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LES NEIGES D'ANTAN I)itfmt> eb n'Uo qid PIn trt r . l belle nid primat4 ont plu qu iumains Mbt ofb Mrt ont d ant t... Ies vers charmants du vioux poète Villon nous revenaient e mémoire A la lecture d'an numéro du Conuitutiomnel jou.nal du cm meree, politique et littraire, publié A Paris, rue Thibautodé numéro 8, et daté du lundi août 1821. Cette enrieuse relique nous est envoyée pnr un ami de St-Jean-Baptiste. Elle est grande à pen près comme la mais, et le papieren est oeé et Jauni par le tmnpa, temps aedax rermn. Le timbre royal attte qu'elle a payé llpp6ôt des quatre centimes. Le CoMauitumiomd mer plus tard la fouille de M. Thiers, pnis colle du doc>or V6ron, enfin celle de M. Gibiat, il grandira et pssera par toutes les nuances po. Htiques, aura sa grandeur et sa décadence; mals, à cette lointaine époque, il est sceptique et voltai rien, bonapartiate et républicain, en un mot il oet l'organe de la coalition des ennemis de la Be. tauration. Ienom d'auun écrivain ne parait, mals ou ait que MM. de Jouy, Jay, Etienne, Arnalt, y mènent la guerre de la plume ou plutht y rangent e ordre de ba taille des faits qui aspentlmonar ehie reooostruite blen mieux que la verbeuse polémique on ladialeeo tique passionnée. lDalleua , Il ne faitpae bon érire dans la premeon crier sur les toit contr le gouver. nement, et l a fUlla dresser contre le revemmots de Coblents et de Gand d'ligdéleass batteries mas quées. Iesprit fraçains n'est pas pris an dépourvu, il tourne Ilobta ele avec lea maltis sous-entendue et les bes allufons, il secone le bat aodal dont il s débrauuer plus tanr Et portant, quoique le thétre et les atears de cette époque soient éranoue i àJamais, et quils appatle enw t uoiquemsot iA his toire, on dirait que ee numéro de ComaUtehiEeal, égar dans au eoin de l & Loaiiane, étéoompog en face du pMréaet, tant 'analogie est frappmate eatre les événements d'alon et ceax d'amjourd'hui. 11 annonce que "le Oamemu, natire venant de Aante-Héline, a mis Fanre a apitbead, ayant à bord le comte Bertrnd, le géoéral Mon th-olN, em opasu et lesa autres persoae qua fmrmalent la mite de Pe-eapesear Napoleo, et que tous ithudr t des ordres de Lo. dem.. ze Joerna s bo.portist et m tloe 4d'boed e qul touche a arégle., iCU rem et. Comme en ce mom nt, a FranMe a nirve pdaéMbremt de emlk rdpehMatear i amagltant arèe oh ' trawée rBUphie et es spolena erviteua de os pgverema miit date foot, ave Fe l de S aate-H6lae et la mort de Napoléi dam P'Ue b%.i oanlqusi, ienda popul. doot oram tiS le seod -mpfar. Il ea vani que Chillamas et a so per san" de 46gais eamet m*ujs LA TENTATION DU COUTEAU O.k n hbahIm &sa ad&s. -J uevouue P v.wpwbuoe# «W U Crmi. 6 a1i »"lem b p 1h un bi sm emiW. 'ns. La aboi mo flrb GIP Ls.msia,. usb.si.J vnsm~L. -h- a afi suc dD) b-k vl vn bu abh - à.IQ()Pld..wl)i( C.I~IC -DiJ mnIk. le ueVr~iu vs.s soi.r uin #hl... E hwwua b la. pr ww I r~-~~L~-YLC~#I)T Il l'- de ressources à une exploitation du mOm gere. En 1821, louis XVIII est depuis six as sur le trône oh il est monté parce qu'il était exempt des scrupules mani festés de nos jours par le comte de Chambord; mais si nous n'avons pus de roi, nous avons des princes et des courtisans qui tisment le haut du pavé et prodegw t les pratiques extérieures de la reli gion, et le Conaudtioine, sauf le titre du Roi, pourrait reproduire encore ses nouvelles du 5 août 1821: "Le Roi, les princes et les princesses ont entendu la mease à la chapelle dn château. Avant la messe, il y a eu réception chez les princes et les princesse. Demain, dans l'après-midi, le Bol doit aller à Versailles. Les eeux du pare joneront." Lonis XVI, retirant ms concessions premières, a ro noncé au fameux "système de bas cale" préconisé par le doc Decazes, père du ministre actuel des affaires étrangères, systme reproduit par Mac.Mabon, tout de compromis et de fsion, et il a appelé au pouvoir MM. de Villèle et Corbière. Le Roi s'engage à fond de train dans la voie réactionnaire au bout de laquelle succombers de nouveau sa dynastie. Maintenant, si noua regardons au debors la Frae, la pauvre nation blecsée ne npte pas. I/Empire ottoman, dtà malade, ayant à repousser l'nsurrection grecqueà son débat et à lutter contre les populations chrétiennes des provinces septentrionales du Danube, l'Empire ottoman se heurte à la Bssie. Ce dernier trait de reaemblane, da lieu et du caractère d'an conlit moard et permanent, complète le parallèle i des situatioa et en rend la simi litude plu saisisanrte. Dans sa contrainte, Pantique OC titutwi Me, dont il ett 6t6 diioeile de pré. voir la b ate converdoa à quloon que croit A la ooataae des opi. anios humaimne, e« hootemc et confua da néant apparent de la France qui se recueille et se re lève toatefois et e tardera guère à donner des alges d'itence et de vigueur. A lint6riear, le pea ple s'meut; la congrégation ij saitique fait surgir la cbarbonne rie révolutionnaire; FPeprit de ré volte pénètre dma les campa, et on volt déaler les conspiratios militaires d capitaine antil, du' gerai Berto%, du olo8 l Oaeron, du capitaine Vallé et de quatre argenta de la Booelle; le minis te Villle et Corbière, qui s'est imaginé foader MLnde Mtruct al Uiam du trOe et de I>man , se ent presé6 de toutes parts; pam. phblet de Courer, chanmo de Branger, toute Partplere de la libre consience et de la libre pen e éate 6à la ronde et ignale le réveil natioa. Au dehors, armée franm.e va s'esayer à contre oeur dama la guerre d'bEpagne et dan pea fer la conquate dAlgé ri. Les eiges d'ata sront fon dues; elles renatrontemoeore, mals . denses, et les a Urs poiâd Quand je le vi par terre, jo cd'abord une luenr de jol.-Je ous di rle choes. comme elles onmt.--n me bl que je vessA de e vwnger sr ld d -~ lAlb fQ, oparoaqo ne m'aoir p tlt aimplaenat ; riphihqt» eome le rt ars at rl6fr Pounaol '~ a-fl ims itmv d'ntv er du l de Die qal Ma dm sM p gree, prti ve iitemt i me isubla e petda t quelqoe* oades que frvals rabl provTdes4tillmst éqUin» dm choses an nlsant di.it. Cotté b IMe btltadM t de mute duare. Ua ai qae poissm l'esoit me adehimle emr. Rlien ' pa fmerit cette a elle aigers taut que voe né m'Mi s p e fift suua da e pr Je ..veX or lj %l "'1w Le eoip arvat ml porte. Le paurre boodier a dbat titpr ts t minast, àaurbansmt iherboe pleines lleSrdatlla sterre, se roulart dame le ang... QJaiP u vPiroeel aS mu deveairea, Je n le com MB la parvint à as redWesser et 'adoss à un rlM. nea blaqa'll m'appetlit, et pourMtat er neswtkliaule 'd e d ilet imoMile. aIa ler yeaz dei meumiat ei des em, su soment wiare. Je m ."|MIsI os rompent. Il m'eut é .flpom-ble dMspulàleràliL Quandjefmisepiedull eotan rleMs o tr k oeqgli leftem br. Jeloii alipirdehor , rse eMmpeses. Je lui demandai perdon. Je lui tke ht à ht Je prlm. emouhoMiret lui esumaysil -eus. I s, I ceOeponamài mol. EvMidoem t il Vdre Mrdk se e poMrisl Ps. J'aponioMo0 seeLBte - M-sels. Bet-ee aIzqels gae eatendaee Jo 'm as mise. Peoduaet eeeti l tMarlbe )j diurmer comeiwr r M victime, retesant oamen so ques de Phumanité seront moins rudes. Le moode tourne, il est vrai, et trace des cercles oi il aper çoit les vestiges de ses pas anté rieurs, et monte toutefois dans la spirale infinie du progrès vers ses bautes destines, sans que rien le puisse arrêter ni détoursr. Les mœurs et coutumes monarchiques sont profondément modilées et amendées, et les peuples ne seront plus le vil troupeau taillable et corréable de Pancien temps. LES IILLE ET UNE OONNAISSANCES UTILES. CCCXXV. Si l'on avançait de I'e..ce hn maino qu'elle vit entre deux eaux, comme les poissons, on aurait beau coup de contradicteurs. Et cepen dant nous avons de l'eau sonsuoo pieds, de l'eau autour de nous des fleuves atmosphériques au dessmu de nos têtes. L'eau nous baigne le corps en tièrement; elle entre par la bou che, parle nez; des cataractes sont suspendues au-dessus de nous; nous vivons en pleine eau. Je ne fais là aucune découverte; ce qui existe aujourd'hui existait hier; le tout est de bien s'enten dre. Les poissons se meuvent au mi lien d'eau liquide; nous vivons au milieu d'eau vaporisée, voilà toute la différence, et il ne faut pas croire qu'elle est purement acci dentelle: 6tez autour de nous cette eau vaporisée, et bien que nous ayons encore de l'air, nos organes s'en ressentiront et iniront par ne plus fonctionner. Nons avons ab solument besoin pour vivre d'être plongés au milieu d'un oon d'eau vaporisée. Mais s'il nous fant de leau dans l'air que nous respirons il y aurait inconvénient ce qu'il y en e trop. ILexoès en tout est un défaut. On peut même avancer que l'état sanitaire d'une région dépend pour beaucoup de la quantité d'eau at mosphérique qu'elle contient. De la grande cheresse, et la maladie rient pour Panimal et pour la plante. De la grande humidité, et a maladie vient encore. Or, la mer d'eau vaporisée au milieu de laquelle nous nom pro menons n'est qu'un véritable trait l'union qui réunit l es oans de la murface terestre'avec les grands onrants d'eau en vapeur qui sil lonnent les hauteurs de Patmo iphère. Nous sommesprisentreces leux réservoirs d'eau. De l'eau pour plancher, de l'eau pour plafond. Le plancher est fixe; nais le plafond peut descendre somme un décor d'opéra et faire omber sur nos têtes des torrents le plnie Le lit de oes oé6 s aé ries manque alors de point d'ap i, se dfonce, et Peau tombe. Vons voyez bien que, dans tous es cas, nous vivons toqjour entre eux eaux. Une rivière n'est, au fond, qa'un leve atmosphérique qui s'est et6 sur terre et que le sol ramasse. 'est-ce pas la pluie qui, en til ant à travers le sol, fait les monrces Et la pluie, n'est-ce pas a vapeur d'eau, charriée en l'air ar les courants, qui s'est conden ée et qui tombe ? Chaque cou rant chargé de vapeur d'eau sème on liquide sur oa cbemin, et ons le retrouvonr-tnsite dans ms rivières. Bien avant la décon erte des aérostats, nos rivières walent Nait de Paéonautique. bamque gouttelette dau a été un etbt ballon qui, avat d'terrir, eest promeédansmleurs à des avide d'eteendre n'et-ee pas plutôt me conscience qui m'a parlé6 Ntaije pe pria sa voix pour celle da mon rant Il me serait imposible de vous le dire. Une phrase pourtant est restée das m mémoire: "Livre-toi à la justice des bommes, sinon crains la iustiee de Dieu." J'ai prone6 quelques priems et quand le corpsa été foid, je 'ai cbarg6 ésr mesépaules. Auprè de moi mar ehaliet mon père, qui soutint le mort de côté droit, ma mère qui le soutint du côté gauce, jusqu'a 'entrée dela ville o J'arrivai a premier chant du coq. J vou ai bien vu échanger des regardsde pitiélors que j'ai parlé da secoursn qo m'avalent prêt le paUvre d6fant. Croyes-en ce qu'il voaj plaira. Je vousdeman derai selement eomment j'ai pa porter jusqu'ici, seul, ee trois behre, le corps ruiaelant de sang, depuis le earrefor da Vaaltrol, oh vous aves mis une heure et demie vous rendre, il y a huit jours, dans de bonnes voitares attel de forts chevaux de poste, à la requête de M. le Juge d~instretion. J'ai traveré la illeeoe e e endormiej jqu'à votre logi, M. le président. J'ai dépoe mon ~rdeau sur le seaui, en taver de la marche, pOub j'ai frappé à votre porte. Il m' flle heurter logemps. Voe gens ont le sommeil peat. Vous vos êtes enfin décid46 ouvrir votre fentre et, vous penchant au-dess d perro, les yeuz eligeotart et boull per le ommeil : -Quel est limbécile qui frappe de la sorte, a l'bere oh le honaêtes gae reposentt aves-vous demandé. Et e vous ai répeodu: -Ce n'est pa an imbécile, M. le préddent, c'est un assin qui vous apport le corps de a victime, ainai qu'elle le lui a recommandé. Prenez votre temps pour 1 hauteurs souvent supérieures à 7,000 mètres. Que de petits bal lons aquatiques passent ainsi dans nos grands cours d'eau ! D'où provient la vapeur qui cir cule au-dessus de nos têtes 9 La température élevée des régions tropicales chauffe l'Océan, vérita ble bouilloire gigantesque; l'eau des mers se vaporise, se distille, s'élève et s'en va faire son tour du monde. Quand elle arrive dans des régions froides et en trop grande quantité, comme l'air ne peut con tenir pour une tempéruturo et une pression barométrique données qu'une quantité déterminée de va peur, le surplus se condense, et c'est le moment d'ouvrir son para pluie. Singularité de la nature! Les courants chargés de vapeur d'eau sont de véritables blhers pour nous: ils nous appaRent de la chaleur. La neige elle-nmême fait partie du bûcher. Nous avons là baut un approvisionnement de combustible, auquel nous puisons ufos. sans la moindre disc|r|in. Chaque kilogramme d'eau de mer que le soleil a vaporisé et élevé dans l'air a emmagasiné la quantité de chaleur nécessaire pour faire fondre cinq kilogrammes de fonte. Chaque litre d'eau vapo risée emporte en l'air la chaleur absorbée pour faire entrer en fn sion un boulet de dix livres. On le voit, c'est un beau bûcher que l'at mosphère. Quand la vapeur rede vient eau, elle cède le calorique qui lui a été prêté, et la chaleur se dégage dans l'air. La pluie qui tombe nous apporte la chaleur équatoriale qu'elle avait tenuejus qu'ici emprisonnée. Il est facile de s'expliquerainsi pourquoi le temps se radoucit quand il tourne à la plnie. Ah ! ai nous pouvions obli ger la vapeur d'eau atmosphérique à venir se condenser précisément dans nos cheminées, quelle écono mie he bois et de charbon I Dansla zone torride, le mètre cube d'air renferme de M 25 gramuMd'eau. En Franoe, la latitude de 430, il n'en renferme plus que 10 à 12 gramme. Con trairement à ce que l'on pourrait penser, il y a plus de vapeur d'eau dans l'air en été qu'en hiver. Au fur et à mesure que la tempé rature monte, la faculté dissol vante de l'air augmente; le matin et le soir, elle diminue naturelle ment; aussi voit-on se déposer, dans le premier cas, de la roée; dans le second, ce que l'on appelle "le serein; Il pleut pour la même raison, surtout quand deux courants, dont l'un est froid et l'autre chaud, viennent à se côtoyer. L'un fait l'office de condenseur. Il pleut plus près des bords de la mer qu'ailleurs, parce que les nuages pluvieux sont chargés de vapeur au maximum; ils n'ont pas encore apluvari lenr provision. Il pleut plus aussi sur les régions élevées, paroe que les régions élevées sont plus froides et condensent mieux a vapeur. Les forêts déterminent aussi des précipitations abon dantes de vapeur d'eau. Le ma ximum de pluie tombée se trouve naturellement au forer meme d'é vaporation, sous l'Equateur. Tan dis qu'à Paris, il tombe en moyen ne nue hauteur d'eau de 560 millimètres, cette hauteur atteint Sla Havane 2m32; à Saint-Do mingue, près de 3 mètres. La quantité de pluie varie éga lement beaucoup selon la saison. O'est sons nos latitudes au prin temps qu'il plent le plus et en hi ver le moins. Au printemps, on reçoit en moyenne 174un> d'eau et sI hiver seulement 107; en 6té, L62; en automne, 122. En France Ies oôtes de la Man h.e et de lOcéan reçoivent par année moyenne 800ann. Dans vous habiller. Quand on vient pour que l'on vous guillo tine, on est patient, vous comprenes. Vos aven poussé un ri et refermé vots fenêtre. J'ai entendu presque ausitôt des pas dans le vesetible. Croyant que vous renie pqpr m'arrêter et dreeser procè verbal, 'ai embrasé une dernière foile eorp* du peavre M. Cristorl et j'ai attendu. Mais voua éties deseend pour pouser le verrou et jouter m tour de cl àe oelui de la veille. Heureusement que les passants m'et pas tardé à m'entourer. J'ai pn, greâe à eux, me fidr ar rêter. Voilà l'istoire. Si vos e me e edamnies pas mert, franchement vous ecries par trop diffile. SPlu troqu&ite apr"caW long rd*t, naeceuaimetarii MR. j* amiost tadtr damf le Cha.sl6s d dibirw liMo. lt y oui pasa dit m aut. FPi, l chf de jur, la smatlam aur leaur, a dif "Sur mon honneur et ma conscence, devant Dieu et devant les hommes, la ddelaratire du jar est: non, 'accusé n'est pas coupable." Es ustanuJM S et a elbramo, FaaWa w ePt aecS Ir dvié Ct bfr most. Il apotroph danai de tis briasu I ridnal qu'il afalue Ik dtr di ekn ausol de frew cf 'emssamner. Bosfere oomse monsaasranu &i une ma de saUté, Iufbe Pliydagaer vients de mourir dams » ace&s de ee w.ra es derier rsort la awlnreM t DSesu Bise Ah"Udi ealU ai g1 la e"waeaseM csal', sera lapri. fgr. QL'ARalr.sa. l'Est, cette proportion est dépas sée. En Suisse, la hauteur d'eau tombée délpase 2 mètres. Le mi nimum de pluie se trouve an con traire dans la région peu acciden tée et déboisée qui s'étend entre Troyes, Meaux, Compiègne et Eperniy. Si on multiplie, pour la France seule, la hauteur de pluie tonimée par la nsrface, on trouve qu'il tombe par an sur notre territoire et sur nos parapluies l'énorme chittre de 412 millions de mètres cubes d'eau. Cette eau équnto. riale alimente nos sources, fait tourner nos moulins et nos nuines et féconde nos champs. Telle est, à grands traits, l'ori gine de la pluie, et tel est aussi le mécanisme tout simple qui trans. porte de si grandes masses d'eal au-dessus do nos têtes. HENRI DE PARVILLE. V anétés LES CA.RTES Pour fabriquer les cartes, on fait usage de trois sortes le papier. Au milieu, on place le papier dit tracé; ce papierestrecouvert d'un côté par le papier cartier, tantôt blanc ou de couleur unie (bleue, jaune ou rose); tantôt tarot c'est a-dire moucheté de dessins variés; et de l'autre, par le papier pot sur lequel sont peintes différentes figures. On appelle ttes les cartes oùi sont figurésdesRois, des Dames et des Valets; et points, celles qui ne sont marquées que de simples C'aurs, Carream, Piqus, Trèfles, de un (as) A di. L'impression des têtes ne peut se faire en France que dans les bureaux do la régie; mais enlau minure des figures et celle des points se fait chez les cartkirs. Elle s'olpre A laide de cartons découpés et avec des couleurs i la gomme. L'enlumiuinre achevée, les cartes sont séchées avec soin et passées an savon, ce qui leur donne du brillant et la faculté de couler facilement les nues sar autres.b On les redresse ensuie en les soumettant à la presse; on les taille pour les égaliser, et on lesl assemble. Ou distingue ordinairement les jewu entiers, qui sont composés de cinquanti-deux cartes et les jeux d piqet, de trente-deux. Ces derniers ne renferment Ipa les deux, trois, quatre, cinq et six. Paris et Nancy sont, en France, les deux Mrolts oh l'on fabrique le plus de cafesn . On en consomme annuellement à Pintérieur pour 1,500,000 fr. La France en fournit, en outre, à 'étranger, surtout aux colonies espagnoles, américanes, portu gaises et anglaises, pour une va leur d'environ 1,000,000 fr. I'Etat perçoit sur eette branche d'industrie de 5 à 600,000 fr. de doits, e'est-à-dire de 20 à 23 010 du produit. Celui qui vend des cartes ans Btre fabricant patenté on bien saas avoir été agréé ou commissionné par la régie, est passible d'nue amende de 1,000 fr. à 3,000 fr., de la conitscation des objets de frande et d'un mois d'emprisonue ment. En cans le récidive, l'amende est de 3,000 fr. Toutes les fornalités auxquelles est assujettie, en France, la proes sion de cartier, sont déterminées par la loi du 9 vendlémiaire an VI, les déerets du ler germinal et dut 4 prairial an XIII, la loi du 26 avril 1816 et l'ordonnaice dtu IS juin 1S17. On se sert, en Angleterre et' en Alleinagne, dle deux sortes dcl* cartes à jouer, le4unes semblables aux nôtres, les autres d'un tiers plus larges et plus liautes. C'est aunsi de l'Angleterre que vient l'usage des cartes à deux têtes. En Allemagne, on ajonte quel quefois aux rois, dames et valets, une quatrième figure, lescheraliers. En Espagne et en Italie, les noms des quatre couleurs pique, trèfle, carreau et crur, sont rem placés par les dénominationsd'éple, denier, bâton et coupe. Les Italiens font aussi usage de grandes cartes aplelées tarots. Ces cartes inventées, dit-on, dans la province de Taro, en Lom bardie, et qu'il ne tant pas confon dre avec les carfes di tarotées, dont nous venons d< rler, re présentent des flgu roe zarren, et servent en Franco à rmer le grand jeu des tireuses de rtes. C'est sous Charles VII, dit-on, que les figures des eartcs reurent les difltrents noms qu'elles portent aqjourd'hui. On prétend que I .-roi de pique,-tournité6 j n fils re belle, est l'emblèmne.e Cliarles VII, menac6 par son fils Louis XI, et qu'Argine-reine de trèfle,-ana gramme de Regina, désigne Marie d'Anjou, femme de ce prince; que Palaa,--dame de pique,-repré sente la Pucelle d'Orléans; Ra ekl,-.-dame de carreau,-Aguès Sorel; enfin Judith,-dame de cour,-la reine Isabeau. Les quatre valets on rarlets sont quatre vaillants capitaines : Ogier et Lancelot, compagnons de Charlemagne, Hector de Gallard et Iahire,généraux de Carles VII. Le reste du jeu offre également une sorte d'allégorie guerrière le mur est la bravoure, le pique et le carreau, les armes; le trèle, les vivres, et 1'a, l'argent, nerf de la guerre. A quelle époque pent-on ixer l'invention des cartes à jouer, et a qui faut-il l'attribuer t Si l'introduction des cartea i jouer, en Europe, ne remonte tas au-delà du quatorièbme siècle, et ïi, d'après l'opinion la plus accré ditée, la découverte de notro jeu de piquet n'est pas antérieure an règne de Charles VII, on est au moins assuré: