisser courir les bals seule.. Le SWEET 16 SOAP 5c. par barre. ..... MESSES POUR BIEL. À la Basilique de Québec, di manche, on a demandé des priè res pour le repos de l'âme de Louis Biel. A- St-Boch, M. le curé a dit, qu'avec la permission de Mgr l'Archevêque, on ferait la quête au service qui sera chanté demain, pour la fa nille Biel. Au faubourg St-J pan, on a déjà plus de $300 pour faire chanter un service aussi pour Biel. sWïè BOHO DB XJ'OXTBSST Brotwn. John Brownfermier pensylvanien naquit en 1800 à Oorrington, Con necticut). Ce fut l'un des carac tères les plus beaux les plus nobles, les pins braves de la jeime répu blique .américaine. Patriote renforcé, défenseur en vers et contre tout des droits de l'homme, il s'était inBtitulé le dé fenseur du grand principe* de l'é galité. Il se mit à .la tête de la lutte forcenée des abolitionnistes contre les propriétaires (Fesclaves du sud. "Pendant trente ans a écrit sa veuve mon mari a porté le joug des oppriméB BUR son propre court son grand coeur a souffert de toutes les douleurs des esclaves." i De 1854 jusqu'à sa mort, John Brown s'est lancé les armes à la main contre les esclavagistes. Deux de ses fils périrent à ses côtés, dans le Kansas et en 1859, il s'établit dans une ferme à Har pers Ferry où il appela les nègres aux armes. 11 avait la foi, il croyait par l'é nergie régénérer la race nègre, il croyait à son avenir et à sa force. Malheureusement, il se trompa, les esclaves ne répondirent pas à son appel, et le malheureux patrio te écœuré dut résister pendant drux jours aux bandes de Virgi niens enragés contre lui. Deux de ses filfe furent tués et lui-même tomba criblé de blessu res. Il fut relevé et emmené sanglant a Charlottetown qu'il traversa au milieu des huées de la population. il comparut devant le tribunal. Etendu s^un matelas, au mil lieu du prétoire, sous le regard et les insultes d'une immonde popula ce, il soutint sa foi dans la néces sité de l'abolition. Il nargua ses assaillants et ses insulteurs et tint haut et ferme le drapeau de la foi libérale. Il fut condamné à mort. L'Europe s'émut et des meetings furent tenues, rien n'y fit. Le 5 Décembre 1859 John Brown montait sur l'échafaud au millieu des cris d'une population ivre de rage. Triste retour des choses d'ici bas. Parmi les bôurreaux qui condui sirent John Brown au gibet se trou vait Wickes Booth. Six ans après dans un théâtre de Washington, Abraham Lincoln périssait de la main du bourreau de John Brown. Quelle leçon Que feront un jour les bourreaux de Biel, qui peut garantir la tête de ceux qui aujourd'hui le mène à l'échafaud. Songeons atçcfi du meurtrier de Lincoln, autrefois bourreau de John Brown.- Sic semper tyrannis. —L'Impartial dé Longueil. JOHN C. CRAUS & Cie. 214 Avenue Nicollet Minnea polis. Importateurs de Champagne de prix, de Brandy de première qua lité et de cigares de la Havane. Cette maison tient aussi un sa lon au numéro 172, 3ème rue Est St-Paul. A une assemblée du club Indé pendant du 1er quartier, tenue le dimanche 22 novembre les résolu tions suivantes ont été adoptées unaniment. Préposé par MM. E. J. L'Hé rault, Thomas L. Laliberté, T. Bivières, appuyé par MM. Desene ville Augers, Brault et autres il été résolu comme suit: Que dang la condamnation de Biel et la mise en liberté de son secrétaire Jackson, nous avons la preuve la plus évidente que le jury exclusivement anglais ainsi que le juge Bichardson ont mis tout sen timent de justice de côté, pour n'é coûter que leur fanatisme et leur haine de ,1a nation canadienne française Que nous protestons de toutes nos forces contre l'acte arbitraire et tyrannique dont le gouverne ment canadien vient de se rendre responsable en permettant l'exécu tion de Biel et cela contre les usa ges aujourd'hui admis chez les peuples civilisés Que nons flétrissons la conduite des ministres canadiens français qui ont sanctionné un tel forfait, du nom de lâches et de traîtres à leur nationalité Que notré admiration et nos fé licitations sont acquises aux dépu tés canadiens-français qui ont eu le courage dô protester contre l'ini quité qui allait se commettre en dégageant leur responsabilité du sang innocent qui a été versé Que la famille Biel a toutes nos sympathies^" dans le terrible mal heur qui tiënt de la frapper, en perdant son^éhef mort victime de son patrioiîinef1- & E. J. L'HÉRAULT, président. Demandez le savon pour blan chissage. Helena, Ark, 30.—Les citoyens furent éveillés de bonne heure hier matin, parce que plusieurs cro yaient être un orage de pluie. Ils découvrirent bientôt que l'air était rempli de ^sauterelles. Ceux qui ont déjà vu les ravages causés par ces insectes disent qu'ils n'en ont pas vu un aussi grand nombre de puis dix ans. Elles se dirigeaient de l'Est à l'Ouest. On les jetaient des trottoirs dans la rue avec des pelles.. r^^g^^apspsi'î^ r-''^*.*^ ?j**Ç COBRESPONDANCE. Les Canadiens-français de luth et Louis Biel. bureau Considérant que les Métis avaient de nombreux griefs contre le gouvernement, griefs reconnus par celui-ci, qui y a fait droit de puis Considérant que Louis Biel avait été recommandé à la clémen ce de la Cour Considérant que le général Mid dleton avait traité Louis Biel com me belligérant Considérant que Sir Hector Lan gevin, Sir A. Caron et l'honorable J. A. Chaplenu, membres du Cabi net Sir John McDonald, ont pré féré, avec pusillanimité servir les fins iniques de l'orangismef plutôt que les droits sacrés de leurs com patriotes, qui leur avaient été con fiés Considérant que la peine de mort, pour offense politique, est maintenant abolie chez les nations civilisées En conséquence, cette assemblée condamne l'exécution de Louis Biel, défenseur d'une noble cause et la regarde comme un outrage barbare fait aux principes les plus sacrés de la justice. Elle condam ne aussi la faiblesse des ministres ci-haut nommés en face d3 l'oran gisme, ce grand disturbateur de toute paix, le grand ennemi de toute autorité dûment constituée. Cette assemblée voit avec bonheur l'attitude énergique de la popula tion canadienne-française et aussi la noble défense de nos droits par certain» journaux, tant du Canada que des Etats-Unis. Les Canadiens français de Du luth osent prier leurs frères du Canada de vouloir bien s'unir et seconder les efforts de leurs dépu tée, de leur Presse et de tousles vrais patriotes.—Adopté unanime ment Proposé par M. Léon Comeau, secondé par M. Laurin qu'une messe de Bequiem soit chantée pour le repos de l'âme du patriote, Louis Biel.—Adopté unanimement. Un comité, composé de MM. Cléophas Tremblay, Louis Benja min, A. Wigdahl, Léon Ce meau, I. Bonneville, Arthur Mar ceau et H. Hébert, est nommé pour collecter l'orgent nécessaire pour cette démonstration funèbre et aussi s'entendre avec M. le Curé P. B. Champagne, de l'église St Jean Baptiste de Duluth. sur l'heu ro et le jour de sa célébration Adopté unanimement. Après quelques remarques par divers assistants, la séance est le vée. j": Bu- DULUTH, MINN., 24 IFAV., 1885. Le 24 novembre, à 8 heuresP. M., des Canadiens-français se réu nissaient au du Dr L. M. Brunet et passaient des résolutions à propos du meurtre du patriote, Louis Biel, meuetre lâchement commis par le Cabinet de Sir John McDonald, le 16 novembre, 1885, à Bégina, T. N. O. M. le Dr Brunet fut unanime ment élu président et M. P. C. Ouellette, secrétaire. Le président, en prenant le fau teuil, expliqua le but de l'assem blée. Après quoi, MM. Arthur Marceau, Cléophas Tremblay pro posèrent et MM. A. H. Wigdahl et Levi Forest secondèrent la mo tion suivante: Considérant que le fanatisme le plus ignoble a été déployé avant, pendant et après le procès de Louis Biel P. C. OUELLETTE Secrétaire. DES ENGBAIS. Les engrais sont la base de tou te culture ce Sont eux qui fécon dent le sol et le rendent apte à pro duire des récoltes le cultivateur ne doit donc rien négliger pour se les procurer en quantité suffisante. Toutes les substances organiques à l'état de purification ou de dé composition contiennent les élé ments nécessaires à la reproduc tion des végétaux, et peuvent être con/ertis en engrais. Celles qu'on emploie le plus souvent à cet usa ge forment quatre catégories, sa voir: les engrais végétaux, les en grais animaux, les engrais mixtes et les engrais minéraux. Sans engrais pas de culture pos sible, qu'elle soit grande ou petite. La nature le met à notre disposi tion et il n'y a pas de ferme où l'on ne puisse en fabriquer des quantités considérables, pourvu qu'on s'en donne la peine. Le tout est de savoir et de vouloir les recueillir, et quand on les a cueillies de les bien aménager. re- Toutes les matières dont les dé bris peùvent fournir des sucs aux végétaux sont des engrais. Or toutes 1ÎB substances animales et végétales sont dans ce cas. Analy sez chimiquement un animal et un végétal,"Tous y trouverez sonstam ment du carbone, de l'hydrogène, de l'azote, de l'oigène dans des proportions infiniment variées, plus des sels minéraux et des prin cipes spéciaux à chaque espèce, On doit donc utiliser comme en grais toutes les matières végétales et animales. Un cultivateur intel igent n'en laisse jamais perdre. —La Presse de Fartihqm. A Ste-Marthe, Canada, des adultes au nombre de deux_ mille ont signé la tempérance'^totale ur un an. Noble exemple qui evrait être suivi! ii- GOODFELLCW. NOUS AYONS BECU LA SEMAINE DEBNIEBE PLUS DE 1,500 Magnifiques manteaux Seal Plush sacques et les célébré Newmarkets pour Dames et Enfants. Notre assortiment actuel de ces différentes espèces de manteaux est sans contredit le meilleur qui puisse se rencontrer tant pour la beauté et la perfection du fini. 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Le Bevd Père Dagnault prési dait à la table, et après que l'on eut fait justice aux mets les plus suc culente, il proposa la santé de nou veaux mariés, à laquelle M. Du fresne fut appelé à repondre. A une heure et demie les invi tés accompagnèrent les mariés chez .VI. Génois, le propriétaire de l'hôtel Quebec, a St Paul, qui fit les honneurs de sa maison avec toute l'amabilité qu'on lui connaît. Au souper MM. Dufresne et H. Moquin, adressent de nouveau les convives, souhaitant un heureux vogage et un prompt retour aux mariés qui prenaient le soir même le chemin du Canada où ils vont passer quelque temps chez leurs amis. Nous avons eu hier à nos bu reaux la visite de notre estimable ami, M. Joseph H. Hamel, mar chand de Lenz. Nous aimerions à voir nos socié tés nationales suivre l'exemple des sociétés de Montréal et de Québec, qui prélèvent actuellement des souscriptions pour venir en aide à la famille de Louis Biel. Henri IY après s'être entretenu avec un vigneron, sans en être con nu, finit son entretien par lui de mander combien il gagnait par jour.—"Quarante sols (sous) "Que fais-tu de cet argent?"-—Qua tre parts."—"Et, comment les dis irses-tu ces quatre parts?"—"De première je me nourris avec la seconde je paie mes dettes je pla ce la troisième et la quatrième, je la jette dans l'eau."--"Ceci est une énigme pour moi."—"Je vais vous l'expliquer. Vous entendez que je commence par me nourrir du quart de mon gain. Un autre quart sert à nourrir mon père et ma mère qui m'ont nourri. Le troisième quart est employé à élever mes enfants qui me nourriront un joui à leur tour. La dernière part est pour mon roi, qui n'en touohe rien ou presque rien: elle est donc perdue pour lui et pour moi." s Au milieu de la grande crise de a guerre de sept ans, un des sol dats de Frédéric II déserte il est pris et on le lui amène. '"Pour ~uoi m'as-tu quitté?" lui demande rédéric.—"Ma foi, sire," répond e déserteur, "vos affaires sont si mauvaises que j'ai pensé qu'il fal lait les abandonner."—"Eh bien, xeste encore jusqu'à demain (c'é tait le jour d'une bataille, et si e les ne sont pas meilleures, nous déserterons ensemble." Deux jésuites demandaient à J. J. Bousseau le secret dont il se servait pour écrire sur toutes les matières avec tant de chaleur. J'en ai un, mes pères, et je suis fâché qu'il ne soit pas à l'usage de votre société: c'est de ne dire jamais que ce que je pense." Tuee par un os de poulet. Les médecins de Boston se sont beaucoup occupés ces jourf-ci d'u ne mort étrange ,qui s'est produite dans eette ville. Une jeune dame, en mangeant dernièrement de la fricassée de poulet, avait avalé un fragment d'os qui s'est d'abord lo gé a l'entrée de l'estomac et lui a causé une douleur cuisante. Elle s'est alors décidée à faire venir un médecin qui lui a ordonné de man ger tout bonnement de la croûte de pain pour faire descendre l'os. Le résultat ne s'est pas fait at tendre, l'os a été entraîné dans l'es tomac mais la dame continuait à se plaindre d'une vive douleur qu'elle ressentait à l'intérieur. Le médecin, appelé de nouveau, a ex pliqué à sa cliente que sa douleur devait provenir de la déchirure faite dans l'œsophage par l'os avant d'arriver à l'estomac et il est parti en lui promettant qu'elle serait guérie dans quelques jours. Mal gré la savante explication donnée par l'ingénieux disciple d'Escula pe, la pauvre femme ressentait tou jours de cuisantes douleurs et fina lement elle est morte après une terrible agonie. L'autopsie a dé montré que l'os qu'elle avait avalé, pointu, comme une aiguille, était descendu dans les intestins, les avait déchirés et avait perforé une artère, provoquant ainsi une hé morhagie intern? qui a amené la mort. 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