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tendez donc; je nie nsuis laissé dire qu'après la bataille de Pavie, un pauvre diable ld'inventeur pré spta au roi une machine D'invention subtile et fine Qui, sans se charger qu'une fois Et non quatre, ni deux, ni trois, 'l'irait cinquante coups de suite, Tant était rarement construite. Le roi prit le placet, haussa les epaules et fit enfermer à Bicêtre le canonnier-poète. Si la chroni que ne ment pas, c'est donc à l'année 1525 que remonterait la première idée du canon à balles, dont uoue avons fait, hélas! un si maladroit usage en 1870. -Colonel, vous retardez. La mitrajileuse existe depuis la cré ation. Noé en mit deux dans l'ar che, un mâle et une femelle. -Ah ! ça, voyous. Que signifie ce oq-à-l'âne 1... -Prenez donc la peine de me suivre jusqu'au bout de ce carré de fraises; je vous ipontrerai là tout un pare-de bombardes A plu sieurs coups, qui vivent, qui ne se chargent point et qui partent par la culasse. Le colonel se mit à pI'examiner avec intérêt. A ses yeux, évidem ment, je méritais le sort de l'in venteur qu'il venajt de citer. * -Vous n'ignorez pas, lui dis je, en l'entraînant vers ma brique aux brachines, que la nature a doué l] faible, l'infiniment petit, de facpités prodigieuses. Les énergies vitales, quintessenciées a dans son corps microscopique, se traduisent en fééries de couleurs, en orgie de lumières, en foyers de forces inoues. A l'un, elle a don né des armes terribles, des poi sons mortels; à l'autre, des mus cles dont la puissance confond notre raison. Donnez au bouf les jarrets de la puce, qui saute à un mètre, et d'an bond ce bouf tfran chira le Mont Blanc!... -O'est exact, approuva moi voisin. La loi de nature, repris-je, c'est la destruction universelle. L'in secte est fait pour dévorer. Il esi tout ventre, tout mâchoires. Ar mé jusqu'aux dents, toujours en appétit, jamais repu, c'est lui le grand ourificateur. Pour remplir cette mission,Dien lui a forgé des arsenaux de dards, de griffes, de cimeterres, d'épéee, de poignards pt de faux. Mais cet implaéable ravageur, livré à lui-même, eût dépassé le but. Il a ses ennemis. Comme il est armé pour le carna ge, d'autres sont cuirassés pour la ésistance. Il y a des boucliers qmui parent cee terribles estoca des, des liquides corrosifs qui magnétisent, dans leurs lourdes armures, ces ogres indomptables. Le fort, souvent, tombe sous les coups du faible. Là aussi, il y a des justiciers. Le droit existe et triomphe 4e la force brutale. Ain si s'établit l'équilibre. N Ious étious arrivés. D'un coup 4e pied, j'envoyai la brique à deux pas, et, montrant à mon compagnon la petite famille de brachines qu'elle abritait nu ins tant avant, je lui dis simplement: Voilà! SEffars, les. pauvres petits in sectes ne comprenaient rien à ce cataclysme qui pour la seconde fois en un jour, faisait brusque ment entrer le soleil et le grand air dans leurs mystérieuses re 4raites. Is8 allaient et venaient comme des tous. A peine avait-on le teippe d'admirer leurs jolis élytrem d'un beau blenu bronzé, leur corselet fauve et les mignon nes épaulettes d'or, uniforme du régirRept, qui décoraient leurs épaules carrées. -Est-ce là votre artîilerie de pmanda le colonel, qui se prenait a douter de wmon intellect. -Vous allez l'entendre, répon dis je en homme sûr de son fait. Accordez-moi sealement cinq mi nues d'attention, et vous assiste rez à une véritable exécution inilitaire, avec, feux de peloton, feux de tirailleurs,bonibardement général... Je n'achevai pas. VUn de ces gros çarabes dorés, vulgairement appelésjardinires, que vous avez, rencontrés cent fois dans vos pro in*euades d'été, se montre tout à coIp , l'angle du carré dle fraises. 11 galopait de ses six pattes, le gaillard comme pan affainé qu'il ktait. So, air menaçant, ses yeux farçuçhes, ses mâichoires large MenV qcuvertes, qu'il fai*ait grin ler 'une contre l'antre, tout eni lui seiblait dire: "Hum! ça sent la c^lr fraîche."-Ahl ! logre!... -Tiens! lit le colonel, voilà un de es gardes chaîmpetres Sans lui t ses vailnts camarades, je serais infesté de limaces. -Salinez le, il va mourir. Et ce snt, oni. monsieur, ces faiblesi Smouches bleues si craintives, si , gentilles, si tendres, qui vont . avoir raison de ce colosse. Re gardezL. Le carabe, hardi comme Attila, courait sus à toute cette valetail le dorée. En deux temps, il tomba la gueule ouverte sur une appé tissante et grassouillette femelle, dont il n'eût fait qu'une bouchée, s lorsque: Pan! pan! deux coups jde feu retentirent. Un nuage lde fumée âcre enveloppa le goulu, jqui, tout étpurdi, s'arrêta. La pauvrette était sauvée! SLa chose avait été si prompte, Sque mon compagnon ne s'était pas rendu compte du phénomène. II n'avait pas vu sortir de l'abdo *men de l'insecte menacé, une -goutelette de liquide détonant, qui. prenant feu à l'air, avait B causé ce bruit, cette fumée, et cette paralysie soudaine de l'a Sgresseur. Je lui expliquai tout 6 cela. Linné, Latreille, Fabricius ' et Boitard, consultés le mpatin, - mne fournirent de triomphantes ? citations, sous lesquelles je le t pulvérisai. La meilleure et la plus victorieuse, an reste, n'était r elle pas sous nos yeux 1 * Avertie du danger, mes bra Sves insectes s'étaient transmis le mot d'ordre. Face à l'ennemi ! Et Spendant que le carabe, plus affa ï mé que jamais, faisait mine de Srecommencer le pourchas, nous Sles vîmes, par grôupe de deux ou 3 trois, gagner les hauteurs d'une 3 motte inaccessible, où chacun prit > son posté de combat. Par les| o meurtrières de ce blockaus im Sprovisé, les brachines pointaient Sleurs petits derrières; tout en - haut le chef surveillait la ma Snouvre. C'était merveilleux. A la première tentative d'esca lade, le glouton reçut en plein museau une mousquetade bien nourrie,-»--Pif paf! pan! pan! boum tfaisaient les assiégés. Ah! Smais ! Suffoqué par la vapeur, atteint peut-être par quelques gouttes de ce liquide corrosif, le carabe mordit la poussière. Une bave brune et fétide jaillit entre ses mandibules, qui grinçaient à vi de. Ses pattes tremblaient con vulsivement; de ses antennes fé briles, il frottait ses gros yeux aveugléMs; fout son corps sem blait secoué par une affreuse co lique de miserere. -Bien touché, mes maîtres! cria le colonel, heureux de se re trouver dans son milieu favori, an sein de l'enivrante fumée des batailles. * Quelques minutes s'écoulèrent. Le 'spasme nerveux du carabe prit fin. Honteux peut-être de cette demi défaite gue les mirmi dons venaient de lui infliger de vant nous, il voulut rentrer en lice, remonter à l'assaut, faire ses preuves de vaillance. Le pré. somptueux ! Alors tout le batail lon des brachines-dix-huit en tout-forma le cercle, les têtes en dehors, les culs en avant. Ces trois batteries de mitrailleuses donnèrent à toute volée. Pas de commandement, pas de méthode. Tir à volonté! Mais il fallait voir l'effet. Le monstre, le colosse, à lui seul plus pesant que vingt douzaines de brachinies, se tordit encore sur le sol arrosé de sa ba ve viqqueuse. Il agita dans le vide ses membres contractés. Les angoisses de la mort se traduisi rent par quelques soubresauts suprêmes, et quan.d paralysé, brû- lé, aveuglé, il fut incapable de se défendre, la meute. des petits ren tra cher elle triomphante. Un Académicien (d'Etampe..) ANTOINE ANCHORDOQUY, Charron et Forgeron, NAPOLEONVILLE, (Assomption.) Offre ses services au publie, pour tout ce qui concerne sa profe*ion, a des prix très modérés. Il fait sur commande: voitnre, wagons et charrettes qui ne laissent rien à désirer sous le rapport du luxe et de la solidité. La plus grande attention sera apportée aux véhicules qui lui seront envoyés en réparation. DB. THOS. K. McNEIL, LABADIEVILLE, Ass. Office: Evari8te H bert Plantation. Hotel Washington, S THIBODAUX, Lat., Dirigé par Mme Vve Verrière. Bonnes chambres et repaa à tontes heu res pour les voyageurs. Pension au mois et à la semaine. Prix très modérés. PIERRE J. 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Pour obtenir ce résultat il f.aut falire u-age dq BITTER DES AlABES qui mettra l'organe à même de digérer convenablement puisqu'une tonne dliges tion engendre l'appétit et fait venir l'envie de manger à des intervalles fixés par la nature. Le manque chronique d'appétit est habituellement suivi de maladies bi lieuses, nerveuses et de la constipation. trois maux -que dissipent promtement ce BITTER. Toutes lea personnes ayant des tendances bilieuses on dyspeptiques doi vent faire usage de ce tonique si bienfais ant, chaque jour ou trois ou quatre fois la semaine. L'observation de régime assure ra bientôt et confirmera un changement radical et un bon changemeneat dans l'état de l'estomac et des organes associés. ' Dix années de succès, et l'autorité des plus hautes sommités médicales, affirment qne ce BITTER est le plus puiissant pour guérir l'Appauvrissem ent de Sang, les Fièvres. la Dyspepsie, la Gastrtie. En effet. seul le BITTER DES ARABES réunit tout ce qui nourrit et fortifie ijes organes, régularise, co-ordonne et décuple les forces, infuse à un sang appauvri, déuo loré : vigueur, couleur et richesse. Depot, 65, rue Decatur, N. O. MALAKOFBITTERS PA TENTE EN 1866. Premières Primes Remportées aux Ex position de la Louisiane S EN 1868, 1870 et 1871. 'U -:0: Seul Proprietaire et Fabricant, No. 26 Rue Conti No. 26, Ce Cordial, agréable et très savoureux est le stimnulnt le plus sain, que l'ou ait enoore produit jusqu'ici; il est composé d'ingrédients aromatiques et amers, qui, lorsqu'on en fait usage modérément, est un excitant aussi bien qiu'un fortifiant pour l système digestif-c'est aussi un dépuratif excellent. Il n'a pas de supérieur parmi toutes les préparations de notre époque. Le pro priétaire possède à l'appui de son effica cité les certificats de l1 Faeulté Médicale de la Louisiane. 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Son établissement est pourvu de mé decines Frailnçgises et 4uméricaines de 1er choix, Parfumerie de Paris et de Phi ladelphie, Bitters, Vins et Liqueurs, Pro duits chimiques, Peinture, Huiles, Vernis, Pinceaux, etc. Fournitures de Bureaux, Graines de Jardin. Livres classiquoe,gBan dages et Sangsues. j' Un soin tout particulier est consacré aux ordres Qufon lui enverra. TEINTURE DEPURATIVE -DU - Dr. MENG. RESURRECTION. e Quoiqu'il se soit écoulé quelques annéee - depuis que la Teinture Déparative du Dr. Meng ait été retirfe de sa grande circula. I tion, elle n'en a pas moins conservé toute sa vogue et. toute sa popularité, dans ne circuit relativement restreint. Depuis longtenips, de tnus les pointe de la Louisiane et principalemnnt du Bayou Lafourche, des Attakapas, de la Rivière Rouge, de vieux malades me demandent de reprendre la fabrication de cette méde dine, si justeunent appréciée de tous ceux qui en ont fait usage. Aujourd'hui je réponds à leur appel. et les malheureux, affligés de maladies dites incurables, auront sous la main cettt bien veillante Teinture Dépurative, qui viendra mettre un terme i leurs souffrances. Qu'ils se livrent donc è l'espérance de jours meilleurs, ceux-là qui vivent soua le joug de quelqu'une de ces incommodes et douloureuses infirmités, filles impures d'un sang vicié, délétère, mal élaboré. Beaucoup, qui jouissent d'une brillante sanlité, ne le doivent peut-être qu'à la Tein ture Dépurative; c'est par la muissance de ses vertus que tel pire, telle mère ont pu rifié leur sang, acquis une bonne constitu tion, retrouve. une sante aussi vigoureuse qu'inattendue, et mis au monde des en fants d'une santé florilsante. Que ceux qui, comme eux, vivent d'une vie de douleur, d'angoisses, dle désespoirs suivent leur exemple; qu'ils essayent de j la Teinture Dépurative, et, comme eux, ils verront la fin de leurs souffrances; comme eux, ils deviendront robustes et forts, et c pourront étre tiers de leur progéniture. Que ceux qui doutent, s'informent. , DONALDSONVILLE, 24 aoÛt 1857. Dr. fetgj-C'eat avec le plus rit sentk ment de reconnaissance que je présente à M. le Dr. Meng un certificat attestant que, étant attaqué d'une pénible maladie de la Sorge, désignée dans la thérapeutique sous e nom de glosetie chronique (avec ulcè res), j'ai été complétement etradicalement guéri par deux bouteilles du Dépuratif composw par le Dr. Meng. J'avais employé tour à tour plusieurs praticiens renommés, qui m'avaient traité sans soulagement aucun. En dernier lieu, eflorsque la maladie avait atteint son plus haut degré, j'ai eu recours à la Teinture Dëpurative qui m'a de suite soulagé puis enpn guéri. apr-20. Jx. IHLLEY. 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