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« -*<rr « VOL 1. OPELOUSAS, LOUISIANE, SAMEDI, 4 JANVIER 186S. NO. 1. IE JOüBNAt DES OPELOUSAS. PUBLIEE TOUS LES SAMEDIS MATINS il — PAR— LCKSON At GALE. JKEAU lâlJE^ÊlXcOUir ^5fëloïjï^^ II, . . . . 4 Janvier 1868. PRIX D'ABONNEMENT: |on an, (d'avance,) $4 00 annionc«)i seront insères à raison de L iante sous le carré. Huit lignes ou >, forment un carré. |R1F D'ANNONCES PAR CARRE : . $12 00 ruois ..vx.. 8 00 mois 5 00 ■Tontes les publications judiciaires sont i à leur dernière publication , ou le jour de vente. Les avis qui seront envoyés pour être pu bliés wront insérés en Anglais et en Francai (à moins qn'il n'en soit autrement ordonné.) changement du N om . — Comme nous nous i'étfions proposé il y a deux semaines, nous publions aujourd'hui le premier numéro du Journal des Opelousas en substitution à la Sentinelle du Sud, pans autre change ment que c«lui de nom. Nous publions aus si un e feuille entière. Nous tâcherons par nos efforts constants de donner à notre journal 1 1 première place parmi les journaux de la campagne. Notre peu d'expérience dans lejournalismectbien d'autres difficultés qie nous aurons à sur monter, peuvent et doivent retarder l'ac |omi iissement des fins que nous nous pro (s. Mais nous comptons sur toute no lie et l'on nous permettra de croire lu courage, la perséverance et aus kveillance de nos confrères et de nos ; dûssions atteindre notre but. mt nos adieux à la Sentinelle j que nous avons publiée depuis le ibre dernier, nous saisions avec ^occasion d'adresser à nos patrons et plus sincères remerciements de qu'ils nous ont donné. A nos amis lu des Opelousas et du Juri de Po i la Paroisse St. Landry, sans l'appui U il nous aurait été impossible d'en ire la carrière du journalisme, nous Mis plus que nos remerciements. Aux 1rs des journaux qui ont échangé avec Mr. T. g. Compton, notre maître de I de l'obligeance qu'il a eu en nous |t des journaux qui nous ont été du and secourt, nous présentons aussi |"rciements. iiteurs du Crescent et du Timet, et de la Renaissance journaux si habilement Isi grau\, en ( rep indus, et qui petn« (ucn se V*Vr «les coiuiiteiitaires que Fjourrion* (J( , i'j m portante influ i quMs ex< ni _ l'oj>>!iion public' l^ijusw dum^ IU| et nous, aut at&t, 1»^- j® ftutre reconnaissance, tacquise, nous avons ^^ins leurs colonnes uneur de pu i trouvé des résources nous n'aurions pu nous maintenir rû carrière du journalisme que nous <vênk>n> d'embrasser si hardiment. Aussi, est-« avec le sentiment de la plus profonde gratitude que nous offrons à ces messieqjp du Creusent, Time« et Renaissance nos re mcrciwnents. p f Cent avec plaisir que nous appelons an veillante a tention du puplic à l'an je que nous inserrons aujourd'hui du « Wagley comme devant reprendre ses * entre notre part et la Nile. Orleans, -iers qui commandent ce bateau sont nus de notre public pour que nous nous étendre longneimM sur leurs comme tels. L'aménité et l'expé mis da Annie sont on sûr garant ooipHssement de leurs devoirs et .gagements envers le public. Mes O. Hinckley 4 fite, les Agents du ont montré nn esprit d'entreprise en taisant un magasin d'entrepôt à l'é e du feu, et en faisant construire tin iif le Bayou Carton, qui leur donne at bien acquit à U teenveJtfänce du : r de nette Paroisse, ct'qoi, noiisuw'a «pas, leur sera reconn par anV*^ ; libéral 4 CoftditioB im Gnqisii^ . [De YAtxUte de la NUe-Orte.) Sous publions plus loin nn important doc MSt du général Gtliem, chef da Btocsu M Affranchis dans l'Etat du Mississippi, est la confirmation officielle des faits ro és, depuis quelque temps, par la . Sud et répétés par one partie de la presse a Nord. Emanant d'une pareille source, .» tableau delà situation des campagnes •eut inspirer de défiance : on ne di s pas qu'il «&t chargé en couleurs trop sombres, te language dont assert le général Giileui e-t empreint d'impartialité : on n'y trouve pas ttae expression qui puisse faire soupçon ner la moindre hostilité envers tas affran chis. C'est dans leur intérêt, aussi bien que dans celui de la société, tout entière, uue ta général signale l'état alarmant des choses et qu'il demande on remède à la jac querie irlre, eoosidérée par lui comme im minente. Qu'on lise attentivement l'exposé pésen té par le général GUïen» au général Ort, on v trouvera rbûtorique de ta déchéance de l'agriculture dans le Sud pendant les deux dernières abnées. déchéance produite par l'application des mesures*« Congrte. Poor nous, les théories radicales étaient condam nées è l'avance, et août n'avons pas att«»da les é vé nem e n ts pour dire quels en seraient les résultats. Hais il est bon que couoit le Bureau des »Affranchis lui-méiae qui du soin de dissiper les dernières ill« eadans l'esprit des populations par les creuses dissertatioès des ora , du Cottgrès. Nous pourrions nous :codre 6ur l'odieux et le ridicule que fait rejaillir sur les radicaux cette condamna tion sans appel que prononce Contre leur système l'un des agents préposéspar eux à 1» protection des affranchis, mais ce serait une puérile satisfaction. La lecture de la lettre du général Gillem en dit plus que tous les commentaires. Il y a quelque chose de plus à faire, en ce ornent, que de récriminer sur le passé et c répéter: "Nous vous l'avions bien dit." Il faut aviser aux moyens de faire face aux dangers qui menacent notre malhereu'e sec tion. La famine est la pire des conseillères, et quand on pense que déjà des milliers d'af franchis n'ont d'autre moyen d'y échappea que le vol et le pillage à main armée, on se demande ce que deviendront les campagnes, si on laisse le mal s'étendre et devenir gé néral. L'autorité militaire est armée de la dictature, cela est vrai, mais elle ne peut nourrir les vagagonds, lorsque ceux comptent par centaines de mille, et elle ne peut les mettre en prison parce qu'elle n'au mit ni local pour les loger, ni rations pour les faire subsister. Les terres ne manquent pas, mais les ca pitaux font défaut pour les cultiver sur une grande échelle. Donner des terres aux af franchis entraînerait la necess,te de leur fournir des instruments de travail et des ra tionsjnsqu'à la prochaine récolte ; d'ailleurs, , livrés à euxmémes ils mangeraient les ra lions, travailleraient peu ou point et se trou voraient, au bout de l'année, exactement j dans la mêmtx situation.^ Comment done résoudre ce terrible problème qui est la con- j séquence naturelle de l'émancipation subite de quatre millions d esclaves et de la legis- 1 lation plus absurde encore qui a rendu im possible rétabllwcment d'un système ration nel de travail libre ? Certes, le mal est trop profond pour qu'on puisse espérer y porter un remède complète ment efficace par une simple loi. La réor ganisation du travail sur des bases stables et régulières dans le-; campagnes du Sud no pourra être que l'œuvre lente d'une législa tion sage et prudente, nprès que les Etats auront repris leur liberté d'action. Mais d'ici à la réorganisation des gouvernements ci vils et de la société, il faut trouver des pal- 1 liatifs pour prévenir les horreurs de la fa mine et les conflits sanglants qui en seraient la consequence. « . , lie Sud est épuisé et ruine : le trésor des Etats et des municipalités esta sec, l'agri- , culture est agonisante et le commerce eut ' aux abois. Ce n'est donc pas gens du Sud ( qu'il faut demander des ressources pour nourrir les affrani-his. C'est à ceux qui ont fait 'e mal à le réparer. j Le Congrès a voulu que las noirs fusent libres : en ce moment ils n ont guere que la ' liqerté de mourir de faim. Il a mis lea plan- ! teurs bors d'état de fournir du travail à lenrs anciens esclaves, c'est à lui de pro- ( curer du travail aux émancipés, ét de clian ger sa politique pour rendre aux capitaux du Nord la confiance dans l'avenir du Sud j qu ils» ont perdu. En votant des fonds pour la rcconstruc tion des levees du Mississippi, pour 1 ame-1 lioration de la navigation de ce fleuve et de ses affluents, le Congrès fournirait à cent mille bras inoccupés, rendrait de la valeur ! aux terres sujettes à l'inondation et permet- ! trait aiusi aux propriétaires de trouver les [ uances néccssaiies pour étendre leur cul ture et occuper plus de monde. En renon çant à ses plans de reconstruction condam nés par l'expérience au Sud et par l'opinion publique au Nord, et eu laissant l'Union se reconstruire sur les bases de la Constitution, le Congrès permettrait au Sud de trou er au Nord et en Europe les capitaux qui lui font défaut, et de lutter contre les difficul tés du présent en hypothéquant l'avenir. Les maux présents seraient amoindris et on en même temps ûne^sauveguarde con tre les mil m» m llito^mblées qui mar. Vais qu'attendre taxe sur chandent au Sud l'abolition aCT^(|^j.g cr le coton, et qui ne s'occupent que aey • de nouvelles lois pour assurer la su ire politique du nègre? Un de leurs orateurs J? tL !1 «.n JnMnîAnninonf ntlO VI PlAT. ne disàit-il pas "dernièrement que ce n'état j noires et les blancs s'en- J pas leur affaire si les noires et les blancs trégorgeaient au Su<\ II ne reste qu'une ressource aux gens du Sud menacés, c est de se cotiser pour expédier au Nord tous les aftanebis sans taava.l et P^r ^ dcbarras A tout evenemont, iU scries campagnes. doivent se mettre en mesure de se protéger, aux et leurs familles, contre les vagabond. et les pillards do nt pyle le général Giuem. L e M onde illustre. — Fondé à Pari» en 1846.— L'admmistaration du Monde Illustré a Phonneur d'annoncer à sea nombreux agents et abonnés du Nouveau Monde, que, parBuite d'extension extraordinaire que la bietwicllance et le goût éclairé du publie ont donné à sa circulation, elle vient de créer une édition spéciale pour l'Amérique, laqudle imprimée on partie i Paris et com plété à New-York, sera, grâce à ut» syn tème parfait d'exportation, publiée simul tane rrent avec l'édition Parisienne. oomhjiaison permettra à fadorinf du Hönde Illustré de '>onnis américain« «nfcl - " àe Va 1 regul« 1 ! \Vfrèe et«! tés ans Le de soin et de j à mime Ida sance de 8era-t.il ontla «es' poor un ce qu'est le eompai D'ailleurs, tac deux magnifiques pano-1 " * Paris, j . trois mois, x ««odique, on peut voir ement le Monde Illustré et le journaux de même genre. I i années d'existence et de; DrocVir^usont des titres qui répondent deÄxP«» ^qo' l'obligent pour Pavenir. Toute ne onne qui s'abonnera pour un 'SJTu premier mtnitMne* tas deux magnifiques de rttposition tmiversalle de placesliur lO c^aque, qiw k Ma»ide ftlùtré a publié dans le courant de l'été ^é« r ave^ plus grand soin et une per fectkH ~ vélin. ms ie courant ue i eie t dernier. Og deux belles Erand soin et une per- 1 compose, par an, volumes «n 4o de plus! imprimés sur ta plus jusqu'ici*une collée- 1 à toutes les demandes j Tétte adi wxéen, soit de vol collections complètes Un an $7 ; Six mois j ; Tr«& V* $2 ; Un numéro lôa tmdancos, lettres, «bonne fonds, etc., doivent sret»; No. 823 Broad men être New Yotk. Feuilleton de la RöndiMänee. JEANL'OÜRS, La route se déroulait nu loin, longue et droite; Elle montrait, à l'an de B s bouts, au sommet d'Une côte, entre deux rangées de grands arbres rapitisßes par la distancé, sùi un ciel bleu qui verdis sait en tortlbrant sur la terre, l'horizon A la fois infini comme l'espérance et vide cönlme lä molt— de l'atitrö, elle s'enfon çait dans nn village dont les cheminées (notaient. Ail piel d'un bûtre séculaire était une borne dé pierre ; ù côté de la borne, sur le sable de 1a route, dormait un en Aux alentours, - -Aux alentours, personne : per sonne sur la route innnie ; personne dans les champs dévastes par la guerre qui venait t'e passer par là ; personne ù des i Jj eus à, la ronde L'enfant était 6eul, : j 0U j. geu ] > abandonné, peldti par une famUle scrite sana doute, mort peut . V,, .. . '» . f , - * . avait cinq ans a pel Ut. our lui était un gros bouquet, qtio l'insouciant avait cueilli la veille : c'e j talent des pissenlits dorés ; mieux que l e g marguerites et les violettes, trop j petttes et trop modestes, elles avaient £ harmé ,. œi , J u e pe , it . u s 'était 1 , . , . r . , , r «ndorm., les tenant à deux mains, que sommeil avait ouvertes; les fleurs s'étaient répandues sur lui et le cou vraient presque en entier. ... .Qui donc eût ( sé déses pérer de ce petit être qui, sous des fleurs, dormaient si doucement ? Un rayon de soleil l'éveilla. 11 jeta un long regard autour de lui, et quand il se Vit seul, il se prit à pleurer toutes 966 larmes. .. .Mais il ne pleura pas longtemps ; les enfants ue pleurent que 1 pont qui les regarde, et personne ne re gardait le petit abandonné. Il Be tat donc et se i eva lentement. Il se dressa 'à côté de cette borne, qui lui montra le ,, i i n j-* « j chsffrti blanc P ar dit la dis t*nce anx.pauvres qui voyagent à pied, L'enfant fixa ses grands yeux interro gateurs sur cet hiéroglyphe qui ne lui montrait à lui que du blanc sur du noir; p U j s trouvant à ses pieds un morceau cliarbon , tombé d'une cliarette sans 1 . ... •» , _ j », _ c .. . <* ÜU i e ' ll ^ V0 ' r d « n f f otter « f h,ffi ; e > ü eu ^ blanchir, s il l'avait trouvé noir. Ce pauvre perdu, sans mère et sans pain sans songer à rien, mettait tout son être dans ce tra V ail ; il en suait à grosses gouttes. Quand il fini, il se retourna.. Des étajent , à tout Doirs de cbar . , , • , . bon ' ouvriers s en allant aux mines, 1 m 8 étaient arietes a le regarder, L'tfifant eut peur de ces hommes, et tellement qu'il n'osa pleurer cette foie ; il se mit à trembler de tous ses inem bres. Ils l'interrogèrent. — Que fais-tu là ? L'enfant ne dit riln. — Où est ta mèr«f L'enfant se tnt encore. — Qui est-tu ? L'enfant répondit ; — »J'ai faim. Et les ouvriers l'emmenèrent avec eux. II Dès ce jour, il fut leur enfant à tous Mais c'étaient des hommes un peu rudes, que ces mineurs qui passant ue toute leur vie sous la terre, que j Î^Sj«gers continuels qu'ils courent ren J . ySifférenta à la mort, et qui, insoU . ^ v ; vent j e pj U8 qu'ils . ciants de 8 | m *ient tous peuvent «Vj^Hon e < ii8 le reucon ] mr enfan^ ., 8 ' rembra88aient à j traIe: ,t dans l. j\ ^ quand iU er onoaient quelques aratent assez, . nt 4 sous et rra «^j en leurs femmes, qui Ire avaient indifférentes ; qui d étaient pas f ]' ave ai r , l'argent que cachaient, P°5|(, n taire8 dilapidaient si ws forçat» n JJ>g f emmeB> q U i narta kcilement ; 1 lj n avec i e veillard qui feaieut l« !1 f tenaient un lit à l'orphelin CS'Ä'. , I que ve (*™ » MaisTa^™" 1 " 6 a r ait P 88 ^ P ar ,à " I" * mais «» q ni 4Valt tout dévaste. Lee ^ ^§êres n'avaient plu» de provisions ®Sssées i ponr le prochain hiver ; plus d'argent caché »ou» la dalle du foyer, et elles étaient devenues egoïstes; elles don naien encore, mais elles ne partageaient plus. Ainsi étaient elles, lorsqu'on leur con duisit l'enfant que, pendant la routa, ses sauveteurs avaient baptisé Jean. Toutes lai tendirent la main, aucune ne lui ou ït le» bras, ce qui fit que l'enfant qui demeura chez personne, vécut chez i mende. Dès l'aurore, il courait et la compagne, jouant avec tous i passaient ; À l'henre des repas, la maisonnette voisine, ait mangé, il s'en retour lines et bois. A la nuit, il ièw porte venue, ren te de paille, et d'un franc sommeil tor|ait jusqu'au lendemain. j gon canfère, à cette vie, dvint sau tnfant était si bon quand jamais, ne songea t mêine , que trsonne, jamais ne songes L u, reponür, Jean grandit ainsi pen 1 . ^ _ v j van | ] a «emaine avec «niants» le dimanche , qui I« faisaient féte, après une semaine pas dépenssient tout leur di -et. Ils y restaient ju: . seconde« «q grand mé de leurs semmee ; et Jean, un à l'autre, ne les quit us dans laquelle l'enfant les voyait «tgiouttr l'un après l'autre. Une feitftmme le dernier allait dis avec le» Les« sons ffianc he j qu> tait qu'à j allait i paraître : —Jè v —Dee monteras ndrrf aussi, dit Jean, donc, dirent ils : tu re es antres. Et l'enfant descendit. Seulement, il ne remouta pas. Ill Ils l'aVaient pris dans le euffat tous en semble ; atlCtln d'eux ne sougea à la re monter, ll n'était pas à trouver du reste ; il avait coUt tt lës galeries et com me il faisait «n liant il fit en bas : il ne s'installa nulle part ; mais il prit pied pâïtolil. L'on sait qu'il est dans ces minps une population réelle qui y séjourne, qttl y dort, {rarement — jamais presque — ne vient au jour. Et Jean, que plus per sonne ue songeait à remonter, vécut avec eux. — Où est Jean, demandèrent bieu quelque ménagères d'en haut? —il est eu bas, leur répouillt-ôtl; Et ce fut tout. Si personne ne songeait à le rendre à la lumière, Jean, de son côté, n'eut ja mais l'envie de remonter au village Qu'y fût-il allé faira ? Personne ne le demandait, et il ne désirait personne. Cependant il grandissait. Et, quoi que fort et bien fait, il se développait imparfaitement, son cœur ne suivait pas les progrès du corps. 11 faut pour épa nouir le cœur de l'homme les regards assidus d'une femme, —une mère pen dant l'enfance, une amie ù seize ans. Et Jean ne soupçonnait pas qu'il exis tât des femmes. Tout enfant il était descendu dans la mine, et il ue se rappelait plus celles qu'il avait Vîtes en liaut. Quant aux autres qui travaillaient ù côté de lui, habillées comme des hommes, noires et laides, dépouillées de leur douceur et de leur grâce par lesquelles seules la femme est femme, elles n'étaient pas pour éveil ler le cœur de cet abandonné. Jean grandissait donc ; mais la place, où dans sou grand corps devait battre un grand cœur, demeura vide. Ce c^Ui d'abord le rendit taciturne et parla suite tout à fait muet. Alors ses compagnons du travail le baptisèrent "Jean l'Ours." Tout le monde l'aimait toujours, parce qu'il était bon, travailleur, adroit et ob ligeant. On réclamait de lui mille ser vices dont on ne le remerciait même pas. — Peu lui importait : il se savait plus utile que beaucoup d'autres, et son amour propre était satisfait; il vivait de cette petite vanité qui, ù défaut de l'au tre amour, le grand, le vrai, nous occupe seul et tout entiers. Jean l'Ours at teignit ainsi ses vingt ans. Il y en avait treize qu'il n'était venu à la lu mière et sa vue en avait subi une trans formation complète : elle avait mainte nant tous les caractères des yeux des . , oiseaux de nuit : dans l'obscurité la plus complète il rotrovait sur le sol l'épingle tombé» de ses vêtements. Jean avait donc vingt ans, il était robuste et > droit; mais son cœur, qui ignorait la femme, était toujours dans l'enfance la plus complète. La conscrip tion alors vint le chercher à six cents pieds sous terre et le ramena à la surface. IV Il fut éblout. Lui qui voyait si bien dans les ténèbres n'y voyait plus du tout à la grande lumière» IVailleUrs âme qui vive ne le reconnut, et puisque personne ne le connaissait» il n'eût à sou départ à prendre congé de personne. — Incorporé dans un régiment qui était éu Espagne, il partit avec d'autres pour re joindre son corps. Il traversa à pied toute la France et les Pyrénées, à mar ches forcées, n'y voyant goutte et aspi rant à pleins poumous l'air pur qui le grisait. Chaque jour, avec impatience, il attendait la nuit pour /oir où il mar chait' mais la fatigue, sur lui qui n'était pas marcheur, avait forte prise et le cré pusoule déjà le trouvait endormi : tout son voyage se passa donc sans que ses yeux le servissent. — Mille femmes a vaient passé à côté de: lui qui n'en avait pas soupçonné une seule. Le détachement enfin arriva à destina tion ; et Jean l'Ours, tout à fait reposé le lendemain, put enfin passer une nuit blanche. Nouveau Garpard Hauser, pour la première fois il voyait l'es pace —... Il s'était appuyé à un gros arbre et pendant de longues heures il regarda devant lui, pleinement absorbé par toutes les beautés qui se déroulaient sous le voile de la nuit, dont ses yeux exercés perçaient les plus épaisses ténèbres. Il regardait et il attendait 11 attendais Suite etfin à la quatrième page. VESTE PUBLIQUE. Succession de David Morgan. En vertu d'un ordre de l'Honorable la Cour du Huitième District Judiciaire de 1 Etat de la Louisiane, siégeant dans et pottr là Paroisse St. Landry, il sera offert en vente pu blique à l'ancan, au pins offrant et dernier en chérisseur par la soussignée, ou par le minis tère d'un ancanteur public dûment commis siouné, à Washington, dans cette Paroisse, le MERCREDI bme Février 1868, la proprtété.ci-aprâs (décritej appartenant "a la Succession de David Morgan, décédé, der nièrement de cette paroisse, savoir : UN LOT DE TERRE dans la Tille de Washîngloh dam cette paroisse, avec les batisse# et oration! AMELIORATIONS) qpi s'y trouvent étant le La- N la dite ville, bornée îe La' No. 59 ainsi qu'il appert sur le pian de ée att Nord par la rue Bukot, ét  nt John Garviu le 30œe jour du mo's de no vembre 1850. Conditions de la tente i — Lne moité dû prix d 'achat payable dans six mois, et l'antre moité payable dans doute mois du jour de la vente, avec hypothèque spéciale sur la propriété jusqu'au paiement intégrale du prix d'achat ; les acquéreurs fournissant deux bonnes et sol vables cautions solidaires et les billets portant intérêt à huit pour cent l'an après l'échéance j^nl'6? Administratrice. VENTE PUBLIQUE. Succession de David MotfgHH-, EN VERTU d'mi .ordre de l'Hononible !â Courj. du Huitième District .ludiciitlre de l'Etat de la Louisiane, siégeant dans et pour la Paroisse St. Landry, il sera vendu en Vente publique, au plus offrant et dernier enchéris seur, par la soussignée Administratrice, on par un Eucantenr dûment commissionné, "a Wash ington; dans cette Paroisse, le MERCREDI, 15 Janvier 1S6S, les propriétés meubles suivantes, «tO^Hrlehrthl ft la succession de fjavid Morgan, dteede, der tiièremfeut de Cette Paroisse, savoir : Un n&sortiment de Pharmacie, consistant en Drogues, Medicaments, Fourni tures, &c.; et de divers objets meubles, aussi un Cheval, un Buggy, une vache, une montre, un FUsil il deux coups, un lot d'outils, objets de menage et batterie de (cuisine, &c.. Canditi&xa de la rente : — Le contenu de la Pharmacie sera vendu en bloque, un tier du prix comptant, un tier il six mois, et la balance dans,douze mois du jour de la vente, avec in térêt! à 8 pour cent l'au après l'e'chi : ance ; les acquéreurs devant fournir de bonhes <-t sol vables sécurités solidaires ; les autres meubles devant être vendus pour du comptant pour toute adjudication de dix piastres et moins ri pour toute somme audessus de dix piastres à nu crédit de six mois ; les acquéreurs fournis sant de bounta et solvables cautions Solidaires et leurs billets portant intérêt de 6 pour cent l'an après l'échéance, jusqu'il parfait paiement. MAKGAKET E. MORGAN, jan4'67 .Administratrice. VENTE PUBLIQUE. Succession de Mary A, Brier. EN VERTU d'un ordre de l'Honorable la Cour du Huitième District Judiciaire de l'Etat de la Louisiane, dans et pour la paroisse de St. Landry, il sera offert en vente publique â l'ancan, au plus offrant et dernier enchéris seur, par l'Administrateur, au Chicot daus cette paroisse, le JEUDI, 6 Fécrier 186S, la propriété ci-après décrite, appartenant a la succession de Älary A. Brier, décédée, savoir : La résidence avec toutes les Améliorations, étant la dernière résidence de la décédée, sise au Bayou Chicot dans cette paroisse. Conditions de la vente : — A un crédit d'un, deux et trois ans du premier jour d'Avril 1868, les acquéreurs devront journir des cautions solvables et la piopriété devra rester hypothé quée et affectée au paiement du pris d'adjudi cation. CLAUDIS MAYO, jan4'68 Administrateur. l'on»* la Nlle-Orlenas. Le Bateau â Vapeur ANNIE WAGLEY, Gt». E. Loualier, Capitaine, M. Kenison, Clerk, partira de Washington le ]•» Janvier a 1u heures a. m., et continuera ses voyages réguliers, partant tous les dimanches de Wash ington. et de la Nouvelle Orleans en retour tous les mercredis. Pour fret et le passage s'adresser il bord, ou a o. HINCKLEY ifc FILS. Tout fret venu il bord du ANNIE VVAG LEY sera emmag<u<inéau magasin de dépôtde MM. Hinckley &. Fils et devra être payé sur H inck I . ky Fii.s, Agents, A. VENDUE, 1600 ARPENTS DE TERRE. UN CERTAIN MORCEAU DE TERRE, sis dans la Paroisse St. Landry, sur le coté ouest «lu Bois Mallet, à environ dix milles de la ville d'Opelousas, au quartier communé ment appelé l'Anse Bourbeuse, consistant en la Section 7. Township 6 Sud, Kangee 'i Est, contenant 136:2 acres et 4 centièmes, état égaux "a mille six cents arpents, dont environ uu tiers est terre be bon bois: Cette terre est la même qui fut concedée et coniirniee a la veuve de feu Antoine Boisdore,par acte du Congrès, et rapportée par les Commissaires, dans leur certificat B No. 1 10î>, et consistant en quarte morceaux de 4(10 arpents chacun. Le mor ceau entier de JG00 arpents sera vendu d'un seul otou divisé eu morceaux de cinq arpents de face sur quarante de profondeur, de ma nière à favoriser les acquerenrs. .Le plan de cette terre pourra être examiné au bureau du Juge B. A;- Marte], à Opelousas, qu> donnera toutes les information y relatives. La situa tion est excellente pour établir un moulin a scie. Conditions : — Uu tiers Comptant et la bal ance a terme. JULIEN A. PROVENT, Administrateur. Opelousas, 14 Décembre 18(57. -tf /ta non bri q uef * a vendre. il"jUl'U S'adresser sur les lieux, a M. Louis Prud'homme, ou à M. Charles Thompson, Opelousas. 14dçc't>7 PAQUEBOT REGULIER Entre la Xonvelle-OrleaB« et Opelousas. LF, STEAMER 3. G. BLACKFORD, C. C. Pickett, Capitaine, J. B. Srïunit, Clerk, Partira de Washington toils les Mercredis à lu heures a. m ., et de la Nouvclle-Orlaans tous les Samedis à 5 heures p. m > Pour le Frêt et passäge dont Iths prix se ront aussi bas que sur n'importe quel Ba teau dans cette navigation, s'adresser à M. Theodore Chacheré A Opelousas, À M. Ray mond Deshotels à Port Barry, à MM. Pitre & Carrière à Washihgtoti lies affaires strictement au comptant. 28déc'67 O. HINCKLEIT éc FILS, Marchands Rtmenrs et Expéditionnaires, WASHINGTON, LNE. PORTERONT la plus grande attention "a tontes les affaires que leitr seront confiées. Reconnaissants du patronage que n-ius a été accordé, notls en demandons uue continu ation. Washington, La., Nov. 30th, 18ß7. 6m JOM E. KING k EST1LETTE, AvoCtitu, opelousas, lne.. J ETANT associés pour la pratique tltt droit ÎJ s'occuperont de toute affaire qiil lehr sera confiée dans St. Latiilry et les paroisses avoisi if antes. [23 Nov. '67. B. A. MARTSL & mXDSPETH, Avocat, opelousas, lne.. AYANT formé une société ponr l'exercise de leur profession, s'ocuperont diligem ment des affaires qui lenr seront confiées daus U P«roisse St. Landry et celles avoisinantes. Opelousas. 23 Nov. 1867. wpre a garland, AV OCAT8, or BLOUSAS, LNE. nov23 6? Resolution relative a la Prison de Paroisse. aU'IL SOIT ORDONNE PAR LE JtW de Pollee de la paroisse tic ,St. Landry, Que l'IIoiOjlttble Geo. R. King. l'Hun. John il. ôvçlyitl, l'Hon. A. Bailcy, W. Megin ley aiiii Thomas C. Anderson, sont nommés commissaires oour examiner la Génie de paroisse, dans le but de reeonnâtre la possibil ité de la réparer et quel serait le coût probable de cette réparation, et i|iio Jans le cas ou cette réparation ne serait pas reconnue possible, quel serait le coût probable d'une construc tion nouvelle. Kt que les dits commis saires sont requis, après mûres délibérations, et un exauieiu succinct de l'objet tjn'il lein est souiiii, de faire au juri de pol'iée ti lllis re commandations touchant le sujet présenté a leurs délibérations qu'ils croirons justes et capables d'aider au résultat i(l»e le dit Jini cherche il obtenir, et qu'ils en illSSent un rap port au Juii de Police. Résolu le 12 Détenibrei l?H7. HlJltîRT G A NTT, President du Juri de Police de St. Landry. Certifié: JOS. D. Richard, Greffier du Juri de Police. lî.-ippnrt au Juri de Police de la I\i l'iii-tKc St. Landry : le-s soussignés commissaires ndliimés a l'ell.-t d'examiner la Gèole de Paroisse con ter. ih meut a une résolution jde votre honora , passée le 14 Décembre 18(57, rap portent, Qu'ils en ont fait, l'examein et qu'ils ont tiouvé que la Gèole est insuffisante pour son objet, qu'elle est défectueuse dans sa con struction, qu'elle est daus une condition de di lapidation et de ruine, que le local est trop restrient, mal aéré, et, que les détenus sont ex poses au froid, il la pluie, et qu elle est tout "a fait insuffisante a la détention des présonniers. Déjà a deux fois différentes, le (jrand Juri de cette Paroisse, et uu comité de médecins de la ville d Opelousas, nommés a l'effet d'inspec ter la Géole, dans les douzs mois qui viennent de s'écouler, suut arrivés a la même conclu sion que nous. Quant aux faits et les raisons sur lesquels ils ont basé leurs opinions, nous vous rétérrons a leurs rapports respectifs et éclairés. Le comité médical a émi l'opinion que la condition d'insalubrité de la Gèole met tait en grand danger la santé publique delà ville. Les nppaartemetits au étité sud ne sottt pas doublés de cages en fer. Les murs construits de briques et mortier, ont été transpercés et des prisonniers se sont évadés "a quatre fois différentes dmânt les dix-huit ou vingt mois qui vietilieiit de s'écouler, une fois entr'autre a l'heure de midi. Cette condition d'insalu brité et d'insuffisance de la Géole a occasionné derriièremetit la nécessité d'envoyér tous les prisonniers H la Nouvelle Örlertüs, pour mietix assurer leur dététitioh, et lté les ramener ici pour ètte jugés il des fraitS éhdrrties, et nous devons ilotis attendre a avoir à faire la même chose l'été prochain. Le Geôlier, daus l'im possibilité ue garder les prisonniers avec sure té, s'est vu force de les mettre aux fers et de monter la garde A. l'entour de la Gèole durant la nuit. Cet état de chose toujours coûteux et peinible, doit sans doute taire désir qh'oti le fasse cesser. Croyant qiie la Prison, telle qu'elle ést, est insuffisante au but, pour laquelle elle est faite, nous reconimaudons la construc tion d'uue Géole nouvelle. CepeödttHf; il s'éctmlera du temps avant que uous puissions accomplir l'objet propdsé et afin d'aviser aiik comforts des détenus durant l'interval qui s'écoûlera itisqu'au moment de «le li* nouvelle Jsfcéule. umg cecom mandons que des chassis a vitmiui «oient posés, que le murs soient enduis et qu'un netoyage général et complet soit fait dans la présente gèole. Les grandes lusardes dans les murs du coté de l'est en rendent les re parations iunoportmies. L'augmentation du nouibre des délits et crimes qui se commette Ut depuis les deux annivs qui viennent de s'écouler, «dits l'influence de eduses que noue croyons connAitre, nous oblige a taire construire une géole plus grande et plus forte. En conséquence, nous recommandons que la nouvelle gèole soit construite eh brique, Su'elle ait 45 pieds de face stir Une profondeur e 33, à deux étages, avec Un passage de donze pieds de largeur au centre de lu bâtisse étaux deux étages, et qtt'ît l'étage supérieur il y ait trois Cellules de clmqiie cdté.dit passage ou eotridor, et qu'ait bas, il y àit trois cellules d'un coté et deux grandes chambres du coté opposé, Ces Chambres devant servir à la dé tention des perSotlties acciisées de délits moin dres. Nous recommandons en outre, que tous les compartiments soient doublés en cages de fer placées a trois pieds des murs sur les quatre faces: N'ayaüt pas tes retIBeigneMehts nécessaires, et le peu de temps dt'rtt nous pouvons disposer, il uous est impossible de faire une estimation succincte et exacte du coût probable d'une construction de ce genre. Nous pensons né aumois, que Cette construction montera au chiffre assez rond de $20,000. Or donc, nous recommandons qu'une taxe spéciale, de cette somme, soit imposée et qu'elle soit perçue en monnaie courante; le plus expétiitivement possible. Eu concluant; flötis vous observrons que des améliorations importantes ont été biites récemment dans la «Instruction des pri sons publiques* eu égard a la santé et Ah com fort des prisonniers, et qu'ii serait sage de prendre deâ renseignements de pesounes com pétentes sur Un sujet si Important. Nous avons 1'hoHucttr de votts soumettre le présent rapport. GEO. R. KING, J H. OVERTON. \V. R. MEG1NL.EY, THOS. C. ANDERSON. Opelousas, iDDécember 1867. ORDONNANCE pour une taxe spéciale snr les propriétés taxables eu la Paroisse St. Landry, dans le but de construire uue Gèole. Attendu que la présente gèole de cette pa roisse a Opelousas, n'est pas suffisamment solide et est défectueuse sous tous les rapports d'une prison ; et attendu que des commissaires nommés par la Juri de Police, oilt e*;Unlhé la dite géole et ont. fait une estimation approxi mative du coût probable de la construction d'une gèole ; et Httetidtt que les dits Commis saires ont fait Uli rapptirt qu'une nouvelle gèole devrait être Construite sans délai et que le eoût probable de la dite gèole s'élévrait it vingt mille piastres. En conséquence i Il est ordonné par le Juri de Police de la Paroisse St. Landry, qtte la somme de vingt mille piastres soit, et est spécialement appro priée poiir la construction d'une nouvelle gèole en la ville des Opelousas, en cette Paroisse, et qu'une ta*e spéciale soit et est imposée pour l'ohjet ci-dessus énoncé, ainsi qu'il en est don né pouvoir au dit Juri de Police par l'acte de l'assemblée geuérale de cet Etat, approuvé le 19 Mars 1856. Qu'il soit de plus ordonné, que la dite taxe sera exigible en la mouuaie légale des Etats Unis exclusivement. Qu'il soit de plus ordonné, que ladite taxe sera Drélevée et imposée sur tous objets im posables, sur les métiers, professions, et aussi sur toutes municipalités et corporations de la Paroisse. Qu'il soit de plus ordnnnej que la dite taxe sura due et exigible le premier jotir de Mars 1868, et la collection en commencera le jour même, et que la dite taxe devra être collectée en entier au premier jour de Mars 1869, Ordonné le 19 Décembre 1867. » ELBERT GANTT, Président du Juri de Police. Certifié : Jos. D. RicHinn, Greffier Un Juri «V Pelic Opelotisa.-. 21 Décemlue 1867. Vente jiar le SheHii Lastie Dupié, i No. 10619, > Cour de District, j Paroisse Si vs. Eliza M. Farrott St. Landry EN VERTU d'un ofdre de saisie et de venN lancé dans l'affaire ci-dessnrf. par l'hon oaable la Cour du Huitième District Judiciair* de l'Etat de la Louisiane, siégeant dulis et pour U Paroisse Si; Landry, et à moi addressé, j'ol trirai en vente publique, au pins offrant et dernier enchérisseur, a la Maison de Coin de cette Paroisse, en la ville des Opelotrsas, fé Samedi, 4 Janvier prochain, 1868, commençant a onze heures du matin et con tiduant eu jour, s'il est nécessaire : U certaine terre avec toutes i «o. —„ les BATTISSES et AME LIORATlONS qui y sont s ' tt,,: e*. sisè en cette Paroisse de St. Ländry, à etrviron trois milles Sud-Ouest de 1st Ville des Opelousas, dans le quartier de Bellevtie, mesurant à-peu près seize cents arpents, pHts ou moins, born née en haut, par des, terres appartenant autre fois H Stephen AV. Wikoff, décédé, ét ffiaihte iiüiit au l)r. John A. Taylor, Sud par la ferro de Jean E. Richard, et Est par le Bayou Tes son. Saisie dans l'affaire t ; i-dessus. Condition s :— (Juâtre mille piastres itVec les intérêts a huit polir çeni l'an, du treizième jour de Décembre 1865, au jour de la vente. Comptant. La balance eu deux termes, le premier payable le 30 Décembre 1867, et lo second le 30 Décembre 1868, avec les Intérêts a raison de huit pour cent l'an, il partir du 30 Décembre 1805, qusqu'à paiement. JAMES G. HAYES, Shérif. Bureau du Shérif, 30 Nov. 1867. Jilri de Police, PAROISSE DE ST. LANDRY. L undi , 18 Novembre 1867. Srtr motion de M. Duifbar : Résolu, qu'il Une réttifiort du Juri de Police de la Paroisse de St. Laudry, qui doit avoir lieu le deuxième lundi de Janvier 1868, étant le treizième jour dit dft «lois, la taxe de Pa roisse qui doit être ass.,ssée et prélevée sitr lî» dit Paroisse ponr l'usage Je l'auuée 1867, sera alors fixée et llélerhimée. Ce qui suit est uu estitrié des dépenses re quises : Salaires des officiers' $1675 00 Salaires des irtettibreg du JUri de Polite. : 700 00 Honoraires des juges de paix en af faires Criminelles 3000 00 Soutien des indigents 1000 00 Dépenses de la Cour 1000 00 L'entretien îles prisonniers 3000 00 Dépensés contingentes 500 00 Colléction des täites 2<J0l) 00 $12.875 00 DéPENSES EXTIIA : Dette actuelle de la Pa _ naisse. $8QO0 00 Salaires des membres du Grand et Petit Juri 6000 00 Salaires des témoins dans les affaires criminelles. . 300»") 00 Pottr là cdttstructiou des Travaux Publics 4000 00-21.000 00 $33.875 00 pmtrtlfi selon P-Holà, que ce qui précède «oit » la loi. teLBKRT GAJV-rr, Président du Jtrt de Police, St. Landry. Témoin. Jos. D. Riciia I id , Greffier. Opelousas, 7 DeèemWe 1867. 5t Etat «le la Ijodimiauo, C our dé DtsTRiCT, 8t. L anokt—no. 10754 Cï ELESTINK SIMON, de la Paroisse St. > Landry. Administratrice de la succession de feu David IStie. décédé, de la susdite par oisse, ayant enregistrée tin Tableau de Classi fi cation des dettes de la dite succession, accom pagné d'une pétition demandant l'homologa tion d'icelui ; e. attendu qu'il a été fait droit a la demande de la dite pétition par Uil Ordre du la Cour en date du 13 Décembre, 1867 : En consébuehfce, âvis est par le présent donné aux Intéressés dins cette succession, d'avoir a faire opposition, si auéune ils ont, par écrit, H mön bttreaU datts la ville des Ope lousas* dans les trente jours qui suivront la date dit présent avis-, pourquoi ledit Tableau na serait pas approuvé et homologné, et l'ad ministratrice atttdHsée à payer conformément audit tableau. À. GARRIGUES, Greffier. QpélOusàs 14 Décembre 1867. Etat «le la LouteJnne* Coi 'r de DistRiCT, S t. landry ~Nb. 1072« JOSEPH TATE. Ills j de la Paroisse St. Lan dry, administrateur de la succession de feu Joseph Täte, père, décédé, ayant enrégistré un lableau de distribution des fonds et règle ment final des affaire» de la succession susdite, accompagné d'une petition demandant l'homo logation d'icelui Et attendu qu'il a été fait droit à la demande de ladite pétition par un or dre dé lä Coilr en date du 4 Décembre 1867; EH Conséquence, avis est par le présent don né ttui intéressés dans cette succession, d'avoir a faire opposition, si aucune ils ont, par écrit ît mon bureau, dans la ville d'Opelousfts, dan* les trente jours qui suivront ladatedu présent avis, pourquoi ledit Tableau ne serait pas ap prouvé et homologué, et l'administrateur dé chargé de toute responsabilité ultérieure: A. GARRIGUES, Greffier. Opelousas, 7 Décembre 1867. Etat de la Loitlslane. C our dk D istrict, l „ Paroisse St. Landry. ) °' '"»So. Succession de EéuciTé OtiRsoL, Décéoér, H ILAIRE PAÎLLET, de la paroisse St. Landry, admiuistrateör de la succession de t'eue Félicité Oursol. décédée, veuve d'An toine Paillet, ayant enrégistré un Tableau fin al de distribution déS fotlds de la sticcessioji susdite, aecompagrié d'Utiepetltloh demandant l'homologation d'icelui Et attendu qu'il a été fait droit a la demande de ladite pétition par un ordre de la CoUr en date du 3 De. cembre 186?} En Conséquence, avis est par le présent don né aux intéressés dans cette succession, d'avoir a faire opposition, si aucune ils ont, par écrit, a mon bureau, dans la ville d'Opclousas, dans les trente jours qui suivront la (fate du présent avis, pont quoi ledit Tableau no serait pas ap prouvé et homologué, et l'administrateur dé chargé de toute responsabilité ultérieure A. GARRIGUES, Greffier. Opelousas, 7 Décembre 1867. fctat de la Lwnluiane, C oi r de D istrict, S t. L andry— no. 1077.j Succession de Valéry Langloi*. L OC ISA ROY, Tutrice, épouse d'Onézhne Carrière,fil», de la paroisse St. Landry, a yant enregistrée itn Tableau de Classification ■le» dettes de la dite succession, en sa dite ca pacité, accompagné d'une pétition demandant l'homologation d'icelui; et attendu, qu'il a été fait droit a la demande d« la dite pétition, par un ordre de la Cour en date du 27 Décembre 186?. En conséquence, avis est par le présent don né aux intéressés dans cette succession, d'a voir a faire »»position, si aucune ils ont, par écrit, a mon bureau dans la ville des Opelou sas, dans les trente jours qui suivront la date du présent avis, pourquoi ledit Tableau ne serait pas approuvé et homologué, et la tutrice autorisée a payer conformément audit tableau A. GARRIGUES. Greffier Opi lotiras. L'8 Décembre M>7