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LE VOL. 7. THIBODAÜX, LNE. 7 SEPT. 1910. NO. 31. FEUILLETON.! Hilda La Bo hémienne PAR Xavier de Montepin (Suite.) Outturn* Ç», !«*(« ubotlI-M Mî Rollt décidé«» tout A coup !... Inusque uifiit ! lit tioiiM a lions sau» fioul«' »voir à Villeroy «le belles l'êtes ft beau coup du momie pour célébrer les uocrs «le monsieur le marquis... Noua n'aurons poiut «le fête«, et personnes lit- troublera noli«* soli lüde... - %. y J* .. La physionomie «lu Màlo expri not la >1 Upen t I» plu« piolonde. line n»»«r. «ans viuloun et »au« grande ;-fllueiice de convives lui paraissait ue chose in« » ï< , anor male, incompréhensible. Cependant, balbutia-t il, la fa inillM de madame la marquise... Ma fiancée est orpheline et n'a ... • , • . , pas de tabule.. , interrompit Ué» ., . , , . , j lion, bile li est pas de grande | . . . , i race et irajnuie ru-n a uia tor tu tu-. , ... ... ! Je I éptiu»c patee qu elle est une ., ... aug»-... Lu auge par la beauté.. i . uu auge pat le cwur... «I surtout .. pa>c« que le l'aïute... Oui, l'aime, euteude tu, Uâlu !... d „ toutes le. force.de mon âme ct pour le première fois de ma vie ! Monsieur le marquis a dit cela bien souvent déjà. Je croyais aimer, mais je me trompais, je le coinpreuds bien aujourd'hui. . J'ai eu cent mal» tresses peut-être... Je les déeirai» toutes, mais je ne les respectais pas. Elles ne tenaieut aucuue place dans ma vie; le véritable amour, l'amour cli«ste et ptofoud, u'exintr qu'accompagné de respect, et,queud il s'est emparé d'uu cœur comme le mieu, ce cœur est â lui pour toujours. S il ru est ainsi, lépliqua Mâlo, tout est pour le mieux et j* me réjouis du i'uud tie mou âiue du buubeur dr mousieur le marquis, car mousieur le marquis sera biru heureux. Je I espère, j'en suis sûr. Tu la verras bieuiôt, et, la voyaut tti belle, tu comprendras comme eilt est bonne et pure et comme j'ai raison de l'aimer... Je comprendrai surtout, s'écria le valet, qu'elle est la femme de ^mon seigneur et maître, et je lui serai dévoué à me jeter dans l'eaa ou dans le feu, à son choix ! Merci pour elle et merci pour moi ! Tu es un ßdcle serviteur. La nuit était veuue. 1« voitore a'arrtta , u ,|, 0Mj I heure, * Polaay, poar lalaaer repo laer le. cheveux. Hilda ne voulu! pas descendre et préféra le» cou» «Mis du carrosse au lit banal d'uue chambre il hôtellerie. Elle n'était pot ni eueoie marquise, el «le jà. ce* pendant les iiiHliucts ailstocrati que* les plus laiiiués s'éveillaient eu elle. Ou se remit eu marohe vers quatre heures du matiu. Ou ira versa Mautes, la petite cité gra cieuse et coquette, puis, carrosse et cavaliers s'augagèrent dan* uu chemin de traverse uu peu défoucé, utais ombragé par «te grands ar bres dont l'automne jaunissait et rougissait le feuillage. Le soleil levant étincelail à fhoi izon,au uioiacut où l'équipage traversa un pont d'uue seule arche jeté sur des fossés pleins d'eau, franchit une grille d'un bon style et s'ai t êta daus la cour d'bonueur «lu petit château de Villeroy. Màlo, parti de Poisay venue à ' v J terre pour obéir aux ordres de son ' tuait t e, était arrivé depuis deux ' 1 ht-ur«Ces lieux heures avaiet.t :sulli, uiâee tl la collaboration ac tive du traulicn «lu château, de sa ® femme, du jardinier et de la hllu 1CUJUJC » uu • de leruie, p<u.r meUre eu üou ordre I toutM |M Mi«=e»du principal ap partemeat, pour allnmer do feu dans las cheminées et pear denner uu air de fête aa château. Déjà même on voyait daus la cuisine une demi douzaine de pou lets et de canarda égorgés pour les apprêts du déjeuner. M. de Saillé mit pied à terre et voulut ouvrir lui même la portière à Hilda, la faire descendre de car« rosse et l'introdaire dans le cbâ teau. Cbère bieu aimée, lui dit-il m trancbis«aut avec elle le tteuil tlu vestibule orné de pauoplies et de trophées de ebasse, vous êtes cher, vous. La jeune fille lui tépoiidit par uue légère pression de sa petite maiu. Ne vous sentez vous trop poiut fatiguée de votre voyage uoeturuef reprit Héliou. Peut être le suis-je uu peu. Mais quelques instants de repos me re* mettront. Ne vous êtes-vouN pas ennuyée pendant les longues heures de aolitade. Je n'étais pas seule, mousieur !e marquis. Ces heures se sent pas« sôes entre ma mère et vous, Hilda mentait en répoulant ainsi. Comme la voille, l'image da clrcvaller Gérard d.Noyal était j """ ce9M > ob#éd " r "» j ,6 °' 01 B ""« r4 tuu " ses ' fforl8 ' ellB n'avait pu se délivrer «te cette obsession. Cette chambre élan celle de ma tuère, elle sera lu »être, dil le ur-u quin eu ouvrant devant sa ttaucéi l ^ - la porle «l ulie vaste pièce leuduc de tapisserie des Flandres à per sonnages mythologiques, et garnie de meubles eu chêne sculpté à la mode du seizième sièule. Des ar moiries étiucelaieut sur les vitraux peiuts, sertis de plomb. Un grand lit â colonnes torses étalait ses courtiues garnies de veiouts ga louué d'or. Tentures et meubles formaient un ensemble un peu sombre, mais pleiu de richesse el de majesté. Un graud feu flamboyait daus l'âtre de la haute chemiuét; il ani mait la chambre de ses clartés joyeuses et douuait uu semblant de vie aux visages pâlis des dieux el dt» béros. A Havers les vi llages, ou entrevoyait Its tilleuls et les marrouiiiers du parc, dout les cimes s élaguaient jusqu'à I boi izou. ileiiou Üt apporter dans un graud cabinet contigu â la eham bre à coucher, les malus et les valises couteuaut ses emplettes de I» veilla, deatiaée» a Hilda. Ceci fait, il se retira daus un autre appartement, procéda à une toilette sommaire que reudaitiu dispensable une longue nuit passée à cheval; puis il sortit da châteuu et se dirigea vers le presbytère. Le vieux desseï vaut de la pa roisse était iustruit déjà de l'arri vée du marquis daus ses domaines, il I tccueillit avec uue effusiou de tend lusse véritabletneut touchante car son cœur déboulait uu point que du grosses larmes coulaieut sur ses joues. Ce fut bien autre cbuse quaud il apprit qu'Hélion allait se uiurier. Il ue pul retenir uu cri de joie, et, prenant le gentilhomme daus ses bras, il l'embrassa sur les deux joues. Cette allégresse du bon curé, pour être lin peu trop uuïvemeut exprimée peut être, n'eu était pas moins toute naturelle. L'abbé Mu* riel n'ignorait poiut que M. de Saillé vivait à Paris dans un monde de dissipation et de galanterie, et il frissonnait rieu qu'à la pensée du nombre infini de péchés mortels contre le sixième commandement que des fréquentations dauge* reuses et coupables devaient faire commettre quotidiennement à son cher marquis. Chaque jour, ou à peu près il disait sa messe à l'efft d'obtenir de Dieu la conversion complète do pécheur bien aimé. (A Continuer. \n\n Have Your Clothes Cleaned and Pressed. Ladies Fancy Goods A Specialty. Ortiers will be called lor and deli vered pmuiptly. Satisfaction guaranteed. Give us a tiiai. EMILE J. AUCOIJV. Plop. M A KONGi£ ST., 1 'HON 299 TliiboiUux. La. Dr. Jas. P. Fortier DENTIST. Bank of Thibodaux Building. Office Houks: 8 A. M. to 12. 1 P. M. to 5 P.|M. Have your Bicycle Peddled Get an INDIAN Motorcycle. A. R. Staunton, Agent. Phone 180. Thibodaux, Box 346. 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