Search America's historic newspaper pages from 1770-1963 or use the U.S. Newspaper Directory to find information about American newspapers published between 1690-present. Chronicling America is sponsored jointly by the National Endowment for the Humanities external link and the Library of Congress. Learn more
Image provided by: Louisiana State University; Baton Rouge, LA
Newspaper Page Text
VOL. 7. 1 m THIBODAUX, LNE. 24 AOUT 1910. NO. 2j. FEUILLETON. Hilda La Bo I l i heiïlienne ! PAR Xavier de Montepin (Suite.) Voire lein me T... moi ! répéta la; j Il"«' >•( |»u uviin l al peine croire A ce qu'elle entendait, j Oui, mademoiselle, il dépend ! do vous de me donner la plus im» j - uieuse joie qu'un bout me puisse éprouver, en me disant que vous | consentez â m appartenir. j Mais, monsieur, c'est a peine si ! j vous me connaissez, lit Lii d.t i inideineitl, cal la haute pbysiouo iiiii' et Its grandis manièles du ! marquis ne o.iilie nu ius|iir.»ieiti : uuc sorte <tc trouble craintif ei ! respectueux. I Je vous connais mieux que vous! ne te croyez, reprit ilciiou. Jej .«ai« qne volic mêle ap^arfeuall a la taut- it.- lu-1 ilt e e i |.it.«que ( .tus «•It- • s K„3|tl 1..« i I it« .« l>o ll< lilt's, «ii- .->;i .f- ijtit- v 01.« el«.«, p«tu>«. « .t;x ,pi-i. I.* AisW- ptift nil' i aclie «i.ius \ ott'e p h tir v .'t* J - vil.« .-.miiitil qui- viii ^ éli > Ot-iie a l avit la jieii«ee, a foudre un cuîur . île bronze ! Je sais que je vous adore, «|n en voua je mettrais tout mon bonheur, toute mou ivresse, tout mon orgueil, et |e vous de» mande de nouveau: Voulez vous être marquise tic Saillé î Je rêve, pensait Hilda. Le ré veil va venir. Le marquis Hélion,prenaut pour de riudécisiou le silence de la jeune tille, continua vivement: Vous oésitez. Pourquoi ï Vous ue m aimez pas, croyez vous que j« I ignore ! Comuteut n'aimeriez» vous? Je n'ai rien fait encore pour vous conquérir ! Maia si vous êtes libre, si votre cœur ne s'est point donné à uu autre, acceptez utei, soyez ma temme... iudillerente d'abord, qu'importe! Cette froi deur, je saurai la vaincre à lorce de bonheur et d'amour ! Je vous aimerai taut, que je vous forcerai â m'ai mer ! Eh quoi! toujours ce mêmes silence ! Hilda, je vous eu supplie, répondez moi, je vous le demande A. genoux... Képondez moi... Mon Dieu, murmura l'orpheline, . si j'étais sûre que voua ue me ten dez pas uu piège. Uu piège ! s'écria le gentilhomme nu pâlissant. Me soupçonnez vous d'une telle infamie? Me croyez vous assez lâche,-assez misérable, | pour venir à vous, dans cette chambre mortuaire ou 1'iimo de votre mère plane eucore, et pour j vous pcusser à la boute par lea i mensonges d'un taux amour ? LI11— I • Inouï ! Von- al je ou "istaol caché I l le inivit f lJuda, | ci. fais le si r i ; da, jugez moi mieux! L'homme qui I veut faired.- une« chose» s* mé ! prise lui même et ne dit point son until dcv>.nl Uieu >,U ccout J'«u lai» le K< iiuenl ttor mou hou. j j neur, mes paroles sout sincères, et I ! vous pouvez, vous deveï les croire! j Et, maiutenaut, acceptez vous. J'accepte, répondit la jeune tille | en plaçant sa petite main dans j celle que lui tendait le utaïquis, et ! je ne serai point ingrate! Celle j yue, riebe i l nobfe, vous aurez plis« obscure et pauvre pour léle ! ver jusqu'à vous, celle ;à »era pour : vous une épouse loyale et fi.îè e ! ! Monsieur le marquis, disposez de I moi... Je n'ai plus désormais d'au tre volonté que la vôtre . Hélion de Saille pressa contre bimt lie aidenie wt in^tn de la ; i je.itte ti puis il la laisna nlout i I' t til tla.dil I >t ' et; lin- etllolioll pud. Mille, ).- me imilit rei ,n iligne, moi jnissi, de la conti ,t,.c<- «ie vous ai ae.conn Z, Mes "Cites vit iiuei>t de toucher votre ch.iit pour la pieiuieie 11 lu demièic lois avant le jour où nous serons nuis devant Dieu, Seulement, je veux que ce Jour soil prochain. Le voulez vous au«»' ! | Ne voua ai-je pas dit, murmura j la jeune tille en baissant les yeux, ( i ue *1 uami il vous plairait de com uiauder, mou devoir serait d obéir. ^ u éclair de joie brilla daus les yeux du marquis. ^ ° us consentirez alors, reprit il, à ce que uous soyous unis demain! L'orpheline tit un sigue allirsua l'h Hélion continua: j - . t Avez»vous quelque laison de | souhaiter que noire manage soit^ célébré à Paris plutôt qu ailleurs t j I Aucune. j Le deuil si douloureux et t-i ie- j cent que vous poitcz, semble nous j imposer la loi de ueutourer la cérémonie d'aucun faste. Le peu si z*vous comme moi, chère Hildaî Absolument. Nous n'aurons donc d'autres j témoins que ceux nécessaires pour rendre indiscutable la validité de l'acte... Voyez vous à cela des ob» stacles t Non, certes, et je serai même très heure,use qu'il eu soit ainsi. Je possède à quelques lieues de Pans une sorte de pigeounier féo™ dal, un petit château du temps de Louis XI 1 1, tout eutouré d'eaux vives et d'arbres séculaires... Ce castel eu miniature, qui me vicuti moins pour quelques semaiiit s... Le desservant de la paroisse est r|()j vj<Mlx |)l6tl6( k . I)ieilleul . , Ml . I pins digne ht'iniiie qui soit an motule... Il ma vu tout entant -t de ma mère domaine nu hameau d'une ceutaiue de feux, très pau vre, tuais très pit tot esq ne, dont je suis le seigneur et maître... «l'es« \ ,br * lo,,t ce1,1 vou * plaira/««. il tu .iiute d'une t. n it cas«* si pio j ^ ^ # ^ I encore, ne pourrait ui'aimer dtt vantage... C'est lui qui nousnta riera et uous passerons notre lutte de miel à Villeroy... C'est ansi que se nomme le hameau... Tout cela vous eonvient-il. chère Hilda ? Tout cela me convient, et, si mon âme n'était pas liiste jusqu'à la moi t, il ute semble que je me seutirais bien heureuse. - Cette tristesse de votre âme, je la respecte. . Jamais douleur ne fut p us legitim«-; mala), temps, ce consolateur supiême, calme tous les desespoirs et cicatrise toutes les blessures. L u jour viendra où le deuii d aujouid hui ne sera plu» mi sttuvetiir iné«aiicoiit|ue ei it-tnit<-. V«»« gt amis y i-itx oi.b ie» lin»! l> -.« nit ilti » el Vott.« poulie?. fc »o it t I 11 e i- tl Co i e. Ne le CioyeZ Vous IJmI,,? j t . veu x ie cioire, puisque 'vom« dit«», luilh en e,<- moment oll t« cor j, s ,ie ma mère est a peint n fcoîdi tlans sa tombe... en ce uto Ilu . IJt ( ,ù 8a j a i,e la blessure de mou j| , ue «embleque mes larmes 8e ta ,i lo „ t t . t (jue j e ue | sourirai plus jamais. j Uu sjleiJCe as8eZ lü|)g SUIvit ce() parole8) p ui8 | e marquis de Saille reprit : Hilda, celle qui est ma fiancée, ne saurait passer nue nuit de plus dans cette misérable demeure. Où puis je aller î murmura la j euue j e u ai pas as j| e . Vojcj ce qUe j e Vous p IO pose; les nuits ne sout pas c -ucore fioides, - | el uous >t)mluea dantj |a | tj|u . ul CllUll>al vl ctoi ieuseuiciil les j ténèbres. Dans deux heures mon I j carrosse viendra vous prendre p our vous coitduue à Viiltroy. j l'occuperez scuie, je vous es* coi tel ai à cheval, avic un domes tique de confiance. Vous pouttez reposer à votre aise. Nous voya gerons toule la uuit. Nous anive rou8 ^s l'aube à mou petit castelj j'irai trouver sur le champ l'abbé Muriel. On parera l'autel, on a 11 u rneia les cierges, vous vous age nouillerez à côté de moi daus la modeste église, et vous vous relè verez marquise de Saillé. Hilda ue pouvait qu'approuver de tout son pouvoir un arrange ment si raisonnable, qui prouvait d'ailleurs jusqu'à l'évidence quel respect profond se mêlait à la pas sion du gentilhomme. (A Cou tin uw. \n\n . THE CELEBRATED mm v i A ~0' t Ct~( 1/ a > j : I j STOVER i gas and gasoline engine , The most simple and durable Engine on Market. Built for heavy work. ; in ill o, New Orieans. La. SOUTHERN DISTRIBUTERS.!""' Thibodaux Boiler Works. Local Agent. Also Agents for CLIFTON Marine Engine. Your clothes are one rJ'ii/O v\v- AVV; ä "l'm .§P « N® 53 » S 1 i m 1 V'. 3:. / • m ' m m 'm ' ' 9^7.'^!'.; . • . -s- ' • . • v'iQ îHvîS-' ' • i •--ai II#' 'ï ¥. mm -îS, m V» m y-. Mi m m 'M m ■S \L;-aü m mm ß f vU m m •S3: \\\W KW' * «i m m & \ î^ ; V \ ^ Coj.yii^K t Hart Sch aff ner Sc Maix of your most considera tions; if you dont feel so «/ about it, you ought to. We consider ourselves in a way responsible for the looks of our customers. Hart Schaffner&Marx clothes are the means by which we take the right kind of ca re of our friends in this clothes matter. There's no better clothing made than that we'reshow hii>-; and the new models, the new ali-wool fabrics, the new colors and pat terns, are particularly at tractive this season. Drop in here soon and let us show you the smart new clothes we've provid ed for you. K1JJS BlUUD'S SONS. Main Street, Thibodaux. STAR BR SHOE STAR BRAND SHOES ARE BETTER" lar If you are still vvparin hi^h shoes prepare to them aside until cool wea ther comes again. You can't afford to stand the discom j fort of wearing high shoes dnring the : hot summer months. We have all the new shapes in jOx I fords for men women and children. In buying shoes you want the best and although there are lots of good j shoes, always, remember that i .ijjgj. g ranc j shoes are Better" au Mens and Ladies and childrens Tan Oxfords at greatly reduced prices, stock of tans run ]t . vollf,n<l yoursize vou get a hargin. £ .r: a Racket Building, Jackson St.