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VOL. XX. ABBEVILLE, LOUIIANE SAMEDI, 4 MAi VOL. XX. ABBEVILLE, LOUISIANE, SAMEDI, 4 MAI, 1878. NO. ^ LE MERIDIONAL, $.2 50......PAR AN....$. 2 50 Après maintes intrigues et maints tiraillements, le poste de venu vacant par suite de la dé mission du juge King, Je président vient de nommer L. Smith, politi cien de bas étage à Shreveport, collecteur de la Douane a la Nou velle-Orléans. . Et les autres pos tulants, que deviendront ils : un seul gâteau offert en pâture et une meute pour le dévorer 1.... Aux Opelousas, le conseil de ville, vient de discuter le tarif des bouchers. La discussion a été renvoyée jusqu'au 1er juin, afin de permettre aux boucliers de vendre leurs différentes qualités de vian de des prix différents. De tous! cûtéss s'élevent des murmuresr;! pourquoi nos hono-ables membres de notre corporation ne fixent-ils pas un tarif équitable pour notre bouclier. Le public vous en seraI reconnaissant. Voici comment la justice se pra tique à Plaquemines, paroisse i Ibe'ville., Selon le MJleschacébé, une rixe s'étant élevée au Bayou Croula entre nn tavernier irlandais, Mike Malley et un Yi0mmé John, ce dernier a été poignardé, et en ! est mort. Le juge Crowell, dec 'iaquemines a relâché l'assassin c sur un cautionirement de $30.- Ir C'est une dérision. Un homme 1 serait donc, d'après ce magistrat estimé moins qu'un boeuf de tire. I' ------- n________ On est patriotes à St-Laucdry. Deux journaux de la localité, un véritablement démocrate, l'autre couvert d'un manteau d'emprunt, ont offert aux nouveaux membres du conseil de ville d'Opelousas, de publier : Gratis pro Deo, les pro cédures de cet honorable corps. Mais, par un de ces tours de lasse passe, connus des politiciens de St-Landry, le Démocrat. (sic) qui l'a emporté sur son concurrent, le pauvre Courrier, conserve son monopole, en ce qu'il devient de part la volonté d'une clique, le journal officiel d'Opélousas et que comme tel, il a le droit de se faire paye&rle maximum que la loi 'iii pose pour toute impression n'ayant trait aux procédures du conseil de ville. Courage, ami Courrier, et avec la section de l'acte 49, ses sion régulière de 1877, vous pou rez défier votre adversaire. D'après le Propagateur Catholi que, nous avions dit que l'Etat de la Louisiane, ne figurait que pour la modique somme de $24,000 al-j louée par le Congrès. Nous som- ! mes heureux de constater que!' grâces à Dieu, et au zèle de nos E représentants au Congrès, cetta I somme représente $235.000 et se it répartit comme suit: a 1. Port de la Nouvelle-Orléans, J $50,000. c 2. Rivière Rouge, améliorations c i100,000. 3. Bayotu Lafourche, grâce à Acklen, $10,000. 4. Allocations en faveur de ^ l'Hôtel de la Monnaie à la Nlle-; Orléans, $75,000. 1 On voit par cet aperçu que la Louisiane est aussi favorisée que Bes sœers de l'Union et qu'elle a!l Sujourd'hui de bons patriotes et l oun des politiciens pour la repréi senter au Congrès. I UN PEU DE COM03MOJ SENSE. 0 M. l'Editeur :-Peu versé dans _ la connaissance du dictionanire de l'Académie, et bien moins dans celui de la dérivation des noms propros, Je suis en peine de définir t le nom de Kdlkun. Je me rap , pelle bien du nom d'Isaac, Jacob, t Samson, Nabuchodonosor, Maho met, Alexandre le Grand, Napo léon et une foule d'autres ; mais ce nom Kelkun, dépasse mon sa Svoir. Cependant après beaucoup de recherches dans tous les livres moisie de mon grand-papa, et. après une longue discussion avec un- de mes amis plus lettré que je ne suis, nous avons conclu que ce nom doit être d'origne turque ou ara bj ique, et n'est-il pas probable que e ce Klk7un soit déserteur de l'ar -li niée turque, et n'airierait-il pas S mieux le titre Pacha que celui de Sire ? Sans doute ce cultivateur sI de la Turquie vient introduire en I Amérique la doctrine du Caram, -e mais il se trompe beaucoup. Il a dit que je manque de talent, mais je vais vous prouver maintenant Squ'il lui maiique plusieurs onces de T , common nsese. Excusez mes fter- C ? mes, je suis Franco-Englo. Criti s iquez mon style. Appelez moi pu ritain ou ignorant ; cela me va égalemenicnt. Ce n'est pas Kelkun e ni sa littérature de Lelles lettres (qui cha.ngera le Petit Laboureur de la Prairie, car- s'il lui manque C de talent, il ne lui manque pas de ' nerf, doe courage et de droiture i pour soutenir son opinion. n' SJ'aurais trop ponur vous dire. M. IlEditeri', s'il faillait iai.-?oC tomber iun onlce (de common sei;sc dans cha- m que plaie dont souffre ce Paclia. Il ql devait être sous l'infltience dui n-ctarr an:é icaiu ou de l'opium lors- Pl qu'il vous écrivit cet article dansjl votre nuniéro du 27 couriant. Il se sauve d-s torpcdoes Russes pour dq venir ti-roubler la liberté améri caine, mais un petit coup de ni- lb tirailleiius, à notre tour. .La liberté américaine est basée sur une constitution faite par des américains senl:!. Cent ans se sont écoulés, et leur liberté, leur puis sance et leur industrie ont tou jours ter:ui le premier rang. Nous voyons dans tous les âges s'opérer des cliangeiiients et des réformes. -;ont-ils pour la destruction de la liberté et de l'humanité ? Notre gouvernement des Etats Unis a jugé proprement d'abolir l'esclavage et de faire un amende ment a leur constitution que ces mêmes esclaves eussent tous le même droit de citoyens améri cains. Ce grand précheur contre le Sunday Law devrait d'abord at taquei l'abolition de l'esclavage qui devait être selon lui inconstitu tionnUlle avant de toucher au Sun day Law qu'il constitue comme tel et comme étant une tyrannie. Il devrait premièrement attaquer no tre Législature de la Louisiane qui approuve le Snnday Law avant de jeter la faute sur un innocent trio de juri de police. Manque de comimon sense c'est tout dire d'un être pareil. Combien d'Etats dans l'Union dès leur naissance ont adopté le Sunday Law? Sont-ils aujour d'hui les moins prospères ? Au contraire, ils montrent une richesse que la Louisiane ne petit guère s'en vanter. M. l'Editeur, et vous lecteur, ne vous laissez pas éblouir par des raisons sans fondement. Ce qui est bon dans tous les Etats Cnis Eera bon en i ouisiane. Les Y louisianais le comprennent aujour d'hui, et malgré l'opposition des sophistes, nous voyons notre hono rable Législature donnant 1: ns pleine autorisation aux po1virVo;s locaux d'adopter le Sunidy L,aw. ir Aussi voyons-nous à chaque initer vale une paroisse proclamant cette b, loi digne d'un peuple civilisé. La1 o paroisse Vermillon n'est pas au 0. jourd'hui la beule qui commande le is repos du dimanche. St-Lnndry. Calcasieu, Ste-Marie, St Charlesj et un nombre d'autres paroisses le commendent également sans dire! smot de celles qui bientôt suivronti le leur exemple. Maintenant, si Quelqu'un en est mécontent qu'il se retire de notre république qu'il a- se transporte non pas à un village voisin, mais en Chine ou en Afri r- que où il peut suivre tous les ca-i I prices et ses idées bizarres. Il convient d'une réforme et pour cela il veut attaquer la magistra ture. Que pense-t-il dire de notrei' shérif si ce n'est qu'un officierI i prompt, actif et énergique quand! il s'agit de son devoir ? Il atta-, t que le trio du juri de police, sage, e parti, qui fait voir a tout homnime doué de common sense qu'un pré-i r servatif vaut mieux que la cureý t sage parti qui attaque le vice à la! t racine pour épargner à la paroissei n ces énormes firais que les fonds pu-p biies ne peuvent couvrir. Nous p voudrions bien voir pour un temps,! p ce graud parleur élevé au rang de: I premier inagistrat et avoir à exé-, Seut.-r les sages lois de ce roi Salo- d j on du dixuneiivième siècle ; nous il verrions bientôt en !.ouisiane une ce i nouvelle Babel. Notre Acadé | miste connaît la Rhétorique. mais pi i quand il sngit d'interprcter la loi r« Sil n'a pas le common sense de com- Ca Sila prendre que les lois. comme les rè igles dela graminaire, ont aussi ni i leurs exceptions. Ne sait-il pas nc que le boulanger vend son pain au pr dimanche, aussi bien que le bou cher vend sa viande ? Ne sait-ili pas que la pharmacie est toujours ouverte le dimanche comme lundi BI et qu'il peuit acheter du Vinegar ar Bitters et tout autre médicament ? d'î Ne sait-il pas qu'on peut lui procu- LE rer aussi bien le dimanche qu'un d. autre jour un habillement nouveau M, dans le cas que Dieu l'appelât à sa son tribunal pour rendre compte bii de lui-même? ?pi ail Amis lecteurs du Méridional, pli cessez d'écouter ces faux prophètes diu qui veulent réduire les lois de tei Dieu transmises aux nombre de en neuf. 'uyez la lecture dange- eu l'e reuse qu'ils mettent à votre portée. rei Suivez mon conseil, je n'aurai pas po la chance de vous en donner d'( davantage. Jo ne gagne pas nia dis vie à la plume mais à la pioche. mvi PETIT LABOUREUR 1)E LA PRAIRIE. et . --- - - -Il . . . . .4 ', --N'étant plus qu'un simple ci toyen français. Le prince impérial a dû subir la loi commune. Et, la semaine dernière, son cousin Murat a tiré an sort pour lui -tout comme le maire de la commune tire pour un garçon ab sent de son village. Heureusement, Si L'p'tit ramassait des balles.' Il y a tout à l'heure huit ans. Il n'a plus aujourd'hui qu'à ra masser la sienne. Car les journaux annoncent son exemption du service en des ter-1 mes assez singaliers : "Le prince impérial est d'ail leurs exempté du service étant fils i aîné de veuve." Fils aîné de veuveve ? Combien S. M. l'impératrice en, a-t-elle eu depuis ce départ que'i nous pleurons tous ? i R.JIMEME.'TS EJV BELGI QUE. On mande de Bruxelles le 2 avril: .' Le rapport de la commission spéciale des finances autorisant la chambre à accorder les crédits extraordinaires demandés par le roi dans son discours du trône, et par les ministres de la guerre, afin de compléter la déftnse nationale, a été voté sons aucune modification (après cinq jours de discussion), à la presque unanimité des membres présents." LE COLECTEUR DE LA DO U.AJVE. Qu'il se soit passé déjà pins d'un an depuis l'inauguration de Mr. Hayes à la présidence, et que, de puis ce temps-là, il n'ait su trouver personne pour remplir les deux places les plus importantes peut Iêtre de l'Etat, celles de collecteur de la donne de New-York et de la Nouvelle-Orléans, qu'il ait lais sé sciemment en souffrance ces deux. grands services administra tifs; voilà réellement qui confond. Et pourquoi cela ? Pour ne pas rompre ouvertement avec tel ou tel parti ; pour ménager telles ou telles individualités qui ne de vraient avoir rien à voir dans de. pareilles questions administratives; parce que la politique se fourre partout, là surtout d'où elle de vrait.être bannie. Et c'est ainsi i que Mr. Hayes entend la réforme, du service civil, au nom de laquelle il a pris possession du pouvoir ' exécutif ! g Enfin, nous apprenons que le - président a envoyé au sénat le nom de Mr. Georges L. Smith v comme collecteur de la douane de la Nouvelle-Orléans. Est-ce pour en fini-r une bonne fois? ou bien, p n'est-ce que pour provoquer un nouveau vote négatif du sénat et c prolonger encore le stafu q',o ? C'est ce que nous saurons bientôt. -[Propagateur Catholique. d ____________ n P TNER.AILLLE D'UN ELEPHANT BLANC.--Les journaux des Indes anzglaises nous apprennent la mort d'une des idoles vivantes de Siam. Le plus vieux des elephants blancs, i qui était né en 1770, est mortj dans son temple à Bangkok, au mois de novembre dernier. On! sait que cette fameuse divinité al binos, devant laquelle tout un peu ple s'incline, est l'emblème du roy aume de Siam. On l'honore des plins beaux présents ; car les In diens, prévenus dé l'idée de la mé tempsychose, croient aujonrd'hui encore qu'un animal aussi' majestu eux ne peut être animé que par l'esprit d'un dieu ou d'un empe reur. Chaque éléphant blanc possède son palais, une vaisselle Sd'or et des harnais tout recplen dissants de pierreries. Plusieurs mandarins sont attachés à son ser vice et le nourrissent de gâteaux et de cannes à sucre. Le roi de I.Siam est le seul personnage de vant lequel il fléchisse le genou-; !ce salut lui est rendu par le mon arq ne. On a fait à l'idole défunte dei magnifiques funérailles. Une cen- s taine de prêtres bouddhistes ont of- c ficié à la cérémonie funèbre. Les 8 trois éléphants blancs survivants, e précédés de trompettes et suivis v d'un peuple immense, ont accom pagné le char jusque sur les bords' t du Menam, ou le roi et ses grands o dignitaires sont venus recevoir la , dépouille mortelle, qui a été trans- P portée sur la rive opposée pour y V' être ensevelie. a Une procession de trente bâti- ff rnents pavoisés figurait à cette cii- ( rieuse cérémonie. Toutes les mai- t( sons flottantes qui sont rangées en double file sur le Menam, et dont n le nombre s'élève à plus de 60,000, fi étaient, ornées de drapeaux de tou- il tes couleurs et d'attributs Pymbo- a liques. fî r UNE AVENTURE D'AUTRE FOIS. 2 C'était sons Louis-Philippe.- Une émeute éclate à Provins. Le colonel Rosetti arrive avec ses cui rassiers devant les émcutiers et a leur tient ce langage familier : s "Mes bons amis, je vous con e nais; vous êtes de braves gens t qui n'êtes pas contents. et vous avez peut-être raison ; mais vous n'avez pas raison tout de même, a parce que votre rébellion ne ser n vira à rien. Je vais être obligé à de vous charger, ce qui m'ennuiera beaucoup, mais je ne connais que mon devoir. Mes hommes, qui ne connaissent que leur consigne, vont taper comme des sourds, ce 3 qui les ennuiera aussi beaucoup. Ceux qui seront écloppés seront très-ennuyés également, et leurs n femmes encore davantage ; et tout ça pour rien. Rentrez donc chez vous, vous ferez joliment mieux et tout le monde sera content." Les émeutiers allaient se'disper ser lorsque l'un d'eux s'approche de Rosetti, luilance sous les reins un r coup de pied, se sauve et se réfu e gie sur un arbre pendant que la foule excitée huait la troupe. Rosetti campe au pied de l'arbre S un cuirassier alsacien, avec mis s- ion de sabrer le gredin, s'il des . cend, monte à cheval et entraîne ses hommes dans un galop formi dable. Plus d'émeutiers. Roset ti rentre se coucher, oubliant son n1 insulteur et son cuirassier. Il ne --Is'en souvient que le lendemain en e'constatant que l'Alsacien nian quait à l'appel. Il s'élança hors du quartier et t arriva bien vite à l'arbre. 8 Là, un spectacle bien risible et t i navrant s'offrit à sa vue ; le brave d Schmit était toujours en selle. 8 L'insulteur assis sur sa branche, 9 pâle comme un mort, cherchait à o apitoyer son gardien, (lui, à toutes d ses supplications, répondit : --Si tu pucldts tu est mort. ti Rosetti éclata de rire et ren voya le soldat au quartier. -Descends. ditil à l'insurgé. --Mais capitaine.... babutia le pauvre diable. --Descends ou Je monte te cher cher. c L'homme descendit. A --Tiens, lui dit Rosetti en lui P' donnant 10 francs, voilà pour la " nuit, c'est plus qu'elle ne vaut.- Maintenant, qu'aimes-tu mieux ? que je te livre à la justice ou que Bf je te rende tcn coup de pied ? ad -J'aime mieux le coup de pied, ed fit l'homme tremblant. Le capitaine allonga sa formi- rI dable botte de cuirassier, mais sans colère, mollement, et il dit : io --Tiens! encore c'est parce que pr je ne veux rien avoir d'un drôle tbi comme toi. s Ceux qui ont des terres à vendre, attention. Messrs. F. Armant & Cic., 70i Rue du Camp, Nlle-Oianiis sont prêts à publier gratis sur leur pnrii plilet, concernant les F'rdy.lantrs Paroisses de la Lou.isiane. l'offrie pn vente de toutes terres et propriéi tés conformément à la dc~csiption qui sera donnée à E. .Moitunue l. Abbeville, seul agent do Mcssrs. F. Armant & Cie pour la parouis.e Vermillon. Aucune vente n'étant cffectuiéu les proppriétaires n'aura:eut rien à payer pour frais de pilli'ation,. mais dans le cas contraire ils paie ront une commission raisonnable :onvenne d'avance par contrat. Pour plus de détail adres-ezvous lirectement à M. Ernest Montagyne 3eul agent pour la paroisse Ver millon de la maison F. Armnnt & Cie., Bureau des Terres et d'lin nigration. E. MoN'TA&t:." Abbeville, Vermillon, 21 juillet '77. C. H. MOItTON, CONrAD DEBAIrT.O Mouton & DeBaillon Avocat s, Vermillonville, Louisiane. Dr. IVW. W. Van PELT, Medecin Tiectique. Offre #pès ervices aux habitants de la paroisse Vermillon. Il traite uumme mpe. cialite toutes les maladies dres feniimr. telles qli,, la letichorree. fleirs.blaBch,., etc. Fon bureau est a Abbeville. \n\n a To the Editors of the State of Louisiana. The Louisiana Bureau of Immi gration is receiving many letters of inquiry from various sources calling for information for farm ers, mechanics laborers, business men, and capitalists, who desire to settle in this State, or invest capital here. Our bureau has issued two discriptive circulars, with maps for the benefit of such inquired. We have sent off many circulars, and copies of Louisiana ds It Is, and written answers in response to letters of inquiry. Our bureau has opened books to receive descriptions of lands, for sale, propositions to lease lands, or to have lands. worked on shares-any proposition that may enlighten the immigrant who wants to come to Louisiana. We will record all such descrip tions of lands and propositions in our books, which will be open to strangers and persons wishing to purchase, and these descriptions will furnish the bureau with an additional fund of valuable infor mation for future circulars, and to be used in our letters in reply to inquiries. As our board has no funds and no income expect the small amount' furnished by merchants and others in New Orlean, who subscribe to assist us in our labors, we respect fully beg the editors of the M:ate to published this notifep, fv weeks or months, without cWirr to the board, for the hInrfit of immigration and the State. WM. BoCEL, President. Office Louisiana Bureau of Immi gration, No. 8 Commercial Place STATE of Louisiana-Paislh of Vermilion-parish Court - No. Succession of Jules Dore. Notice is hereby given to all parties interested in the said succession, or having any opposi tion to make to. the tableau of debts and final settlement of said succession, to file the same in writing, in the office of the Clerk of Court within ten days from the late hereof. Given under my hand and seal his 13th day of Arpil 1878. LAscIE BROUSSARD Clerk. R. BEER, COMMISSION MERCHANT, For the sale of Cotton 8f Sugar, Hides, Wool and Moss, and all kinds of Count)-/ Produce. NO. 80 OLD LEVEE STREET, New Orleans, La. All consignments of Poultry. Egg, Beeswax, Tallow, Eta., disposed of to best advantage. All orders promptly attend ed to. TAX NOTIC ( {:. The tax payers of the Parish of Vermsil ion are hereby notifod that I ar now prepared to collect the State licenses for the year 1878, and also taxes dne the State on the Roll of 1877, now collectahbe, as well as taxes due parish and State for back years. Jos. S. NuNz, Tax Collector Vermilion Parish. BEST sine yon c ng in. Five to .twenty dollare per day mude by any worker of either sex, right in their own localities. Particulars and samples worth $5 free. Imoprove your spare time at this business. Ad dress STINSON and Co., Portland, Mfirre. F. R. KING* ATTORNEY AT LAW: Abbeville, Louisiana. $200 a month clear profit mnach easily by agents. Agents wanted evetr . where. Men and Women. Boys ardl Girls. jntire time or spare moments; day time or evenings. Everybody wants it, and every family will buy it, Pig cash pay. Pleasant employment. Ex clusive territory. In fact the best agency ever offered. Circular and terma FRnE on application. 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