The Houma courier., January 18, 1879, French, Image 1

About The Houma courier. (Houma, La.) 1878-1939

Image provided by: Louisiana State University; Baton Rouge, LA

                
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LITTERATURE
AGRtCULTUKF, POlTIQUE ET EDUCATION.
— : . . —■———— ■
VOL. 1
HOUMA. I.Mi.. SAMEDI l&TANVIKR. 187».
NO. 51.
Cuimn i U gimuua.
I'ublir toiiK It 'll Sa hum! i ft.
E. K. lUxft, l'ro|»rioti»lns
I .oil!««
I.oiii« f
< «»Iii« l>ori»f«»nr.
lJ. F. lUzot, ft «'rant.
Vu i
Six moi*
1 I - if moirt
\ \ -%-i >« i;*.
Par o;urr <V «Ii x li^n»'«
Calendrier Catholique.
l*~*Viiro<le St. V'wrrv iï Rome
I:» *?n l'inuivcht 1 sijuVs l,K|»i
St. Si'tuiftti«>ti, MartVr.
21 ~ SU*. Agnen, Yicifc«.
St. \ iii'-otit, l)ia< i«î.
2.'!— St. Raymond.
ÎJ4 —St. Baby In Martyr.
NOUVELLES LOCALES.
•leudi dernier un H trouvé le corps
iî un negte flottant sur le binon, en
)';i ce lie rim Iii nit ion "M v itlc ( i rn\ «•".
Le malheureux s'c'.iit nine pur
accident, «.il li jouis aupaiavant
in a lit
La I
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ieiis a I
Ut ac!i«'
dioix,
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■I A!. l'i
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lebolll'O, |IOIlr I'ltlllll
llticc ü i'iiv i i (>iI 1,S 000 j (
V quantité obi
•mi donna,«
for* " V '* '
«Nous acOiiSMoiicTicn df
fait» tI*Uti tel résultat, Sur otti" wis
l'oü considère qu'il > ii dans |;i |c
lOtSSe I el'l clll/flllO II sse JÏ tic title
incultes jMi;:r produire nn sui|ilu
de lu 000 Imucauts environ.
Nous avons eu le plaisir (le
lu main «\ tleitx «le nos amis
& n:s «le la Ville, MM. K. .lui.-' et j
Loulou, ( es Messieurs n'ont pas
» u peur tie nos eliemiiis Uaieux. I
lis sont venus nous faire une visite
et sont repai t is enehantt'v «I«
vo,\a;'", car I e 11 ï m carnets «h* «om
inaiuJes étaient bien remplis. Nou>
lesen l«*lieitons Miieeiement et « «-sf
j ist ice a leur rentlie, ear ils repre
fieti teilt «It'iix • l«*s iiieilleuies m.ii
sons tie eoimnerce (le la Nouvelle
< >i leans.
Nous avons le regret d'annoncer
la mort de Madame J. B. Bon
uieail, décédée au l'etit Caillou, le
Id jali viel del nier,
un u j utî-âgée de plus de (!0 ans,
rien n'aumuiçait si» fin. Cette luort
plonge dans le deuil une nombreu
se famille «le braves et courageux
créoles qui à force de travail et d'in
telligence, ont su se créer des posi
tions honorables dans la paroisse.
Nous prions ses enfants, paimi
lesquels Alfred Boudreau qui est
nn -le nos vieux amis d'agréer nos
sincères compliments de coadoléan
M. A. Zeriiiger, le populaire pro
priétaire du Caté "Georges'' a dioit
a nos reuieiciements pour les excel
lents cigares dont il nous a fait pré
sent, ainsi que pour les liqueurs fi
nes que nous avons été appelés à dé
guster. Eutr'autrns, nous recom
mandons un délicieux "l'orto Wine''
que M. A. iWmgttf vient de rece
voir.
Par l'excellence de ses liqueurs
aussi bien que par son immense
stock, le Café •'Georges''est le uieil
leur établissement de ce genre à
llouwa.
'
[
r
- i
'
jsiîc I
leur
Le nouveau Marshall de la Cor
poration, M. lieber Lester a bien
débuté. Le lr joui de son entrée en
fonctions, il a arrêté doux ivrognes
tapageuts : le premier un Irlandais,
ennemi juré de la tempérance et le
second, un nègre qui s'en allait boi
le de gtoeerie en grocerie, et quand
iiriivait lo quart d'heure de Kalie
lais, exhibait un pistolet armé a la
tète des propriétaires et payait.
en insultes, M. J. I'. Larrieu n'a
pas voulu se contenter de cette mou
naie. Il a fait appeler h: Marshall
( t a procuré à notre individu un lo
gement aux frais ilo la paroisse
avec un affidavit de tentative d'as
sassi ut et deport d'arme cachée.
iiravo! lieber, continuiez et vous
luirez l'appui de tous les honnêtes
gens de llouma.
I, h
X oi;ii;a r ta fà
LES SUCRE*
SCR
line dépô:he particulière (In
Washington dit que la nouvelle
loi sur le taril îles sucres importes
est adoptée dans le linteau dil Co
mité, grace au concours énergique
de notre représentant au Congrès,
l'Ilot». Gibson, assisté de MM. Itob
hi il s, Harris, SSavIcr. Diur
cliard et Plielps.
Cette loi qui est pour nos plan
teurs du plus grand intérêt lixe les
liions ainsi qu'il suit ;
2 10— JOOsur les mélasses cou
centrées, sirops provenant du jus
de canne, les f -nils de citernes ci
tous les sucres <|ui ne sont pas au
dessus du no lli.
U cents trois quarts sur les nos
M, 15, 1<> tie l'etulon hollandais.
1 cents sur les nos au dessus du
llo lli.
( I ch bi
Hi, comme In chose est à peu près
sure, cette loi est adi j tée par la
Chambre sans iimendenicott ce se
ra un lean triomphe poin mm plan
teins; lions venions encore de
beaux jours pour notre pays, car le»
gros rnfliueurs au Nord seraient
contraints de venir s'approvisionner
chez nous, du moins pont une gtan
pai t le île leurs besoins.
Si le pioverbe qui dit. qu'un
bonheur ne vient jamais seul, n'est
pas faux, nous virons en p rspi c
live piochaiiio pour notie p.unisse
!a mise eu é at de. u ivig itiou du
lin;,.ni Terrebonne jusqu'à Tiii'oo
il.uiv, c'est a dire l'abolition du pli
vile^c île la Compagnie M > H';;an, ce
qui nous donnerait, au lias mot 00
pour cent de reduction sur le fret
de I liHiina a Iii Nouvelle *)i leans.
J .e drainage du lia\ ou Tel Icl Mittue
pounait se taire à bien peu de liais
pour la pi'fm.-'se ^-t lui tappotteiait
ices iir'-«enses. Mais pour
iff •Ml qw uu-iqui
et
i't mW uu-iqui's piiill
ti/
rjti
4*» t 1«'
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m
j
I nolls » S1 11
ear In
suen s
poil I
n Pto
sen i
qui
monde en com
prend la nécessité, mais personne
ne dit le premier : "je>doiiiie tant;
fsi'es comme moi.
lit p autant, e'c«t h" moment ou
[ jamais d'étudier cette question «lu
plus haut iiitciét pour nous
i nouvelle loi proposée sur les
Ingers seiait lettre moi
ivions pas
I fiter. 10 11 eilet, à quoi non
rait de vendre le sucrp 10 sous la
livre, s'il nous fallait dépenser les
lu sous par livre pour la labrication
et le transport '
Les planton!* des bords du th u
ve payent enviion une piastre pai
tioucaut par 100 mille». Chez nous
nous payons souvent jusqu'à sept
piastres. Un planteur qui fait 200
boucauts sur lu fleuve, fait donc
au bas tuot, $1 000 d'économie sur
la même quantité de sucre faite sui
une habitation de notre paroisse,
sans compter toute l'économie siti
le fret reçu à l'habitation dans le
courant de l'année,
Notie nouveau Président du Jury
de Police, M. Paul faisans, qui est
un des meilleurs planteur* de la pa
roisse a promis d'employer toute
srui intelligence à remédier à cette
triste situation. Nous avons la
plus grande confiance dans sa pio I
messe et nous espérons!.
|
J LUIDE POLICE.
Le Jury de PoHco S 'est réuni
modi dernier
mut ion ile son
et a precede à. Ufa, lui
in lu »yv
A l'exception de l 'Inspecteur de»'
chemins, tous les candid»^ propo
sés par le Col ERlKR ont éfé élus.
A 1 heure rainlSen ij«ÎËiétiiire, E
A. liepler, appelle leiiouveau rôle.
Tous les membres répondent à l'ap
pel de leur nom.
Sur motion seeotiJée, M. Paul
Faisans est élu p^BHCcIniHiHioii
Président du Jury^tfolice.
M. J. il. Aitkens »O votes sur
10 est élu secretaire. Mftntro 4 voix
données à M. Ileplor. •
M. François < ioiiapx.qai se trou
vait le seul camlidat potir lil place
de tiésorier de paroisse est élu par
r
actnamation.
M. E. A. Liepler est 6lu Inspec
teur des chemins par S-votes eou
ire 4 donnés à Jordân. Steward et
I à isam. Wolf. 4 * i
Le President, a print avoir nom
nié les membres des (tifRSjrents comi
tés, propose, sur motion tie M. tiué
noj de Iii il e publier îe*eompte-ièe
du de 1a séance par des deux
journaux île ia paroïssiv ISur son
offre, le CoUiiiîlEK de Houina a été
désigné' a l'unanimité puiir publier
gratin le compte-rendu que nos lec
teur» trouveront dans la partie an
glaise de notie journal.
Le Jury de l 'olice, qui doit se
réunir de nouveau le deuxième sa
medi de Février, aura il s'oeeu>pcr
sérieusement des intérêts de la pa
roisse assez négligés depuis quel
ques mois par l'ancien Jury.
Le Jury de l'olice devra en outre
demander compte de la taxe qui
est prélevée depuis plu» de deux
ans pour la rcconsttaction du pont
traversant le bajou Terreboimo sur
l'habitation Bush et (Jiiéno. Cette
taxe, si nous nous le rappelons bien,
«•tait spécialement destinée à la re
eonsti uctioii de ce pont, et le pont
n'a jamais é'é lecoiistrnit et nous
n'avons jamais vu ni su quel em
ploi avilit été (.tic de cet argent.
Nous le répétons, nous avons la
plus grande confiance dans l'intelli
gence et le patriotisme de nos nou
veaux .lines de l'olice et nous ne
douions pas qu'ils ne prennent à
cii'iir les intérêts des contribuables
et de la paroisse.
( 'est donc pleins de confiance
que nous attendrons la prochaine
léuuion du Jury de l'olice, où ton
tes ces questions seront mises à
l'ordre.
COS SEIL 1>E VILLE.
Comme nous l'avions annonce
< 'onsi i: ili> Ville sVst n uni
«!'*i ii i«-r. m'iis la ptésiiU'iiec <ln
m -, il. M Wallis. Il s'<^t occii|
Ta t'i 1111 i i a'i-m (1*1111 Mec: «'t.tin»
1'. I *i-ais in a «m«'* uniniiic
»•et emplo; qu'il eumulera av«e
pour I
é, le
1 il m - 1 i
Mai
de
. M
.•lui
ilo tu
• ner.
»•bel L
it est nommé M;
^^yNoi.' - v
m Jfvt.il« r a
«• t < 'olI«M'tevir, Jno. 1». Wilitier
\voeat «le la < 01 potation.
I /c C'onvt il. après s'être oecup« ;
!«• tllftér«'tiies questions s«»eomlaiies
t'est ajourné au ifijili, 30 .Ltnvîtr,
tentlroiiH cette tlat
l'aftentiou «le notre nouveau Cou
seil Municipal plusieurs questions
de ia plus haute im|K>?tance. J\>ur
a u jounl'ii u i nous lui ai^nalertms 1»'
mauvais etat île nos banquette*. Il
« >t iiiipo.iNjbir «îe traverser une rue,
sins a voir tie la bon«» jusqu'.iux
non x Lesliomm«'s A la ligueur p« u
v «-ut encore, en s'armant de coura
it il* in»* bouu«' paite «le bottes, s'a
vanturer pour nu vo\aj»e tie «jiiatre
ilets ; mais 1rs tetnmes sont prinoii*
ni«-res tlatis leurs maisotm.
I! laut absolument «pie l'atten
tion «lu Conseil se porte sur «-et e
tat «le « lioses. Is tius savons «pie le
t m • st » r n'est pas liehe, mais nous sîi
\«uis aussi que les nouveaux t'-lus
sont intelligents «»t remplis île bon
m» volonté. Nous les attendons
I'tcuvre. Ils ont promis beaucoup ;
nous les savons hommes de parole
Mais avant que de les louauger ou
tie h ur adresser un blâme, nous
conformerons à ce proverb«»: c'est
au pied du mur qu'on connaît le ma cou
,
"
LETTRE DE FilANCE.
[iVitTcv^MlKlHiM'H partirulirr« «lit Cui.ttRiKit.]
llt>rdu>u.v te IS Décembre 1s7s.
La Chambre des Députés s'est
prorogée jusqu'en janvier et ne se
que si le Sénat apporte quel
que» changement» au Budget
qu'elle a voté, ce qui n'est pas pto
bable, à moins toutefois que lo cré
dit qu'elle a refusé pour les desser
vant» tie soit admis par le Sénat.
A la date du 11, on jien aai ^ uii»
sion ' niais la ChauiUfOk se réunissait
Is Cham bu- U
uait la dernière séanc# rte la ses
r mi
le lendemain Ou cramait qu'elle se
séparerait le jeudi, car elle aursM
liquidé les affaires portées à soi» ut
il re du jour. Dans sa sé »eV'e dti,
jour précédent elle a invalidé M. lé
baron lieille, député de la 2e cir
conscription de Castres. ^1. Je ba
ron Ueille était sous-Socyétaire d'Ii
tat au miuistère de l'intérieur,
sous M. de Fourtou qui a été aussi
invalidé il y a quelques jour»; Sauf
la prorogation du Sénat* qui aura
lieu sauiedi, 21, il n'y aura pas
grandes nouvelles en politique' jus
qu'au mois de janvier. On s«* pré
pare pour les Elections SÂft'atoïia
les, et c'est là que se portera toute,
l'attention des partis. Je -fojjii till,
sorte de vous tenir au courant de»
fails saillants qui pourront se pro
duire pendant les élections. %■>
Le Conseil de l'instrue.ti.in |6ibll
que était convoqué pour le jtatdi,
12 décembre. C'est la dernière ses
sion qui aura lieu tel qu'il
composé.*Son letiolivelicuieut inté
gral aura lieu en Avril 187U. li
avait'été nommé pour six an» en
avril 1S73. Dans la 'réunion du Con
seil de l'Instruction pubbqut de
jeudi M. Bai don, ministre et jfré^l
lient, a annoncé la nominal! m Uy
l'Archevêque de Lyon, eu remplacé-'
m ni de Mgr. 1) p nlo ip,
d'Oiléans, décédé il y a
temps.
M. de Gontau'-lîiron, autaj am
bassadeur à Berlin, séti iteiy a po
sé' à >1. Waddington, minore des
allaires étrangèics des ufstior.s
sur ie tiaité do Berlin et sejes at
f« i res de Grèce, et a foitrittlu Mi
nistre l'occasion de renseàjier no
tre pays sur la position dew^ Fran
ce vis-à-vis des i'iiissaiiceslf länge
res, Il a parlé en termes Avé» de
la confiance que tous les im veriie
ments mouarcliiques et iMHticuins
ont ditiiH lu gouvei neu- 'fAfùe la
France, '-.V l'e\ téi ieiT^^E iïie à
l'intérieur, la Uepubliqù^lwit .M.
Waddiiigton, est forte etHM^>ectée.'
l'ont cœur français ue |*nt que se
réjouir de voir la l'ranceReprendre
son tôle parmi les naliuw. Elle le
mérite parson ardeur à égarer ses
fautes. Aussi ces parolej'ont pro
duit !a meilleure impropioa dans
notre pays. |
q e
cji»e
.le regrette de ne poffoir vous
donner eu euunr ies dinjuurs pro
noncés par MM. de OiWjUii I! ron
et Waddiiigton, mais vooif pourrez
en prendre connaissmu# dans les
journaux fraw;nin qui Mirvicndiont
chez vous, et si vous hfi publiez ce
sera tout plaisir pour Sf» Français
qui habitent vos cont res .
(iffltee, j
A la date du 1 1 déj!T »Hee, je vous
disais ceci : Le Courrxf ' lie l'aris
n'est pas arrivé an iu««ient où j'é
cris quelques ilotes peur vous en
voyer, et on ne sait |nint a quelle
heure il arrivera à Baden ux. C'é
tait la neige touillée Ä abondance
qui eu était la cause^Le paiinagc
de» roues sur la ylnce %ï|iccliail 1er
tiains d'avancer à leur «llure oiiti
n lire. Je vous disai» encore qu'il
neigeait abondamment et qu'un
veut glacial sonlVmu contiiiiiclli
mei t. A ire jour il ue (nage |
mais nous avons de
des pluies continui'ilc:/ elli font il
I notre \ ille de Botilejil^ un véiil:
table
Le
v
a
;
iq île.
fiions pour ^ rmouve
nient de la Cliantbreide Coinmen
u'avaul pas iloiiné *j(e^»'ésu!tats. M.
le Piéfet a il il convoquer le.s élee
teins à nouveau ijuur procéder a
un ilc'ix èuie tollij île scrutin, .le
vous enverrai h% U'^lltat», lors
que je les n'.mù. .,1k re.iï
Le» i*. <it H«nnîl »^;it pour
f Jon:®"*» ! ! ' - u,«»w Si*., lmvWP! >
mieux se» n
clients. Il est f 7a*-»x <f*" t, -'"P
soit si mauvais: ilt^ipôchc les pc
tits bi'lié's et les jtijue» pel, sonne
de se porter devalit)k> magasins e
choisir < e qui peut Ml* être agiéa
ble, ou du im ins pottrnlt : cat loti
liélas ! ne pouirout i[gucln'i.
Le iiiativuls l(Mll|I^Mtrt b 1 ancou]
les tliéaiics, et ipnl^fTl y en ai
beaucoup pour ni»- \iile comm
Bouleaux, tous et» ifc moment ion
se
Il
île l'argent. Bordejiax a de quoi se
distraire, et s ut» cet wpport il n'a
pas a se plaindre. V
Bonleanx i ient de jM ?rilre un de
ses peintres île pavage les plus
distingués, M l.ilinmil lie (lemon,
ne a Tours, mais quittait fixé par
tni mats depuis longtf&ps. Il était
un des fondati urs il«la Société des
Amis des .Vrts de not* ville et la
SiK'iété perd en lui |n Collabora
teur sérieux. U n beaucoup aidé au
succès de cette Sisriéti
, | Si Bouleaux [ h>ss6i W des théâ
tres, il possède aussi des Sociétés
où la littérature et la tjfcienco sont
cultivées, l'u de t*-» moments je
vous en parlerai, et • vous verre/,
que si notie ville Ciillivs les plai
sirs. elle a aussi ses réunions litté
raires et scientifiques.*
Le lundi, 1(5 Déeeiul#», a dû être
inaugurée une Faculté Catholique
de lettres à Toulouse, et a celte
occasion une grande cérémonie de
vait avoir lieu. Tous les Prélats Ott
Sud-Ouest ont promis fhr-s'y rendre
en grande pompe,
M. Deiuieé, professeur de clin -
que cli i i iirgieale, est nommé pour
cinq ans Hoven de la l'acuité de
Médecine de Bordeaux en remplace
ment du icgrette M. de l^irrlrac.
La semaine derniùi-« nulle
tl 'iiecf 'nl pour les renvovïi a l'annéi
;iii point »le \ lit; tle.s
ci lui On|
,
t'aet celle
'mble être
procbiiifK', alternatives de Iron!
tli} pluie et (1% neige eontlaiieiit les
diVers travaux de la Jiaiupagne,
car on ne peut lien laitj. Ku vins
et eu eércales les veutew^ont près
pue nulles. Il enest iloSuèuic sur
les autres places de coiiSaerce. La
neige 6st abondamment ttimbée sur
tous les |Hiinls de kl France et u
arrêté les tr dus, encomlm les mu
tes, glacé les canaux. Mais ce re
tard de »juekiues jours est insigni
fiant, les besoins d 'achat n'étant
pas m**sants. Si ce temps s'amé
liore, je |iourrai peut-êtr« dans ma
provlHliue lettre,votH donner ipiel
qiw*i5 nouvelles agricoles.
àfous avons en ehargcuiMil pont
la jNouvclic-Orlôaiis le navae tSi ■
ûclH"*ièv e i]ui doit taire v olk; le l.'$|
eouiiSut,. ainsi que la F loi* la qui!
|taitira pour la même destMÉli ion à
quelques "jours prè". La . C^u esse
Tluc.jjâtel tija suite à Sie (fine le
v?>, m iis elle est encore eu pl-iii île
oliargeineiil.
le lends dan» les Lettre* Pari
s ien nes inlt'essées nu jcuu iutlXti Vi
ronde l'exi|ait suivant :
Qu'il est doux, à l'nlilt du rt»it i|ii
um»» »oi. j....
De ^oir à gros tincoiis 8'aufoÄ 1er In
•(•ci'ijiait l'abbé Delilie,
maison et vouuJit inulie. t
ost ti'iiil)U» so trouver
prote
a l'Hiver siMis nu toit qui ne protc
pomt 1 l'eut-être avez vous lu ;e
poignant récit de l'arrestation de
cet officier de cavalerie, qui tombé
Jans le plus effroyable tléufiraent,
« Vii i t volé quelques bouquins sur le
quai des Sis. Pères pour acheter du
in à ses petits enfants. Après
l
avoir
de
le poivre
lissimulcr sou iden
tité, le uia aeu'etix a fini par se la -
re connaître. Sous la garde de deux
agents, il a été conduit pur le Com
m issu ire de poiioe dans le grenier
qu'il avait désigné eotunie étant
sou domicile. On wive, le
diable tire une clef &
ou . re une porte ma! juiirte. Hans
une inausanle d'une Incarne, dont les
it rat »ont wmées, s'ir une sorte de
mux grabat, grelottaient, serrés
'l'un coal te l'a u tie, des petits en
fants demi-nus
fants demi-nus
— Papa, papa, ap|OitiSta du
ptliti? — .s'écrient les pauvres pe
ins êtres, en apercevant icin père.
Le pèie alors fond eu larmes et
se jette a genoux devant lo Commis
s,tire, eu prenant à témoin de son
maillent la sotiflianeede ses enfants
Il raconte je ue sais quelle histoire
lois banale et. douloureuse.
Chasse du l'armée pour cause de
dettes, il n'a pu subvenir aux be
soins ue sa petite fainiile. Sa fem
me est morte tante de soins, et les
petit» allaient unuiiii faute de pain,
quand le désespoir l'a poussé à coin
mettre un premier vol. Tels sont
dans les grandes villes li s drames
de la misère et de l'uiver. Que du
souffrances ignoréi s derrière celles
qui se révèlent à tous les yeux !
Aussi m'a-t-il été impossible dt
partager les sentiments volup'm u.'
exprimés par Delilie en vovant ut
linceul de neige envahir l'ai is.
Voii'i l'Iiiver; voici lu neige ;
Pensez il tant il'int'urtunés. •
Kt jinisipte le Ciel vous protège,
\*ni*'i l'hiver, riches, donnez
Fa it» direr*. — M. Linder, directeur
île ,'eejle des .Mines (l'Alais, est
uotiimé directeur des élude» a i* 10
cole Polytechnique.
M. l'amiral James est nommé am
bassîuicnr à Madrid, en remplace
nient de M. de Chaiidordy.
M. Rouianil, gouverneur de I;
Banqiiè de l'iance est moit. 11 étui
âge de 7ö ans. Il avait débuté sou
"joui*Philippe dans la inagistratH
r-, t .*
Ootir de Ons-atiou. JJopuis il csr de
venu successivement Procureur (ie
néral a '.îouen en KSÖ3, Ministre de
i 'I asti uetioii publique eu 1 .s.Vî, Mi
nistre piesnl.itit le l ottsei I d'I'.tat.
\'|C'-l'iesulenf du Sénat, puis en
fin I Kiuvi'l iieur delà Bi nque de
cianee. Il a toujours .conservé ce
it pot ié M 1
A
ibre
cas île lii 'v -n» typ b utile si- komî (lt ; -
rliil <•> ili.ns ib u\ <\IS»-1 II vs. rius lb'
00 iii . iKoU 'S .sont à riiôpital militai
rt*. Il « sr ijiïi'stioii <l'c\aiMit-r l«*s ai
hciim'n et tit' ili.sM'iniiitM - 1rs tioiijifs
ilans h*s enviriîii.s ik» Kuiini.
L.i première Cliambre île Tribu
nal Civil île L> on \ i « - ii t ili* rcmlii*
un ji!«çeuieui qui déduit* ijne b* noiu
«b- •'( 'liai 11 ••us«,-" i:e peu t ê're ap;>li
ijné «j 'Tail k produits «pie les Iili
PP. labiMjiieiil »•ux-méines. (^ue les
labi ieants île liijii'iirs n'ont pis le
droit de *>'«*u même avec le
mot: Imitation. Klb* u en oufr**
roinlamué' plusieurs liquoristes i\
des doMiiuuues ii.teiéis envers li s
PP. intérêts (pu ser ont fixés par é
tat. D'* plus elle u oidoursé l'inser
tion du jugement dans t ix journaux
en disant toutefois ipie les trais de
i publicité ne pourraient pua dépas
ser mille francs pour chaque défen
deur.
L«' roi Alphonse Xfl iia à Sé\iiie
j le 'S2 Décembre et ne reviendra a
i Madrid ipfapiès les têtes de Pâques
i La gracile Duchesse Alice, Idle
| d.* la Keine d'Angleterre est morte.
Le prince île Galles et son père, le
, prire e Leojjoid sont partis pour
1 ? \llemaLTue où ils vont assister
! aux obsèques de leur sœur,
j On annonce l'arrivée du Général
j Grant a Paris où il séjournera jus
jn'au douze janvier «rpfuctaain. Il
,j 0 it ensuite partir (lonr les Indes,
j dit-uii, ptr son gouverne
, ment d'étudier question coiumer
t j;,),..
' ^."oénéral de Siilignac-Féiiélon
| ,. omm;U1 ,| al |. : |,. ISe corps à Toulon
j
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se est mort subitement, li avait ac
compagné au cimetièie deux jours
avant un général du corps qu'il coin
mandait et qui était aussi mort su
Internent. Il avait même prononcé
quelques paroles d'adieux sur la
tombe de son trère d'armes.
P. S. — Au moment de terminer,
j'apprends par les journaux du soir
que la (.'bainlire devra se réunir de
nouveau, a cause d'un amendement
deM.de P.cl-C istei, (pli a été voté
par le Sénat. <Vt amendement tend
à établir au bud,. et ui. eiédit de
•Jon cou francs supprimé par la
Chambre, qui permettait d'élever
de ÎJOO à mille lianes le traitement
tie« d'sservau's de 40 à 00 ans.
1 /amendement de M. de Hei- Oastel
a été adopu: au sciuti'i pu 1.39 v««i\
contie 112. Même ié>ult.it pour un
crédit de llli 000 Uancs eu laveur
du clergé pue estant.
Uecevez. etc.
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