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fga Sentinelle &tt Strtr. PAR W. P. BRADBVRN. T irkis — Cinq piaatres per an, prix d'abon Minent, payable d'avance; Lea avia ae payeront à raison d'une piastre paar douze lignes pour la première insertion •t cinquante centa pour toute publication subse quent*. ~JPK**q VMMtrrjrBt LUNDI. 25 SEPTEMBRE, 1848. Plaquemine — Revue Locale. 35* Sous ce titre de revue locale nous publions la lettre suivante qui nous est communiquée par un de nos concitoyens, et dont nous laissons à nos lecteurs le soin de juger et d'apprécier le mérite. P laçidemïne, 23 S eptembre 1S48. Mon cher monsieur , Je ne 6ais si mes dispositions sérieuses actuelles me permettront de terminer cette lettre d'une manière aussi intéressante et gaie que je vous l'avais promis. Cela me sera très-difficile, je le vois maintenant. Bacon, célèbre philosophe anglais qui écrivait vers le commencement du 17me. siècle, a dit que la société doit procurer à l'homme trois sortes de bien . 1° consola tion dans son isolement, solamen contrà solitudinem ; 2o encouragement dans les tentatives de sa vie de travail comme mem bre da la grande famille humaine, adju vanten in negotii i ; 3<> et protection contre les injustes tracasseries pouvant le frapper dans son industrie, ou son honneur, ou sa liberté, adjuvanten contrà injuriait. Si je vous cite quelques mots latins, ayez la charité de penser que ce n'est pns pour satisfaire la sotte vanité d'une ridicule et pédantes^ue suffisance. Prenez-vous-en plutôt à Bacon lui-même qui, quoiqu'an glais, a préféré la vieille et riche langue latine à sa langue maternelle pour rendre avec concision et plus d'énergie les pen sées graves et fortes de son génie contem platif. Ce sont là, en effet, les trois grands besoins de l'homme social, les trois gran des garanties que toute communauté in telligemment organisée doit avoir ppur but principal de donner à chacun des mem bres qui concourent à sa fondation ainsi qu'à l'affermissement de sa marche vers 1« progrès. Dana ces principes du philosophe d'Al bion n'entrevoyez-vous pas le germe de ces théories hardies et nouvelles qui, un «iècle plus tard, devaient révolutionner le monde des intelligene.es pour, un siècle plus tard encore, révolutionner, boulever ser et changer toutes choses dans le mon de politique comme dans le monde mo rat î II est juste de rappeler que c'est ♦l'Angleterre, ce foyer ( même encore de ■osjourB ) de l'aristocratie aux privilè ges immenses, que sortirent, au tems les plus durs de la monarchie anglaise, for mulées avec une audacieuse témérité, le» plus énergiques et les plus éloquentes pro testations en faveur des droits immortels et de la souveraineté primordiale des peu ples. ThomaSvHobbes, dans son livre le Leviathan écrit vers l'an 1650, désignait déjà, sous ce nom, la Démocratie qui, semblable au monstre des mers que la Bi ble décrit avec une si pompeuse et horrible magnificence, devait infailliblement un jour écraser, en les dévorant, tous les des potes -rois, et briser sous ses pieds d'her cule, avec leurs trônes séculaires, tous les sceptres et toutes les couronnes. Les évé nemer.B qui se passent de nos jours sur le vieux continent<et dont les insolites bruits, apportés par le flot de l'océan, produisent sur nos rivages lointains de si nouveaux et étranges retentissemens, m'autorisent à peeser qu 'il est donné à notre généra tion d'assister à cette suprême consom mation, pressentie et prévue dans les sa vantes spéculations philosophiques des daux siècles derniers. Vous 1« voyez, monsieur, je vais me perdre toujours dans les nuageuses abs traction« de la méti physique. Que vou J m-vous î C'est une maladie chez moi ; J* wx pourtant tâcher de m'en guérir. Comme première résolution calmante, je négligerai les deux dernières parties de la proposition du philosophe Bacon, et je m'en tiendrai seulement à la première qui est celle-ci : la société doit à l'homme consolation dans son isolement. Cette court« phrase renferme, à elle seule, tout ce que j« vais me faire un plaisir de vous dire sur votre charmante petite ville de Plaquemine ou le cœur s'épanouit et se dilate aux brises salutaires et rafraîchis santes qui souillent glissant, légères et invisibles, sur l 'onde de votre fleuve ma jestueux. En Vérité, monsieur, j'étais loin de m'attendre à trouver ici ce tact parfait, ce poli des manières, ce fini de délicatesse qui ne se renconirent ordinairement que dans les grandes et populeuses cités. Jus qu'à ce jour j'avais le préjugé ( et c'en est un bien grand à l'égard de la vôtre ) de croire que dans ce que vous appelez une ville de campagne il était impossible d'y éprouver autre chose que monotonie, tristesse et ennui. J'ai hâte de vous avouer que je me trompais grossièrement. La ville de Plaquemine me paraît admi rablement bien située. Elle me fait i'effet d'une charmante et coquette jeune femme qui, nonchalemment étendue sur une plaine verdoyante aux riches ombrages, laisse baigner ses deux jolis bras dans l'eau fugitive de deux bayous, tandis que de ses petits pieds nus et agaçans elle caresse la barbe humide et blanche du Mr.sc/tacebé, cet aquatique et capricieux vieillard, dont elle a tant d'intérêt à se conserver les bon nes grâces et la paternelle affection. Cons truites avec élégance et solidité, entourées de terrasses ou de jardins aux verts feuil lages et aux odorantes fleurs multicolores, la plupart de ses maisons, avec leurs es pèces de portiques aux sveltes colonnes, produisent comme l'illusion de véritables mignatures de palais. «Ses rues bien per cées sont larges et régulières ; elles n'ont que le défaut de laisser beaucoup à dési rer sous le rapport des banquettes on trot toirs. Favorable à ses relations commer ciales, sa position lui donne l'importance d'un entrepôt natuiel pour les marchan dises venues de la grande Cité-mère et destinées à voyager dans un rayon de plus de trente milles à l'intérieur. Le nombre des magasins et comptoirs d'affaires est déjà grand, et toujours il va croissant avec le chiffre des habitans et celui des demeures individuelles qui s'élèvent de toutes parts. Deux beaux cafés sont les points de repos, de causerie et de dis traction, où se remissent, principale ment le soir, l/s citoyens sans distinc tion de caste ou de parti. Plusieurs grands et petits hôtels, qui tous parais sent prospérer, donnent à supposer un mouvement assez considérable de popu lation flottante ou voyageuse. La rue commerçante de la levée offre au regard curieux de' l'observateur le spectacle d'un Panorama magnifique. Â gauche, â droite et par delà le fleuve, votre pensée -s 'étend, à l'infini, sur d'im menses champs de cannes et de maïs ; puis, fatiguée de sa lointaine coursp, elle se repose avec satifaction sur les sommets verts et aériens de quelques forêts de chênes, à l 'ombre tutélaire desquels, cî et là jetées, semblent rêver silencieuses plu sieurs blanches et délicieuses petites habitations de planteurs. Ail milieu du tableau, représentez-vous ces superbes monstres aux nageoires de fer, aux na zeaux d'airain vomissant la flamme et la fumée, qui, sous la forme de maisons gigantesques et flottantes, passent et re passent se croisant, à grand bruit et sans cesse, avec la rapidité légère du chevreuil : alors vous aurez à peu près l'idée de la grandiose somptuosité de ce paysage enchanteur. Je regrette de n'avoir pas à mention ner une maison de Cour digne de la so lennelle présence de la Justice, ainsi qu'une prison plus en harmonie avec les notions de miséricorde et de pitié, ces deux vertus humaines et sociales qui portent à soulager le malheur, même le malheur criminel. Mais Dieu qui est le Tout-Puis sant, lui, ne mit-il pas six jours pour achever l'œuvre de sa création ? Il est encore un autre sujet de tristesse, c'est l'état solitaire et abandonné du seul temple qui soit la véritable expression du culte et le symbole réel de la foi religieuse de la grande majorité des habitans. La population catholique me comprend, et je ne puis croire quelle ne . soit pas dis posée à tenter un nouvel et généreux effort pour relever enfin l'autel de sa prière ainsi que de sa dernière mais im mortelle espérance. Les habitans de Plaquemine sont affubles et accueillent bien, avec tous les dehors de la plus franche et cordiale hos pitalité, le voyageur et l'étranger qui sa vent se recommander par le sentiment de leur propre dignité. Les hommes y sont généralement ce qu'on est tacitement convenu d'appeler : des hommes comme il faut ; la grande majorité possède un degré d'instruction assez avancé ; c'est un signe non douteux de leur aptitude à com prendre les inéfables avantages d'une bonne et sérieuse éducation pour cette jj filine intéressante génération qui se j nomme leurs enfans. J ai remarqué une j''elle et nombreuse jeunesse, tous brillants ! jeunes hommes aux allures faciles et dis jtinguees, tous marques au coin de la bon ! ne compagnie et du bon ton. Et les femmes donc.... vous les oubliez ? Non, je n'oublie pas vos femmes avec leur . , J , , riche et moelleuse chevelure, avec leurs beaux ct grands yeux noirs, avec leur regard qui éteincelle et qui parle, avec leur taille fine et souole et gracieuse, avec cette pâleur surtout qui leur va si bien et '7, j « - r* - '"" s "" r "" 8 " ressemblance avec la Vierge aux sept douleurs.. C'était par elles que je voulais arriver au développement de ma pensée sur le so 'amen demandé parle philosophe Bacon, mais déjà ma lettre est trop longue, la raison me dit qu'il faut m'arrêter là î je terminerai.,., peut-être.... un jour.... Adieu, mon cher monsieur, Votre ami, J. H. ~ V. a fait, hier I 0?= Mlle EMMA Dimanche, vers les 4 heures du soir, son | ascension en ballon ainsi que nous l'a , n t , I vions annonce. Cette intrépide et coura i c , , , I geuse jeune femme s est elevee dans les j airs à la vue de plusieurs centaines de per- ; sonnes attirées par la nouveauté «lu spec tacle q ii la suivaient dans son vol rapide ! et périlleux, avec une sorte de frayeur | , . ... , i syrnpatuiue et un grand tressaillement de J 1 . cœur. JMlie Lmma nous est revenue sai ne et sauve sur la terre. Inspectors of road« and levees tor 5th District. Iber ville. sép4 ! "fc- *•»*». Henry Desobtfy, réparez votre chemin ! et f ft ' tes votre levée sur votre ligne supe j rieure * Etat de la Louisiane. — Paroisse daller ville. J. P.. Hacker, vous êtes par ces présentes notifie à réparer votre che min selon la loi, fesant face au Bayou Plaquemine sur vos deux morceaux de terre situés dans le 5eme district. François Duplessis, réparez votre che min sur votre terre d'en bas, et faites une levée et un chemin sur votre terre d'en haut. Messrs. Bissell et Schlatre, faites votre levée et votre chemin sur votre terre d'en bas, et réparez votre chemin sur votre terre d'en haut. Urzelin Rafré, faites votre chemin et votre levée. Henry Sellier, réparez votre chemin et votre levée. Joseph Richard, réparer votre chemin et votre levée. Jean Lapassade, réparez votre chemin ct faites votre levée. Made. Richard et fils réparez votre chemin. FelixBreaux, réparez votre chemin. Mide. James Johns, réparez votre che MiJ de. Joseph Dardenne, réparez votre ! c ' iem ' n el levée. ! -A u 1 ry Dupuy, réparez votre chemin, Jean Dardc-nne, réparez votre che ! mi . r ? et réparez votre levée sur votre ligue inférieure. I >fl »lin Dupuy, réparez, votre chemin, Booksh et Roth, réparez votre chemin, Jose P h Kleinpetre, réparez votre che I mi " j Honoré Leonard, réparez votre che , min et coupez les arbres qui sont dans le 1 j Mr. Savory, réparez votre chemin. i Edwards et Whiteall, reparez votre i chemin et levée, et égoutez le chemin. ! Hawse, réparez votre chemin et e . e . f ' . - , Henry, t. m. c., reparez votre chemin ' et levée ; l 'f, . , , j Christopher Teal, réparez votre chemin réparez votre chemin ff i et • evee - "I Berand, ré : lev £ e ' . bc . a , u Jia ^ OÜ P' a( ï ue roine t les travaux ci Hiram Sigler, réparez votre ehemin et levée. A. Gauthier, réparez votre chemin et levée. Rosemond Oriliion, réparez votre che min et levée. John Dutum, réparez votre chemin el levée. A. St. Dizier, réparez votre chemin. : A. Talbot, réparez votre chemin. René Bongere, réparez votre chemin, Mr. Honoré Leonard, réparez votre chemin. Smith, répaiez votre chemin. ' Vous et chacun de vous êtes notifiés de faire sur vos terres respectives, faisant face dessus mentionnés, dans soixante jour# de cette notification conformément à la loi — sous la peine de la loi. Témoin nos signatures à la Paresse d'Iberville, ce 28 Août, 1848. TREVILLE HEBERT, S. U. D. SCHLATRE, PAULIN DUPUY, Inspecteurs des chemins et levées pour le 5emc District Iberville. \n\n POLICE JCRF. P auish of I berville ' OiV Monday the 4th day of September, 1848, that being the day appointed for a regular session, the Police Jury rnment. met according to law and adjournment. The following members were present to wit: C. JJ. Brush':, president and member from the 2d district; Paulin Dupuy, mem her from the 3d district; Thomas YV. Brown, member from the 4th district; IV. It. Boote, member fronsthe 5th district. The session being opened, then came Mr. F. V. Galaugher, who after present ing his certificate of election as member from the Istdistrict, took hisseat. Then the Police Jury proceeded to ap point commissioners of elections for the , ^ , ■ ci* ■ i different election precincts of this parish, to serve during one year, and the follow ing persons were duly appointed to wit : For the Bayou Goula or first precinct, Messrs Paul Hebert, senior, Norbert Lauve, and Albert Allain. For the Plaquemine or 2d precinct, Messrs. J. H. Rills, Lucien Landry and Trasimond Roth. For the Indian Village or 3d precinct, Messrs Adolphe Dupuy, Jules Sellier, and John A. Dardenne. For Joseph Richards store or the 5th precinct, Messrs Charles Davenport, Tho mas C. Brown and Edward Moore. For Paul Dupuy's residence or the 4th precinct, Messrs Valsin J. Dupuy, Baltha zar Dupuy and Michel Schlatre, senior. For the Island or the 6th precinct, Messrs John Bte. Guedry, Achille Landry and Pierre Cole. For Ive's Mill or the 7th precinct, Messrs. W. H. Carr, James Sullivan and Gaspar Gall. For Johnston store or the 8th precinct, Messrs Henry Johnston, Ursin Daigre and Maximillien Catoire. Hhereas, a petition of several inhabi tantsof the parish of Iberville, residing at Bayou Goula, that the privilege to hold a ferry for foot passengers, might be grant ed to Mr. R. Leblanc — IVnereas, a petition was presented by several inhabitantsof Bayou Goula, pray ing that the privilege to hold a ferry for foot passengers on the Mississippi River, may be granted to Mr. R, Leblanc — It was resolved, that the said LeBlanc, be and is hereby authorised to hold said ferry one year, at the same rates, and subject to the same regulations as the other ferries od the Mississippi river; pro vided the said LeBlanc, first pay into the hands of the parish Treasurer, the sum of ten dollars. * The petition of Antoine Dubuclet praying to be permitted to emancipate bis slave Honoré, and the documents thereto, were for the fifth time presented and read to the Police Jury—whereupon, it was unanimously resolved, that the pe titioner Antoine Dubuclet, be permitted to emancipate bis slave Honoré, as a reward for important and faithful services ren dered to him by said slave, and that in consideration of his well attested good conduct, his said master, Antoine Dubu clet, be and is hereby dispensed from giv ing the bond required by the 10th section of an act entitled "an act to prevent free persons of colour from entering the State, and for other purposes, approved March Kit h, 1830. After due examination of the different plans laid before the Police Jury for ap proval, by the committee appointed at the last session to receive said plans and spe cification«, Mr. George Weldon's plan and specification of Court House and Jail , , . . , was fina lv accepted and deposited with ; the Clerk of the Po'ice Jury, subject to be examined by all persons wishing to do so. ; On motion, it was resolved that the ' p r 'ce of adjudication for the building of ! f ' lc ^-' our ' House and Jail to the underta i !s;ä ää t |,i r d in January 1850, that being the day! appointed for the deliverv of said Court House to be then complete; one third in 1851, and one third 1852, which two last! instalments shall be paid either with notes bearing eight percent interest per annum, or in cash, at the option of the Police Jury or any other person or persons charged with the settlement thereof. ° Be it further resolved, that the Clerk of the Police Jury, be and is herehv author ised to insert m both papers, now publish-) ed in this parish, a notice to all those who t w ' s h *° fî' ve in their sealed proposais for the buildiri«- of the Court House and ï -iil . e anu jaH ' to come forward and desposit the said! proposaIs in the hamJs ofs ' aid CJerk> be _ tween now and the 23d of the present month. An account of $10 was presented by Sheriff, for repairs done toi parish property, and the same was allow „ j „1 ,. * -, . . , , cd, and the president authorised to draw, An account of J. L. Hornsby's for med ical services rendered to indigents,! amounting to $12, was also allowed", and the president authorized to draw, &c. -A" account of S5 was presented by II Broussard for ditching, was allowed, <fcc. An account of $29 was presented by Mde.^F. Shanks for attendance on indi Mde.*!'. Shanks for attendance on indi g e||ts > a »d the same was allowed, and the president authorised to draw, <5cc. On motion the Police Jury then ad journed until the 23d of September, 1848. Signed, C. N. BRUSLE, • President. Attest, BEN. DEBL1EUX, Clerk P.J. j STATE OF~ LOUIS IÂNA^ÏmjÛSH ! ()F IBFRVI1 1 F ! mO J. B. Hacker -Yon are hereby notified and ! -*■ warned to repair your road, according to ; law ' . rro " ,in ? ,' he , li : ; . l . y0 ." j P ' a T' e,ni , ne ', ?" f! oth . o( " yoni tracts of laad situated within the 5tli district ! i, nt | er the penalty of the law. uismci. Francois Diiplessis, repair your road on lower tract, and make a levee and road on uppei tract of your lands. Bis.«ell & Schlatre. make levee and roadon your lower tract of land, and repair your road on upper tract. Uzelien Raflé, make road and levee on your land. Henry Lelier, repair your road and levee. Joseph Richard, repair yom road and levee. Jean Lapasade, repair your road and make your levee. „ Madam Richard and son, repair your road. F'eiix Braux, repair yonr road. Mrs. James Johns, repair your road. Rene Bongiere, repair your road. Heury Desobry, repair your road and make your levee on upper line. Mrs Joftph Dardennes, repair your road and levee. Aubry Dupuy, repair your road. J. A. Dardennes, repair your road and repairie vee on lowerline. Paulin Dupuy. repair yourroad. Brook & Roth, repair your road. Joseph Kleiinpelre, repairyoui road. Honore Leonard, repairyourroad and cut down and clear trees standing in the road. Savoy, repair your road. Edwards & Whitall, repairyourroad and levee, and drain the former. Mrs Haase, repair your road and levee. Harry, f. m. c., repair your road and levee. Christopher Teal, repair your road and levee. Berand, repair your road and levee. Hiram Seglars, repair your road and levee. A. Gauther, repair your road and levee Joseph Schlatre, repair your road and levee: Rosemond Oriliion, repair your road and levee. John Dutton. repair your road. Auguste St Disier, repair youi road. Ren& Bongierie. repair your road. A. Talbot, repairyourroad. Mrs Honore Leonard, repair your road. Smith, repair your road. Yon, and each of you. are hereby warned and ! notified to do and perform, on yourseveral tracts of i land, fronting on the Bayou Plaquemine, such work . as are above mentioned, within sixty days of the notification hereof, in accordance to law, under the penalty prescribed thereby. Witness my hand at the Parish of Iberville, this 2Btli August, 1848. TRF/VILLE HEBERT, S. U. D. SCHLATRE, PAULIN DUPUY, WILSON, STARBIRD & SMFTH'S SY RUP ÖF SARSAPARILLA—For the cure of rheumatism, scrofulous affections, disease» of the skin, and eruptions of various kinds. It is a powerful tonic and alterative, and is valuable as a restorative in depraved conditions of the system, though its most extensive and useful application ia in the treatment pf secondary syphilis, and syphi loid diseases, and that shattered state of the system which follows the imprudent use of mercoryin these affections, Forsale by aulü L. C. THOMAS, Druggist. FOR SUGAR MAKING—Carbonate Potwh, Sulphate Zinc and Sulphate Potash, for re fining and Graining Sugar, just received and for sale at [seplB"] RICHARDS' Drug Store. New Goods ! ! Î i« RO T H » BROTHER & Co. HAVE received a new and splendid assortment of Fail goods, of all "kinds, which is far superior to any stock which they have ever yet received. Pur chasers are respectfully invited to an ex amination of their large and well assorted stock. Their stock consists in the fal lowing articles :— Gents. Clothing, Ladies Fancy Goods, Shoes, Hats, Plantation Medicines, Hardware, &c. &c. Al«> : Paints, Oil ; a general assortment of Iron and Steel. Hardware & Cutlery ; Blind Bridles, Collar# & Saddlery of all kinds. au24 COLOGNE—A superior aiticle for sale bjr aulO L. C. THOMAS, Druggist.