Newspaper Page Text
CHRONIQUE EUROPENNE. Correspondance d<: Schleswig-Holstein. 14 Septembre. < in s'attendait déjà, avant-hier, à une filtnque do notre armée. Elle a eu lieu, h «Ile a même été assez sanglante, mais nie i,';i amené aucun résultat définitif. 11 septembre, le général Wilisen iviiil placé so» quartier-général à Du v . « deux lieues du Rendsburg. Omis la nuit du 12 au 13 septembre, Il Iii „n mouvement rapide siw l'aîle gnu ,.| 1C ,f, ; l 'armée danoise, qui était dans M ^ ret ran chcmens près de Niessunde et d-Iirliiierioerde. Les Danois furent chas sés de leur remp; on brûla leurs tentes; OU prit la ville d'Eckernfoerde, et l'a »nnt-gardo se jeta même dans les batte •ies de Niesïunde. Mais les vaisseaux danois commencèrent à bombarder Ec kcrfoenle. Ils mirent le feu à plusieurs ' maisons, et nos troupes, pour ne pas ex i,oser cette petite ville è une dévastation complète, dorent se retirer. Le reste de notr* aîle droite, après avoir fait une cinquantaine de prisonniers et perdu en viron 130 hommes tués ou blessés, reprit sa position. On ne connaît pus les per les de l'ennemi mais on s'attend, d'un jour i l'autre, à une attaque sérieuse sur lu position des Danois à Schleswig. Dans tous les cas, il est bien temps qu'elle ar rive, car les nouvelles du eongrès qu'on vient de tenir à Ischl, sous les auspices (Kl czar et de l'empereur d'Autriche, de viennent de plus en plus sérieuses. Il pa raît qu'on ne tardera pas à pacifier les pauvres duchés, en les mettant dans une position absolument pareille m celle où ils étaient en 1400, quand ils reçurent le premier roi de la ligue d'Oldenburg, régnant en Danemarck, comme duc de Schleswig-Holstein. Pendant ces qua tre cents années des guerres terribles n'ont pas cessé de dévaster ce pays, qui se débattaient toujours contre la domina tion d'un peuple étranger, et la révolu tion de l'année 1848 n'a été que la fin d'un état de choses dont l'expérience de quatre siècles a prouvé l'impossibilité. C'est donc là ce qu'on appelle, en di plomatie, une solution! Il est vrai qu'a lors il n'y avait pas de Russes, et que, une fois cette-union des élémens dispa rates posée par un traité garanti par 1» Russie, cette même Russie est en droit désormais d'intervenir dans tous les trou bles qui pourraient arriver dans un état composé de deux nationalités hostiles. Kt il est encore vrai que, par là, la Rus sie n atteint son but, poursuivi pendant trente ans, d'obtenir directement ou in directement la domination tant désirée des Dardanelles de la mer Baltique. Et l'Angleterre et la France, qui prêtent les mains n un pareil procédé, et qui, pour ne pas laisser trop à l'Allemagne, don nent Je double à i« Russie! fncidit in Scylkm, qui v nil vi tare Chary bd im ! Mais je crains qu'un jour on ne se repente amèrement de ce qu'on fait et de ce qu'on admet dans cette partie si impor tante de l'Europe. Cependant, pour le moment, oti ne pense chez nous que fort pf u à la haute politique. On ne con foit pas que les deux armées puissent rester longtemps dans leurs position et la bataille, que le combat d'Eckernfoerde a seulement annoncée, doit avoir lieu dans peu de jours. ni? 1. 'esclavage aüx etats-unis. — Tel est le titre d'un article dans lequel le London Times du 12 du mois dernier, nprè« avoir exnminé la condition de l'es clavage aux Etats-Unis^calcule lea chan ces qu'il y a d'arriver à l'émancipation de leurs esclaves. Le Times est assez généreux, pour reconnaître un fait que, du reste, l'histoire * la main, il n'était pas possible de con tredire, c'est " que l'esclavage n'est qu'un U hérit«gu à nous légué parla Grande Bretagne; que ce sont les Anglais qui " nous ont fait don de ce que' nous soin " mes forcés de subir comme u» fait " déplorable : la dégradation et la ser " vitudede deuxtnillions de concitoyens. " Aveu qui devrait modérer le ton de la " censure Anglaise à cc sujet." Nous voulons bien admettre que le tableau que le London Times fait de l'esclavage soit exact; mais nous ne pou vons nous empêcher de relever l'erreur qu'il commet dans le choix du remède qo'il veut ipnfrquer au mal! Ce n'est point l'intervention des abolitionistes du Nord qui bâteia la guérison. Aucune des suggestions du channing et de maint autre écrivain, et encore moins les mo yens auxquels ont recours les abolitionis tes, n'atteindront le but qu'its se propo sent. Les beaux projets du docteur (tanning, éclos dans lu serre chaude du «. ahmet sont tout « fait innocens; nr.ais nous n en saurions dire autant de Pinter mention active de Garrison, de Gerrit ^mith et Cie, Ce n est point par des luttes violentes J, ,cs ? fdHVC8 Pavent hâter et facili ll r eur emancipation. Il leur vaut mieux gagner la bienveil 'otuUiitc UFS P lkl * ' eur bonne il w!' ' ° n !(Vons P° Ur preuve des milliers " aves qui ont déjà été mis en liberté. «ont-u " ,n,u ' iis8l ' ,nen8 successifs, ne «u 'r P as une "H l<ms e suffisante aux Sud C IV > eS VOr ™ es sans cesse contre le et .1 », 1 U0 V<**e«Punç avarice enfilée i, r ; . '"'^'Ârêt sordide à teuir à sei pro a esclaves. r tioni i ! U ' !rvcntion >n>pudente des aboli vwr r , ( : S8èrre ,es chaîne* de Pescla nu lieu de les relâcher. Plus les fanatiques mettent d'acharnement à ... fester le Sud de publications incendiaires de missionnaires clandestins, plus les habitants du Sud accroissent et arment leur police. Alors diminuent leur faci les d'améliorer le sort et le caractère du nègre, et les chances de son émancipa tion diminuent en même temps. Les abolitionistes se contrecarrent donc eux mêmes; ils obtiennent tout le contraire de ce qu'ils travaillent A obtenir* Laissez au Sud la gouverne de ses in térêts; laissez-le céder à ses propres im pulsions, et la condition de l'esclave n'en deviendra que meilleure. Nous voulons bien jusqu'à un certain point, comme matière à argumentation, adnaettre que l'esclavage est un mal, mais l'affranchissement, fait avec précipita tion, ne serait-il pas un mal pire encore? Il a toujours eu pour effet immédiat de nuiie aux intérêts tant du blanc que du noir, en les bouleversant par un change ment dont les conséquences sont rare ment assez prévues. L'institution de l'esclavage dure de puis deux siècles; et ce qui est l'accumu lation du travail de deux siècles ne sau rait se détruire, se renverser en un jour. ( Courrier île la Louisiane.) retour du président . — Le président de la République, avançant son retour d'un jour, est arrivé à Paris le 12 sep tembre, à onze heures et demie. Il était attendu pour dix heures, et une foule nombreuse s'était rassemblée aux abords du débarcadère. Des cris divers l'ont accueilli sur son passage; on signale aussi quelques scènes dans lesquelles la société du Dix-Décem bre aurait joué le principal rôle. Voici le récit de P Evénement: " Les caporaux de la légion du Dix Décembre. s'étaient donné rendez-vous chez le marchand de vin tjtf se trouve au coin de la rue de la Ferme-dcs-Ma thurins; la boutique de ce marchand de vin n'a pas désempli jusqu'à onze heures; l'enthousiasme était au niveau du vin qui coulait à pleins bords. Deux de ces en trepreneurs de succès dont l'un a peu près ivre, étaient coiffés d'une casquette, l'autre d'un chapeau gris à larges bords, semblaient mener toute la manifestation. Le mot d'ordre que chacun pouvait en tendre, était: A bas les rouçcs ! Vive Na poléon ! " Ces cris étaient poussés de temps en temps par des individus à voix rauques et avinées; qui epnpérées de ne trouver au cun écho, se sont livrés à des accès de brutalité inqualifiables. Un ouvrier, qui s'est hasardé de répondre à ces pro vocations par le cri de Vive In Képublt que! a été assailli, littéralement traîné et frappé de coups de couteau à la tète ; il a été conduit chez un pharmacien de la rue du Havre où pour lui donner des soins, on a été obligé de fermer la bou tique. " Auprès du lycée Bonaparte, des scènes déplorables se sont passées. " Un brave homme, d'un âge avancé, qui pianifcsti.it son indignation à la suite de ces violences, a été renversé, frappé, ses habits et son chapeau ont été déchi rés, ce n'est qu'avec peine qu'on a réussi à le retirer des mains de ces forcenés. "Vers les onze heures au moment où l'on pressentait l'arrivée du président, toute cette horde a cessé ses vociféra tions, et s'est massée auprès de la troupe stationnée aux abords de l'embarca dère. " A onze heures un quart, la troupe a fait un mouvement et a pris les armes. Le pas des chevaux de l'escorte s'est fait entendre, et lecri de Vive Napoléon ! parti du groupe dicipliné, a été poussé alors avec un certain ensemble. Cnacun des légionnaires agitait sa casquette ou son chapeau. "A ces cris discordans de Vive. Napo léon\A bas let rouges! qui out accueilli le cortège du président, a répondu une im mense acclamation de Vive la Républi que! répétée sur toute la longeur des rues du Havre, de la Ferme-des-Mathu rins et Tronchet, et nous avons entendu bon nombre de ces cris partant des rangs de la troupe. "La légion du Dix-Décembre a suivi à grand pciBe le cortège présidentiel qui semblait avoir hâte d'arriver à l'Elysée: sur son chemin, les décembristes distri buaient des marques non équivoques de leur bienveillance à ceux qui criaient Vive la République ! " Au coin de la rue de la Concorde, deux messieurs qui se donnaient le bras, et auprès desquels un cri de Vive la Ré publique ! s'était fait entendre ont été as saillis par un de ces dangereux enthou siastes. Un de ces messieurs a reçu sur la tête un coup de canne qui lui a fait une blessure profonde, le second a eu, du même coup, la main gauche meurtrie. Nous avons été témoins de cc fait, et nous ne saurions rendre l'indignation qu'il a produit sur les assistées. On s'est em pressé de conduire la personne dange reusement blessée chez M. Tout, mar chand de vin, où elle a reçu les soins que réclamait son état. " Malgré toutes ces provocation«, mal gré tous ces actes d'une sauvage bruta lité, la foule a été admirable de patience et de résiguation. Les boutiques de la rue du Havre avaient été fermées de bonne heure dès les premières manifesta tations des dix- décembristet. " La police a été, de sod côté, plus et . et M. a loo au la patiente qu'elle n'aurait du l'être; elle a laissé faire les légionnaires du Dix Décembre avec un calme parfait et ne s'ost opposée a aucune de ces scènes de désordre. Le cri de Vive In République! avait seul le talent de faire sortir les agents de leur apathie et d'amener sur leur physionomies les marques d'un vio lent courroux. " Dès huit heures et demie, les abords du chemins de fer avaient été garnis de troupes et interceptés même aux voya geurs qui devaient partir le soir. Bon nombre de personnes qui étaient venues jusqu'aux environs de l'embarcadère ont dû attendre jusqu'à onze heures et demie pour rentrer chez elles. " La voiture présidentielle, suivie de quatre ou cinq voitures, était escortée d'un escadron de dragons, leséclaireitrs portant le fusil, la crosse appuyée sur la cuisse. Elle était entourée, et comme in vestie d'un fort piquet de carabiniers. Tout cela défilait au grand tort. " Derrière le cortège, tout le troupeau grouillant et hurlant des Décembristes s'ébranlait et se mettait à poursuivre 'escorte avec des cris de: Vive. Na, lcon\ apo " La troupe a été digne et silencieuse. A onze heures trois quarts les rues étaient redevenues à peu près désertes, et les agents s'en retournaient, ramenant n la rue de Jérusalem quelques imprudens coupables d'avoir crié : Vive ta Répu blique, , —Il n'était bruit à Pau, il y a quelques semaines, que de prétendues révélations fuites m articula mortis au sujet d'un as sassinat horrible qui fut. commis, il y a quelques années, à la caserne. Pen dant la nuit qui précéda le départ d'un des bataillons de la légion étrangère commandé par le chef de bataillon Be deau, aujourd'hui général de division, le sieur Pan, maître tailleur, sa femme et un de leurs enfants furent égorgés dans le logement qu'ils occupaient au rez-de chaussée de la caserne à quelques pas seulement d'un factionnatre qui n'enten dit aucun bruit. L'instruction de ce cri me fut longue et difficile; deux sous-ofli ciers furent poursuivis et jugés par le conseil de guerre séant à Bayonne. L'un d'eux fut acquitté; l'autre, condamné à mort, subit sa sentence en protestant de son innocence. C'est à ce crime mystérieux que la ru meur publique rattachait des aveux qui avaient échappé, au lit de mort, à une ancienne cantinière, maîtresse d'un ca baret situé rue Saint-Jacques. D'après les détails, très circonstanciés qui circulent cette femme aurait manifesté au prêtre qui l'assistait n ses dernier moments le désir de lui faire connaître, en de hors de la confession, quelques cir constances de la nature la plus grave, afin qu'il les transmit à la justice. Le confesseur, se renfermant dans leg limi ites de son ministère, aurait refusé de recevoir cette déclaration, et aurait en gagé la mourante à la confier soit à des magistrats, soit à des témoins hono rables. Cette femme aurait alors mandé deux personnes du voisinage et aurait dé posé entre leurs mains le fardeau qui op pressait sa conscience. On ajoutait que ses révélations innocentaient complète ment le sergent fusillé et compromet taient gravement d'autres individus. -— On lit dans la Tribune-Suisse: '•Une explication assez aigre a eu lieu entre le président fédéral et l'ambassa deur de France, parce que la Suisse a cru pouvoir se dispenser de faire compli menter le président de la République française «son passage à nos frontières, tandis que laSardaigne, Baden, le Wur temberg, la Prusse, la Belgique et la Hollande ont cru cette marque de poli tesse i propos. "Il paraît que l'ambassadeur de Fran ce en Suisse a choisi pour son organe la Patrie. En effet, c'est ce journal qui nous apprend cette entrevue de l'ambassadeui et du président du conseil fédéral, et c'est lui qui nous avait déjà annoncé le mécontentement que Napoléon avait exprimé à Strasbourg,lorsqu'il remarqua que la Suisse ne lui avait pas à l'exemple des petits despotes riverains envoyé une députation pour le féliciter." . — Deux noms, celui du maréchal Jérô me Bonaparte, ancien roi de Wesphalie, et celui de M. Louis Bonaparte, roi démissionnaire d'Hollande et père de M. le président de la République vien nent d'être Routés aux noms des géné raux de l'empire inscrits sur les murs de l'Arc-de-Triomphe de l'Etoile. "Nous admettons C erratum pour le gouverneur actuel des Invalides; Jérôme Bonaparte a combattu dans les rangs de la grande année; il commandait un corps d'armée d'armée Ion del'expédition de Russie; trois ans plus tard, il assistait à Water loo & la catastrophe finale de l'épopée que raconte l'Arc-de-Tiiomphc. Mais quel flatteur ignare et malappris a pu songer à inscrire sur ce monument de souvenirs belliqueux et de gloire mili taire le nom de l'homme le plus pacifi que de Père impériale? Nous protestons au nom de l'histoire, au nom même de la mémoire du comte de Saint-Leu, qui était un homme de goût et dont la mo destie repousserait, s'il vivait, une ova tion qui est un véritable contre -6cns. eommmial au lJ(o«u(n\ N ouvelle- O rleaks, 17 octobre 1850. ^ COTON. — Il y a une grande activité nur le marché. Les ventes s'élèvent à 2500 balles aux prix suivants: le Middling, 13} à 13J cents, Good Middling, 13| à 13$ cents, Middling Fair, 14 cents. SUCRE —1 jl boiicnuts Beau se sont vendus à 6 et 6.J cents. FARINE. — Vendus, 1,000 barils Ohio, à $4 24, 1200 St /,ouis et. Illinois à $4 55. MAIS. —/trtsez d'activité sur le marché; quel ques forts lots se sont vendus il 70 et 75 pour le Blanc, f>5 et 66c. pour le Jaune AVOINE— 500 sacs de StAouis ont été von dus à 48c. WHISKEY— //Extra «'est vendu à 48c. PORC. —200 barils Mes* ont rapporté .$10 25. BACON. — Plats-côtes du jl/issouri, vendus à 53e (iRAISSE —100 barillets /'rime vendus à 7c. ANNONCES COMMERCIAL HOTEL, Dimaldsonville, encoign ure Lafourche et Iberville.. m M. FELIX BESSON prévient ses amis et le public en général, qu'il vient d'organi ser sur un nouveau pied, son bel établissement connu sous le nom do Commercial Hotel. Une barhf., oïl les consommateurs trouveront toit jours des Liqueurs, Sirops, Vins etc. de premier choix, est attachée à rifole!,ctdans la salle du Cafe se trouve le Billard. M. Félix Besson, qui s'occupe activement et exclusivement de 1 amélioration successive de son établissement, espère que le public voudra lïion lui continuer le bienveillant patronage poiis lequel il a pris le Commercial. Hotel. n7* VENTE DE SUCCESSION . Succession de Dame Marguerite Landry , décidée, épouse d'André Leblanc , de la Paroisse Assomption. CONFORMEMENT à un décret de la Cour du Cinquième District Judiciaire dans et pour la paroisse Assomption, Etat d la Louisiane, daté le 10 octobre, 1850, i sera vendu à l'encan public, le samedi 23me jour de novembre prochain (1850,) à 10 heures A. M., parle soussigné, administra tour de ladite succession, sur les lieux, le; deux morceaux de terre ci-après décrits, ap partenant A la succession de Marguerite Landry, décodée épouse d'André Leblanc, savoir : 1°. Une habitation située en cette parois s ®> rive droite du bayou Lafourche, dans I intérieur des terres, établie en sucrerie qui comprend les quarts S. E. S. O. des sec tions Nos. 46 et 47. T. No. 12 et R. 13 S. E. U. Le. mesurant treize arpents 144 pieds de face sur trente-quatre arpents 44 pieds de profondeur hornée vers le bayou Lafourche, par la terre d'Anselme Molière, vers le Grand Bayou, par celle de A. M. Foley, et sur les côtés par celles du Colonel Augustin Pugh et du I)r. JVm. L. Logie. '21 Un morceau de terre mesurant soixan te-dix-neuf acres de superficie situe au même Brûlé 8te Hélène, quart JVord Est de la Section 40, T. 12 et R, 13. Il y a maintenant sur ladite habitation, de bonnes cannes, suffisamment pour plan ter quatre-vingts arpents, le tout en bon ordre. Termes et. Conditions: — Lesdilsdeux mor ceaux de terre seront vendus payables en trois paiements égaux, savoir : un tiers en tout mars mil huit cent cinquante-deux, un tiers en mars mil huit cent cinquante trois, et un tiers en mars mil huit cent cinquante quatre. Les acquéreurs devront fournir de bons billets endossés à la satisfaction de l'admi nistrateur de ladite succession, payables au bureau du Recorder do cette Paroisse. Hypothèque spéciale sera retenue sur la dite propriété jusqu'au paiement final du prix d'adjudication. Toutes sommes qui ne seront payées à l'échéance, devront porter intérêt à raison de huit pour cent l'an, à partir de l'échéance jusqu'au paiement final. Paroisse Assomption, le 18 octobre 1850. FELIX GILLET, n7,6i Administrateur. VENTE PAR LE SHERIF. Julien Labolière vs. Vincent Laborde. JPJTAT DE LA LOUISIANE—P akoisse A ssomption — Cour du Cinquième Dis trict Judiciaire . — No. 241. En vertu d'un ordre de vente, à moi adressé par l'honorable cour susdite, dans l'affaire ci-dessus intitulée et numérotée. J'offrirai en vente publique, le Samedi, 2me jour du mois de novembre prochain, 1850, à 11 heures A. M., à la maison de cour de cette paroisse, les propriétés ci-aprês décri tes, savoir : Un cheval américain, un cheval créole, une charrette à pain, une charrette à cheval et une pendule. Termes et conditions : — Les propriétés dressas seront vendues à douze mois de crédit; Les acquéreurs devront fournir leurs obligations avec des cautions solidaires bon nes et solvable», portant intérêt à raison de huit pour cent par an, du jour de la vente jusqu'au parfait paiement. n7,2i I A. F. HICKMAN, Shérif. Paroisse Assomption, 17 octobre i860. JJTaT DE LA LOUISIANE— P arows« Assomption. — Cour du Cinquième Dis trict Judiciaire. — Attendu que Viléor Le blanc a présenté une pétition à la Cour, à l'effet d'obtenir les lettres d'administration de la succession de feue Rosalie Landry, veuve Hilaire Breaux, avis est par le présent don néà tous ceux que cela peut concerner; d'a voir î \ déduire sous dix jours, les raisons pour lesquelles il no serait pas fait droit à ladite pétition. Par ordre de la cour. n7 ,2i] DESIRE LEBLANC, Greffier. Paroisse Assomption, 17 Oct, 1850. DETENU à la geôle de la paroisse Assomption, le nègre se disant nommé WILLIAM, âgé d'environ 38 ou 40 ans; il se dit appartenir à Mme Vve Chris tophe, de la parosse Lafourche interne, ayant pour économe M. Ramagos»a; il lui manque une dent. Le propriétaire dudit esclave, est prié de le retirer de prison, en se conformant à la loi. A. F. HICKMAN, Shérif! Assomption , 20 octob re 1850. e j DETENU à la geôle de la paroisse /€& Assomption, le nègre JOSEPH, , âgé -^-d'environ 22 ans; taille, 5 pieds 10 pou ces 3; ayant deux ou trois dents qui lui man quent; dit qu'il est tonneliier et qu'il appar tient à MM. Payne ist Harrison, Marchands Commissionnaires, rue Poydras, No. 38, NI le.-Orléans. Il a une cicatrice à la lèvre supérieure. Il a premièrement dit qu'il se nommait Henry Jonet et qu'il appartenait à James Foulk. Le maître dudit esclave eat prié de le re tirer de prison en se conlbrmaot à la loi. A. F. HICKMAN, Shérif. Napoléonville, 13 octobre 1850. JL IT TERATU Ru; COMEDIE I:N TROIS ACTES PAK CE OK CT ?ANP. MAnnr.riNE. J y avais peut-être songé avant toi! F rançois. \ rai?... oli!... qu est-re que vous me ditesdà ! il y a peut-être hieu longtemps que j y soi.go sans y penser ci sans oser mu questionner là-dessus. madeleine. C'est bien ce que je voyais; j'attendais a connnitie si la personne te prendrai! en amitié... et vous vous donniez pnrfoiv tant de dépit I un n l'autre, que je n'o sais m'y fier.,, ruais ce dépit-là commence à devenir bien clair pour moi... et |r pense qu'il est temps que vous vous disiez la vérité. Eh bien donc !... pourquoi me regardes tu d'un air confondu? franço's, un peu ému. Je voudrais bien savoir de qui vousm^ parlez, ma chère mère, car, pour moi, je n 'y comprends rien? mapeleine. Non, vraiment?., tu ne sais pas?est-ce que tu voudrais m'en faire un secret? FRANÇOIS. Un èecret à vous? Oh vous me trai tez bien mal, Madeine, et. ne me connais sez point. Tenez, je me sens comme si j'allais étouffer, comme si j'allais me fi cher.,, comme si j'allais pleurer!... madeleine. Eh bien! enfant, tu as du chagrin pr-r cc que tu es amoureux, et que les chose* ne vont point comme tu voudiais... françois. Bien vrai, elles vont tout au rcboniv! madkhei.nf. Tu vois bien, tu as du dépit; mais,moi, je t'assure que Mariette n'aime point. Jean Bonin, et qu'elle ne se retourne vers lui que par un dépit pareil au tien. Est-ce que je ne vois point ce qu'il y a au fond de vos petites fâcheries? va, c'est: un grand bonheur pour moi de peescl' qu'elle t'aime, et que, marié à ma belle sœur, tu demeureras près de moi et serai dans ma famille! que je pourrai, en voiti logeant, en travaillant pour vous, en éle vant vos enfans, m'acquitter de tout h bien qlie tn m'as fait; par ainsi, assure moi donc ce bonheur Iii, et guéris -toi de ta jalousie. Si Mariette aime à se faire brave, c'est qu 'elle veut te plaire; si elle est devenue un peu fainéante, c'est qu'elle pense trop à toi; et si elle me ré pond avec un peu d'humeur, c'est qu'elle a du souci, et ne sait à qui n'en prendre; mais la preuve qu'elle est bonne et qu 'elle veut fitre sage, c'est qu'elle tu sou Imite pour son mari. francois. C'est vous qui êtes bonne, Mme Blan chet; car vous croyez à la bonté des au tres, et vous êtes trompée. Tenez, je ne suis pas venu ici pour y apporte»' la brouille et la défiance; mais vous m'obli gerez à vous dire que cette fille ne vous aime point; et vous pensez après cela que je peux l'aimer! .. Allons! c'est vom« qui e m'aimez plus. françois. Eh bien! François qu'est-ce que ça veut dire? C 'est la première fois de ta vie que tu me fais des reproches. Ne t'en va donc pas comme ça, ce serait mal, vois-tu, etil ne faut pas se quereller ave» une mère comme on peut le faire aver une amoureuse. François, au fond , à droite. Oh! vous en connaissez la différence, mieux que* moi. Laissez-moi prendre l'air, Mme Blanchet; je reviendrai toul à l'heure; mais pour le moment; je nie sens affolé de chagrins. M adeleine, écoutant. Tais-toi, et reste. J'entends la voix do cette Sévère; ne me quitte pas François, cette femme-là me fait autant de mal que de peur! F rançois, passant sa. main sur sa Jîgure. Non, non, ne craignez rien, ma chèru mère, je suis là et je reprends mes esprit-, sckne xi. les memes, JEAN, SEVERE, MARIET TE, CATHERINE. Sévôro et Jean entrent par le fond, Afarietto descend de m chambre, severu. Excusez si je vous dérange de votre compagnie, madame Blanchet... mais je ne viens point ici pour y piendre racine. Puisque vous étiez avec votre confident, vous pouvez savoir ce qui m'amène; et, d'ailleurs, voilà mon neveu qui vous lu dira en personne et qui n'est point dis posé à se laisser éconduire par desétran gers. jean. Doucement ma tante.... il n'est point nécessaire de le prendre sur ce ton lk ; je parlerai bien moi môme. Mme Blan chet... et la compagnie», (il salue à droi te et à gauche .) par le respect que je vous dois, je me rends anprè« de vous pour h; motif du mariage, à celles fins de vous témoigner ce que j *en pense; vous de-, mandant premièrement de vos nouvelle* au sujet de votre santé, laquelle me sera toujours sensible, ainsi que lê coeur et la main de Mlle la citoyenne Blanchet, votre honorée belle -sœur et ma légitima épouse, s'il plaît à Di«u et à votre bon consentement.... laquelle je vous prie d' me donner pour femme, sans vous offen ser de mon discours, et de croire à »nés bonnes intentions que vous devez consi dérer, au rapport de mon petit avoir dont \n\n ÇJTATE OF LOUISIANA—P arish of ^ Assumption.— Fifth Judicial District Court-— Whereas Viléor Leblanc has peti tioned the Court for letters of administration on the estate of the late Rosalie Landry, de ceased widow of Hiiaire 2?reaux, notice is hereby given, to all whom it may concern, to show cause within ten days, why the prayer <>f the said petitioner should not be granted. By order of the court. n7,2ij DESIRE LEBLANC, Clerk. Assumption, September 17th, 1850. FRESH TEAS!! JPUST received, a general assortment of the w Neio-York Cmton Tea Compant /s cele brated TEAS, and for sale by ANDREW GINGRY, Agent for the company. Donaldsonville, La., Sept. 14 1850. [n2* SUCCESSION S N LE. Succession of Marguerite Landry , deceased vife of André Leblanc of the Parish of Assumption. i^GREEABLY to an order of the Fifth Judicial District ( ourt in nrul for the parish of Assumption, State of Louisiana, bearing date the 10th of October 1850. V* 'II be sold at public auction, on Satur day. the 2Hd day of November lH, r »0, at 10 o clock A. M., by the undersigned, adminis trator of said succession, on the premises, the following described two tracts of land belonging to the succession of Marguerite Landr), deceased wife of André Leblanc, to wit : 1st. A Plantation situated in this parish, on the right banl( ol Bayou Lafourehe, in the back pari of the lands, established as a sugar farm, composed of Quarter S. E., S. W. of Sections Nos. 46 and 47, T. No. 12, and R 13, S. E. I). La., measuring thirteen arpents 144 feet wide, by thirty-four arpents 44 feet long; bounded towards Bayou La fijurche to the land of Anselme Molière, to wards Grand Bayou by the land of A. M. Fo ley and on the sides by the lands of Col. A. Pugh and Dr \Y m. It Logie. 2d. A Tract of Land, measuring seventy nine superficial acres, situated in sanio Bru l <: Ste Helena, Quarter N. E. of Section 46, Township 12 and Range 13. There is at preaent on said plantation, a quantity of plant canes sufficient to plant abou/ eighty arpents, all in very good order l er 7ns and Conditions.—— Said two tracts of land will be sold payable in three equal instalments, viz : one third in all the month of Match, eighteen hundred and fifiy-two, one third in all Mareh eighteen hundred and fifty-three and the last third in all March, eighteen hundred and (illy four. 1 urchasers to give good endorsed notes to the satisfaction of ihe administrator of said succession, payable at the offiee of the Recorder of this parish, and special mort gage to be kept on said property, until paid. All sums not paid at maturity to bear in terest at the rate of eight per cent, per an num from maturity till final payment. Parish of Assumption, October 18, 1850. FELIX GILLET, Administrateur. SHERIFF'S SM E. Julien Labotifre vs. Vincent Lahorde. cjiail ol louisiane.—paiusii of A sst'mftion.— Fifth Judicial District Court, —No. 241. By virtue of, and in obédience to an order of sale; to me directed by the Hon. the above court, in the above entitled and num bered suit, I will offer at public sale, on Saturday, the 2d day of November 1850, at eleven o'clock A. M., at the Court House of this parish, the following described proper ty, to wit : An American Horse, a Creole Horse, a Bread Cart, and a Clock. Ierm.sa.nd Condition .v; —The above prop erty will be sold at twelve month 's credit ; purchasers being required to furnish good and sufficient joint securities, bearing inte rest at the rate of eight per cent, per annum, from the day of sale until paid. Assomption, October 17, 1850. n7,2i A. F. HICKMAN, Sheriff. DETAINED in the jail of the parish of Assumption, a negro man calling himself WILLIAM, aged about 88 or 40 years; says he belongs to Mrs Christophe, of Lafourche Interior, whose overseer's name is Ramagossa; has one tooth of the lower jaw missing. The owner of 6aid slave ia requested to come forward, take him away and comply with the law. A. F. HICKMAN, Sheriff. Assomption, October 20, 1850. DETAINED, in the parish jail of the parish of Assumption, a negro boy, aged about 22 year«, calling himself JOSEPH, says he belong» to Messrs Payne & Harrison, commission merchants, No. 38 Poydras street, New -Orleans; is about 5 feet 3 of an inch i height, says he is a cooper by trade ; has several teeth missing; hat. a scar on the upper lip; when taken up he said his name was Henry Jone«, and that he belonged to James Foalk. The owner of said slave, ia requested to come forward, take him awav, and comply with the law, A. F. HICKMAN, Napolçonvillç, October 13,1850. Sheriff,