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VOL. XX. ABBEVILLE, LOUISIANE,' SAMEDI, 9 FEVRIER, 188. NO. 33. VOL. XXO NO* ige LE MERIDIONALý $2 50......PAR AN....$. 2 .0o Une chose qui manque à notrel corporation. Pourquoi ne pas, peindre et entretenir la maison deI cour ? Que peuvent de nous, pen ser les étrangers? Un grand deux mâts barque est dans nos eaux, chargé à couler bas. Il est pourvu de ce que nous avons tous plus ou moins besoin, de bon bois, avis aux amateurs. Madame Emile Bernard ne tar dera pas à s'en aller chez elle, car sa nouvelle résidence est presque achevée, grâce au talent incontes table de Bélisaire Olong. Plus de mariés que de contents, tel est le proverbe. Cette semaine a été fructueuse pour les ministres. On voit que nos jeunes gens ne veulent pas jcûner et se laisser surprendre par le carême. T-J Les animaux sont maigre, mai- j gre chair nussi. La viande est clair quoiqu'on en dise. Oui, ma foi trop chère pour la saison. Il 1 faut que les os fassent contre poids t et faire tomber la balance. L'Espagne aura fort à faire si elle prend le protectorat de Saint r Domingue. Nous doutons fort que l'Espagne veuille se créer de nouveaux seucis et de nouveaux embarras. La Russie a un beau représen tant en la personne de Ben lButler, d si comme on l'assure, il est à la I solde du czar pour exciter l'a¶ita- d gonisme entre Anglais et Améri- q cains. e -------- ti Nous avons à signaler quelques méliorations dans notre village. ] lotre entreprenant cafetier, Emile i >uhon, ne voulant pas se laisser E urpasser par son émule Frank, i ient d'imiter son exemple et de 0opier l'installation de son café. 1 3n avant messieurs, montrez votre I .aient et votre goût. t A la bonne heure, voilà un pa nriote. Le sdnateur White vient l'introduire un bill pour les nmln •liots qui ont perdu leurs membres aur les cIamps de batailles. On va leur en donner de postiches. Il eût peut-être mieux valu leur ac- g corder autre chose, cependant, un bon bras de liege vaut mieux que j rien, n'est-ce pas ami Dutel. t La Cour Suprême des Etats tnis vient de décider qu'in Etat n n'avait nullemetnt le droit de pas ser des lois sur l'immigration, ce droit appartenant exclusivement an Congtès. Ainsi nous ne pou vons d'après les désirs de quelques c membres législatifs, avoir des bu- p reau d'immigrations à la solde de lh l'Etat. ti L'Est et l'Ouest semblent divi- d sés a propos du bill d'argent. Le a Sud reste impassible. L'Angle- c! terre, dans l'hypothèse ou ce bill v deviendrait loi malgré Hayes, a li vu tomber les valeurs américaines. d Grand émoi en Europe. Le con- i tre coup s'est même fait sentir en c France où la monnaie ne frappera i jusqu'à nouvel ordre des pièces d'argent à caue de la déprécia tion de l'argent eu Amérique. j Le Président a appointé plu sieurs officiers membres d'une com mission composée d'américains et 9 !de mexicains qui siégera à Port Bliss, Texas, et sera chargée de faire une enquète sur, les derniers 5troubles du comté d'El Paso.-- f 'jNous n'aurons pas de guerre avec te Mexique car l'Oncle Sam se propose de reconnaître Diaz. Malgré les efforts des Espagnols la pacification de l'Ile de Cube est loin de toucher à sa fin. Les in - c surgés comptent dans leurs rangs, e si les rapports sont véridiques plus de 79,000 partisans de la li- t berté ; sur ce nombre 25,000 hom- I mes sont bien armés et prêts à combattre les 40,000 hommes de c Campros. On rapporte qu'il fau- d drait 200,000 hommes pour tenir 1 garnison dans les diverges partiei s du pays. Ainsi tôt ou tard Cuba g sera libre. La Chambre a passé outre et le » déposé sur le bureau le substitut m de Bush par un vote de 58 contre 0o 38. Ce substitut avait trait au 9' per diem et milage des membres. la On a guère écouté le réformateur ( et l'homme vraiment patriote,- m puisque la Chambre n'a point vou- se lu en démordre. Notre représen- c tant, nous nous plaisons à le con- dE Ftater, est du nombre de la majo- ai rité. C'en est fait, il n'y aura PI rien d'entamé et les membre au- br ront leur per diem, car il y a $110,- ]y 000 d'appropriés pour la Chambre ils et $400,000 pour le Sénat. va -» 1ql jal FRANCE., Nous devons constater, une fois de plus, et avec peine, que la France s'avance de plus en plus dans la voie, encore plus radicale que républicaine, dans laquelle elle s'est engagée ces derniers temps. Dans certaines villes, telles que Paris et Bordeaux, les élections municipales avaient nécessité un second scrutin, dit le ballottage. Ce nouveau vote vient d'avoir lieu, et il a donné au radicalisme une victoire que l'on ne peut contestet,. Le niveau social des représen tants des municipalités baisse de plus en plus, et l'on cite à St Germain en Laye, près de Paris, un conseiller municipal qui est un nécessiteux, assisté par le bureau de bienfaisance de cette ville. A Bordeaux, un maire républi cain connu, qui a donné des gages sérieux au nouveau régime, mais est accusé do ce qu'on eut appelé jadis du modérantisme, a dû se re tirer devant l'opposition d'un con seil où le radicalisme domine. Voici la composition du conseil municipal de Paris : Radicaux.......... 67 Centre gauche...... 7 1 Conservateurs...... 6 On a fait, depuis une semaine, 1 courir des bruits fantaisistes à pro pos d'une-rentrée de la France sor la scène européenne et d'une pa, ticipation quelconque de sa 'part i dans le règlement de la question d'Orient. Rien n'est venu confir mer ces nouvelles. Une seule chose à redouter ; c'est que le nou vel ambassadeur de France à Ber lin, M. de St-Vallier, que l'on dit d'un esprit assez confiant, ne se laisse amadouer par M. de Bis-' mark et ne place son pays dans une fausse situation.-Propagateur. Lisez le juri de police - dans la partie anglaise. , J ( Communication.) Pendant que les hommes intelli gents font les efforts les plus loua bles pour attirer les émigrants dans nos murs, une classe.... Qu'elle clas3e ?.... Oserai-je la 3 nommer ?.... Oui, puisqu'il le faut.... et bien' donc, la classe ignorante travaille en dessous pour chasser l'étranger. N'est-ce pas une abomination, une infamie ? Comment est-ce que celui qui quitte volontairement sa patrie s pour aller chercher fortune ail tleurs, n'emporte pas ses bras, son industrie, son petit pécule ? Est-ce que les trois-quarts du temps son expérience ne vaut pas cent fois ' mieux que celle de nos natifs, ha bitués à une routine condamnable? Est-ce que les mœurs de ceux qui ne sont pas nés ici, sont moins bonnes que les nôtres ? Non, an contraire 1 Arrière donc, retar-!, dataires, qui ne voulez pas de l'étranger! .... - Vous êtes des sots, les étrangers viendront mal gré vous, et ils vous prouveront que leur culture est cent fois, mille bois supérieure à la vôtre. Ce qui me fait tenir un langage si sévère, le voici : la semaine dernière, je i m'entretenais avec un jeune cré-Iï ole de mes voisins : Je me plai- I gnais amèrement à lui 4e la ma-|E nière peu, très peu courtoise avec ï laquelle, n accueillait les&tran gers ici. Eh ! me répondit-il bête ment, si nous les attirions, nous serions bientôt trop foulés. Je confesse naïvement que je suis res té épaté, bouche béante. Cepen- a dant, ayant repris un peu de mon o aplomb, je dit à mon imberbe quoe plus une population était nom- t breuse et mieux cela valait, parce lf que les hommes avaient tous be- b soin les uns des autres ; qoe plus ils étaient foulés, mieux ils vi vaient, etc, ce dont il ne voulut - jamais convenir. Ce qu'il soute nait, il l'avait nécessairement en tendu dire par ses pères, de sorte si que je crois pouvoir dire à moniti tour, que toute la contrée est im bue de ce préjugé inqualifiable, àj savoir qu'il no faut pas souffrir l'étranger.du sein de cette contrée. A un pareil état de choses, que fautil opposer?.... L'instruc- i tion, l'éducation. Oui, il faut ins truire rondement ces êtres si ar- I riérés. En effet, sans instruction, que vaut l'homme? Pour moi, quoique je sois loin d'être un phé- - nix, il ne vaut pas grand chose ; il est, au contraire, très-dangereux pour la société, je le prouvé : il y a peut-être dans les prisons d'Etat, un millier de convicts, assassins, voleurs, incestueux, parjures. Eh bien ! je ne crois pas que l'on ' puisae me nommer deux hommes £ instruits qui soient pensionniers d'une maison de détention dans tout l'Etat , de plus, je dis, en', toute sincérité, que si les coirpa- f bles n'étaient pas jugés si souvent i par leurs amis et connaissances, et t si les décisions des jurys avaien$t. lieu à la majorité, et non à l'una- , nimité, il y aurait, sans exagérer, quatre fois plus de galériens que t les eprisons de l'Etat n'en pour-i' raient contenir. Je dirai, en ter-1, minant, que, si dès aujourd'hui,! tous les criminels éLaient poursui-i vis à outrance et condamnés, la société serait bientôt purgée', les crimes deviendraient de plus en plus rares, et cette société né for merait désormais qu'une grande et heureuse famille dans le senq let plus large et dans tout l'acception du mot. i Mais, pendant que le tétanos s ronge sourdement notre Vitalité i sociale, que font nos Solons pour t guérir le mal ? Ah la est lai q(ietionl Que forgent nos Re j présentants ? Font-ils des lois pi our venir en aide aux avocats; du ministère piblic? Hélas! il 1 est bienpermis d'en douter. Pen sent-ils à rendre l'instruction ,obii gatoire, comme en Californie?- t Pensent-ils à voter des fonds am pilements suffisants pour rénnmé-1 rer les instituteurs pendant au-! 'moins dix mois de l'année ? Hélas, r trois fois hélas ! il est encore bien e permis d'émettre un doute à cet égn:rd. Ils s'occupent peut-être t en ce moment, -de nommer une 1 commission. chargée de s'assureri de la qualité et de l'odeur de la septoline, parce qu'ils ont besoin de vives et saines lumières. Lé gislateurs, aujourd'hui vous êtes réunis (je ne dis pas que vous êtes à l'euvre, reinarquez-le bien), met tez-vous séri-u sement à l'étude; laissez (dl c5ité toutes vos haran gues oiseu.-es. qui vous font per dre des jourinées et des semaines entières et aux contribuables des milliers de dollars pour votre fa meux per diem. Essayez, par de sages résolutioins, de venir en aide aux avocats (le l'Etat dans les poursuites qu'ils ont à exercer dans l'intérêt de la vindicte publi que, et rendez l'instruction dorén avant obligatoire dans tout l'Etat, pour les enfants entre les âges de sept et seize ans. En agissant ainsi, vous aurez conquis une large part de l'estimé de vos com mettants, et de tous les habitants en général de ma patrie adoptive, la noble, tnais désolée Louisiane. Bayou Tigre, 4 Févrie 1878. C. A. MOuISSET. >A. D. MARTIN,5 r o i MARCHAND • Rue du Port, Abbeville- Louisiané. t Snciel; Emplacement a C. DEROUEN. SOffre au pnbilic ;ý M.RCHADHSES SECIHESD SGROCERIES, CHAUS SURES de TOUT. t' GENRE, nI I-Q UJVCAILLER1E CHAIPE .UIX m OUTILS ARATOIRES, S .ARTICLES DE F.ANTAISIE, lac. la a Le tout à des prix en rapport avec P( la dureté des tempe. of 'BOIS DE CONSTRUCTIOî -(o) "Le moulin à scie.4onnu sons le nom de Koaso STEAK SAW MILL étant actuellement en fonction, annonce à ses clients et les habi tants qu'ils trouveront toiuonrs un beau choix de BOIS DE CON STRUCTION, qu'il offre au plus bas prix du marché. \n\n FOR SALE,. , The undersigned offers forsalea fourth Sinterest, for which she guaranties good . legal title, in the plantation held in com munity between herself, A. G. Maxwell, Robertson and Avery, situated on Lake .:Simonet, and kuown as the Robertson place. T-rmq Cash. Apply at this ofllce. Jan. 26-78. MIf. E. NixoN. Notice. All persons having claims against Stephen H. Hall, deceased,1 or his succession, are notified to' present the same, together withi the titles by which they are estab lished, to the undersigned, at Ab beville, Louisiana. C R. P. O'BRYAN, Dec. 29, 1877. Cnratdr. T.1KEJN UP By the undersigned, a creole sorrel horse, with a wrhite spot in the forehead, aged about nine (9) years and has been ranging near his plantation for the last two years. The owner is hereby required to come forward, prove property and pay costs, otherwise the horse will be disposed of according to l law: The brand can be seen at this office. LEVI DEROUEN. Probate Sale. r STATE OF LOUISIANA, Parislfof Vermilion, Parish Court, k No. 5$3. 3 Scccesgion of Louise (. Lods. B3 y virtue of an order of sale granted in the matters of the above succession, there will be- oilered for sale, at public auction, to the last and highest bidder, at the, the late residence of the deceased,i in this town, for cash, on 8.ITURD.Y, THE 9th DA.Y OF ../LRCOH 1818, the following describedpoperty, belonging to said sucoesion, to One Town lot situated in. Megret'., portion of the town of, Abbeville, being lot No. 1 of said town bounded North by Port Street, South by Mrs. G. Laplace, East by Quai des Francais and West by the bayou Vermilion, together with all the improve ients thereon situated. Ono other town lot situated in sa·pe portion ofsaid town and pe ing No 30 ofthe plot of said town, bounded North by lot 29 South by lot 31 East by lot 38 and West byi Jefferson Street. . One other town lot designated' as lot No. 39 of same portion ot said town bounded North by lotJ 38 South by lot 40 East by Statel street and West 'by lot f1 (2)' two dwelling houses on lot No. 30. One large building on same lot One lot of picket fence The honss irniture and kitchen utensils, and many other small articles too mumerous to mention. Given under my official signa ture at office, this Sd day of Fe bruary 1878. G. B. SHAW, Sheriff. I Notice.. U. S. LAND OFFICE. NEW ORLEANS, LA., January 25th 1878. Complaint having been entered at this office by M. C. Broussard against Thos. N. Kelly for aban donning his Homestead Entry, No. 3573, dated March 21st, 1873,1 upon the Sonthwest quarter of Section 11, Township 12, South Range 4 East, in the Southwest ern District, Louisiana, with a view to the cancellation of said entry : 'the said parties al e hereby summoned to appear at the office of the Clerk of the District Court for the parish of Vermilion, Loui siana, on the 5th ddv of March 1878, at 10 o'clock A. M., to respond and furnish testimony con cerning said alleged abandonment. JoHn r. BREAUX, Register. JULIAN NEVILLE, Receiver. Feb. 9th '78 P OIICE. t*. S. LAND OFFICE, NEW ORLEANS, LA. January 12th 1878. Complaint having been entered at this office by Charles Sonnier, against Eliza Jamieson for aban donning her Homestead Entry, No. 4770, dated June 9th 1877, upon the Southwest quarter of Section 26, Township 13. South Range 4 East, in the Southwestern District Louisiana. with a view to the cancellation of said entry : the s'aid parties are hereby summoned to appear at the office of the Clerk of the District Court for the par !ish of Vermilion, Louisiana. on the 16th day of February, 1878, at 10 o'clock A. M., to respond E and furnish testimony concerning said alleged abandonment. JULRAN NEVILLE, jeceiver. Jan. 19th '78. 0 W. C. CROW, VT~)RNEY & COUNSELLOR AT LAW Vermillonville, Louisiana. SUISCRTBE NOW FOR THE JMAtM IOTH WEE KL Y! Containing 12 pages, making 72 columns, at $2.00. a veor; $1.00 Six months; 50 cents thticu months. Address, UNION & AMERTCAN, ap25-'74 Nashville. Tenn. f Calongne & Masson, - PQD UCE JMERCH./l.TS, FOR THE SALE OF Cotton & Sugar, Wool, Moss, Hides and all kinds of Couhtry Produce. No. 34 Bienville Street, New Orleans. CnaPfenmfents of Poultry. Eggs, Tallow, Be wax, etc., disposed of to test advan t * aug25 SR. BEER, COMJMISSION MERCHANT, For the sale of Cotton 8 Sugar, Hides, Wool and Aloss, and all kinds of Country Produce. .0. 80 OLD LEVEE STREET, New Orleans, La. All consignments of ,oultry. Egg, Beeswax, Tallow, Etc., disposed of to best advantage. All orders promptly attenda ed to. 'HE SUN. r 1878. NEW YORK, 1878. As the time aproaches for the renewal of subscriptions, The 8un would [ remind its many friends and wellwishers everywhere, that it is again a candidate for their consideration and support. Upon its recrd for the past ten years it relies for a continuance of the tearty sym-. pathy and generous co-operation which have hitherto been extended to it from every quarter of the Union. The Daily Sun is a four page-sheet of 28 columns, price by mail, post paid, 65 cents a month, or $6 650 per year. The Sunday edition of the Sun Is an eight-page sheet of 56 columns. While giving the news of the day, it also coo tains a large amount of literary and mis cellaneous matter specially prepared for it. The Sunday Sun has met with great success. Post paid, one dollar and twen ty cents a year. . SWEEKLY SUN. bWho" not know the Weekly Sun ? It .oircnSO tbroulghout the United States, the Canadas, and beyond. Ninety thon sand families greet its welcome pages weekly, and regard it in the lightofguide, counsellor, and friend. Its news. edito rial, agricultural, and literary departments make it essentially a journal for the fami ly and the ftteside. Terms: One Dollar a year, post paid. This price, quality con sidered, makes it the cbeapest newspaper published. For clubs of ten, with' ten dollars cash, we will send an extra copy free. Address Publisher of the SUN, New York City. Notice. THE undersigned has Two (2) Plantations on hand for sale:' Ono situated about six miles southwest from Abbeville, West side of bayou Vermilion, contain. ing about two hundred and forty (240) superficial arpents, with a Fine DWELLING HOUSE AND KITCHEN, and about three (300) hundred pannels of new fence thereon,-one-third of the land is timbered. ANOTHER Plantation situa ted at Grosse Isle, about three (3) miles East from the town of Abbe ville, hating three-and-a-half (3k) arpents front by forty (40) in depth, with abliot fifty (50) nr j pents of WO D LAND thereon, and a right to cut wood on the Alexander De layhousaye tract; which tract is a community property of eight ar pents by forty. Sii For prices and conditions of the above plantations (whichz will be in accordance with the hard times), apply to F. FERAY, in the town of Abbeville. JIni mediate possession can be given in both cases. F. FERAY. N. B. One of the above plan tations ielongs to a lawyer of the parish of Lafavette. The party purchasing from me will have to pay expenses of sale, record, &c.' &c., in this parish from the La. fayette Records. Title perfect in both cases. feb 1 '17 - F. F.