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liE PIONNIER » L'ASSOMPTION JOURNAL POLITIQUE, AGRICOLE LI T T ERA 1 R E E T C 01 M Ii Ii C I À i ,. VOL. V. NAPOLEON VILLE, LUNDI 13 AOUT 1855. NO 46. LI PIONNIER DE L ASSOMP DON. prnLtu CA« CONRAD L, MAVOR. LUNDI 13 AOUT 1835. eouîrttîontf im journal ABONNEMENT .—L'abonnement eut pay« li« p avance. rouit un as s" : : : poor, six mois : : : : : : 85 oo a 00 AftENTS DU PIONNIER. M. E. Hude, î'asRae« KiLK-OiaKAtts AüCtNSION . . . . Kiviere-Neuvk. ibeuvil.i .E . . . Hr-j ACqUF» ( de la Bourse, Ne S ^ encoignure Conti. M M.Richard & Templet M. Firmin Diiplessi». M. J. Brenn. M. AugusteTlièriot. Ht-Jeas Baptiste, J m. edward Perret Ht. Charm# . 4 V k onT*BittAux, At. Edmond Buliiard. T kibodaux . # . . M* Adolphe Hlanchafrd. H ouma M F. Oagnè. H te M arie ... M. Etienne Péitiseon. A ssomption ....(»• Rodriguez. Café Sinr, U ellr R iviere . . M. Pierre l 'hrriot \T Dan» les paroisses où nous n'avons pas nommé d'agents, nous prions les Maître« de Poste de vouloir se charger de l'agence de notre quille. ANNONCES : Pour les insertions, annonce a ii, etc., otc., les conditions sont les suivante Pur dix LiaifE», pour la 1ère insertion $1 o u Pour los Insertions suivantes 60 Tout abonné qui tondra snspondre son abon »erneut, devra prévenir, par écrit. l'Editeur qiinxe jour* au moins, avant l'expiration du iri tnostre. Ou exécute 4 l'imprime** du Pionvier ,et ce s * prix les plus modere«, tomes espèces d'on vritios typographiques, (Jobs,) tels que, car TF.M r,\fJT0RF .8. FAMNILXTB, lU.ANCS, etc. ,f.tc LES PARTIS EN PRESENCE. La siltmtion de» différents parti» qui divisent le» populations de* Etats du Sud, nous paraît d'autant plus compliquée.,., d autant plus affligeante, qu'elle est inoins le résultat de convictions étnb'ic» que le fruit d'un malaise général dont le» con»équence» portent un grave pré judice aux plu» grandi inté>êt» de ce» Etatl. Naguère, on était Wh'g ou Démocrate ci l'oiî pouvait avouer franchement la bannière »oui laquelle on marchait,... Alors on demeurait d'autant plus at'aché 4 *on parti, que le* conviction« étaient sincère», et qu'on pouvait toujours le» profewer haute Tient »ans manquer è »a dignité, »mu compromettre le reppect dt soi-même. Anjourd I ni i , le Know Nothing« qui ne peut dissimuler que *ou opinion Li est inspirée par les calculs de >on intéiêt per-onnel, n'ose pas l'avouer publique ment. Il a d'ailleurs le pressentiment que la voie dans laquelle il est entré cenduit fat lement fou pays ù l'émana* pation des noirs, an* loties religieuses, en un mot, b. la guerre civile ! Que l'on fa«»e l»oa marché de l'étran ger récemment animalité et qui ne tient au paya que par des liens éphémères, cela peut »c concevoir, sinon de la part des homme» éclairés et généreux, du moins de la m««»c ignoiante toujour? piête «céder it l'influence den passions qu'elle ne raisonne pas ; mais qu'entre les enfants d'une même patrie, qu'entre des citoyens qui devraient tendre nu même but, il surgisse dt s rivalités aussi puériles quant aux fonds, que irdouta bles quant aux conséquences qu 'elle s en traînent, toilà ce qui commence à dé passer les limites de la conception doi t nous sommes doué*. A coinbi* n d'hésitation» cl de malaise celle situation ne doune-l-elle pas déjà lieu, nux ji in s des élections quelle ma cédoine dans l'expression des suffrages ! que Ile incertitude daus les vœux expii nié». Nous ne \oudiions certainement pas descendre aux détails des petites intri gue» qui i gileiit les différents partis. Nous ne voulons pas non plus appré> iei le genre d'influence que l 'on cherche n exercer sui les électeur», paire que ceux à même qui les pratiquent s ni le pie mi« is à les 'ondamner dans la loyauté Ii leur conscience 11 à déplorer d 'être obligés d'y n (ouiii, Il est évident pour nous que les e ho-es n'en peuvent derneu rei là; c'était une une situation transi toire par laquelle les Etals-Unis dt vaient passer avant d'atteindie la matuiité de leur âge. Nos besoin« (hangent a*ec les années qui tombent sur ne» tètes. Il « n r«t des nations < omme dos hommes, et aujour d'hui le peuple américain en est arrivé n une pha^e critique dont l'issue »era fa vorable ou funeste scion que la généra lion qui est appelée à la Iravciscr saura mieux la comprendre, et meUte dans ses moyen» d'influence ou d'action plus ou moins de jfhidence et de sagaci'é. ]l nous est difficile, nous l'avons déjà dit, de ne pus regretter qu'une multitude de nuances fractionnent ainsi l'opinion publique. Néanmoins, il nous parait qu'au point où l'on en est arrivé, la si tuHlion se des-iue iifs» z licitement pour qu'on puisse croire à une solution pro« chaine et satisfaisante. Pour tou» ceux qui examinent avec attention et jugent t vec calme, il n'y a réellement ici que deux partis ayant qiielqurt consistance, deux opinions sé rieuse» »e trouvant en présence : Ceux qui veulent le maintien des institutions qui ont f«it la force et la prospérité des Etats-Unis, et ceux qui, dt n» un but d'intérêt qui leuf est personnel, en vou dri'ieiit l'altération. Nous ne no.i» occupons pa» de ceux ci, ils ne nous paraissent pas digne» d'être discutés; mais nous dirons aux autres.. .. Nous dirons é tous le» hommes honora bles qui peuplent ce grand pays, qu' pont le» champions de »on honneur 11 le» soutien» de sn prospérité, nous leur di rons : rnllii z-\ous à un principe unique et fondamental/ à la conservation de nos belle# innitution», au maintien de l'esprit qui les a dictés, et qualifiez«vous ■lu titre significatif de CONSERVA TEURS, qui exprime sou# un nom non» veau te» principe» et le» «eutiment» du parti démocrate aciticl. Alors vous couvrirez de» pli» de votre noble et »age drapeau tous les homme» de cœur et d'intelligence. Alor» vou» comprimera de loutc la hiuletir do votre J influence 1 s partie infimes qui | o ir r oui ent ore fc débattre fou? so* pieds. A !«-i s vou« ♦ ITaeerc z et Ile qualification fâcheuse •le Ruow-Noihing et le sentiment même qu'il désigne, cat l'un et ! autre à 1 < Coi?, sentiment et expression menacent de porter bientôt atteinte h vos plus cher» intérêt*, qui sait, à vo? plus ( hères af fections peut-être ! Conjurez donc cet trage de» partis, en le * confondant dans une seule pensée et dans un seul but; alors de» hommes d une valeur réelle et que le sentiment bien compris de leur honneur, tient écarté* de la lutte, y (titreront pour concourir à une œuvre qui ne sera plus que la satisfaction d'un besoin réel qua lifie il un nom plus heureux et plus ho norable. (Gazette des flUah'tpas.) AUX CATHOLIQUES KNOW NOTIIINGS. Malgré ces réticences hypocrites, le programme des Know- No hit gs de la Loui-iane, n'a pa« été accepté par ton« les membres de ce parti; ihiis avons dé j V dit que l'intolérance religieuse éclatai' dans les paioisscs du Mord de l'iCtat contre les catholique». Nous avons cité un journal kuow-notliing de la pa oi««e • le l'Union qui protestait contre les ca tholiques. Voie! maintenant quelque ( ho-e de plus grave. Ce n'est plus un journal, c'ect toute une paroisse qui en tre dans la tnie ouvetti? par le fanatisme et l'hypocrisie de la Convention de Phi ladelphie, el qui'piolcste même contre le programme du Know-Nofhingisme de là Louisiane, dénonç ait à tous le» in lo'éi ants de l'Etat. Les Know-N T olhing< de la paroisse Bienville et des paroisses voisines, ont eu une assemblée Ä Sparta, dan? cette paroisse, cl ils ont condamné la dé-ap probation dot.née p ir le conseil d'Etat de la Louisiane à la 8me section du pro gramme de Philadelphie. Ils déclarent qucle conseil d'Etat a outrepassé ses pouvoirs en violant un des articles fon da ncn'anx du parti américain, et qu'ils pont déterminés à adopter, sans en lipii exclure, la plateforme nationale, et qu'ils supplient tou« les Know-Nolhings de se joindre à eux, afin de maintenir en Loui iane la plateforme entière de Phila delphie. Ils ont adopté, à ce sujet, de» résolu tions que le Ii iniv il le-Times publie dans son numéro du 26 juillet. Les voici, nous les avons traduites mot à mot : ASSFMUI„r.E DIJ PARTI AMERICAIN A SPARTA. A une assemblée du parti américain qui s'est tenue à Sparta, paroisse Bien ville, Lue., le» résolutions suivantes ont été adoptées. Sur motion on en a m donné la publication dan» le Bienville TiriKi. A ttb ^ u que le wigwam de l'Etat de la Louisiane a répudié le 8me article do la plateforme nationale et violé un de» principes fondamentaux du parti américain, R ésolu , Qu'en agissant ainsi le wig wam de l'Etat a outrepassé ses pouvoirs légitimes, et violé un des principes fon dant' i.taux du parti américain. R ésolu . Qu'en agissant ainsi le wig wam de l'Etat a rompu tout lien avec le parti américain de l'Union, el que nous ne nous considé/on» plus engagés \is-B-visde lui, et déclarons n'être pas responsable! des actcs antéritui» ou pos térieur» du wigvram de l'Etat. R e«olu , Q le nous approuvons du plu« profo d de notre eœur toute la platefor me nationale de Philadelphie et lui don litrons notre plus feime appui. R ésolu , Que nous prendrons de» me sure» immédiates pour former une oiga ni-ation d'Etat en conncxilé nvec le parti national et invitons cordialement tous ceux qui sont d'accord avec nous n s'unir k nous pour maintenir le parti National Américain. H. N. D i'bose , président. Sparla, 23 juillet 1855. Et maintenant, que'le sympathie pourraient catholiques pour ut» parti qui les exclu!, les proscrit dans ti ente Etaf.s et demi, ne. l'jnr laissant [>our toute garantie qu'on programme plein de réticent c- hypocrite«. N'esl-il pas heureux qu'il ►c soit rem contré nus Etats-Unis, nu milieu il celle < xplosion d< tim'iUs, nu parti plus détestables s ti nsse/. fott pour knit d'une main fermo le drape de toutes les libellés, protégeant également amis et adversaire», les sauvant de la pros cription portée par des fauatiques stupi des et enragés ? Et maintenant, quel est le catholique qui peut encore faire alliance et dontici son influence au p itît qui fait du e tho* licisme un titre d'exclusion contre tou j ceux qui le professent? Ainsi le Know -Nolhingism • I.ouisia nais selon le programma du Con?ci! ti'li tat de cet ordre, e>l réduit à la (tat lie méridionale de l'Etal ; le nord s'en sé pare et fait alliance avcc les puritains de Philadelphie. Otl donc est ce parti, qui lompt avec plus de trente Etats, et qui est lui-même di/isésnr la principale question, sur une des idées qu'ils ont protide à sa forma tion. * Pauvre Loui-iane ! Pauvre parti! ( Courriel de la Louisiane.) QUESTION SOCIAL. Ego sum. •' La riUJPlUKTE EST ET NB fK 1>is cl ' TK PA«." Pel e t lu principe util des rocietes — Leur T" he or not to be... Celui qui, le premier s'empara d'une portion du sol et y construisit une caba ne en disant "ceci est & ms i"' a créé le d i oit de propriété..- Nul n'a voulu in cendier sa maison ni rJévfHKrson champ. Il e-t vrai qu'à cette époque les abuli'io nistes ti'ixi-tnicnt pa». C-csl là une histoire déjà f u t nncionn >, et ii e-t naturel que l oa n'en ti une au. cun compt", lors pi'il s'agil de philan tropie moderne. M lis en plein 1 Cm s èc'c, son* la giratilie des lois qui sauvegardent, au même tilrc les divers intérêts, on voulait contester voire dioit à l'opulence, à cause que le Monde est peuplé de pau vres et de mendiants ? Répondez! Irouvercr-vou?, au gré da voire indigna lion, a«sec d'anathême? pour flétrir une telle doctrine, et l'insensé qui aurait osé la formuler, se serait-il pas poursuivi cl châtié j o i r avoir outragé la loi et noie la morale. Ainsi volic droit au luxe vous paraît sacré. Pourvu qu il soit respecté, vou» trouvez t:ès équittable que des milliers de citoyens, blanc» comme vous, isms «•e votre propre origine, périssent de mi sères à vin portes ; mais en revanche, dès qu'il »'ugh des noirs que vous ne voyez pa«, dont vous ignorez les meurs et la situation, le genre de vie et les be soin», la sensibilité aussitôt vous gagne, et on sait alors comment vous êtes logi que» el perspicaces dans vos chaleureu se» doléances ! Vous voule z être le» a| dire» d'une philanlropie généreuse ; c'est là sans doute une pensée honorable, mais elle pèche par l'absurde application que vous voilez en f « ire. Vos intention-sont lo yales, cela peut être pour quelque» uns d'entre vou»; mais quoiqu'il en »oit, elles lie vous justifieraient pa« des malheurs dont vous seriez la cause. Non pas plas que l'intention, si pure qu'elle fût, p. »auva do la colère de Dieu, ( Israélite qui o«a porter la main sur l'Arche sainte pour l'empêcher de tomber. de tomber. El fou», non plus que l'Eternel, nous ne saurions Vous absoudre, ni vous re connaître le pouvoir de briser notre avenir. Mai« vous, vous noes donnez le droit de flétrir vos sy tèmes et de sus pecter votre bonne foi. crir fi celle-ci était irréprochable, vous jelericz le» yeux fur les Antilles, alors les leçons d» leur# récents malheurs suffiraient a éclai rer vos convictions, et vou» vous incli neriez devant l'inflexible aulotlté de» fails accompli». II. L'esclavage, tel que les mœurs de nos jours l'ont adouci, »est un conlrat qui, unissant par de» I ens réciproque», le mattrs! ** le» serviteur», leur de* | eblig liions mutuelles; c'est une négocia» ! lion régulière et paifaitement définie, entre I intelligence qui diiige la force qui exécute, c e -t )■» réa'isalion, dnn la se ■!" application po aa, ble, dan- la flil», forme j > tj • l'i r i trou» é< 'du i êve des 'OCia I listes, c't «t h dire I union d s facultés de j tous, ny ml pour résultats le bien-être d< i choc m. Celte docliîne, d'une école plus saine et plus ihaiitubie que la vôtre, vohs semble une monstruosité sociale, c'eci que ^nns doute elle poitu en clie dis éléments d'ordre < t de sages coutumes, tandis que vous voudriez au contraire une licence dépravée, sans frein ni con ttô'e; comme si vous ne savez pas que. l'indépendance absolue n'etl jamais ne bienfait pour les triasses ignorante», comme si vous n'étiez pas, vou», les pie* inicrs, les esclaves de vos obligation , souvent même des nécessités les plus vulgaires ! Vous cnttndiz que ie noir ec>;t h« maître d'accomplir tous les actes d« rn volonté, mais ce serait établir m ta fa veur un monstrueux privilège, car, ju» qu'ici, dans aucune situation, cxceptA dans l'Elut sauvage, l'homme n'a jama;< trouvé une complète indépendance. (}i • faut-il conclure de votre système i n f veur du noir, sinon que tous voulez qu 'ii foit sou-trait à l'action civilisatrice de la domination blanche, et par conséquent le i amener aux douceurs pi imitivcs de la v ie • e sauvage« A côté de vo'.rn dangereuse théoiie, nous plaçons un nxiôme qui appartient ii une école'dont vous «vi z les sympathies, c'est q e "/c sol appartient à tous ." Le »a veraiu dispensateur des mondes n a pas dit au petit nombre : "La terre en tière eft a vous " puis à I immense majo rité '■ Vous n'en uwez j nnais rien ! Non! Dans le code si sage de ces lois éter nelles, une aus i inique disposition nu pouvait t « o iver place ! Vos fociétés c.ivih-ées fùiiI donc une perpétuelle trunsgr ssion aux decrets divins ? El c'est surtout dans les contrées les plus urgrnphilnutropiqiies que le délit eu est le plus flagrant et c'e.-t dans le* c entres les pies peuplés d'abolitionifle« qu'un plus grand nombre de prolétaire» protestent par d'inutiles gémissement* contre la situation que \ous leur fait' heureux encore quand la faim, farieu-o et désespérée, ne descend pas dans la rue pour prolc-îcr par l'émerti'c et par le sang répandu ! Ll ci pendant ils sont libres ! mais a ccs malheureux qu'impoite la liberté déiisoire que vous leur reconnaissez, que leur importe les droits politiques don! vous nourrissez leur vanité! De tel« bienfiils ne sont-ils pas pour cm U triste faculté du mourir de miîêre ? Ne sonl-ils pas assnjetis d la plus cruelle d» s servitudes el la faim et le froid, ce» maîtres implacables ; ne sonl ils pas comme vous, sans aucune pitié de» lar mes qu'ils lépandenl. N os obligations satisfaites,enve ri l'c» clave, noire sollicitude qui le console, dans s e» peines et attire son cjtutcno' dans les mauvais jours de la vieille»»c, ne constituent-elks pa« une suffisante compensation du travail qu'il nous don ne dan» sa virilité. Le droit que nous y avons csl-il moins sacré ! h» avanta ges que nous en obtenons sont-ils moins équitable», que lu privilège exercé par quelques uns d'entre vous sur le »ol qui appartient à lo is, et. lu loi primordiale qui le» a consacrés, c st.elle moins tes pectable que Its litres qui garantissent vos droit» au préjudice d'an (i grand nombre de »os concitoyen» ? Ce sont d s esclaves noirs qui ex ploitent nos propriétés, il est vrai, mais il est vrai aussi que ce sont des esclave* blancs, des siivilein» de voire lace, des me rcenaii e» i-ius du même sang quo «oi«, qui f" f ti Ii col de; leurs sueur» le» champs t.*Oit véus feuI# recueillez les produit«. De ces deux esclavages, le plus rigoureux est-il celui du noir ? Non car il 11 oiivc du moin» dans »on maître un protecteur constant cl essentiellement intéressé à eon bieniêtre. Retenez bien ceci : L'esclavage de» noirs est une nécessité presqu'iumi fâ cheuse que l'inégalité dr» foi tune» et d- « conditions, mais il n'en est pa» moins nue nécessité fondamentale et un droit acquis ! or lo is les droits acquis sont so lidaires enlr'enx. Vo» propriété», ainsi que les nôtre», sont contestable» ou sa crée». »( Ion que pour le» cniisagerön sc place à de» point» de vue différent». Le» unes ne »ont pa» plu» que tes autres à babri du reproche d-illfgmnitf, l^mêma principe les pro ège égaleme nt et toc«q«e vou» l'aurez violé, à notie préjudice, vou? en subirez comme no h )ç» 'çrrib'', \n\n i Il'KET DEMOCRATIQUE. POUR GOUVERNEUR, IIOI1KKTC-WICK.UFFE I POuest-Félicinna. POUR UEUTENANT-GOUVEINEUR, ( IÏAKLKS II« MOUTON, f>e l.nfiyl'e. POUR SECRETAIRE DETAT, A. S. IIRRRON. D E*l-Bâton-Roiigr. POUR AUDITEUR DES COMPTES PUBLICS, KAMIÎKL P. MARKS. «D'Ouest-Féliciana. pour tre onrrn d'etat, Ch. JE. Greneaux, De N«t< hitoche». f>ün AVOCAT ««ÎNEHAI^ £. Warren Jftoise, D'Orléan». Pour Superintendant de l'Education Publique, Samuel Bard . De Carroll.