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as second claes mail matter. 54E ANNEE. Journal Officiel DE LA PAROISSE ST. J.IEAN-BAPTISTE ET DU BUREAU DES ÉCOLES. CITAS. LASSEIGNE. RE1ACTEUR. ABONNEMENT : Un An, $1.50. Six Mois, 75 cents. Une remise de 33 pour cent est faite anz abonnés qui paient d'avance on dans le pre mier mois u« l'abonnement. Aprèscetemps n'est plus fait de remise. CBO ET AUTRES.l Dougal et Chester Thliompmon, accu sés du meurtre du docteur Z. T. Young, à Villeplatte, paroisse St. Landrvý7en octobre dernier, viennent d'être con damnés à dix ans de pénitencier. Ils - ont pris appel du jugement qui les fiap -T-Uni jeune homme de Gilbert, paroisse Franklin. se nommant Léon Gill, s'est tué accidentellement en chassant, jeudi dernier. h traversait une barrière en tils de fer quand son fusil s'est déchargé et le coup l'a atteint à la nuque, déchi rant une partie de son crâne et causant la mort immédiate. N. * * Une explosion de grisou dans une mine à Coaldale, Vie. 0., jeudi à midi,' a probablement coûté la vie à vingt-un hommes qui se trouvaient dans la mine et qui, s'ils n'ont été tués, courent le risque de périr avant d'être secourus. On *ne peut pénétrer dans la mine a' cause des gaz qui s'en échappent et qui certainement sutlffoqueront les survi vants, s'il y en a. « « « En ce moment où notre jury de poli ce se prépare à passer une nouvelle or donnance concernant les licenses, il pourrait bien se laisser influencer par -'exw ple dp 4quelqpes tres jmpauisMeS qui viennent d'exiger, pour la vente des liqueurs, une license excessive. La paroisse Rivière Rouge a ixé à $5,000 et celle de Wstt<aroUllà 82,00 le prix de cette leense, et aussitôt, dans chacu ne des deux paroisses, une license a été prise. Une femme italienne, Mme Carolina Ventimiglia, agée de trente-trois ans, a été assassinée lundi dernier par un Italien nommé Tony Laehute sur l'ha bitation Stanton, à dix milles an-dee sous d'Alger. Le vol aété le môobile dà crime la femme tenait une petite bou qub et Lachutoy qui tenait ses comptes, savait qun'elle OpaBséIait envirpn, .$iO, fruit des écohq>nies de toute sa vie. Le misérable a mutile le corps de la femme de coups de poignard, s'est emparé de Fargent et a pris la fuite. * » Les écrivains qui out critiqué la'uage du or et m piétendu que c'étalt un iw., tfument de toetore, inventé par le moyeu *ge,u4 oimmis one .pave uw ear. Le oasset remonte ar déluge.. 1n tout Mia antiquité vient d'étre parfaitement reconnue à la suiette des ré centes fouilles opérées A PAcropole d'A thènes. Parmi les découvertes qui y ont été fites ces tempe derniers, on a trouvé des pièees qui établissent, d'une façgon péremptoire, que les contempo Taines 4e Périclès portalent des corsets. On annonce de Chicago que le doc teu6r Oliver B. Hart, file d'un riche rt sident de St Louis, ayant confeseéqu'll était coupable du meurtre d'Irène KIo kow, petite fille de dix ans, a été con damné à quarante-cinq ans de travaux forcés. Il méritait bien cette punition. Ayant fait venir l'enfant dans sa mal sou, il lui avait administré mue forte dose de morphine, des effets de laquelle elle mourut, et alora Il avait mutllé son corps. Des voisine, pénétrant dans la maison quelques henkes apres, avalent trouvé Hart dans nae condition incons * Parmi les troupes qui viennent d'être appelées à prot<ger ua fémille impériale de Rusale pendant son séjour à Taras koeselo, figure un corps d'élite peu connu de la toule et désigné par les fa millers de la cour eous le nom de " casa ques à pied ". Or, ces "eosaques" of. frent la particularité qu'ils ne sont pas ruases. Ils anut tous originaires de la <oree, d'où g génuéal Trépoff Ies fit -ve1rs, il y e quelques mois, losaquil J.. qpea 9U l Alit placer auteur du nur *Iddhuensee d'une nidété et d'us dé venement à toute épreuve. Le rélede voalu ces bavescomapatrioteeda grand empereur n'est potatwe eftet, sans pérni et téimolgne d la coalauace qu'ils lua pirent lia aent chargés à la fbi de la surveillance des appartements parti culiers et des cuisines impériales, c'est à eux que l'on présente d'abord les mets destinés à la table dlu czar * lorsqu'ils ont g.tute et .'on a pu se convaincifre qu'il nwe pr<muit en eux aucun symup tûme anormal, ces aliments sont alors placés dans des plats d'argent et portés à la table par des valets de pied qu'en cadrent quatre ('orses, sabre au poing. On peut dire qu'entre... le czar et l'é corce il n'y a pas de place pour le crime. * 4 « Il remsort d'expériences faite à l'Ins titut Pasteur de Pétat du Texas que les chiens atteints d'hydrophobie peuvent être guérie--ou plutôt, si nous compre nons blen la dépêche qui annonce ce ré sultat scientifique, que les chiens sains mordus par des hydropobes peuvent être préservés de la rage en étant soumis Cag4inme traitewent queleshLmains. chietetde grande vaekir à BierL Ai lieu de les tuer, le propriétaire les fit inoculer à l'Institut, et après que les symptômes de la rage se fussent mani festés ils revinrent à l'état normal. On les croit guéris et " l'épreuve de la terri ble maladie. Toutefois, on les tient sous une stricte surveillance. » * .* Le sort d'André et de ses compagnons n'effraie pas, parait-Il, les gens coura geux et Il est question de tenter à non veau, cette annue même, d'atteindre le pôle xUod en ballou. Santos-Dumont se chargerait de la construction d'un ballon dirigeable de grandecapacité qui, pouvant emporter 5,500 livres de gazo liHue, serait en état de flotter pendant un mois. Et il se chargerait aussi de le di riger dans la périlleuse entreprise. Ce serait à la fln d'avril, que ce ballon se rat achevé et en juillet qu'il partirait de Spitzenberg, portant cinq hommes et muni d'appareils de sauvetage. Des statiote de télégraphie sans fil seraient établ' à tàns les po nts aecepesibles de la rout que doit slivre 'e ballon et en tout temps il eerait en communication avec le monde. Après plusieurs années d'efforts qui paraissaient devoir rester inutiles, les officiers de la douane des Etats-Unis, aidés'les officier.s canadiens, ont enfin réuss à fermer le dernier des magasins situés sur la frontière qui sépare le Mai ne du Nouveau Brunswick, où les ha bitants du comté d'Aroostook allaient étancher leur soif. Oes magasina avaient été uné source de beaucoup d'ennuis pour les ofrce»s de douane. Il était à peW pri ltnpols blé dy opérer une ar restation. La maison était de telle façon située qu'me partie ae trouvait sur le territoire des Etate-Unis. et l'autre en terre canadienne, avec upe ;entrée de chaque côté., 81 ls officiers a»éricbius faisalent une descente, ils trouvaient 'Invariablement le propriétaire de l'au tre côté de la frontière,- adnl .qau op -ee Larehandisea. Leteneiees asa diens étaient aûrs de se heurter à une diMmulté analogue. Dans un de oes maglasi,-grse à un lgénieux méca nisme, le " bar" pouvalt étreroulé, en moinas de temps qu'il n'en faut pour le dire, d'un pays à l'autre, avant l'arri vée des représentante de l'autorité. 11 a falIu une action conjointe des agents des deux gouvernements pour mettre fin à et état de chose.L An Japon, les chats sont considérés comme des sorciers nés, qui ont le pou voir de faire danser les morts! Les chiats sont des ingrats: " Noorriseez un chien pendant trois jours, dit un pro verbe japonais, il s'en souviendra pen dant trois ans. Nourrissez un chat pen dant trois ans, il vous oubliera en trois jours." Les chats sont malfalsants, ils lacèrent les nattes. les chats sont des maudits: eux seuls et les serpents veni meux ne plearèrent pas la mort du Boudha et n'entreront pas dans la bé nédiction du Paradis. ('ependant, dans toute demeure occupée par une troupe de guetibas, on upmaarquera, au fond i»r1ar'^Uoe.î?"^1^ ume lampe est allum éel'eneenm monte, et des présents sont oilerts de pain, de ris, de vin, de sucreries. Cette idole,' quelquefois de terre, rarement en or, le plue communément en porcelaine, est celle d'un petit chat dressé surson séant, A la patte étendue en on geste dappel, d'où son nom: " .lanéki néko", le chat qui invite. C'est legéniedu bien, celui dont & pauisance assure les chan ea- de bone fortune, la protection du riche, l faveur deu donneus de ban quets. Ajeston» que, pour ceux qui oonalgeent lâme de la gueilia, celle-ej nest ei-méme que la parfaite Image Iîcediuî m ehoïa jràtue, grwaieu se, espiègle et onite, dàuoo ame et rares sente, uuose c$r" lnsetioe. 1 / PROPOS DE SAISON. L'année nouvelle est commetcée, et elle ressemble aux autres ainéns. Son Sdébut a été superbe. mais à peee a.vait elle deux fois vingt-quatre heires que déjà elle se livrait à un violent caprice, Pendant la nuit de mardi à mtcredi, il a soufflé un vent qui menaçait de tout emporter, et il a plu à torrent. Puis, le lendemain, la condition du tanps s'est améliorée, et depuis il y a eu tut plein de beau soleil. Ces pluies fréquentes et coeuses qui se sont produites pendant décmbre ont beaucoup contrarié la roulaison qui pro gressait si bien au début. Elles ont rendu plus difficile l'exploitaton, péni bles les charrois. Toutefois, plusieurs habitations out terminé d'une Mçon très dav «rla on-, k t'iai en âýtrS Bi K' quelques jours qui n'aient éteiit leurs feux. Les routes, bonnes encore là ot elles jouissent de l'égout naturel, sont très mauvaises en beauccup d'endroits, sur tout là où il y a eu de lourds charrois. Le fleuve a monté depuis quelque temps, lentement. Les (pdications, se lon les nouvelles des points supériurs, sont qu'il continuera à monter, car tous ses tributaires contribuent à le grossir. La commission des écoles s'est réunie hier. Le jury de police se réunira jeudi spécialement pour voter l'orddinance des lioenses. Le comité exécutif démocrate de la paroisse s'est réuni lundi dernier chez le shérif Berthelot pour désigner les déléguée qui représenteront la paroise à la convention qui doit nommer le' suc cesseur du juge Gaudet. Comzt4 il opvenait,1des r 4solnionaos it' tées récitant les billes dé funt, aprèa quoi les memnbtes de odidé ont pris part à un grand banquet, au quel on a bu, la tête basse, àla mé moire du regretté juge. Cod Liver Oil, ifof good qnality, is an excellent rémedy foe Counhs and Coldt. 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I Tous étaient plus on moins gênés en entrant dans la salle oiù, sur des tables réunies en trois côtés de rectangle, ruolz, verre et falence brillaient au plein jour des deux fenêtres. Ils venaient d'en TUMMké -VweRwaad noadla" Am du défunt, la cérémonie n'avait pas été sans tristesse. Sa fille et sa bru avaient répandu d'abondantes larmes. A la porte du cimetière, on avait pris congé de la famille. Et voilà qu'il fallait banque ter ! Quel type, ce père Ringade ! Avoir laissé trois cents francs pour qu'on cé lébrat, en un déjeuner à dix franc. par tête, le jour de ses funérailles! Pareil le fête n'avait jamais eu lieu à Saint Germain-en-Laye. Ils étaient donc trente, au juste, pres que tous hommes mûrs. sinon franche ment vieux. A part quelques messieurs évidemment habitués à la redingote et aux gants, c'étaient de très simples pa trons ou employés dont la gêne prove nait un peu de ce qu'ils étaient endi manchés. Au hasard des places qui s'offraient, on s'attabla. Il y eut des essais de cau serie et de rire. Mais, outre qu'il était près d'une heure et que la soupe au ta pioca intéressait les ppétits on n'était pas disposé à la ré mms &. Pauvre père Ringade, si plein de vie quelques jours auparavant, si loin de la mort, eût on dit, malgré ses quatre-vingt-huit ans bien aonfes I La goutte lui était mon tée au cobur, et voilà ! Les vieux sur tout ne pouvaient s'arracher à la pensée de ce brusque enlèvement. Ce bon Ringade ! En se rendant au cimetière et au retour, on avait revu, à la rue de Pologne, son grand entrepôt de bois et charbon, et nul ne se rappelait qu'il eût jamais frustré son prochain. Il avait, au contraire, aidé bien des mi"er, et sh clientèle, c'était la qualité de *s mar chandise et sa belle humeur qui la lui avaient prcurée. 0e ne fut guère qu'à l'aloyau à la Renaissance que les esprits s'égayèrent. Il faut dire que Ringade avait mis à la dispeosition de ses invités nombre des meilleures bouteilles desa onve. Et puis, voyons ! puisque oe cher ami avait for mellement voulu qu'on s'amneust... En un croisement de conversations, on raconta deses farces, avec force détails plus ou moins exagérés ou' transformés par la tradition. Ce tfurent de fortes exclama ticns, de grosses hilarités. En la pensée dep convives, Ringade était là, au milieu d'eux, riant dans sa bonne face rasée, avec toute la malice de ses petits yeux clignetants. Il leur disait : 0 Régalez-vous, mes braves!" Et l'on buvait son délectable saint-julien, son vieux et rajeunissant bordeaux. En l'oubli des cérémonies, pas mal de ser viettes s'étaient relevées jusqu'aux men tons, et plus on mangeait, plus on avait conscience d'honorer l'idéal président du festin. Rien ne pouvait lui être plus agréable que de voir les vieux eux-mé nes, dédaignant toute prudence, imiter sa gourmandise légendaire. Un de ses nombreux mets favoris, les cèpes à la bordelaise, eut justement grand succès. Toute distance disparaissait entre les di vers rangs sociaux représentés à la lon gua&table, et cela encore devait réjouir oe jacobin de Ringade. Le tumulte s'interrompit un peu au dessert, quand un boucher de la rue au Pain se leva pour lancer un de ces grands airs dont sa voix aussi fausse que cuivrée faisait trembler les vitres. Pais ce fut an tour de son voisin, un agent d'assurances, qui, la main sur le cosur, rouera du Désaugien. Ainsi de suite, car Egsds avait stipulé que cha oea deva*yaller doela uasem". Le eestarant de la rue de Paris où se déroulait cette tête n'avait jamais été plus animé. La salle d'en bas s'était emplie de geos qui écoutalent les chants, le tapage arrivant de flescalier. Des bpdauds stationnaient le long de la os serne, en face, et jusqu'à la poste aux chevaux. A leur sortie, on salua de rires, de pinisanteries lee amis du père Ringade, dout la démarche (on le cons tata du moine pour nn certain nombre) n'était pas très aseuréc. II Le eair, Maximilien Wtucgade, le fiEs du défunt, rentrait i : .* sa femme et leur propre fits. Bien que seuls dans le wagon, tous trois gardaient en eux mêmes lenrs pensées. Mme Ringade avait relevé son crêpe. et la lugubre flamme qui, en face d'elle, veillait dans le demi globe traversant la cloison, éclairait la brûlure de ses yeux, sa gras. se figure plaquée de rouge. Après le Pecq, comme personne n'é tait monté, Ringade sortit sa blague fi nement tricotée, ouvrage de sa femme, roula une cigarette rt l'alluma en soiu pirant. Mme Ringade, qui occupait au coin vis-à-vis du Lien, lui mit au front un baiser. -Faut se faire une raison, dit-elle. C'est un grand bonheur qu'il nous ait été conservé si longtemps. Ringade fit, de la langue sur lee dents, un petit bruit qui signifiait; " La sépa ration n'en est pas moins rude," et, pour ne pas tr<As'énxonroir, regarda le pa sage baigné de blancheur lare Mme Ringade rompit de nouveau le silence en disant : -Je suis bien de l'avis de tes seurs: pour toi, pour Gabriel, mieux vaut mille fois venir vivre là-haut. Le pour et le contre avaient déjà été examinés. Ringade héritait d'une mai son dont, justement, un appartement était vacant depuis plusieurs trimestres et suffisait à un ménage de trois per sonnes. Accoudé contre la vitre de l'encoi gnure, ses maigres jambes croisées, le pantalon relevé au-dessus des tirants des bottines, Ringade restait pensif. C'é tait un homme approchant de la soixan taine, le visage creux et mangé de barbe grise. - Ce qui m'effraye, dit-il, ce sont ces deux heures quotidiennes perdues pour l'aller et le retour. Car, n'est ce pas ? je ne puis me passer de Paris. <Ce n'est pas avec lee pg£ites rentes mir nous échoient que je vais reur':r h ies legons. -Quandtu tedébarrsseraim des moins bonnes ? Quand tu te donnerais plus de tranquillité pour tes articles ? -Oh ! je sais bien, sous certains rap. ports... C'est égal, je ne revais pas de me retirer.en province.. Eh! ma bonne, qu'est-ce que Saint-Germain, sinon un terrible trou :provincial ? Quel milieu intellectuel y dénicher ? A Paris, si j'ai besoin d'un document, je n'ai que deux pas à faire pour le cueillir. Sonne-t-on à notre porte, il y a des chances pour que ce soit quelqu'un qui m'apporte une idée, avec qui du moins je puisse parler des questions qui m'intéressent. -Tu irais à Paris quand bon te sem blerait. Tes voyages, tu les emploierais à lire, à réfléchir. -Et Gabriel ? Que fais-tu de Ga briel? Mme Ringade tourna ses regards du côté de son fils, affalé au milieu de la banquette en face. -Ça te déplairait d'habiter Saint Germain ? interrogea-t-elle. -Mon Dieu... dit mollement le jeune homme, je pense, comme papa, que ce serait beaucoup de tempe gaspillé. Tu suis que j'ai des cours toute la semaine. -Mais, sapristi ! où serait. le mal quand tu te reposerais deux fois trois quarts d'heure dans un train ? Et puis, à toi surtout, le grand air est essentiel... -Oh! tu sais, je suis de ceux qui se trouvent bien n'importe où. La discussion reprit entre les époux. Les quatre cents francs de voyages an nuels, prix des deux abonnements, cons Continuation à la Dernisre Page. - _- F \n\n seodat mesomet mre., JOUR NAL BDOMADAIR . 54E classRESERVE, PAROISSE ST.maTTil mtter.TT LE, 54~E ANNE. RESERVE, PAtROISSE ST. JE N-tIPTISTE, LOUISTAE, 6 JAXVIER 1906. St. John Progresive Echre Clb. The euchre party given on New Year's night did not in any way lower the re cord of the previous entertaiwmedts. In the absence of Mise LIonti*e Or w bo was unable to attend, the duMtes I pwi i .ne- olh en on 'm tee rrV t gue, who was ably assisted by Mi~. Ida, Juliette and Denise Ory" anf" P ` myre Iaseigue. and who greattyoa Sributed to make the party a success. Ten games of euchnF., played, after which the pepti fi,, drawn as follow : the ladiese . T,,. a powder box, by Miss Dora Or tIhe second, a hand painted plate, 6b iss Virginie Ory, and the by MimldaOry; the gentlemen's ia i, a s~ler mounted inka.nd, w dt a by Mr. Samuel Monts : the eond, i ,. ette aese, by Mr. Joseph Ory, th eosatatitm by Mr. Prestdon iEot' t, The award of prizes wa foisd by the resignation or the tiour eAle*t * miua is. for the different o. ng then in order, the following ladies and gentlemen were nominated : For pres ident, Misses Juliette and Virginie Ory and Miss Denise Lebrun ; for vice pres ident. Mis=es Pahulnre Lasseigne and Lina Maurin ; for secretary, Mr. A. C. Lions and Mr. Joseph Ory; for treasnrer, Mr. Alfred Labiche and Mr. Emile Picou. Miss Denise Lebrun, having a majority of four votes, was elected president; Miss Lina Maurin was elected vice pres ident with one vote majority ; Mr. Jo seph Ory was elected secretary with a majority of eleven votes, and Mr. Al fred Labiche was elected treasurer by a majority of nine votes. The members wish to extend their thanks to the retiring officers for the trouble they have taken in bringing the Club to success financially and socially. They also extend their best wishes for still greater. success to the newly elected Proceedings of the Police Jury -OF THE Parish of St. John the Baptist. THURSDAY. JANUARY 4, 1906. The Police Jury met this day in regular session, the Heon. Alovon Granier being in the chair and the fol lowing members present : Messrs. Bar rd, Gendron and LeBrun ; were absent, Messrs. Lasseigne and Bourgeois. The minutes of the last meeting were read and approved. The committee on claims reported fa vorably upon the following bills, which were ordered paid : Antoine Perez, repairs to court. house ..................... 8 3 00 Paul Berthelot, sheriff, attendan ce on court.............. 5 00 P. S. Berthelot, 25 barrels of coal -'delit'ted'tu cbietthouse..:... 6 00 Paul Berthelot, sheriff, sundry merchandise to courthouse and jail, and messages to Ruddock. 25 25 E. J. Caire & Co., sundry mer chandise to courthouse...... 18 45 P. E. Edrington, attorney, inter diction fees in case No. 152... 15 00 Zdnon Millet, clerk of court, fees in same case ................ 8 00 Paul Berthelot, sheriff, for trans portation of interdict to Jack son, La .................... 80 10 Moved by Mr. Gendron and seconded by Mr. Barre that the salaries of 'the justice of the peace and the constable of the third ward be increased from $12 and $10 per month to $16 and $13, res pectively. Mr. E. J. Caire, road commissioner of the second ward, tendered his resigna tion as such and same was accepted. Moved by Mr. LeBrun and seconded by Mr. Gendron that when the Jiiry ad jons this day it will--adjoatti to Aflst an special session next Thursday, the 11th inst., fc- the purpose of` adopting "e license ordinances for the year 1906; and that the secretary be instructed to so notify the absent members. Adopted. There being no further business, the Jury adjourned. ALOVON GRANTER, President. A true oopy: J. J. RaiNa, Secretary. BANK OF ST. JOHN, RESERVE, LA. Report Iraulshd t the State Exbci er of State Banks before opealg for boujass on December 23, 0W5. RESOURCES: Dikmand loans.. .............................4.000.00 Other loans and discount... ......... 9.773.08 Overdrafts unsecured .................. 1,257.13 Banking botse, furniture and fix. tures ... .....:.... ..... . .... ........ 4,410(L 3 u m Bank and B l nkers.... .. 14.076.15 (( ", ............. .................. . r0,.0 .ilver. nl.irhs and Ornc r coi ....... 2;84 53 National Bank notes and all i.=.es U. S. Government...... ............. 9,922.00 $77,127.92 LIABILITIES: Cipital Stock paid in......................$15,000.00 Umlivlded Profits, less expenses...... 254.54 Individnal deposits. not bearing in terest................. .. ............. 81,....5... 1, 38 afte of Lisias, Parish of . LJohi tae I. L. onetf t, Jr.. hPudent, sad I. J1s. aCmeut, COshier of the above mumed B-ink, do enlemly swear th t the above statement is true, to the beat of ear knowlsige sad be lief. Subscribed and sworn to before me, this 3d.day of January, A. D.. 1908. ZENON MILLET. C- erk of Ceart