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Belts de 1st ("our tie District »le» Etat* Uni*. C'etfo ail tire , «(»pelée vendredi, s'est terminée comme on l'avait prévu par l'élargissement du M Cufiioveli cl par la remi c au co.isul de la c »ulioii rpril avilit 4.fé obligé de fournir,à ron tlifion lonli fuis de se présenter de nou veau s'il y u lieu pour répondre à l'uc (diation d'emprisonnement ilh'-g il. m : ru FI' AIJ CADAVRE. Monsieur le rédacteur, .te lis depuis quelques jours dans les diverses feuilles publiques de Paris et de l'étranger un canard finèbre rnlatif k I i vente qu'.mc aclrico célèbre aurait fiit do son corps à u» furieux entrepre rieur américain, pour fifre exposé en ens de décès au profit du susdit entre» preneur et l'indemniser du, préjudice Jjorlé à ses intérêts par la mort d6 sa pensionnaire. Ce canard a été démenti, personne <lu reste n'y nvait cru sérieusement, je m'étonne seulement qu'on l'ait repro duit. Certes, Barnum dont on publie en ce moment les mémoires et qui veut a juste titre passer pour le Bilboquet du Nou veau-Monde, est un gaillard capable «les plus grandes excentricités et fort disposé à prendre ses réclames partout où il les trouve : mais on a beaucoup trop oublié, il me semble, dans cette circonstance que l'Amérique est un pays civilisé, chrétien et tièi A cheval sur 1 es convenances O.i n'y respecte la mort el on y joue guère avec le» cadavres. Quelques personnes bien intentionnées n'hésitent pas, toutes les fois qu'elles en • trouvent l'occasion a nous représenter comme des espèces de sa ivnges n'ayant aucune idée des convenances sociales, voire même de la civilité puérile et hon liéte, ne saluant personne, crachant au nez de« gen», marchant sur les pieds du voisin sntis ôter notre chapeau, n'ayant d'autres lois que notre caprice, avides d'amusements et peu délien(i sur ceux qu'on nous offre ; comme des Iioquoi en un mot, sans vergogne, sans délica tesse et bndiiuds jusqu'à la fureur. Il y a des gens qui n'aiment pas les American)", et tela se conçoit parfaite ■ment ; à leurs yeux les citoyens d'une démocratie doivent avoir tous les vices. A part notre origine, nous avons le tor. encore de payer très chèrement les ar tistes, et de les accueillir avec un en •thousinsmc qui dépasse quelquefois l» s bornes, il est vrai, mais qu'on ne devrait .pas roui reprocher, pnisqu'en définitive il s'adresse au gûuie, au talent, à l'art. Certainement en France ou ne detèle pas les chevaux de la voiture d'une can tatrice, on ne l'accompagne pas à sa demeure avec un cortège aux /lambeaux ■mail outre la grande institution nafio nale du feuilleton hebdomadaire, chaqiu journal consacre religieusement ch ique jour une pnrtie notable de ses colonnes »A In béatification, santilication, canoni sa tien, déification des ac' rices gründet -et petites de In capitale, sans oublier toutefois messieurs les acteurs. -Farce qu'un chapelier de Ncw-Yoik •«pf?)'é dans le temps quelque c hose com 'me mille dollars une stalle à un concert »de Mlle Jenny Lind, ce qui doit parât. Ire en effet prodigieux m des gen» qui ont tant de peine à donner un simple dollar pour assister aux concerts de leurs plus grands artistes, il ne s'ensuit pas que Barnum eût pu faire placarder im punément sur Ici murs d'une ville quel* conque des Etats» Unis l 'affiche suivante; CM BAT ATTRACTION. -n:i'»JOi et î exposition va üadavrfc de jenny lind, morte subitement a new-york, a l'aum de 2d ans. De midi à quatre , simple exposition. De tit heures fi dix^cxposilion aun ß (tmbeaiix. Prix d 'entrée ; 1 dollar. Lei enfants nu dessous de 7 nns 2 pic.ttyous. Tantiis que, livrée ä Ces »öudninci j^pefnlçx^i, Ja formiert: cxrtirlin.'iit Mftri cello i neu ff*« comme une cllfctrc qü« •c iftei lur la a V"° d ttn clùen élrnnjjei nu Ifnupfiaii, Hoie I3ri colin, lubitement gagné par Pnir nff iblc et fa mite simple de (^étrangère, nvait eu lu couraga do fuirq deux pas vcri elle. I<a grand' mère fut In moi ni em bafTHMée des trois. Le premier moment de surprise dissipé, et sa îête nfiuiblie (Ijriud fait un effort pour comprendre d qui elle avait affaire, elle s 'approcha du Marcelle nvcc une brusque franchise, et lui fit accueil A peu près dans les même» termos, quoique avcc moins de distiiic tion et de gr |ue que In meunière d'Angi bnuli. Le» doux autres, t m peu rururéet par l'air doux et bienveillant avec le quel Marcelle leur de nanda l'hospita. lité pour deux ou troift jours ayant disait elle, à i'eu rctcnir de ses ntT.iirc» avec M. iJricolin, «'emprestèrent bientôt de lui oilrit i déjeuner. Lo r«fu»de Marcelle fut motivé sur l 'excellent repa» qu'elle avait piii une heure auparavant nu moulin d'Angi* bault, et c'est alors seulement que le» regards dci» trois damus Bricoün se por tèrent sur le Grniid*Louis qui se tenait pièsdcla porle, cnurunt fariee avec la Je me demande comment cet ignoble canard a pu trouver place dans les jour naux. S ipposez ce qui est impossible, qu'il se fui tiouvé des gens nss 7. dépra vés, assi s dénués île *-ons moral pour contracter le traité dont j'ai lu les odieu ses stipulations dans plus de vinjt feuil les. D hh quel pays du monde en eÛi nu sou Ile 11. l'exécution ? dans quel pays la mort ne communique-I .elle pas, mô me à la dépouille mortelle du der nier et du plus intime de* êtres humains un caractère sacré l \ oyez vous d'ici ce liilboq ici de pompes funèbres débi tant won boniment sur un trela i tendu de noir, tapissant su barn pie de larmes, installant run cénotaphe à lu détrempe sur lu place publique, et montrant en gui J o de phénomène le cadavre d'une créature (Je Dieu ! I . h foule indignée mirait arraché le placard eaeiilègi', et Barnum n'eu eût peut être pas été quitte à si bon marché que vous croyez. Nous aimons les puff aux Etats. Unis et eu France on no les déteste pas trop non plus, mais il y a puff et pulF et iiou.i ne tolèreiions pas qu'on battit la grosse caisse sur un cei> cucil. Ceux qui nous ont eru capable de su bir et d'encourager une semblable pro fanation ne donnent pas une grande i liée de Ictn délicatesse. Ce canard ne fait guère d honneur au creur de celui qui la in veillé . Quand chez nous la mort huppe un étranger obscur ou illus lie, artiste ou bourgeois, la terre hospi talière d'Amérique lui offre une tombe respectée. Notre curiosité s-i avide de contempler les traits des illustrations eu lopéenues suit v se contenter de U cire de Cuitius, elle ne va pas jus jU'* outra ger la m jotlé de la moit, comme font san« doute probablement les auteurs de la lugubre espièglerie dont nous nous occupons. Je m'arrête monsieur le rédacteur, en vous pliant d'agréer l'assurance de ma considération très-distinguée. un sauvaok americain. Traduit par Taxile Delord. ( Charivari. ) ( Voilà comment les feuilles chu riva - rtqucs de Francejirgent de l'Amer i juv du .Nord m6me ft propos de puffs. ) EUROl'E* Nos journaux européens, apportés par le Canadu , nous sont parvenus samedi. Ils vont jusqu'au 17 février pour l'An gleterre et jusqu'au 15 pour le conti nent . Nous reproduisons plus loin l'article par lequel lo Timet a H.rinoucé que lord John Russell avait consenti à accepter h mission d'aller assister et prendre part aux conférences de Vienne. L'aitide est écrit avec une grande habileté; mais il nn peut pourtant pas disjimuler entiè rement ce fait que cette mission n autant 1 au moins pour but d'éloigner lord John Russe! de Londres et du Parlement, pen dant un certain temps que, de confier h défense de la politique britannique à un homtnc d'Etat eminent. Les considérations d'influence que fait valoir hi Times existaient, il y a quelques semaines comme nujour I hui, et il n'était pas question d'adjoindre un plénipotentiaire extraordinaire << ii minis tre accrédité A. Vienne. Le bruit qui avait couru que les puissances admises aux conférences auraient chacune deux représentants avait été démenti. Il est probable maintenant que de chaque rôfé,on reviendra sur ht "résolue tion primitivement arrêtée à cet égard, ''til est probable aussi qu'il en résultera linéique nouveau retard dans l'ouverture tits conférence?. Après l'approbation inrs réserve qu'il donne à cette nomination, le Times ex prime des inquiétudes au sujet de l'nd» servnnte comme pour avoir prétexte à recter Oh peu. (.'es trois regards furent tlèî différents. Celui de la grand'mère fut umicnl, celui de art belle-fille plein uC dédain, celui de Rose incertain et indéfini8?nble, Comme l'tl eût été mêlé de l'un et l'itutrç sentiment inté rieur. —»Comment s'écria madame Bricolin tl'un ton dolent et railleur, lorsque Mar*, celle eut raconté, en peu de mots ge» aventures de la finit, vous avez été for* cée de coucher dans ce moulin ? Et nous ne le savions pas ! Eh ! pourquoi cette iinbéd'é de meunier ne vous a-t-il pas amenée ici tout de f uite 1 Ali î mon Dieu, quelle mauvaise nuit vous avez dû passer, Madame ! — Excellente, au contraire, j'ai été traitée comme une reine, et j »»i mille obligations i M. Louis et à 8« mère, — Mais ça ne m'étonne pas, dit tn mère Bricolin/Ja Graud'Maric c«t une si brave femme, et elle tient sa maison ai proprement î C'eet u on ntnie de jeu« liesse, 4 "»ui; "oui avons gardé les mou fous ensemble, sauf votre resptcf; nous étions deux |olies filles dans ce temps lâ, à ce qn'on disait, quoiqu'il n'y parais» se plus, n'e?t-co pas, Madame î Nous n'en savions pas plus long l'une que ministration de ta guerre confiée à lord l'almerston. Il dit le noble lord snjcfà des accès de goutte qui l'empêchent do Ira* v iller, et Je plus, tics peu pai!i<an de la réformes devenue iinli«pen- able dans l'armée. I,a nomination de Al l.ayard comme sous-secrétaire de Iii guerre, eût pu, d'apiès le Times , suppléer A cette insnfli'itiice et à ce manque de lion vouloir. Mais il assure que M . Eiyurd a été écarté et remplacé par M. J. l'eel, a cause de ses idées radi cales. Le 'Times se plaint en mitre de ce quo sir J. Graham reste à la fête de l'amirauté quoique toujours malade ; de ce qu'on ait nommé commandant de l'ar mée d'Irlande un octogénaire, lord $ea ton; investi du commandement d'une di vi-ion en Crimée, lord Kolceby, qui est sourd, et nommé commandant a Bala klava l'amiral Boxer jugé iusufii ant à Constantinople. Si la critique do quelques-uns dt premiers actes du cabinet Palm rslo débute nii si, il est à craindre qu'un opposition formelle ne suive de pli. pies qu'on ne le supposait. Les dernières nouvelles de ConMun tieople sont du 5 février. Elles font prévoir qu'on est décidément à la veilli de grand« événements militaires en Cr i mée. S /ordre venait d'annoncer d'en voyer immédiatement sur le Iheâtre (h Iii guerre, la Unie division de l'armée française qu'on supposait devoir rester quelque temps à Constantinople, et d diriger vers le même point toutes le-> autres forces disponibles. I<ts nouvelles de Crimée, qui iront jusqu'au l février, disent qu'il cette date le temps était magnifique. Elles annoncent l'arrivée des princes russes ii «Sébastopol . Un incendie assez considérable, mais dont on a pu cependant arrêter les rava ges, à éclaté dans l'arsenal franç <is à Constantinople. On a appris à Piuin, par voie télégra phique, qu'Omer-P .ch i s'c»t embarqué le G à Varna, po u la Crimée. La bonne harmonie est loin d'ètr. par faite dans les piincipautéi danubienne» entre les habitants et les troupes autii chiennes d'occupation. Ees Croates se livrent trop souvent aux excès les plu blâmables, el une correspoudancu adies» sée de Lïajowa, capitale de la Petite» Valachie, au Constitutionnel de Palis, contient ù ce sujet des détails très graves. ' l'autre ; filer, tricoter, faire les froma ges, et voilà tout. Noui nous sommes mariées bien différemment ; elle a pri» plus patine qu'elle, et moi j'ai épousé plus riche que moi. C'est l'amour qui a fait Ces dej* mariages-là ! ç i se vo yâil dan» ftotre temps ; à présent on ne so rmrib q'iè par l;T!érôt, et les ecus comptent plu« que le», sentîmonf#. Ce n'en est pa ; . mieux, n'tit-cc pa» f mada me de Blanchemont ? — J 'j sui» tout à fait de votre avis, dit Marcelle. — Eh / mon Dieu î ma mèrr, quels contes faites-fou» là à Madame î reprit aigrement madame Biicolin. Croyez vous que vous fa musez avec vos vieilles histoires 1 Eh ! meunier, -'»jouta-t- eile d'un ton impératif, allez donc voir si M. Bricolin est dans la garenne ou à son champ d'avoine der« riere la m lisor.. Vous lui direz de ve nir saluer madame. — M. Bricolin, répondit le meunier avec un regard clair et un air de bravade enjouée, n'est ni à son champ d'avoine, n» à la garenne; je l'ai aperçu en pas surit qui buvait chopyie et pinte avec M. le curé au presbytère. — Ah î oui ! dit I« mère 4?i i colin, il doit êtie au p réeipittre. M. le curé u A . à terest at the rate of eight per cent per annum after maturity until paid. For the moveable all sums of # 12 and iiii der payable in May 1855, and all sums above Î? 10 payable in /1/arch lftiC For the household furniture payable in /March 1856. Purchasers to furnish good and solvant secu rity, and all sum? not paid at maturity to bear interest at the rate of eight per cent per an num. The acts of sale to be passed immediately after the auction sale at the purchasers cost#. Parish of Assumption this 13 March 1855 C. I-. BL/INCH AR I) Auctioneer. ETAT DE I A LOUISIANE. — Cour du 5ine district Juilicaiie.— Paroisse Assomption. Hu vertu d'un ordre de vente à moi adres sé par l'hon. lasusdi'e Cour en date du 11 Mars 1855, j'offrirai en vente publique à l'en can le Memedi 21 Avril 1855 à dix heures du matin sur lea lieux les propriétés ci après de crited appartenant à la succession de luu Ma rio Fryou, savoir : to. Une terre ou habitation située dans cette Paroisse sur la baie du Ine Verrct ou l'i»rre Part mesurant trente arpents de stiper ncio plus ou moins bornée en haut à la terre de Severin Crochet et en bas à cello de Pierre Hébert ensemble toutes les bâtisses et ame liorations qui en dépendent. Aussi lin autre morceau de terre désigné ooinmo étant le tiers indivis du quart Sud-Ouest de la Section No. 7 T. No. 13 .S'ud, 1t. No. 13 Kst. Contenant 63 acre* de superficie plus ou moins, pour être vendu ensemble avec le morceau ci doss»s décrit. 2o. Un nègre homme Thomas âgé d'envi ron 4j ans. 3o. Deux chevaux, 1 vaches, das bœuls, co chons, moutons. 4o - outils arntoirfi et meubles de ménage. Termes et Conditions. — Les terres et l'es clave payable en trois termes égaux ; un tiers en Mars 1856, un tiers en iW&ra 1817 et le dernier tiers eu 1858. y'our le mobilier toute somme do dix pias tres et au dessus do dix piastres payable en Mars 1851}. Les acquéreurs fournissant pour las terres et l'esclavo des billet« cautionné« à la satis« faction du tuteur et hypothèque spéciale et iu tilièl à raison de huit pour cent par m de échéance à fin«.! paiement. Pour lo mobilier les acquéreur» devront fourn.rde bonne» et solvaules cautious avec intérêt après échéance ù raison de huit pour cent | ar an. Le» actes de vente »eront passés aux frai* des acquéreurs immédixtement après l'encan. Assomption ce 1S Mars 1855. C. L. BLANCH4 ItD, Ëncanteur ilu ( 'in l'.iioisse Lint do la I.o iisiaiie. -— Con quièmu District J dici iiic. Assomption. Succession döJoleph Br Hille. Attendu que A leide Landry et son épouse Collette Landry administrateurs conjoints «le la susdite succession ont déposé en Cour un compte final de leur administration, ainsi qu'u ne petition en demandant l'homologation Avis est par I« piésent donné u toits ceux que cela peut concerner d'avoir à déduire sous trente juurs'les raisons pour lesquelles le dit compte ne serais pas approuvé et homolo gué et les fonds entre ses mains répartis con formément au dit compte. Par ordre Je la Cour. DESIRE LEBLANC, Greffier. Assomption le 14 Afars 18Ô5. DISSOLUTION DE 8001 ETE. Lo public est provenu qiie la société qui existait entre MM. Ouillnumo Peignot et François Waraldi, sous la raison r. o. pkïo.\ot et Co., est dissoute depuis le H de ce mois et que le soussigné contiauant le me me genre d'affaires »pie par le passé espère que la confhnco dont il a été bono ré jusqu'à ce jour par une nombreuse clien tèle, ne lui sera pas retirée. Gmk. PEIGNOT. grand soif et grand faim nprès la grand messe, et il aime qu'on lui tienne com pagnie. Dis-moi, Lo ti», mon enfant, veux-tu aller le chercher, toi qui es si complaisant î , , , — J'y vas tout de suito dit le meunier qui n'avait pas bougé à l'injonction de la fermière. [ Et il sortit en courant. —Si vous le truuvex complaisant, co lui II, grommela madame Bricolin en regardant sa belle-mère avec hu meur, vous n'êtes pas difficile. —Oh ! maman, il ne faut pas dire ce la, dit d ( une voix douce la belle Rose Bricolin. Grand-Louis u bien bon cœur» — Et qu'esl-ce que vous voulez en fai» rc de son bon cœur ? riposta lu Brico lin avec une irritation croissante, Qu 'est ce que vous avez d «rte pour lui toutes les deux, depuis quelque temps î — Mais, maman, c'est toi qui es in juste avec lui depuis quelque tempi, ré pondit Rose, qui ils parlait pas craib% dre beaucoup sa mère, habituée qu'elle était à la piotection de son aïeule, 'fil le rudoies toujours, et pourtant tu sais que papa l'ctirnô beaucoup. — Toi, tu ferais mieux, dit la fermiè re, d'aller, au lieu de raisonner, prépa* VENTE DE SIIsIRlF. ETAT DE I.A EOUISANF. —Cou» du Cinquième district Judiciaire.-. Paroisse Assomption. J ii . Hte Bellocq No 480 VS Dési^ ré Plaisniiciii. En vertu d'un writ de Fi Fa à moi n(| r «»» Rf par l'honorable la susdite Cour dans l'aflni r , ci-dessus intitulée et nuttiérotée ; j'ai snisj j'offrirai en vente publique sur l'IiaWtation du défendeur Désiré Phiisaucu situé en cette p H . roisse fut la rive ira tic lie du bayou Lafonrcliei environ 9 milles an dessus du villHge dr N». poléonville le Samedi septième jour du nmi, d'avril 1855 commancant à onze heure» ,}ti matin les propriétés ci-après rlécritri snV (,j r lo Un morceau de lerre situé dans la Paroi««* Assomption établi en sucre mesurant cinn arpents de face sur la rive gauche du bayou I.alourelie sur çuaranfe arpents de profondeur borné en bn.« par terre de Ve Joseph U mnii - deaeten haut par ferre de Jean Martinez. 2o Un morceau de terre mesurant cinq «r. petits de face sur quii/or/.e arpent* de profon deur borné en haut par terre de Augustin Truxilo et en bas par (erre de Manne/ il/ar_ titlet. 3o Un moioeau de terre situé au brillé Longue Vue mesurant cinq arpents de fa ce sur quatorze arpent* de profondeur bor né cri bas par lerre de Augu«trn Triuilli» et eil haut par terre de Balthazar Alle, man. ' 4 o. Aiiasi le J quiilze esclaves ci-aprê« nouiinés appartenant à la susdit», habita tiod savoir Amelasse iig 1 de 3 r > ans. Walking âgé« Ho :i2 ans, Antoine ig de SI nns, Hamp» ton agô îVi ans , Sui'eli ftgé de 21 ans. Charles âgé de 38 ans. Qu^ri igée de 19 ans. H esta âgée de 20 an* et «es • rois enfants John âgé de il un«, Madelei ne ngée de 2 ans et Kusa âgée de 1 an. Thomas âgé de 45 ans. Vinié âgé de 37 ans et ses deux «-iifauts George âgé de Banset henry ago 5 ans. 5o, 1 Mulet, 3 chevaux, 3 charrette* à litRiif», 1 charelte à cheval. l^es outil* aratoires appartenant à la susdite succel* «ion.-Saisie pour payer et satisfaire le dit writ et les fiais de procès. Pour élr» vendus avec le bénifice du l'estimateur. Termes-^Coinptant. /'ainisse Assomption le 5 Murs 1^5."». A. F. HICKMAN sherif. , ! 1 parer ta chambre, qui est U mieux ar rangée de la maison, pour madame, (pli aura peut êtie envie de se reposer avimt l'heure du diner* ! Madame nous excu* sera si elle n 'est pas très-bieu logée ici. Ce n 'est que l 'année dernière que dé* funt M. de Blanchemont n consenti i faire arranger un 'peu I« château neuf, qui était quasi aussi délabré que I'M' cien, et c'est alors seulement qu» nof» avons pu commencer à neu» meubler «a peu convenablement au retiddveUeineflt de notre bail. Rien n'est terminé, If» papiers ne sont pas encore collés dsas toutes les chambres, nous attendons it* comihodei et des lits qui ne sont pus en core arrivé» de Bourges. Nou» en i«*' aussi qui ite sont pas encore débfttitt Nous sommet vraieéient sens Uessos d# tous depuis que lei ouvriers out toot bw* leverséici. Le« embarras domestiques que BM&' me Bricolin signalait ainsi par un <ti** cour» de rigueur, étaient absolu««* motivé» cornoke ceux que Marcelle av^t f u remarquer t l'extérieur de b» éwiw» , /économie, jointe à, l'apathie, W** trainer le» dépenses en longueur, et rt culait indéfiniment le moment de j«*»»* du luxe qu'on vuulait, qu'on pouvait» qu 'on n'o»ait encore se permettre, w \n\n ANIWMNrGjSS STATE OF 1. OUI.SI \N \. Fifth Judicial District Court Pari-h nj Assumption. — fit the m tier of the Sueurs ton of Marie Fr i you de eta "ni wife of jYicrphore Tiuhigtl. Py virtue of and in obedience to an order oft=ale to nie directed by the aforesaid Court, dated the 12t Ii day of March 1865, 1 will öfTer for sale at auction, on .Saturday the 31th day of April 19S5 at ten O'clock A. M. on the promises, the following described proper ty belonging to tha aforesaid »Succession mid the Community which existed between said deceased and her surviving husband, viz ; 1st A tract of land or plantation situated in the parish of Assumption in tho Bay of Lake Karret or Hay Pierre Fart, measuring thirty superficial arpenta more or lets bounded above by land ofSèvérin Brochet and below by that of Pierre Hébert; with all the buildings and improvements thereon, also another piece of load, designated as being the undivided third of Sont. West Quarter of Ä'potion No. 7. Toun ship, 13 South, Hange 12 East, having fifty three superficial acres, more or less, to be sold together with the above described tract, * # 2nd A negro man, liamad Thomas aged about- 45 years. 3d Horses, Oxen, Cows, Hogs, Hmisehold furniture Si farming "tensils etc. etc. Terms and Conditions : Tho lands and slave payable in three eqrtal instalments one third in March 1816, one third in March 1867 and tin remaining third in Marcll 1858 pur chasers furnishing their notes with good and sol veld security to order of the tutor, with spa tial mortgage on the lands and slave and in ' i' tie Statu ol Louifiiinu, — -Fi/ili Judicial District Court. —Parish of Assumption Succession \lc Joseph Ii«- 1 Isle. Whereas Alcide Landry and his wife Colette Landry joint administration of tlie aueeeasioa ol Joseph Belille have this Jay filed a provisio nal tableau of fliis administration together with i petition praying the same be approved and homologated. Notice is hereby gi/en to all whom it m»y oo leorn to show came within thiity days why sai I tableau should not be approved uuJ ho mologated and the funds in this hamlj distribu ted in accordance therew ith. By order of the Court. DBSfRB LF.BLANC, Clerk, /(s^tlmpfiorl this 14 th. March 185,0. " ^ïïaDFp s s.IFET 11 The State <d' Louisiana. — Fillb Judicial District Court, in and ior the Parish if As'ompiioii. J ii . Ute. Bellocq No 480 VS. Désiré Piaisencia. By virtue of, and in obedience to a writ offi fa. to ine directed by the Honorable (he alwvu Court, in the above Entitled and tmmtrefal Court: 1 have seized, and will offer at public auction on ihe plantation of the defendant IV siré Plaiseneiii situatéd in this |urish, on tlio left Bank of Bayou Lafourche at about niiis Miles above the Village of Napoleuuvilh', en Saturday tho Ith day of april 1H5». Comme». cuig at fleven o'clock A. M. the fol lowing described prnperf)'. To wit : 1st. A certain trttrtt of Land situated in tho Parish Of /tssiiiuplion established as a Augar Plantation rm-asuriiig live arpeoU front on ielt Bank of Bayou Lu fourche by forty at pent^ in depth bounded beWW by lands of kVidow Joseph Hernandez and above by land* of Jeau Maitiiiese. Sud. 4 piece of land having seven arpent* in front by tourteen arpents in depth bounded above by iauds of Antoine Truxilli» and befoar by lauds of Manuel /Martinez. 3d. A piecb or parcel of ground irt the Brain Lotigoevuo meusiiring fiv« arpents front by fourteen arpents in depth bounded below by lauds of Augustin Truxilio and above by laud* of Balthazar Alleinan. 4th. The herein after named fifteen Slaves attach"'! to and warked on said i'lalitatiOu 7'o wit : A mélasse aged about 35 years. Walkla^ aged about 30 years Antoine aged about 34 years« Hampton aged about 32 years Youteu aged about 21 years. Charles aged about >» years. Qdéfi aged about 19, Hesta aged »boüt Se years and her three,Children John aged a bout 11 years, Madeleine aged about S year* and Rosa aged about 1 years. Thomas aged about 46 yärs. Aime aged about 37 year*, and lier two children George aged aboût § years. Henry aged about 5 years. 5th ! male 3 nomes, 3 ox rarts I berse cart, and all the farming usteusils belonging the above described plantation. Seized to pay and satisfy stud wit arid esst» of suit to be sold wit f be 'benefit of apppntiMh ment. ' " ■ TERMS CAWI, Parish of Assumption Mat« 6th 18*6 A. F. HICKMAN, Sheriff, ! 1 1