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8EWML Dil SP, ^laquemftu: JEUDI, 7 SEPTEMBRE, 1848. LE GENERAL CASS. Il se trouve maintenant peu de person nes qui osent affirmer que M. Cass lui même n'a pas eu le courage de dissimu ler entièrement la vérité; dans son épître à M. Nicholson. Il me semble, dit-il à ce dernier, qu'un changement s'est opéré dans mon esprit sur la quesiion de l'esclavage. Pourquoi n'a-t-il pas dit franchement, ouvertement avec l'accent de la convic tion, qu'il n'était plus abolitioniste 1 Pour quoi n'a-t-il pas renié son passé ? Mais non, cette lettre qui sert à leurrer le Sud n'avait qu'un but politique. Il fallait capter nos suffrages sans s'aliéner le Nord. Cette finesse diplomatique a-t-elle eu quelque succès? Hélas ! non. Nous sommes obligés de nous répéter, car nos adversaires ne craignent pas d'im primer que l'accusation d'abolitionisme portée contre M. Cass ne repose sur au cune base. Voudraient-ils par hasard nous faire croire que l'auteur de la bro chure sur le droit de visite est l'ami des institutions du Sud ? Mais que lisons nous dans cette célèbre brochure? \cici i des paroles que nous avons déjà citées et j que nous nous ferons un devoir de repro- j «luire sans cesse afin d'éclairer l'opinion publique que l'on cherche à égarer : JE NE SUIS PAS PROPRIETAIRE D'ESCLAVES, dit M. Cass dans son pamphlet, JE NE L'AI JAMAIS ETE, JE NE LE SERAI JAMAIS, JE DES APPROUVE L'ESCLAVAGE en prin cipe, et j'en demanderais l'abolition si cela pouvait se pratiquer justement, pai siblement et AISEMENT. N'est-il pas clair, n'est-il pas évident, n'est-il pas indéniable que M. Cass est hostile à l'esclavage ? N'en fait-il pas lui-même l'aveu? Ne corivient-il pas à la face de l'Europe qu'il provoquerait l'affranchissement des noirs, si cette me sure pouvait s'opérer facilement 1 En véri té, après yn pareil langage, nous avons peine à concevoir que des citoyens du Sud restent fidèles à M. Cass. Cet hom me, dont nous nous sommes toujours défié, est encore plus à craindre que Van Bu ren. Pour arriverau but suprême de son ambition, il n'a recalé devant aucune manœuvre, si tortueuse qu'elle fût. Oui, nous avons peur de M. Cass, car nous sommes avant tout attachés aux in stitutions du Sud, et ne voudrions pas voir les intérêts de nos concitoyens compromis par l'avènement du candidat locofoco. Des preuves! ou nous demande des p reuves ! mai» en fait de preuves, nous n'avons que l'embarras du choix. Qui donc a exprimé en plein Sénat sou regret de n'avoir pu voter pour le proviso Wilmot ? LEWIS CASS. Qui doue a présenté au Sénat, sans l accompagner <Vunt seule parole dHmpro bation, les résolutions incendiaires que la législature du Michigan avait votées con tre l'esclavage? LEWIS CASS. Qui donc a écrit, après avoir condam ne le proviso- Wilmot, qu'au demeurant les habitans de Nouveau-Mexique ne songe ront jamais à introduire Vesclavage dans ce territoire ? Voilà l'homme que l'on nous recom mande aujourdMtiui, après nous avoir im posé M. Van Buren. — Van Buren, que le Sud a eu la faiblesse d'accepter à deux reprise# différentes, sur la foi des pro messes mensongères de nos amis du Nord, Van Buren, qui s'est constitué le grand prêtre des abqjitionistes et qui travaille sourdement à miner l'existence de l'escla vage, c'est-à-dire nos fortunes, notre ave nir, notre part de puissance dans l'Union, tout ce que nous sommes en ce moment et tout ce que nous pouvons être plus tard. Il suffit d'avoir été dupes deux ibis; nous ne le serons plus. Au* preuves que nous tenons de M. Cass, nous pourrions ajouter le témoi gnage irrécusable de ses amis. »Tous sont d'accord sur les principes abolition istes de l'ex-sénateur du Michigan. i j* M. Miller, sénateur du New-Jeesey, a rapporté les paroles prononcées par M. Cass, en faveur du proviso- IFilrnot. A t-on nié l'authenticité de ces paroles ? NON. Tous les anciens collègues de M. Cass se sont tus. Il y avait pourtant au Sénat des amis de M. Cass qui n'eussent pas hésité à démentir l'assertion de M. Milier, si elle avait été contraire à la vérité. Un journal de l'Ohio, le Plain Dealer , que l'on considère comme l'organe spécial de M. Cass, a publié ces lignes : " Nous savons, d'après les conversa tions particulières quo nous avons eues avec lui, que M. Cass est aussi opposé ix l'extension de l'esclavage que nous-mê mes." Nous le savions déjà. Le même journal ajoute : " M. Cass n'a aucunes sympathies pour ceux qui se livrent an trafic des es claves, il n'a hvec eux aucune liaison ni aucun rapport." C'est encore vrai. " 11 nous semble après cela que si M. Cass est l'ami du Sud, mm . Van Buren, Joshua Giddings et John Haie, ne le sont pas moins; Nos adversaires se trompent étrange ment s'ils s'imaginent que nous tombe ront une troisième fois dans la panneau, e t que nous allons bénévolement livrer nos fortunes et l'avenir de nos institu tionsà la merci d'un homme qui n'a pour nous aucune sympathie. Cela n'arrivera pas. — VAbeille. Etat de la Louisiane. — Paroisse d' Iber ville. IVIR. J. B. Hacker, vous êtes par ces présentes notifie à réparer votre che min selon la loi, fesant face au Bayou Plaqueminc sur vos deux morceaux de terre situés dans le 5eme district. François Duplessis, réparez votre che min sur votre terre d'en bas, et faites une levée et un chemin sur votre terre a'en haut. Messrs. Bissell et Schlatre, faites votre levée et votre chemin sur votre terre d'en bas, et réparez votre chemin sur votre terre d'en haut. Urzelin Rafré, faites votre chemin et votre levée. Henry Sellier, réparez votre chemin et votre levée. Joseph Richard, réparer votre chemin et votre levée. Jean Lapassade, réparez votre chemin et faites votre levée. Made. Richard et fils réparez votre chemin. Felix Breaux, réparez votre chefnin. Made. James Johns, réparez votre che min. Réné Bongère, réparez votre chemin. Henry Desobry, réparez votre chemin et faites votre levée sur votre ligne supé rieure. Made. Joseph Dardcnne, réparez votre chemin et levée. Aulry Dupuy, réparez votre chemin. Jean A. Dardenne, réparez votre che min et réparez votre levée sur votre ligne inférieure. Paulin Dupuy, réparez, votre chemin. Booksh et Roth, réparez votre chemin. Joseph Kleinpetre, réparez votre che min. Honoré Léonard, réparez votre che min et coupez les arbres qui sont dans le chemin. Mr. Savory, réparez votre chemin. Edwards et Whiteall, reparez v'otre chemin et levée, et égoutez le chemin. Made. Haase, réparez votre chemin et levée. Henry, f. m. c., réparez votre chemin et levée. Christopher Teal, réparez votre chemin et levée. Berand, réparez votre chemin et levée. Hiram Sigler, réparez votre ehemin et levée. A. Gauthier, réparez votre chemin et levée. Rosemond Orillion, réparez votre che min et levée. John Dutton, réparez votre chemin et levée. A. St Dizier, réparez votre chemin. A. Talbot, réparez votre chemin. René Bongere, reparez votre chemin. Mr. Honoré Leonard, réparez votre chemin. Smith, répaiez votre chemin. Vous et chacun de vous êtes notifiés de faire sur vos terres respectives, faisant face au Bayou Plaquemine, Jles travaux ci dessus mentionnés, dans soixante jours de cette notification conformément à la loi — sous la peine de la loi. Témoin nos signatures à la Paroisse d'jberville ce 28 Août 1848. ' TRE VILLE HEBERT, S. U. D. SCHLATRE; PAULIN DUPUY, | n ecteurs des c h e mins et levées pour Ii i» . • . n n le oetnc District Iberville. _ 1< o> im vendu par Adolphe Grass, Tré so rier, Lwndile Werne jour de Septembre, 1848, à la maison de Cour de la paroisse d'Iberville, à 10 heures A. M., au plus offrante! dernier enchéris seur, tous les Ferriesdela paroisse d'Iberville, pour le terme d'une année, à dater du 12 Novembre prochain. Les dits Ferries seront vendus d'après les règles établies par les lois et les ordonnances du Juri de Police de cette paroisse. ADOLPHE GRASS, Trésorier. Paroisse d'Iberville le 10 Août 1848. A VIS " MAGASIN DL MEDECINES, î" E soussigné vient d'ouvrir une Mit gasin de Medecines dans la maison de Mr. Beck, vis -à -vis la maison on se tient la Cour de District dans la ville de Plaquemine. Les habitans trouveront dans son établissement toutes sorte de Drogues et Medecines à aussi bon marché et d'aussi bon qualité qu'à la Nouvelle Or | eans : Son assortiment ayant été très re cemmeiit choisi avec beaucoup de soin h New York. Parfumerie, Sangsues, Comfitures, Sucres, Tliès, Vin d'Oporto, Cornichons, Sauces, Epices de toutes sortes. Avec beaucoup d'autres articles qui t-e vendent chez les epiciers. A. E. RICHARDS. Octobre 16, 1847. \n\n ROTH, BROTHER & CO, are now receiv ing from the North a general assortment of Best quality Jewelry—received direct from the manufacturer, and is warranted in alt cases * of the best material and make. 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Mrs. James Johns, repair your road. Rene Bongiére, repair your road. Ilenry Desobry, repair your road and make y out levee on upper line. Mrs Joseph Dardennes, repair your road and levpe. Aubry Dnpuy, repair your road. J. A. Dardennes, repair your road and repair le vee on lower line. Paulin Dupuy, repair yonrroad. Brook & Roth, repair your road. Joseph Kleimpeire, repair youi road. Honoré Leonard, repairyonr road and cut down and clear trees standing in the road. Savoy, repair your road. Edwards & Whitall, repair your road and levee, and drain the former. Mrs Ilaase, repair your road and levee. Hairy, f. m. c.. repair your road and levee. Christopher Teal, repair your road and levee. Berand, repairyonr road and levee. Hiram Seglars, repair your road and levee. A. Gauther, repair your road and levee. Joseph Schlatre. repair your road and levee; Rosemond Orillion. repair your road and tevee. John Dutton. repairyonr road. Auguste St Disier, repair yoiti road. Renp Bongierie, repair your road. A. Talbot, repair your road. Mrs Honoré Leonard, repair your road. Smith, repair your road. Yon, and each of you, are hereby warned and notified to do and perform, oil your several tracts of land, fronting on the Bayou Plaquemine, such work . . .- . as are above mentioned, within sixty days ol the notification hereof, in accordance to law, under the penalty prescribed thereby. Witness my hand at the Parish of Iberville, uns 28th August, n _ DT TREV ILLL HL d LKI , S. U. D. SCHLATRE, P 4.ULIN DUPUY - , * ,, r, .-il, n:.,Li ik», Inspectors of roads and levees foroth DistncUber Vl,la - 861)4 Asthma and Consump tion. D k R. SHERMAN'S ING BALSAM, as ALL-HEAL a remedy for Asthma,Consumption, Bronchus, Coughs, Colds, Liver Complaint, Dyspepsia, and all Diseases of the Lungs, Throat, Liver and Stomach, stands unexcelled. viitues of Dt. Sherman': have no hesitation in declaring that its Use in my family warrants the assurance that it possesses all , t j le qualities attributed to it. In one case, : w | lere t [ ie medicine was taken on my recoromenda tion. the effect was almost magical, as the Cough , anc j Expectoration of mucus matter bore a' strong analogy to a decided consumptive tendency. I be j j; eve a moie general knowledge of this medicine is j only required to place it among the best curatives ex,an, < f° r Consumption, Dyspepsia and other dis ! eases arising from a disorganized state of the stoui ^ ^ #f ^ f JAMES REESE, 13 Camp st., New Orleans. Mobile , December 7th. 1847. Read what it has done! More Home Testimony m Favor af DR. SHERMAN'S ALL-HEALING BALSAM. New Orleans . Feb. 25, i '848. To Dr. Sherman s Agent, 151 Chartres street: Dear bir —Having derived great benefit irom the use of Dr. Sherman's Balsam, you will permit me to address a few lines to you. 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POLICE JURY Parish of IberVili.e. ON Monday the 5th day of June. 1848, it being" the day appointed for a regular session, the Police Jury met according to law and adjournment and the following members were present, to-wit : Mr. Punlin Dupuy, President and member froii! the 3d. District. Mr. John M itchell tree, member from the 6th District. Thencaine Mr. W. R. Boote, who having pro duced his certificate ol election look his seat as member from the 5th District. Then came Messrs. C N. Bruslé and D. R. Orillion who alter presenting their respective cer tificates look their seats as members from the 2d and 7th Districts. The session being opened the members aforesaid' proceeded toelect a President and Mr. C. N. Brus lé was unanimously elected Präsident of the Police Jury. Then tha said members proceeded to elect a Clerk to serve for the ensuing year and Mr. Béiij: Deblieux was re-elected to said office. Two accounts amounting to $65 00 was pro sented by Mr. H. Worsham for his services as Co ronor which was allowed, and the President a mho rised to draw, &.e. An account of $10 00 was presented by Mr. H. Worsham for repairs done to the Parish Jail which, was allowed, and the president authorised to draw, &c. Four accounts amounting to $32 60 was pre sented by Mr. H. ullivan for divers charges and repairs which was allowed, aud the president au thorised to diaw, &c. Then the Police Jury adjourned until the 6th day of June 1848. (Signed,) C. N. BRULE, President. Attest: B. Deblieux, Clerk. PAPER HANGINGS AND UPHOL STERY STORE. Ho. 20 Camp street, New Orléans. JOSEPH ETTER, offers for sale low for cash or city acceptances, rttt arti cles comprized in the above business, viz : Paper Hangings for walls, Bed-tops, Fire Screens, and Curtains with border ings. 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