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j:K? i fP 'cho de T{$twt MINNEAPOLIS, Y Décembre 18.4 L'BCHO DB L'OUBBT N'est et I I Mgr pas respon- able des idées ei opinions émises pai et correspondants. UNE ENTREVUE AVEl Un des "reporters" da Pionneer Press" a eu, la semaine dernière, une entrevue avec Mgr Ireland, ar chevôque de St. .Paul. "N'avez-voua rien à dire pour "publication", demanda le journa liste. —Tout ce que j'ai à dire a été publié et republié répondit l'arche vêque en souriant Naturellement chaque républi cain a célébré dignement la grande victoire de son parti. N'est-oe pas que ce fat un b& layage complet? j'en fus réellement surpris. Je pense que c'est une exioellen te chose pour le pays, elle rétabli ra la confiance et donnera une plus grande activité aax affaires. Et le vieux Minnesota est arrivé bon premier, n'est-il pas vrai? Le parti l'a échappé balle les populistes semblaient forts avant l'élection, mais c'est une bénédic tion qu'ils aient été battus. C'eût été la ruine de l'Etat com meroialement parlant, si le parti du peuple était arrivé au pouvoir, Tout l'argent prêté ici par l'Est aurait été retiré aussitôt l'échéance de paiement arrivée. Je considère la dernière élection comme un des événements les plus importants de notre histoire natio nale d^Duis la guerre de sécession Il y a six mois les gouverne ments étrangers considéraient le gouvernement du peupla pour le peuple par le peuple comme un fiasco. Cdtte élection a été plus qu'une victoire républicaine ce fut une vic toire du peuple. Et son effet moral se fera sentir dans le monde entier 6tle convain era que le gouvernement du peuple est de tous le plas sûr, en raison de la connaissance intime qu'il pos sède de son pouvoir de conserver et de préserver le régime qu'il s'est choisi ou veut se choisir. Le Reporter, -N'avez-vous rien à dire en réponse aux critiques de Mgr McQuaid? Ireland. Oh non, je laisse au peuple le soin d'y répondre. La sagesse de la part que j'ai prise en politique à New-York de viendra visible môme à mes adver saires quand les effets s en seront réalisés. De plus, l'exemple de cette élec tion devrait donner une l^çon aax gouvernements corrompas munici paux et d'Etat dans tout le pays et leur démontier qu'il y a uns limite aux exactions à imposer sur le peu ple. Ie peuple est l'arbitre suprême et ils ne devraient pas l'oublier. LANGDON, N. Dak., Nov. 30 1894 Monsieur le Rédacteur. On ne parle plus que du bal d'hier soir. Les "Chevaliers de la Pythée ou de la Pythoniase" (on ne sait cpmment les nommer en français) avaient tout organisé Le succès remporté grossira les fonds de la loge. Il paraît que la musique était de Mozart, et que les toilettes auraient éclipsS celles de la cour de Louis XIX. Et tout cela à Langdon, petit village de planches, qui n'est visité qu'une le jour par trois ou quatre commis voyageurs, que les bœufs de James Hill, nous amènent de Larimore. On a donn$ un prix considérable aux joueurs de violon et de coriïêt, et malgré cela, les profits ont été assez ronds. Cha fois dame a dû se présenter avec une robe neuve et des gants longs comme le que Jar as! Je me demande I itoij 1.1 !P Lundi soir, un dans la YOUNC & comment les pauvres maris ont pu défrayer ces dépenses, lorsque je sais qu'un grand nombre de ces maris ont absolument besoin de quêterl O temporal O mores! Notre ville est bien pourvue de sociétés secrètes, les hommes qui ne sont pas Francs-Maçons ou "Odd Fellows," sont "Chevaliers" ou autre chose. Quelques uns ap partiennent à toutes les loges à la fois. Cette manie qu'ont les habitants de se réunir dans les ténèbres deux ou trois fois par semaine, pourraient se guérir, si nous avions un bon mé decin, c'est une maladie qui doit avoir un siège au cerveau, je suis d'avis que nos catholiques qui se sont affiliés à ces archirconfréries du diable, ne devraient pas être traités par le Pape ou les évêques mais par des spécialistes, je sais qu'ils n'y voient aucun mal, et je suis bien loin de les blâmer Ils nous disent, et ils sont convaincus que ce sont des "Assurances," des sociétés de secours mutuel" etc Nous avons tout cela dans l'Eglise Pourquoi préfèrent ils s'unir aux hérétiques? C'est ce que je n'ai ja mais pu savoir. Plusieurs s'imagi nent que parce que une soci té n'est pas formellement excommu niée, ils doivent en devenir mem bres, si n'est pas là une erreur, tout doit êtra vérité. Un bon ca tholique consulte l'autorité avant de s'engager à quelque chose de sérieux. est ce qui me fait croire que ceux qui portent le tablier du franc-maçon, ou les énigmes des autres loges défendues, ne peuvent viser à la canonisation, je leur sou haite bien cependant d'aller au ciel. La musique et le chant, à la messe d'hier, ne laissaient rien à désirer. Mlle Maggie McKinty, or ganiste, connaît son métier à perfection. Le "Justus" chanté par l'hon. H. E. Dorval et sa digne compagne aurait été applaudi vingt fois, si nous n'avions été dans une église. Celui qui pourrait nous di re qui chante le mieux, du mari ou de l'épouse, rendrait un granc service, les dames plaident en la faveur de la dame, les hommes en faveur du juge. En tout cas, quanc ils chantent ensemble, c'est tout simplement ravissant. A l'élévation, le Dr Philippe Si rois d'Olga, a fait entendre un ma gnifique "ADoroté". Je commence à croire qu'on peut courir deux lièvres à la fois, c'est à dire, qu'on peut être bon médecin et bon chan tre. Les demoiselles surtout ont louangé sa voix, il pourrait se fai re, que dans l'opinion des jeunes filles, un docteur qui n'est pas ma rié n'a d'égal en rien. Tout ce que je puis dire c'est que les voûtes de notre église ont rarement repercu té de semblables sons. M. David Charbonneau a fait les solos du Kyrie et du "Crédo" de la mes se du second ton. M. Charbonneau devrait être appelé le "Marcoul du )al|ota," je donnerais toute ma 'ortune pour posséder une sembla ble voix. Quelle puissance 1 Quelle douceurl Quelles ressources! Quel e harmonie. Si dans le ciel on chante comme cela, je veux y aller. Je ne suis pas capable d'appré. cier un sermon, mais les experts ont dit que celui d'hier était bon, tout l'auditoir a compris qu'il était juste et raisonnable de rendre gra ces, au bon Dieu, pour les bien laite reçus pendant l'année der nière. lt Bien & vous j, NOEL. Si vous voulez savoir les nou velles, lisez I'EOHO DE L'OUEST.. •S^gjfy Les Spirites en Emoi Stupeur! le la docteur dait à VENEZ ET CONSTATEZ CE QUE VOS CENTS ET PI ASTRES VOUS RAPPORTERONT.<p></p>BELANGER Ja La tristesse règne plus que mais dans le monde spirite. L'un des médecins de renom* mistress Williams, qui opère en Amérique, où elle possède déjà de nombreux hôtels et quelques beaux milliers de dollars de rente, fut mandée à Paris, par les fer vents de la secte. Elle arriva avec son barnum grand émoi chez les spirites qui se préparaient à jouir de la presence d'une telle célébri té. Après une séance, où un malin la soupçonna d'artifices nullement supernaturels, on résolut de la sur veiller de près. Chinoholle raconte la scène qui se passa chez une dame Baulot on payait les plaças 10 et 25 francs. L% séance commence par apparitions sans importance. A 9 heures, on demande au mé dium d'évoquer un médecin et sa fille. Ils apparaissent, l'un avec sa longue barbe grisonnante, l'ha bit largement ouvert qui laissait voir un plastron éclatant de blan cheui le. demoiselle en robe blan ch», voile blanc chevelure tomban te. Sur un signal, un spectateur s'é lance sur le barnum et le serrant contre lui, le m-t hors d'état dë bouger. Deux autres spectateurs saisis sent lea apparitions, le docteur et sa fille, n'était l'aDpareil autre que mistress Williams et la jeun' fille n'apparut plus que sous for ma d'un vulgaire mannequin. Mis tress Williams se débattait commo un diable, poussant des cris sau vages, luttant comme un herjule de foire, essayant surtout de cas ser une corde qu'elle tenait dans sa main droite et qui correspon lumineux qui lui servait à aimbsr de feux variés les apparitions. EQ vain, elle voulut se sauver par la pièce qui s'ouvre derrière le petit théâtre. Prise en flagrant délit d'impos ture, en essaya de la couvrir de confusion, on dressa procès verbal, et elle dut s'engager à repartir aussitôt pour l'Amérique, où il lui sera peut être plus difficile de ga gner ses millions de dollars. On dit qu'à la suite de cette aventure, les spirites ne sont pas fiers. Monde de spirites, monde de ga ges qui se laisse at jouer par les coquins et surtout par le diable. —La Croix de Paris AU 6RAN0 Il nous est extrêmement agréable d'annoncer aux nombreux patrons dû Grand Opera House la visite annuelle de Stuart Robson la se maine prochaine, commençant lun di soir. Lundi, mardi et mercredi soirs et à la matinée de mercredi il jouera "The Interloper" jeudi, "Leap Year". Cette pièce n'est pas encore bien connue de la gé nération d'à présent, mais étant le crava'l de Bnekstone, auteur hila rant des meilleurs pièces comiqees qui aient jamais enrichi la littéra turejde théâtre d'Angleterre et d'À mérique, il n'y a nul doute qu'elle sera appréciée à sa juste valeur. Vendredi et samedi "She Stoops o Conquer" et samedi soir "The ïenrietta". Allez en Californie via Albert jea Route. La seule ligne direc te. A. B. Cutts, G. T. & P. Agt, Minneapolis Mïnn .1 ^BIOHO XDB3 "JL/OTmST* %nmmmm& j^^c K S U I E "PEASE and POTATOES" "BIIfLc BOYIrE" TSIrKS IHTERESTIHGIrY OH ¥OPI5 OIrGS 50HYEHTI0H i» petit feu a l'etage suoerieure de notre Magasin a cause un deluge a nôtre Stock, que nous vendons a 50 cents piastre. Maintenant est le temps d'acheter, car tout le Stock de Marchandises endommagees doivent etre v A MOITIE PRIX Rappelez-vous du Seulement Moitié Prix. Raonort de la Deuxieme Convention des Canadiens-Français du Da kota-Nord. 26el27Juin 1894. a, IDesixa/ble Disla. 4'natural born citizen." Two V S i ., v^.-vl....r -,. v .,.,••• i,»« 4.^^?j"4 *1 La plus Grande Occasion jamais offerte pour acheerdes Vêtements de dessous, Chemises, Ba®, Gants, Mitaines, Cravates, Ha billements pour Hommes et Enfants, Capots, Pantalons, Chapeaux, Casques, Valises, Parapluies, Cannes, Bijouterie, Chausaurrs pour Hommes et Enfants, Rubbers et Arties etc. Jamais dans la ville de si grandes occasions se sont présentées pour acheter des Marchandises non endommagées par le feu et la fumée, seulement par l'eau. i NOTRE PERTE E8T VOTRE GAIN ET BENEFICE. loi et E1IS9 Bulair, Léda Couillard, Anna Tnrgeon, Gaorges Tousî gnant, Clara Marier, Lily Cyr, Emma Derosiers, Léon Lefebvre, Sara Turgeon Amanda Ponlin, Exilia Marier, Hélène Coulombs, Arthémise Cloutier, Eugénie Vio let, Emma Giguière, Louise Bol duc, Délia L3Cours, Corine Roy, Eva Coulombe, Laura Marier, Cléophas Cloutier. TRES-BIEN. Sara Cloutier, Maria Armeau, Antoinette Bernard, Adelaide Da bé, Dorilla Tailfer, Berthe Laro che, Wilfred Leblanc, Arthur La londe, Frédéiic Thériault, Arie tilde Couillard, Blanche Deslau riers, Malvina Emond, Laure Lé tourneau, Elphége Rivard, For tunat Laliberté, Dorilla Giguière, Emma Boldue, Clarinthe Houle» Adeline Francœur, Bernadette Emond, Cora Dumas, Marie Dar gis, Flore Lagacé, Lily Lecours, Louise Yiolet, Emma Lemieux, Blanch) Cyrier, Rémi Francœur* Frank Lemieux, Arthur Gib^au, Louis Carriveau, Louis Levas sent Hector Garand, Jo}m Dar ftis. BIEN Jérémie Syrier, Emile Martin, Clarinthe Grignon, Emma Rou leau, Mamie Lace, Rose Anna Lé tourneau, Edouard Bélanger, Al bert Poulin, Edouard Lavallée, Frédéric Blanchette, Henri Lali berté, William Pronovost, Amé dés Kobillard, Edouard Làbelle, Georges Giguière, Pierre Gagnon, Blanche Beaudette, Lizianne Roy, Richel Bernard, Emilie Thibault, Exilia Carriveau, Ernest Lemieux Freddie Lalonde, Arthur Girard, Meriza Sabourin, Elmina Marier, Valerie Beaudette, Matilda Bazi net, Laura Riva d. Agnès Marier, Lily Lavallée. La récolte de fruits expédiés dans l'Est en 1893, a été de 35,000. Si vous desirez savoir comment ré colter des fruits, s'adresser au California Bureau d'tnformation Chambre 1138, GuarantyS Loan BuildiDg *'K''iîSïiî^iiiia^' 103, Napa Vafey Wine Co., 308 HENNEPIN AVENUE. 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The Echo de Ouest has a larger circulation than any French papei published in the Northwest Advertisers may at any time examine our subscription lists. We are also ready to substantiate thin by proper certificates from the superintendent of mails. Mgr, IRELAND. friend gave me to understand that I should confine my remarks solely to "pease" and "potatoes," and endeavor to prove beyond question that these products of vegetation "can make a very desirable dish in this country. Thus my Scoth, Dutch, Norsk and other friends will not construe my, words as meaning that French and Irish are the axis round which thej earth rotates. And if I boast that I am a native of the United States all of you may claim citizenship here just the same, while you who first saw the light of day in other lands may crow over us, saying that you netered this country with clothes on your backs. The'great majority of you are wholly unacquainted with me* I am the enlargement of a "kid" who was born at Crow Point, JNew York, one day in my early childhood Therefore in the legal phreseo logy of this county I may be called a HE ENTWINES THE LILY AND THE SHAMROCK IN A WREATH OF COODFELLOWSHIP Mr President, Reverend Clergy, Ladies and Gentlemen:— Until this moment I have never attempted to address a public assembly. That I should tremble in arising before you is only natural when we consider the influential, intelligent sea of faces which greets my eye as I look about on this occasion. And as this is my maiden ef fort to exercise my tongue in public you being intelligent must also be so generous and charitable that you will overlook the many faults of expression which my verymeagre education is incapable of guarding against I have not words adequate to express the honor which I feel has been confered upon me by your worthy president, Father Pouliot, in his asking me to address the French-Canadian convention. On his notifying me of his good intentions in this particular our reverend years after mv birth another "potato grinder" joined the O'Reilly firm and the fifth parental smile illumined my papa's countenance when my beloved mother .honored him with an introduction to my brother Lu ke. Now Luke was destined to be a far seeing, adventurous lad and when only two months old, whithout asking advice of his older bro ther Bill, he induced our parents to break camp and cross the Cana dian border. The familly motto was, "L'Union Fait La Force," for when Luke said: "Forward, march!" our respected father and mother obeyed and all the little Paddies followed in the rear. Whether our trip to the land. 6f the Canucks was made à la Coxey or not I can not distinctly remember. But that I have spent many happy years among the frogs and mosquitoes, oats, pea vines, potato blossoms and maple leaveè is still clear in my mind. As my father put down his stake in the county of Glengarry on the north bank of the noble river St. Lawrence, he turned to the right and left to behold the yellow flowers of the tuber mingled with the variegated petals of the pea vine, both side by side with the stalwart oat plant and all proclaiming to man kind the fertility of the soil and the hospitality of the people in the locality which father chose as a befitting place to bring up. his child ren in the way they ought to go. I have lived with French-Canadians in Canada for twenty-one years, nine years of which their children were my playmates at school. As I take a retrospective glance at ear ly life among the French I can recall nothing but pleasurable associa tions. Nor is thére anything remarkable in for to my mind it is only natural that the French and Irish ever maintain close relationships of cordiality and good-will with each other. The first link in our rond of friendship was formed whem St. Patrick, the 'Apostle of Irland," a son of France, conferred upon the Irish the greatest boom of civili zation'-to know Christ and him crucified. And to the credit of the Irish be it said that the blood of Patrick did not stain the altar of martyrdom, Theiï again in the different attempts of the Irish to over trow the oppressive yoke of England, the French were our foremost ally. "Greater love hath no man than that he lay down his life for his fellowinan." When the patriotic sons of Erin were banished from the Emerald Isle twenty thousand of them sought refuge under the Fleur de Lis. And perhaps some of you, my French-Canadian fellow men, are lineal descendants of those homeless wanderers whom your compatriots sheltered from the storm of tyrannical inhumanity. I say the French people are gifted with as great a share of intelligence and enterprise as any other nat on existing on this floating mud ball. They were not the discoverers of America but were the first to foresee the vast possibilities of this great country, It was their indefatigable per severance, their undying courage which explored the valleys of the St Lawrence, Ohio and Mississippi from Nova Scotia to the Gulf oj Mexico. This being a day of jubilation it may be inopportune for me to unearth the trials and ér-ibulations of those courageous pioneers whose cabins and.corn hills dotted the fertile hill sijdes and valleys of New France. It/is not necessary, nor is it possible,, to enumerate their many scalps which dangled from the waist of the red man. I shall not attempt to ventilate those blood-curdling tales, descriptive of the privations which the pioneer Franks endured that you and I might rest in happy security from the despotic rule of its unaffectionate mo ther. Come with me to Mt. "Vernon and in the ear of him who there lies patiently awaiting a glorious resurection, softly whisper the name ''Lafayette," and do not be surprised if the pearls of joy course down the time-honored cheeks of George Washington. The French and Irish not only assisted in laying the foundation of this magnificent garden of the world, but also aided in keeping the fence around it in tact during the internecine civil war of 1861-65. Parapartum Chemical Co.