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fê* SeutftuUe .ïti Stt&. PAR W. P. BRADBVRN. Termes — Cinq piastres per an, prix d'abon uement, payable d'avance. Le» avis se payeront à raison d'une piastre pour douze lignes pour la première insertion et cinquante cents pour toute publication subsé quente. jVEJWWJYEt LUNDI, 18 SEPTEMBRE, 1848. {£/* Nous nous empressons d'insérer dans notre numéro de ce ce jour quelques fragmens d'une lettre que l'un de nos amis a eu l'extrême politesse de nous communi quer. Nous eu remercions bien sincère ment cet ami, et nous croyons que les li gnes suivantes émanées de la plumé sérieu se d'un habitant de cette ville, ne seront pas lues sans quelque plaisir par la gran de majorité des citoyens de notre contrée, quelles que soient d'ailleurs leurs préfé rences de parti. Mon cher monsieur et ami, Je remplis la promesse que vous m'a vez arrachée en quelque sorte, lors de vo tre dernière visite à mon humble et ché tive retraite. Mais, en vérité, je ne sais ce que pourrait vous raconter de bien inté ressant l'homme inconnu, vivant dans un isolement profond, loin de la turbulente agitation et du bruit importun des passions humaines, livré autant par goût que par raison aux settles méditations puisées dans le calme de la solitude et dans la patience d'une incroyable et stoïque résignation. Serait-il bien convenable à moi de vous parler des grandes questions palpitantes du jour, questions vivaces et brûlantes dont parfois arrivent jusqu'à mon oreille solitaire les voix étourdissantes, les tumul tueuses clameurs T Je vous l'avoue dans toute ma simple et franche sincérité : je reste presque complètement insensible, étranger aux mouvemens politiques de no tre époque, si féconde pourtant en faits étonnans et merveilleux ; je n'ai plus le courage de m'élever dans ces hautes et périlleuses régions de la métaphysique, je crains les nuages aux flancs noirs et couvant la tempête, je ne voudrais pas retomber à terre avec de nouvelles et poi gnantes déceptions. Depuis les événensens qne vous savez et qui ont si douloureuse ment agité, troublé ma vie, j'ai fait le sa crifice volontaire de toutes mes espérances selon le monde et, rendu philosophe par l'expérience d'un passé désastreux, je me complais maintenant seul, sous les paca niers silencieux de ma pauvre Thébaïde dans la triste mais douce rêverie que don nent toujours les souvenirs de l'âme et les regrets du cœur..... Que me font à moi les criailleries et les prédilections outrées des partis t Peu m'importe la multiplicité ainsi que la di versité des opinions ? Je ne vous demande pat si vous êtes wig ou locofoco, partisan de Cass ou de Taylor. Au dessus de ces dénominations il en est une, une seule qui doit les dominer toutes, je veux dire celle d'Américain. II est vrai que, par les tems actuels où les vents soufflent aux intelligences toutes «orte« de doctrines, une immense ligne de démarcation, coupant en deux la vaste nationalité américaine, a formé deux camps bien tranchés, bien distincts : le camp des intérêts du Sud et le camp des intérêts ou plutôt des utopies du Nord ; d'un côté, les hommes pour l'e sclavage : de l'antre, les hommes poor l'abolition ; triomphe de ceux-ci ou triomphe de ceux là ; catastrophe du Sud ou conquête du Nord ; envahissement des uns, ruine des autres : voilà, selon ma modeste intelligen ce, les conséquences extrêmes, inévitables qui ressortiront infailliblement, tôt ou tard, de la grande question pendant en ce mo ment devait le peuple de ce pays. Est-il besoin de se fatiguer à la recherche d'au tres raisonnement, d'autres motifs pour •ogmenter ou diminuer les chances de l'un ow de l'autre candidat au fauteuil de la Présidence ? II ne s'agit donc plus de savoir si vous êtes wig ou si vous êtes locofoco : je me sers du terme de locofoco, parce que le parti que désigne ce mot, s'étant adjugé pour lui seul, et à tort, le titre de démo crate, je me crois le droit de lui contester, dans son sens exclusif, ce titre qui est, en réalité, la commune propriété de tous les citoyens américains ; car, dans une répu blique, sous des institutions foncièrement républicaines comme les nôtres, il ne peut et il ne doit y avoir que des républicains, c'est-à-dire des démocrates. Ainsi chaque citoyen, quelles que soient ses opinions ou se9 convictions individuelles, quelles que soient ses sympathies comme membre d'une classe, d'une secte, d'un parti, reste avant et par dessus tout démocrate, c'est à-dire républicain. Nous sommes donc tous démocrates dans la véritable accep tion de ce mot ; nous pouvons avoir des manières de voir différentes ; mais tous nous ne reconnaissons qu'un même étendard, qu'un seul drapeau : la ban nière une et indivisible aux belles et res plendissantes etoiles, groupe harmonieux, splendide réverbération de ce magnifi que et riche soleil qui s'appelle la na tion américaine. Je le répète donc i il ne s'agit pas de savoir si vous êtes locofoco ou si vous êtes wig. Etes-vous homme du Nord, ou bien êtes-vous homme du Sud 1 Là seulement, là sont, en définitive, les deux uniques dis tinctions qui résument parfaitement la po sition respective des deux plus forts can didats : Cass et Taylor. Je me soucie peu de scruter aujourd'hui les intentions, les tendances et le but du parti qui obéit aveu glément aux désolantes suggestions des hommes du Nord. Je ne veux pus non plus faire peser avec un peu trop d'amer tume sur un noble citoyen qui a rendu ( soyons justes en le reconnaissant ) d'é minens services à son pays soit comme diplomate soit comme général, mais qui a le tort ou le malheur de suivre, en politi que intérieure, le» inspirations de ces mê mes hommes du nord : jé ne veux pas, dis-je, faire peser sur lui la répugnance et l'aversion qui doivent atteindre et frap per leurs doctrines évidemment incendiai res et subversives des intérêts les plus chers et les plus sacrés du Sud. Je me contente de blâmer, en le condamnant d'avance, tout vote qui sera donné par un homme du Sud au candidat, person nification non douteuse du système abo litionistc. De ce qui précède il résulte donc, d'une manière claire et nette, que tout homme du Sud, que tout citoyen de la Louisiane, qu'il soit wig, locofoco ou tout ce qu'il lui plaira d'être, se devant comme première obligation aux inétrêts de son pays, de sa contrée natale, est lenu, par conscience et par un amour en même terns fraternel et filial, de vo ter, en cette occasion solennelle, pour le général Taylor qui est bien, lui, la per sonnification sincère du système en oppo sition constante et vigoureuse avec les idées par trop négrophiles des hommes du Nord. Je ne rappellerai pas les récens et glo rieux titres de Taylor à la préférence po pulaire. Les plaines ensanglantées du Mexique témoigneront à jamais de son calme, de son sang-froid, de sa bravoure et de son génie militaires. Impassible dans le combat, généreux dans la victoire, modeste au milieu des ovations enthousi astes du retour, ce général est, selon moi, l'hbmme ferme, capable et fort, le citoyen loyal et intègre véritablement digne de représenter, à la face du monde, la gran deur, la gloire et la puissance d'un peu ple souverainement libre et noble et fier. Fils de la belle et chevaleresque Loui siane, lui-même habitant et propriétaire d'esclaves, avec le caractère prudent, jus te et résolu que nons lui connaissons, la général Taylor, choisi Président, saura concilier, selon les inspirations de la sage équité, sans flatterie com me sans faiblesse, les intérêts opposés et si divers du Nord et du Su«l ; il saura, je le crois, maintenir un équilibre légitime entre les besoins de l'un et les exigeances le l'autre. Honnête et bon guerrier, honnête et bon citoyen, Taylor sera aussi honnête et bon Prési dent. Enfin homme du Sud, Taylor est raisonnablement le seul des candidats Eli gible par le Sud. Et puis, n'est-il pas dans le cceur du peuple américain un senti ment d'admiration et de reconnaissance qui ne peut pas faillir ? ; Je me suis oublié ; j'ai parlé politique, moi qui avais cependant pris la ferme dé terminatiou de ue plus m'en mêler jamais. Décidément, je ne m'en mêlerai plus. Je m'arrête, je finis. Adieu, mon cher monsieur et ami, son gez quelquefois au pauvre ermite. Très-cordialement votre ami, J. II.... ■Paroisse (Tiber Etat de la Louisiane ville. 1M~R Jno. Hagau, vous êtes parcespré sentes notifié à réparer votre ponts et levée, selon la loi. Théodore Orillion, réparez votre che min et levée. Made. Dufresne, reparez votre chemin et votre levée. Trichard réparez votre chemin et votre levée. Antoine Rivet, réparez votrechemiu et votre levée. Rosémont LeBlanc, réparez votre che min et votre levée. m . Hébert, reparez votre chemin. R. Arnous, réparez vos chemins et le vées. A. S. Robertson, vous ferez un bout de levéeen haut de votre habitation vis-a-vis un éboulé qu'il y'a, et reparez vos ponts. Made. P. Lacave, réparez vos ponts. Made. P. Dévé, réparez vos ponts. Bella, réparez vos ponts et levées. J. Walsh, réparez vos ponts. F. Siguinaud, réparez vos ponts. Julien Allain et cie, réparez votre che min. Charles Boissac, réparez votre chemin. Made. Ursin Joly, reparez votre chemin. Artaux, réparez votre chemin. Vous et chacun de vous êtes notifiés de faire sur vos terres respectives, les travaux ci-dessus mentionnés dans soixante jours de cette notification conformément à la loi — sous la peine de la loi. EUGENE BABIN, Inspecteur. N eville B abin, | . ._ Louis S ignaud, ) ass * tant - et ' ev ée. Etat de la l ouisiane. — Paroisse d" 1 Iber ville. jy/JR. J. B. Hacker, vous êtes par ces présentes notifie à réparer votre che min selon la loi, fesant face au Bayou Plaquemine sur vos deux morceaux de terre situés dans le 5eme district* François Duplessis, réparez votreche miu sur votre terre d'en bas, et faites une levée et un chemin sur votre terre d'en haut. Messrs. Bissell et Schlatre, faites votre levée et votre chemin sur votre terre d'en bas, et reparez votre chemin sur votre terre d'en haut. Urzeiin Rafré, faites votre chemin et votre levée. Henry Sellier, réparez votre chemin et votre levée. Joseph Richard, réparer votre ehemin et votre levée. Jean Lapassade, réparez votre chemin et faites votre levée. Made. Richard et fils réparez votre chemin. Felix Breaux, réparez votre chemin. Made. James Johns, réparez votre che min. Réné Bongère, réparez votre chemin. Henry Desobry, réparez votre chemin et faites votre levée sur votre ligne supé rieure. Made. Joseph Dardenne, réparez votre chemin et levée. Aulry Dupuy, réparez votre chemin. Jean A. Dardenne, réparez votre che min et réparez votre levée sur votre ligne inférieure. Paulin Dupuy, réparez, votre chemin. Booksli et Roth, réparez votre, chemin. Joseph Kleinpetre, réparez votre che min. Honoré Léonard, réparez votre che min et coupez les arbres qui sont dans le chemin. Mr. Savory^ réparez votre chemin. * Edwards et .Whiteall, reparez votre chemin et levée, et égoutez le chemin. Made. Haase, réparez votre chemin et levée. Henry, f. in. c., réparez votre chemin et levée. Christopher Teal, réparez votre chemin Berand, réparez votre chemin o levée. Hiram Sigler, réparez votre ehemin et levée. A. Gauthier, réparez votre chemin et levée. Rosemond Orillion, réparez votre che min et levée. John Dutton, réparez votre chemin et levée. A. St. Dizier, réparez votre chemin. A. Talbot, réparez votre chemin. René Bongere, reparez votre chemin. Mr. Honoré Leonard, réparez votre chemip. Smith, répaiez votre chemin. Vous et chacun de vous êtes notifiés de faire sur vos terres respectives, faisant face au Bayou Plaquemine, les travaux ci dessus mentionnés, dans soixante jours de cette notification conformément à la loi — sous la peine de la loi. Témoin nos signatures à la Paroisse d'Iberville, ce 28 Août, 1848. TREVÏLLE HEBERT, S. U. D. SCHLATRE, PAULIN DUPUY, Inspecteurs des chemins et levées pour le 5emc District Iberville. \n\n POLICE JURY. P ari of I bebville. ON Monday the 4th dny of September, 1848, that being the day appointed for a regular session, the Police Jury met according to law and adjournment. The following members were present to wit : C. N. Bruslé, president and member from the 2d district; Paulin Dupuy, mem ber from the 3d district; Thomas W. Brown, member from the 4th district; IV. R. Boote, member from the 5th district. The session being opened, then came Mr. F. V. Galaugher, who after present ing his certificate of election as member from the Istdistrict, took his seat. Then the Police Jury proceeded to ap point commissioners of elections for the different election precincts of this parish, to serve during one year, and the follow ing persons were duly appointed to wit : For the Bayou Goula or first precinct, Messrs Paul Hebert, senior, Norbert Lanve, and Albert Allain. For the Plaquemine or 2d precinct, Messrs. J. H. Rills, Lucien Landry and Trasimond Roth. For the Indian Village or 3d precinct, Messrs AdolpheDupuv. Jules Sellier, and John A. Dardenne. For Joseph Richards store or the 5th precinct, Messrs Charles Davenport, Tho mas C. Brown and Edward Moore. For Paul Dupuy's residence or the 4th precinct, Messrs Valsin J. Dupuy, Baltha zar Dupuy and Michel Schlatre, senior. For the Island or the 6th precinct, Messrs John Bte. Guedry, Achille Landry and Pierre Cole. For Ive's Mill or the 7th precinct, Messrs. W. II. Carr, James Sullivan and Gaspar Gall. For Johnston store or the 8th precinct, Messrs Henry Johnston, Ursin Daigre and Maximillien Catoire. Whereas, a petition of several inhabi tantsof the parish of Iberville, residing at Bayou Goula, that the privilege to hold a ferry for foot passengers, might be grant ed to Mr. R. Leblanc — Wnereas, a petition was presented by several inhabitantsof Bayou Goula, pray ing that the privilege to hold a ferry for foot passengers on the Mississippi River, may be granted to Mr. R. Leblanc — It was resolved, that the said LeBlanc, be and is hereby authorised to hold said ferry one year, at the same rates, and subject to the same regulations as the other ferries on the Mississippi river; pro vided the said LeBlanc, first pay into the hands of the parish Treasurer, the sum of ten dollars. The petition of Antoine Dubuclet, praying to be permitted to emancipate his slave Honoré, and the documents thereto, were for the fifth time presented and read to the Police Jury—whereupon, it was unanimously resolved, that the pe titioner Antoine Dubuclet, be permitted to emancipate his slave Honoré, as a reward for important and faithful services ren dered to him by said slave, and that in consideration of his well attested good conduct, his said master, Antoine Dubu clet, be and is hereby dispensed from giv ing the bond required by the 10th section of an act entitled "an act to prevent free persons of colour from entering the State, and for other purposes, approved March 16th, 1830. After due examination of the different plans laid before the Police Jury for ap proval, by the committee appointed at the last session to receive said plans and spe cifications, Mr. George Weldon's plan and specification of Court House and Jail was finally aceepted and deposited with the Clerk of the Police Jury, subject to be examined by all persons wishing to do so. On motion, it was resolved that the price of adjudication for the building of the Court House and Jail to the underta ker, or lowest bidder, therefor, should be paid at the following terms, to wit : One third in January 1850, that being the day appointed for the delivery of said Court House to be then complete; one third in 1851, and one third 1852, which two last instalments shall be paid either with notes bearing eight percent interest per annum, or in cash, at the option of the Police Jury or any other person or persons charged with the settlement thereof. Be it further resolved, that the Clerk of the Police Jury, be and is hereby author ised to insert in both papers, now publish ed in this parish, a notice to all those who wish to give in their sealed proposals for the building of the Court House and Jail, to come forward and desposit the said proposals in the hands of said Clerk, be tween now and the 23d of the present month. An account of $10 was presented by J. L. Petit, Sheriff, for repairs done to arish property, and the same was allow ed, and the president authorised to draw, &c. An account of J. L. Hornsby's for med ical services rendered to indigents, amounting to $12, was also allowed, and f j ■ r » .1 ■ J ^ 1 e the president authorized to draw, &,c. An account of$5 was presented by II. Broussard for ditching, was allowed, &.c, An account of $29 was presented by Mde. F. Shanks for attendance on indi gents, and the same wns allowed, and the president authorised to draw, &c. On motion the Police Jury then ad journed until the 23d of September, 1848. Signed, C.N.BRUSLE, President. Attest, BEN. DEBL1EUX, . Clerk P. J. State of Louisiana—Purish of Iberville. "JMTR. John Hagan, you are hereby no tified and warned to repair your bridges and levee, according to law. Theodore Orillion, lepairyour road and levee. Made. Dufresne, repairyour road and levee. Trichard, repair your road and levee. Antoine Rivet, repair your road and levee. M. Hebert, repairyour road. R. Arnous, repair your roads and le vees. A. S. Robertson, you will make a levee, on the upper part of your plantation, op posite the place where the bank has caved in, and repair your bridges. Jiade. P. Lacave, repair your bridges. J/ade. P. Dévé, repair your bridges. Bella, repair your bridges and levee. J. Walsh, repair your bridges. F. Siguinaud, repair your bridges. Julien Allain & Co., repair your road. Charles Boissac, repairyour road. J/ade. Ursin Joly, repairyour road. Artaux, repair your road. You and each of you are hereby warn ed and notified, to do and perform upon your several tracts of land, such work as are above mentioned, within sixty days of the notification hereof, in accordance to law under the penalty prescribed thereby. EUGENE BABIN, Inspector. NEVILLE BABIN, \ , LOUIS SIGINJUD, J Assistan(s - Iberville, Sept. 7th, 1848. STATE OF LOUISIANA—PARISH OF IBERVILLE. TO J. B. Hacker—Yon «re hereby notified and warned to repair your road, according to law, fronting the Bayou Plaquemine, on both of youi tracts of land situated wiihin the 5th district, under the penalty of the law. Francois Duplessis, repair your road on lower tract, and make a levee and road on upper tract of your lands. Bissell & Schlatre. make levee and road on y our lower tract of land, and repairyour road on upper tract. Uzelien Raflé, make road and levee on your land. Henry Lelier, repair your road and levee. Joseph Richard, repair youi road and levee. Jean Lapasade, repair vour road and make your levee. Madam Richard and son, repair your road. Felix Braux, repair your road. Mrs. James Johns, repair your road. Rene Bongiére, repair your road. Henry Desobry, repair your road and make your levee on upper line. Mrs Joseph Dardennes, repair your road and levee. Aubry Dupuy, repair your road. J. A. Dardennes, repair your road and repair le vee on lower line, Paulin Dupuy. repair your road. I'rook & Roth, repair your ruad. Joseph Kleiinpetre. repair your road. Honoré Leonard, repairyour road and cut down and ciear trees standing in the road. Savoy, repair your road. Edwards <fc Whit«ll, repair your road and levee, and drain the former. Mrs Haase, repair vour road and levee. Harry, f. in. c., repair your road and levee. Christopher Teal, repaii your road and levee. Berand, repairyour road and levee. Hiram Seglars, repair your road and levee. A. Gatither, repairyour road and levee. Joseph Schlatre, repait your road and levee: Rosemond Orillion, repair your road and levee. John Dotton, repairyour mad. Auguste St Disier, repair your road. Ifené Bongierie. repair your road. A. Talbot, repair your road. Mrs Honore Leonard, repair your road. Smith, repair your road. You. and each of you. are hereby warned and notified to do and perform, on your several tracts of laud, fronting on the Bayou Plaquemine, such work as are above mentioned, within sixty days of the notification hereof, in accordance to law, under the penally prescribed thereby. Witness my hand at the Parish of Iberville, this 28th August. 1848. TREVILLE HEBERT, S. U. D. SCHLATRE, PAULIN DUPUY, Inspectors of roads and levees for5th District, Iber ville. sep4 WILSON, STARBIRD & SMITH'S SY RUP OF S ARS A P ARILLA—For the cure of rheumatism, swofulous affections, diseases of the skin, and eruptions of varions kinds. It is a powerful tonic and alterative, and is valuable as a restorative in depraved conditions of tbe system, though its most extensive and useful application is in the treatment of secondary syphilis, and syphi loid diseases, and that shattered state of the system which follows the imprudent use of mercury in these affections. For sale by aulö L. C. THOMAS, Druggist.