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!?i4 '«a». j&cho de VQmst MINNEAPOLIS MINN. 26 Dec. 1902 Entered at the Post Office of Minneapolis, Minn., as second class mail matter. Tontes correspondances doivent être accompagnées d'tine signatu responsable L'ECHO DE L'OUEST n'est pas respon sable des idées et opinions ses pa ses correspondants. ro ADVE iISERS, Toutes lettres, correspondances te., doivent être adressées comme suit: Le fameux "Coffee John'', l'en tremetteur officiel de l'administra tion Ames, est mort de pneumonie la semaine dernière. On dit que le maire Ames est à à soixante milles au sud de Louis ville, Ky. On s'offre de le livrer moyennant finances, mais le trésor du comté est vide au point de ne pouvoir payer les jurés. D'un autre côté on ne se gène pas de dire que le fugitif n'est pas désiré à Minneapolis par nombre de haut futés qui lui fournissent de l'argent et les informations néces saires pour éviter nos détectives amateurs. Le Rév. Père Vachon, O. M. I. missionnaire colonisateur pour le district de Saskatchewan est reve nu très encouragé de Marshall, Currie et Ghent, au Sud-ouest du Minnesota. Plusieurs Canadiens iront prendre des homesteads et acheter des terres au printemps. Au milieu de janvier le Père vi sitera les centres Canadiens autour de Minneapolis. Adresser toute correspondance au No 813 N. Y. Life Bldg., Min neapolis. La Cour Suprême du Minnesota ayant déclaré qu'un mari était ex cusable d'avoir frappé ea femme en apprenant qu'elle était coupa ble d'adultère, toute la gente des dames aux "womeno rights" se scandalisent et, traitent la cour d'arriérée (moyen âge!). Si l'on en juge par le bruit grossissant on serait porté à croire que la cour approuve la batonnade des femmes par leurs maris en toutes circon stances pour ou sans raison. La semaine de Noël se présente sous un aspect différent des an nées dernières alors c'était un paysage terne et poudreux que nous contemplions, aujourd'hui c'est la neige dans les nuages et sur la terre qui nous accueille de toutes parts dans l'ouest: Au lieu du bruit assourdiasant des roues sur un pavé raboteux et gelé c'est la musique des grelots et des clo chettes qui se fait entendre dars les rues. On se croirait en Canada tant la ressemblance est frappante le souvenir des beaux jours de l'enfance est vivace au cœur de l'immigré. One autre génération grandit qui n'aura pas connu les joies naï ves de leurs parents au pays de Notre-Dame des Neiges. Elle rem place la fête religieuse du jour par les Xmas Presents et quand le jour de l'an, le saison des étrennes, arrive avec les visites de là-bas, tout dort dans ce pays consacré à Mercure, mais le cœur des vieux bat à l'unisson des rares parents qui surnagent encore dans la mer de l'oubli au pays natal. En vérité tout passe, tout chan ge ici-bas. Encore si l'on attendait qu'on disparaisse pour accomplir cette évolution: Mais il est écrit qu'elle sera graduelle comme tout ce qui est soumis aux lois de la na ture. Il ne sied pas tout de même de gémir sur des événements qu'on ne peut rappeler. Le mieux est d'agir en philosophe et de s'aguerrir aux choses que la vie nous réserve. Joignons donc la foule des jeu nés et des natifs, et souhaitons à tous un joyeux Noel, un "Merry Christmas". "Le Journal", de Montréal, se demande si le Canada deviendra indépendant ou bien annexé aux Etats-Unis, ou encore perdra ses provinces par l'union législative. Cette dernière alternative n'est pas à craindre en dépit du vœu des to rys qui réussiraient ainsi à noyer l'élément français car Québêc et les autres provinces sont trop ja loux de leur autonomie pour don ner dans le panneau de leurs enne mis. Quant à l'annexion, ni le pla cement des capitaux américains, ni l'immigration américaine au Nord-Ouest n'amèneront nécessai rement l'annexion. L'immigrant se fera naturaliser tout comme ceux qui abordent aux rivages de l'Oncle Sam, et le capital n'a pas de patrie. D'ailleurs le gouverne ment, les lois et les mœurs du pays sont presque les mêmes qu'aux Etats-Unis. Le capital est môme plus respecté et mieux pro tégé. C'est l'indépendance qui sourit davantage à tous les Canadiens. Elle arrivera en temps et lieu et ils se préparent par degrés à pren dre leur place au foyer aes nations. Le "McClure Magazine" de janvier publie une étude intitulée ''The Shame of Minneapolis" dé crivant l'œuvre du grand juré dont Harvey Clarke fut le chef, pour assainir l'administration munici pale de cette ville. Notre procureur du comté F. Boardman y est fort maltraité si l'on en juge d'après la conversa tion citée de Clarke et de Board man. Ce dernier aurait refusé de sonder l'abime de corruption que le régime du docteur Ames avait creusé durant dix huit mois de pouvoir. M. Clarke l'aurait excusé et aurait confié la tâche au député procureur Al Smith.| On sait que, plus tard, M. Boardman, jaloux des lauriers de son sulbaterne, le supplanta au milieu de la mêlée & la surprise de tout le monde, y compris M. Smith qui démissionna pour ac cepter une situation au bureau d.i procureur des Etats-Unis pour le Minnesota. Cet article a fait sensation à Minneapolis et au bureau du pro cureur du comté. M. Boardman a télégraphié une défense de faire circuler l'article et au cas contraire, il menace de poursuivre la Revue pour diffama tion de caractère. Aurions-nous la contre-partie de ce drame chez les adversaires du régime Ames? Il semble que nous avons assez du Docteur et de sa suite. Pour nous servir d'une expres sion canadienne, le Président est "mal pris" dans cette affaire du Yénézuéla. Ce pays qui a maille à partir avec l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie, propose l'arbitrage et ses ennemis l'acceptent sous condition que Théodore Roosevelt soit l'ar bitre de la difficulté. Notre chef essaie de passer le plat au tribu nal de la Haye, mais on s'y objec te en disant que sa décision ne peut être mise en force au cas où le Yénézuéla ne voudrait pas s'y conformer. Les alliés veulent donc se servir de nous comme juges et constables et nous faire tirer les marrons du feu pour le bénéfice des puissan ces européennes. L'empereur Guillaume craint le tribunal de la Haye parce que nos délégués qui le constituèrent avec ceux des autres pays excipèrent de sa jurisdiction les questions qui touchent à la politique tradition nelle des Etats-Unis en Amérique. L'un de ces points est la recom mandation de Georges Washing ton de ne pas embrouiller le pays dans les affaires des autres conti nents l'autre est la doctrine Mon roe qui défend l'acquisition de ter ritoire américain par les puissan ces de l'Europe. La décision de Roosevelt ne peut être donnée avant que la pro position officielle lui soit soumise. Le sentiment général est qu'il devrait refuser d'agir. En attendant la solution de la difficulté, les ennemis ont déclaré la guerre au Yénézuéla et le blo cus est en force. —En Allemagne, il y a un port postal réduit pour les militaires. DULUTH. —Louis Cornveau accusé d'avoir tué, le 11 octobre, un "bartender" à Knife Eiver, près Duluth, a été trouvé coupable de meurtre au premier degré par le jury à Two Harbors, le 20 octobre. Corriveau a été amené à Duluth et enfermé dans la prison du comté. Le juge Cant donnera la sentence ces jours ci. D'après le verdict du jury, c'est la mort par la corde ou l'emprison nement pour toute la vie du pri sonnier. C'est encore un exploit à nant:1» tête, aperçut celui dont il avait juré follement la mort et lm déchargea son fusil en pleine poi trine. Le "bartender", que quel ques uns disent s'appeler Landry, tourna sur lui-même, entra dans la "saloon" où il s'affaissa. Quelques heures après, le "bartender" ex pirait. L'avocat de Corriveau a invo qué l'état d'ivresse où se trouvait le prisonnier, ivresse qui était la cause de ce qu'il n'était plus maî tre de ses actions, qui lui avait fait perdre la raison, qui faisait qu'il n'était plus responsable de ses actes. Dans ce procès, il y eut quatre témoins, y compris le prisonnier. Dans son témoignage, Corriveau raconta en détail tous ses va-et vient Il dit tout ce qui s'était passé depuis qu'il avait laissé le chantier jusqu'au temps où il arri va à Knife River. Il se rendit d'a bord à la "saioon" de Pepper où il fit changer son chèque de $6.95 et où il dépensa 50 cents à boire. Il alla ensuite au magasin de Me Phee où il acheta une boîte de cartouches, car c'était son inten tion d'aller chasser dans les bois environnants. De chez McPhee, il se rendit à la "saloon" d'Anderson où il se trouva seul avec le "bar tender". Il dit tout ce qui se passa alors, les verres qui furent bus avec le "bartender," l'arrivée à la "saloon" d'autres individus, la chi cane avec le "bartender" qui ne voulait pas le laisser passer en de dans du comptoir pour y aller chercher un morçeau de sa pipe qu'il avait brisée. Après les gros mots avec le "bartender"Corriveau ne se rappelle plus de rien. Ce n'est qu'après son arrestation que la mémoire lui revint, et, avec la mémoire, le repentir. La victime, lancée brusquement, cruellement dans l'éternité, reconnaitra-t-elle ce repentir? Et là justice humai ne? Et la justice divine?.... —Le 20 décembre, nous avons été gratifiés d'une mixture de pluie et de neige peu agréable et tout ce mélange était poussé par un fort vent du nord-est c'est le vent qui nous vient du lac Supérieur. Il ne nous rend pas fous, mais il nous exaspère outre mesure. —Comment aimez-vous la dinde à 22 cants la livre? Et le beurre à 35 cents? Et tous les autres comes tibles à un même prix élevé? Oui, c'est vrai, tout est cher, mais vous avez de l'argent pour payer tous ces prix élevés. Vous en avez mê-, me pour faire des présents à vos femmes, à vos amis—peut-être aussi au petit cJaroniquenr de Du luth, qui sait? Alors, ne vous plai gnez pas des prix élevés. Je me rappelle que depuis.les 22 ans que j'habite les Etats-Unis, pendant certaines années tout était à bon marché, on pouvait s'habiller très bien pour cinq à dix dollars, mais personne n'avait le cinq, le dix dol lars. On pouvait acheter le porc, lb bœuf pour huit, dix cents le beur re pour quinze à vingt, et ainsi de suite, mais hélas! personne n'avait la petite monnaie. Etait-ce le par ti républicain qui alors était au pouvoir?... .Franchement je crois que c'était un autre parti politique mais il ne faut pas faire de politi que en ces jours de fête, en ces jours où tous les cœurs doivent être à-la gaiété—et la politique ce n'est pas gaie, tant s'en faut, en vé rité, je vous le dis Bonne et heureuse année à tous aux bons pour qu'ils reste ut tou jours bons aux méchants, pour qu'ils se réforment, pour qu'ils se réforment, pour qu'ils se tournent vers le bien aux vipères humaines pour que leur venin se change en. un miel doux comme celui du mont Hymette! Bonne année à tous! ssag1, ifite iw*- it'»"k enregistrer dans le Grand Livre de i médecins qui se pressaient dans la l'intempérance. salle Corriveau est un "voyageur". Il, 1® tout de suite, a parfaitement travaillait dans les bois, près de réussi. Knife River. Le 11 octobre der-1 Le docteur Lorenz, chaque fois nier, Corriveau arriva à la"saloon". çiu'il commençait opérer un su où travaillait un autre Canadien Jet expliquait 1& comme "bartender" et il y but, 1 infirmité dont il était at beaucoup de bière. Après avoir ti-1 teint, Pms com ré aux dés et prix plusieurs verres, mençait à masser les chairs et, Corriveau crut s'apercevoir que, & ECHO DE L'OUEST mis-unis Chicago.—John D. Rockefeller vient de faire un nouveau don d'un million de dollars & l'Universsité de Chicago. New-York.—Quatre petites filles ont été opérées pas le docteur au New ïork Hospital for the Rup tured and .Crippled. Cette quadruple opération de la dislocation de la hanche a eu lieu en présence de plus de deux cents de 1 amphithéâtre et, disons- un son verre était trop petit. Il le je-j comme un couptde pistolet, était ta à la figure de l'employé de la le fémur qui était remis à sa place naturelle. "saloon" ce dernier alla à la ren contre de Corriveau, et, le saisis sant au collet, le jeta dehors. Cor riveau se rendit à une autre "sa loon'' où il avait laissé un fusil quelque temps avant, puis, armé de ce fusil qu'il chargea en route, il retourna, en jurant vengeance à la "saloon" où il avait été mis à la porte. En route, il rencontra un nommé Lambert qui chercha à le dissuader de son méchant dessein, mais Corriveau lui répliqua de se mêler de ses propres affaires. Quand il fut rendu à la "saloon", un garçon se hâta de prévenir le "bartender" que Corriveau voulait le tuer. Le "bartender" essaya de se faufiler auprès de Corriveau pour lui enlever son arme. Il n'é tait plus qu'à quelques pieds de Cornveau lorsque celui-ci tour- n^.u*f .e moment donné, ou entendait St-Paul, Minn.,—Le docteur Bracken, qui revient de la ISouvel le-Orléans, où il a lu devant I'ASSO- ciation médicale américaine un mémoire demandant la création d'un hôpital national pour les lé preux, dit que le Minnesota est l'Etat où les cas de lèpre sont le plus nombreux. "Soixante-six lépreux se sont fiés dans cet Etat, dit fe docteur. Sur ce nombre seize sont encore vivants. Chacun des malades est isolé et soi gné aussi bien qu'il est possible de le faire en dehors de l'hôpital na tional dont je demande la création. Le nombre des lépreux est trop petite pour justifier la création d'un hôpital par l'Etat." Buffalo. N.-Y.,—"Harry" Gor man, la femme qui, depuis vingt hom- me'dM 9 leg et dont le sexe n'a été découvert que par sui te d'un récent accident, a raconté aujourd'hui l'histoire de sa vie. Une de ses révélations les plus sensationnelles a été de déclarer qu'elle avait souvent voté dans cet te ville. "Je suis un bon démocrate, a ajouté Mlle Harry" Gorman, si vous ne me croyez pas, demandez à l'échevin de mon quartier. J'ai travaillé pour lui quand il était candidat. Mlle "Harry" Gorman, qui est Anglaise, a adopté les habits mas culins depuis l'âge de 10 ans et ne les a jamais quittés depuis. Elle a épousé Mlle Winifred Gordon, qui, du reste l'a abandonnée, mais qu'el le aime toujours, a-t-elle déclaré. Elle a l'intention, à sa sortie de l'hôpital ou à sa sortie de prison, si elle est arrêtée, de reprendre ses hahits d'homme et de continuer a vivre comme elle a vécu jusqu'à présent, sous le nom de M. Harry Gorman. Philadelphie.—Les fonctionnai res de chemin de fer Reading ne donnent aucune espérance d'amé lioration de la disette d'anthracite cet hiver. Ils disent qu'il n'y a plus une livre de charbon en réserve et que le consommateur ne peut compter que sur le produit journalier des mines. On dit que le campagniedu Pennsylvania a trois milles chars à charbon appartenant au Reading et quinze cents autres appartenant au Central Railway of New-Jer sey. On a grand besoin de ces chars pour le transport de l'anthracite. Un des patrons a dit que l'augmen tation de cinquante cents par ton ne «era maintenue l'année pro chaine. Lowell, Mass.—Joseph Loranger a été victime d'une accident qui a entraîné sa mort. M. Loranger était à l'emploi de M. Cyrua Barton Imterpreneur maçon, qui construit une nouvelle manufacture. Loranger travaillait à ce chantier quand une des chaînes de la grue qui transporta lapierre d'un endroit à un autre se cassa juste au mo ment où le chariot chargé de pier re passait au-dessus. La grosse boîte et son fardeau s'abattirent sur la tête de Loranger, lui fracturant le crâne et le tuant instantané ment. Columbia, C. du S.—M. J. P. Roache, demeurant près de Wood ruff, ayant trouvé un objet bizarre dans les environs de la maison le donna comme jouet à ses petites filles. Celles-ci, suivies de plusieurs autres petites filles, voulurent sa voir ce que cet objet contenait à l'intérieur, elles le mirent sur une CANDY f#l OATHARTIO Pleasant, Palatable, Potent. Taste Good, Do Good, Never Sicken, Weaken, or Gripe, 10, », and 60 cents per box. Write for free sample, and booklet on health. Addresé ___ JjJL STERLING BKSKDT COMPAHT, CHICAGO er OT TOB*. SllIiiÉ! 2ÉÉ& ALFRED CORNELLIER Adressez vos lettres comme suit pierre et se mirent à frapper des sus avec une autre pierre. Cet objet, qui n'était autre chose qu'un pétard dont on se sert com me signal sur les lignes de che mins de fer en temps de brouillard fit explosion. Une des petites filles a été tuée et plusieurs autres selon toutes probabilités ne survivront pas à leurs blessure. CANADA Montréal, P. Q.,—M. Edmond Loiseau, barbier, citoyen bien con nu à Maisonneuve, est mort subi tement à son domicile. Ottawa, Ont.,—Le département de la Marine et des Pêcheries a reçu aujourd'hui un télégramme de Sydney, N.-E., annonçant qu'un vent terrible soufflait sur les côtes et que plusieurs vaisseaux avaient péri. On a rapporté que neuf vais seaux ont été jetés à la côte. Québec. P. Q.,—Louis Gosselin, de Montmagny, accusé d'avoir tué Mme Trahan, née Vitaline Mar quis, a été trouvé coupable par le jury. M. Ernest Roy, l'avocat de Gosse lin, va interjeter appel à cause de la déposition de Mme Gosselin, pui a été accablante pour le pré venu. Le code canadien ne permet pa9 à une femme de déposer contre son mari. Ottawa, Ont.,—Les nouvelles de Hot-Springs, en Virginie, nous annoncent que sir Wilfrid, accam pagué de lady auner, est parti pour Saint-Augustin, en Floride. Il a neigé beaucoup ces jours-ci à Hot-Springs et le premier minis tre a fui cette température désa gréable. Sir Wilfrid ne reviendra pas au pays avant le mois de janvier. Toronto, Ont.,—Le commissaire des rues, M. Jones, qui est chargé de l'approvisionnement du com bustible de la cité, croit que 1 si tuation du charbon empire cons tamment au litu de s'améliorer, et il désire beaucoup que la ville ob tienne une nouvelle provision de toutes sortes de combustible. Un des contrôleurs a dit qu'il avait appris de source certaine __ qu'on exe jçait une grande pression bow?u e?I?^day/e/ou%J^ sur le président Roosevelt afin que w oi,no vo- i'eXp0rtation du charbon soit pro hibée jusqu'à ce que le besoin du peuple des Etats-Unis soit satis fait, et qu'il était probable que le Président demanderait aux compa gnies de chemins de fer de favori ser le marché domestique. Des né gociations sont déjà en voie en vue d'obtenir plus de com bustible. Les Groneines, P. Q,—Un ter rible malheur vient de s:abattre sur Louis Archambault et sa fem me. Vers 8 heures du soir, une lampe '-™v M. Alfred ,f Malade depuis un an, après avoir attrappé un coup soleil se guérit avec les Pilules floro. Les guérisons opérées par les Pilules Moro ne sont pas des guérisons éphémères et factices elles sont véritables et aussi elles sont permanentes. Les Pilules Moro guérissent la dyspepsie et les organes de la nutrition et aussi tous les troubles qui, apparemment, sont éloignés de l'estomac, lis qui réellement, dépendent de la dé térioration de la faiblesse de cet organe, comme par exemple, les troubles de rognons, du foie, la jaunisse, les rhumatismes, les battements de coeur, et les douleurs dans les reins. Les Pilules Moro guérissent la débilité générale causée par les excès de travail, les acci dents, le chaud et le froid, les coups de soleil, les abus de toutes sortes et elles font les hommes forts et robustes. Les Pilules Moro guérissent les maladies des hommes, quelles qu'elles soient, car elles sont composées d'ingrédients puissants adaptés à leur constitution et à leurs besoins et elles sont d'au tant meilleures qu'elles ne sont que pour les hommes. Les Médecins Spécialistes de la Compagnie Médicale Moro, prient tous les hommes mala des de leur écrire, de donner une description complète de leur maladie, en ayant soin de men tionner tous les détails nécessaires. Ils leur répondront avec plaisir et leur donneront une foule de conseils et d'instructions et les guériront de leurs maux. Les Médecins Spécialistes de la Compagnie Médicale Moro peuvent aussi être consultés à leurs bureaux au No. 1724 rue Ste-Catherine, de 9 hrs. du matin à 8 hrs. du soir, tous les jour» de la semaine, excepté le dimanche. Les consultations personnelles ou par lettres sont gratuites. Les Pilules Moro se vendent 50c la boîte ou six boites pour $2.50 si votre marchand ne les tient pas, elles vous seront expédiées sur réception du prix. Cette "Il y a à peu près un an, dit Monsieur Alfred Cornel lier, j'ai attrappé un coup de soleil, et depuisj ai beaucoup souffert de faiblesse générale, de mal de tête, de douleurs à l'estomac et d'indigestion mes vivres me fatiguaient et me donnaient la même sensation comme si j'eusse eu une boule dans le creux de l'estomac. Mon urine était colorée et déposait beaucoup, malgré que je ne fusse pas arrêté de travailler, cependant, je vaquais à mes occupations avec peine et le moulin me fatiguait beaucoup. J'ai pris une demie douzaine de boites de Pilules et elles m'ont complètement guéri, ma digestion se fait bien, mes forces sont revenues et je suis aussi robuste que jamais. "J'avais consulté un médecin qui ne ne m'avait fait au cun bien. Les Pilules Moro ont été bien bonnes pouf moi et je les recommande aux hommes faibles. COMPAGNIE MEDICALE MORO, HiFi ïfiLL maison esc ia plus J. B. DUrAUD, Les pertes causées tant pas la destruction de tout l'édifice que pas celle des objets de valeur apparte nant à des pensionnaires de l'hôtel, surtout des commis-voyageurs, vont tout probablement approcher $100,000. Deux personnes manquent à l'appel. Ce sont des servantes de 'l'hôtel: Mlle Clara Jackson,|fille de M. Edouard Jackson, typographe à l"4Eyénenent", et Mlle Lizzie Bourdages, de la Rivière. Malgré toutes"les recherches faites jusqu'à présent, ces deux jeunes filles n'ont pas été retrouvées. ALFRED CORNELLIER 173 Rue Julian, Providence, R. I. 308 HENNEPIN AVENUE. Brandies de Californie, Whiskies de Kentucky, Oo^uacH importes, Champagnes domestiquer et importes, etc.. "hef de Cave. fit explosion, et en un clin d'oeii la maison était en flammes. Lie fils unique de M. Archam bault, un ravissant enfant de trois ans, dormait dans sa chambre au deusième étage. Le père et la mère tentèrent des efforts héroïques pour se frayer un chemin à travers ies flammes qui formaient une bar rière infranchissaole. Finalement, asphyxiés, la figure et les mains brûlées ils durent re culer devant l'impossible. Après l'ineendie, on retrouva le psuvre petit être tout calci é. Québec, P. Q.,—L'hôfcel Victoria n'est plus aujourd'hui qu'une mas se de décombres recouverts d'une épaisse couche de glace. 1 On croit qu'elles ont péri dans l'incendie. MONTREAL —A St-Bruno. M. Antoine Canti a été gelé à mort. —Après treize jours de sommeil, Mlle Georgianna Bigaouette, la dormeuse de la rue Ontario, s'est réveillée. Mlle Bigaouette est un peu affai blie par ce sommeil prolongé et elle ne peut encore se- lever mais elle a sa pleine connaissance et son ré tablissement complet est une ques tion de quelques jours. —Depuis un cerains temps, au bureau de poste, on s'apercevait la i DIUS grande, commandable et la-plus ancienne uour tous les Vins secs, Vins sucres, fPAUL DuFAUO, r**- etr Commis Français que des lettres disparaissaient mystérieusement. On fit une en quête et les soupçons tombèrent sur J. Poitras. En conséquence, on chargea le détective Riopel de sur veiller étroitement Poitres. Le po licier tenda un piège au commis qui tomba de dans. Poitras fut arrêté et ontrouva sur lui la somme de $6, soutirée de trois lettres volées. Le président Roosevelt a transmisau sénat ,aux fins de ratifi cation, le traité de réciprocité ré cemmeent négocié entre les Etats Unis et Cuba. Le sénat, se trouvant justement en séance non publique, a renvoyé immédiatement le traité, sans même s'en faire donner lec ture à la commission des relations étrangères. On dit qu'il n'est fait dans le traité aucune mentien re lative à la fameuse question de l'île des Pins. A la chambre des représentants, 3n a discuté les budgets de divers ministères. Au cours de la discus sion du budget de. la justice, M. Bartlett, un représentant démocra te de la Georgie, a voulu jouer un bon tour à la majorité républicai ne, en présentant un amendement accordant un crédit dé $250,000 à l'attorney-général pour poursuivre j6s contrevenants à la loi contre les «'trusts". L'amendement ainsi pro' posé pouvait fort bien motiver un rappel au règlement. Mais ni démocrate ni républicain ne se souciait d'attention sur lui en sou levant une objection de ce genre. Tontefois, M. Hepburn, un repré sentant républicain de l'Iowa, ri postant du tac au tac à M. Bartlett, a proposé de substituer à l'amen dement de ce dernier un projet de loi que lui-môme. Hepburn, avait déposé le jour de la rentrée du con grès et accordant un crédii de $500, 000 dans la môme but. Finalement, ce dernier projet a été adopté à mains levées. \n\n The Echo de V Ouest has a larger circulation than any French paper published in the Northwest. Advertisers may at any time examine our subscription lists. We are also ready to substantiate this by proper certificates from the superintendent of mails. ECHO DE OUEST, Minneapolis, Minn. ST FOR THE BOWELS bou'ols openfanS ^e welî. Fojce, in the Bhape ofvio. lent plivsic or pill poison, is daneeroua. The smooth est, easiest, most perfect way of keeping the bowels clear and clean is to take EAT 'EM LIKE CANDY KEEP YOUR BLOOD CLEANi No. 1724 rue Ste-Catherine. Montréal, Canada»