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DEFENSE des Créoles de la Louisi ane et du Général Jackson contre les calomnies du Général W. O. Butler . Dans l 'appendice du " Congressional Globe " publié à Washington, sous l'antoritc du Congrès par Blair et Rives, on trouve, page 117, dans le numéro du 11 Janvier 1843, un discours du Géné ral W. O. Butler qui était alors membre du Con grès ( de l'Etat du Kentucky ) et qui est aujour d 'hui candidat à la Vice-Présidence des Etas-Unis. Nous en extrayons ce qui suit : '• Mais il s'y trouvait encore ( dans la Louisiane ) une troisième clause, qui ne recon naissait ni ne professait d'alliance pour cette nation ( les Etats-Unis. ) Un nombre considérable d'é trangers, venus de toutes les parties du monde, parlant tous les idiômes connus, dont le seul but •"tait d'améliorer leur »ori, et qui étaient diverse ment intéressés au résultat de la lutte qui s'enga geait entie les Etats-Unis et l'Angleterre, remplis sait la ville ( N. O. ) et les campagnes. Q.ni eût osé assurer qu'ils étaient tous de bons et fidèles ci toveni, prêt« à vaincreou à mourir pour une cause ^ui n'était pas la leur ? Encore : qui eût voulu maintenir qu'ils ne passeraient pas à l'ennemi qui semblait devoir être victorieux ? Monsieur ! si une moitié de la population louisianaite eut voulu s'offrir tomme garant du patriotisme de Vautre moitié, on n e peut guère croire qu'un homme aussi profondément versé dans Cétude du cœur humain que l'était le Ge ntnil Jackson, y eut ajouté la moindre foi du monde. Mais quant aux hommes et â l'état des choses, le Généra! Jackson n'en était pas réduit seulement •ui conjectures. Avant sor« arrivée dans la Louisi ane, des personnes notables lui annoncèrent qu'elle était tout-à-fait remplie d'espions et de traiires. " " Les soldats venant de la Nouvelle — Orléans furent le* premiers à manifester un esprit d'insu bordination. Plusieurs d'entre eux demandèrent la permission d'y retourner, et l'on prétend qu'ils avaient droit â eette indulgence, leurs familles et 1-iirsamU y demeurant. Legai carnaval aussi tou* rJiaitâsafin : et cet amour du plaisir qui a toujours distingué leurs ancêtres ( car ils etaient presque tous d'origine française ) V emportai* sur leur pa'riotisme. N'ayant pu léussir dans leur demande auprès du «■'encrai Jackson, ces mêmes soldats, dont grand ttutnbre étaient citoyens américains, s'adressèrent au Consul français, qui leur accordait invaiiable ment le titre de Citoyen français. Munis de ce ti tre, ils demandèrent et obtinrent leur congé, lais sant à leur» frères d'armes des autres Etats le soin de défendre leurs propres foyers, dans lesquels ils étaient si avidec de rentrer. " En notre qualité de citoyens de la Louisiane, nous ne pouvons permettre que d'aussi vils propos pèsent sur la partie créole de notre population, et sur le Général Jackson, vu que le Général Butler en appelle an Héros de 1814—15 en confirmation de tont ce qu 'il dit. A l'exemple da Général Taylor, l'immortel Jack son leur a toujours témoigné une admiration sans bornes. Quant à nous ce serait une absurdité que de chercher è défendre le courage et le patrioti me de la population créole, car l'histoire donne des preuves plus que suffisantes de leur valeur. Que le Général Butler ait tenu un pareil langage dane sa jeunesse quand, bien souvent, les passions nous maîtrisent, cela se conçoit ; mais non : c 'est seule ment après on laps de 28 ans qu'il s'exale en dénon ciation* amèrescontre nos compatriotes, les créoless Et, chose extraordinaire ! les amis du Général Casa prèteudent que ces mêmes Créoles doivent voter pour Butler comme candidat à la Vice-Présidence Non, mille fois non ; qu'un pareil calomniateur cherche de l'appai ailleurs! Est-il besoin qu'on von« parle de ceux qui, en 1814—15, bravèrent avec le Général Jackson un ennemi rempli d'au» daee 1 Pourquoi rappeler à votre souvenir le dé vooement de ces braves volontaires louisian&is, qui •fièrent au secours du Gênerai Taylor dans un moment critique T Qui d'entre vous a pu oublier les hante farts d'armes de la "Compagnie Phsenix " devant Monterey f Descendons et amis de ceux quj m vouèrent à la défense de la patrie, que votre voix •• f*sae entendre,!« 7 Novembre'prochain, et qu'elle venge, d'une manière non équivoque, la mémoire de» Vétéran* de 1814—15 ! Quel eat le parti qui est contre l'extension de l'eacvage f Dana le 6ud, le parti Cass accuse lea whigs du Nord d'être contre l'extension de l'esclavage aux territoires, mais il n'en est cependant rien. Void nos preuves do contraire. Dans la Conven »ion de Baltimore qui nomma M. Caaa, lea Barn burnert, on ceux qui ae «ont opposés & l'extension de l'esclavage, firent valoir, pour la première fois, leur» prétention, et y siégèrent avec le consente ment des Bjembres da Nord. Dana cette même Convention de Baltimore, M. John Wentworth, PS 1 tmt si' < ... de l'Ettt dillinoii, a avoué que les démocrates de la Peusylfanie, d'Ubnois at d'Indiana, ainsi que •eui de beaucoup d'autres Etats libres, s'étaient prononcé! en laveur du principe des territoires hbrea. M. Van Buren, ex-président démocratique des Eut»—Unis, « été nommé à la Présidence, à Utioa, par une Convention demoaratique ; il l'a été anssi à Buffalo par une Convention composée de dëléfués de toute les Etats libres, son nom ayant été présenté à la Convention par B. F. Butler de Nsw-York, k mm* tpàmk M. Folk en atmntpour * PHaiéenet t» 1844. Dans le Nord, les homrata les plus ëminens du parti démocratique, se sont pro noncés contre l'extension de l'esclavage aux terri toires. A l'appui de ce que nous avançons, qu'on nous permette de citer les noms de M. Van-Buren de New — York, et celui de John A. Dix. sénateur an Congrès, du même Etat. Il y a aussi l'ex-gou verneui démocratique du Maryland, Francis Tho mas; H. S. Dodge, sénateur an Congrès, du Wisconsin ; Francis P Blair, ex-rédacteur du Globe David Wilinot, membre du Congrès, delà Pensyl vanie, et l'ex-gouverneur démocratique du Massn chussets, Marcus Morion. Si le teins et l'espace ne nous manquaient, nous pourrions en nommer bien d'ajlres. liest évident que le parti contre l'exten sion de l'esclavage doit toute sa force au vieux parli démocratique, dont beaucoup de membres se sont ralliés sous l'étendard de Van Buren. A une assemblée tenue dernièrement à Philadel phie, John Van Buren a fait observer qu'on hom me du Sud, très distingué et membre du Sénat des Etais — Unis, lui avait dit que le Président démocratique que l'on élirait en 1852, serait du parti contre l'extension de l'esclavage ; ce qui veut dire tout bonnement que le parti démocratique, au Nord, s'absorbera sous peu dans ce parti. Les extraits suivans justifient pleinement M. Van Buren dans ses conclusions. Ces extraits sont tirés d'un discours prononcé par l'honorable A. Birdsall de New-York, dans la Chambre des représentans le 24 Juillet 1848. Il est bon de dire que M. Bird sall est partisan >te Cass et qu'il dénonce Van Buren Il parle comme il suit . '• Les vues de l'Hon. ei>-sénateur ( Cass ) émises par lui, dans une lettre à M. Nicholson, ■ont parfaitement en harmonie avec celles que je'j P ro esse " Le soi-disant démocrate qui, à cette tribune ou ailleurs, soutient I assertion que les démocrates du Nord C soumis aux principes, aux usages et aux nominations du parti démocratique ) sont, dans quelque lieu que ce soit, en laveur de l'extension de l'esclavage, profère, sciemment, une infâme caloin nie contre cette démocratie qui l'accable, par cha cun de ses membres, d'un profond mépris. Les démocrates du Nord sont nulle part en faveur do cette extension. Ils n'ont jamais été requis d'y concourir et ils n'y concourront jamais. Une sera blable proposition n'est ni devant le Congrès ui devant le pays. Et celui qui, par une telle fourberie, excite d'honnêtes votuiis à trahir ou à abandonner leurs vieilles et chères associations politiques, cour met une action infâme, pour laquelle il répondra devant Dieu et sa conscience. Sur cette question, |6 parti démocratique a toujouis professé les mêmes ! ; eniimens, il occupe toujours Itf même terrain " ; D'après le propre aveu de M. Birdsall, on verra j que M. Cass doit être en faveur des doctrines du i parti Free soil. M. Cass nous a dit qu'il ne possède j pas d'esclaves, qu'il n'est pas en faveur de l'escla vage et qu'il en souhaite l'abolition partout. Il n'est dit nulle part qu'il a changé ou modifié ses opinions à ce sujet. M. Yancey, membre du Congrès de ('Alabama présenta la résolution suivante, dans la Convention de Baltimore, et elle fut rejetée par 21C voix contre 36 !! Les 36 votans étaient tous citoyens du Sud. La résolution était conçue comme il suit : " Résolu que la doctrine véritablement répu blicaine que reconnaît cette Convention, est celle de non intervention dans les droits de propriété d'une portion quelconque du peuple, soit dans les Etats — Unis, soit dans les territoires, sauf de la part des intéressés eux«mèmes. "' \V. S. Ya.yciîy, Alabama. J. C. McGrhee Floride J. M Commander, Caro.duSud. Noua livrons ce qui précède aux méditations du peuple louisianais ; rien n'y est avancé qui ne soit susceptible de preuves. Pour de plus amples renseigneinens, on peut s'adresser an Colonel R. A. Stewart , Iberville, Lne. Nous défions MM. Boole, Sigur, Larue, Prestos etautreschampions démocratiques de contredire ce que nous avons avancé, en discussion publique eu autrement. TRASIMOND DUPUY, R. A. STEWART, V. J. DUPUY, J. R. CHRISTIAN, T. B. THORPE. for ; ' Iberville, Sept. 7th, 184S. Etat de la Louisiane — Paroisse rf' Iber ville. Il Jno. Hagau, vous êtes parces pré sentes notifié à réparer votre pouls j et ] (J yée, selon la loi. \ Théodore Orillion, réparez votre che the ; m in et levée. Made . Dufresne, reparez votre chemin j et votre | ev ée. oft ' ; j ! to i 1 1 levéeen haut de votre habitation vis-a-vis et reparez vos Trichard réparez votre chemin et votre levée. Antoine Rivet, réparez votre chemin et votre levée. Rosémont LeBlanc, réparez votre che min et votre levée. m. Hébert, reparez votre chemin. II. Arnous, réparez vos chemins et le vées. A. S. Robertson, vous ferez un bout de in un éboulé qu'il y'a, ponts. Made. P. Lacave, réparez vos ponts. Made. P. Dévé, réparez vos ponts. Bella, réparez vos ponts et levées. J. Walsh, réparez vos ponts. F. Siguinaud, réparez vos ponts. Julien Allain et cie, réparez votre che min. Charles Boissac, réparez votre chemin. Made. Ursin Joly, reparez votre chemin. Artaux, réparez votre chemin. Vous et chacun de vous êtes notifiés de faire sur vos terres respectives, les travaux ci-dessus mentionnés dans soixante jours de celte notification conformément à la loi — sous la peine de la loi. EUGENE BABIN, Inspecteur. N eville B abin, \ . .. ^ Louis S ignaud, i assiianl i ~ présentes notifie à réparer votre che le -Paroisse d'Iber j Etat de la l ouisiane.— ville. | J. B. Hacker, vous êtes par ces op and j terre d'en haut. min selon la loi, fesant face au Bayou Plaquemine sur vos deux morceaux de terre situés dans le 5eme district. François Duplessis, réparez votre che min sur votre terre d'en bas, et faites une. levee et un chemin sur votre terre d'en haut. Messrs. Bisseil et Sclilatre, faites votre levée et votre chemin sur votre terre d'en bas, et réparez votre chemin sur votre ™ o ' ™ ro - et le de la to of of Urzelin Ratré, faites votre chemin et votre levée. Henry Sellier, réparez votre chemin et votre levée. Joseph Richard, réparer votre chemin et votre levée. Jean Lapassade, réparez votre chemin et faites votre levée. Made. Richard et li!s réparez votre chemin. FelixBreaux, réparez votre chemin. Made. James Johns, réparez votre che min. Iléné Bongère, réparez votre chemin. Henry Desobry, réparez votre chemin et faites votre levée sur votre ligne supé rieure. Made. Joseph Dardenne, réparez votre chemin et levée. Aulry Dupuy, réparez votre chemin. Jean A. Dardenne, réparez votre che min et réparez votre levée sur votre ligne inférieure. Paulin Dupuy, réparez, votre chemin. Booksh et Roth, réparez votre chemin. Joseph Kleinpetre, réparez votre che min. Honoré Léonard, réparez votre che min et coupez les arbres qui sont dans le chemin. Mr. Savory, réparez votre chemin. Edwards et Whiteall, reparez votre chemin et levée, et égoutez le chemin. Made. H aase, réparez votre chemin et levée. Henry, f. m. c., réparez votre chemin et levée. Christopher Teal, réparez votre chemin et levée. Berand, réparez votre chemin e levée. Hiram Sigler, réparez votre ehemin et levée. A. Gauthier, réparez votre chemin et levée. Rosemond Orillion, réparez votre che min et levée. John Dutton, réparez votre chemin et levée. A. St. Dizier, réparez votre chemin. A. Talbot; réparez votre chemin. René Bongere, reparez votre chemin. Mr. Honoré Leonard, réparez votre chemin. Smith, répaiez votre chemin. Vous et chacun de vous êtes notifiés de faire mir vos .terres respectives, faisant face au Bayou Plaquemine, les travaux ci dessus mentionnés, dans soixante jours de cettc notification conformément à la loi — sous la peine de la loi. Témoin nos signatures à la Paroisse d'Iberville, ce 28 Août, 1848. TREVILLE HEBERT, S. U. D. SCHLATRE, PAULIN DUPUY, Inspecteurs ties chemins et levées pour le 5emc District Iberville. \n\n fëa SenttiuUe Titt SttTr. PAR W. P. BRADBVRN. Termcs — Cinq piastres per an, prix d'aboti nement, payable d'avance. Le» avis se payeront à raison d'une piastre peur douze lignes pour la première insertion •t cinquante cents pour toute publication subse qaente. VEJUSjrE, JEUDI. 28 SEPTEMBRE, 1848. T. B. THORPE. New Goods ! ! ! ROTH» BROTHER & Co. HAVE received a new and splendid assortment of Fall goods, of all kinds, which is far superior to any stock which they have ever yet received. Pur chasers are respectfully invited to an ex amination of their large and well assorted stock. Their stock consists in the fol lowing articles Gents. Clothing, Ladies Fancy Goods, Shoes, Hats, Plantation Medicines, Hardware, &c. &c. Also : Paints, Oil ; a general assortment of Iron and Steel. Hardware & Cutlery ; Blind Bridles, Collars &. Saddlery of all kinds. au24 COOPERAGE. CYPRESS MOLASSES BARRELS, JOHN SOLOMON has established a Cooperage in the town of Plaque mine, on Main street on the lot on which L. D. Lacroix lately resided. He has now on hand a considerable number of Molasses barrels of Cypress warranted to be of the best quality; he will fill orders from planters at short no tice. Plaquemine, Augnst 14,184 8. GENEBAL assortment of Willow Ware, for sale by ROTH, BRO & Co. pro terri Tho du ne bien parli sont du veut au POUCE JURY. t' A •{ I S 11 OF IHEI*V1LLE. IV Monday the 4th 'Jay of September, 1848, that being the clay appointed for a regular session, the Police Jury met According to law and adjournment. The following members were present to wit : C. X. Bruslé, president and member from the 2d district; Paulin Dupuy, mem ber from the 3d district; Thomas W. Brown, member from the 4th district; IV. IÏ. l'oote, member frona the 5th district. The session being opened, then came Mr. F. V. Galaugher, who after present ing his certificate of election as member from the I stdistrict, took his seat. Then the Police Jury proceeded to ap point commissioners of elections for the different election precincts of this parish, to serve during one year, and the,follow ing persons were duly appointed to wit : For the Bayou Goulu or first precinct, Les j Messrs Paul liebel t, senior, Norbert Van tirés ) M precinct, Landry and Lauve, and Albert Allain. For the Plaquemine or Messrs. .1. II. Ilills, Lucien Trasimond Roth. Fortlie Indian Village or 3d precinct, Messrs Adolphe Dupuy, Jules Sellier, and John A. Danlenne. For Joseph Richards store or the 5th jrecinct, Messrs Charles Davenport, Tho je'j mas C . Brown and Edward Moore. For Paul Duptiy's residence or the 4th ou j recinct Messrs Valsi» J. Dupuy, Baltha du ! ; n i cj.!..*-./ :.... zur Dupuy and Michel Sclilatre, senior. For the Island or the (5th precinct, Messrs John Bte. Guedry, Achille Landry and Pierre Cole. For Ive's Mill or the 7th precinct, Messrs. W. II. Carr, James Sullivan and Gaspar Gall. aux | de , ; cha j Les j do ! d'y ; j ui ; i j tf ! ^ J! ! for foot passengers, might be grant j e( ^ to ^ r " Leblanc ! IFiiereas, a petition was presented by " ; several liihabitantsof Bayou Goula, pray j '' la * privilege to hohl a ferry for ; du i '" oot passengers on the Mississippi River, ' j ln:, y ' ,e granted to Mr. II. Leblanc — For Johnston s to,e ,,r the 8,1, prccmc, 7m 7 Johnston' bmn Da, e rc *» "™ lnl11 ™ IHierens. a peut, on of several Inhal,,- , antsof the parish of Iberville, residing at » n » 4 1 4., i - « • a » i y 0 ' 1 lhat lhe P nv,le S e to hold a , du It was resolved, that the said LeBlanc, be and is hereby authorised to hold said j ferry one year, at the same rates, and \ subject to the same regulations as the ; other ferries on the Mississippi river; pro vided^Jie said LeBlanc, tirst pay into the j hands of the parish Treasurer, the sum oft ten dollars. The petition of Antoine Dubuclet praying to be permitted to emancipate Iiis slave Honoré, and the documents! thereto, were for the fifth time presented and read to the Police Jury—whereupon, it was unanimously resolved, that the pe titioner Antoine Dubuclet, be permitted to emancipate his slave Honoré, as a reward for important and faithful services reu dered to him by said slave, and that in consideration of his well attested good conduct, his said master, Antoine Dubu clet, be and is hereby dispeused from giv ing the bond required by the 10th section of an act entitled "an act to prevent free persons of colour from entering the State, and for other purposes, approved March 16th, 1830. After due examination of the different plans laid before the Police Jury for ap proval, by the committee appointed at the last session to receive said plans and spe cifications, Mr. George TFeldon's plan and specification of Court House and Jail was finally accepted and deposited with the Clerk of the Police Jury, subject to be examined by all persons wishing to do so. On motion, it was resolved that the price of adjudication for the building of the Court House and Jail to the underta ker, or lowest bidder, therefor, should be paid at the following terms, to wit : One third in January 1S50, that being the day appointed for the delivery of said Court House to be then complete; one third in 1851, and one third 1852, which two last instalments shall be paid either with notes bearing eight percent interest per annum, or in cash, at the option of the Police Jury or any other person or persons charged with the settlement thereof. Be it further resolved, that the CJerk of the Police Jury, be and is hereby author ised to insert in both papers, now publish ed in this parish, a notice to all those who wish to give in their sealed proposals for tfie building of the Court House and Jail, to come forward and desposit the said proposals in the hands of said Clerk, be tween now and the 23d of the present month. An account of $10 was presented by J. L. Petit, Sheriff, for repairs done to parish property, and the same was allow ed, and the president authorised to draw, &c. An account of J. L. Hornsby's for mcd lical services rendered to indigents, ' to j amounting to $12, was also allowed, and j : the president authorized to draw, &.c. ! î A n account of $5 was presented by II. i I Broussard for ditching, was allowed, &c An account of §29 was presented by Mde. F. Shanks for attendance on indi gents, and the same was allowed, and the president authorised to draw, &c. On motion the Police Jury then ad journed until the 23d of September, 1848. Signed, C.N.BRUSLE, President. Attest, BEN. DEBL1EUX, Clerk P.J. State oj Louisiana Parish of Iberville. • TRfR Join, „„„ î . j iTf ,' r i , - V ' 1 " are ,lereb y "°- I mien ana warned to repair your j bridges and levee, according to law. j |et M,;de. Duiresiie, rop .ir y.» rond «„,1 ; T rir*! î oivI roivnr . i 3 î ; 1 1 icliarcf, repair your road and levee, j Antoine Rivet, repair your road * levee. M. Hebert, repairyonr road. R. Arnous, repairyour roads and vees - i le j | , ~ i ,evee - A. S. Robertson,you will make a levee, on the upper part of your plantation, op posite the place where the bank has caved in, and repair your bridges. il /ade. P. Lacave, repair your bridges. J/ade. P. Dévé, repair your bridges. Bella, repair your bridges and j J. IFalsh, repair your bridges. F. Siguinaud, repairyonr bridges. Julien Allain & Co., repair your road, j Charles Boissac, repairyour road. JVade. Ursin Jolv, repairyour road. Artaux, repair your road. \ou and each of you are hereby warn : e j „„ d noUfcd , £ and fl)rm ™ , trac „ j J I'™ Om* mentioned, with „ 8 i„, d„,s o ' , „„ m „, fic , lllon in - j J ™ i.„ v 1Ilw | OP t u„ „„„ , , ro i under the penalty prescribed thereby a , EUGENE BABIN. Jnsvectnr 4BIN, Inspector NEVILLE BABIN, l . . LOUIS S IG I Ni UD, i /lssis(an/s - Iberville, Sept. 7th, 184S. STATE OF LOUISIANA—PARISH OF IBERVILLE. TO J. B. Hacker—You are hereby notified and warned to repair your road, according to law, fronting the Bayou Plaquemine, on both of your tracts of land situated within the 5th district, under the penalty of the law. Francois Duplessis, repair your road on lower tract, and make a levee and road on upper tract of your lands. Bissell & Schlatre. make levee and road on your lower tract of land, and repairyour road on upper tract. Uzelien Raflé, make road and levee on your land. Henry Lelier, repair your road and levee. Joseph Richard, repair youi road and levee. Jean Lapasade, repair your road and make your levee. Madam Richard and son, repairyour road. Felix Braux, repair your road. Mrs v James Johns, repair your road. Rene Bongiére, repair your road. Henry Desobry, repair yourroad and make your levee on upper line. ' Mrs Joseph Dardennes, repair your road and levee. Aubry Dupuy, repair your road. J. A. Dardennes, repair your road and repair le vee on lower line. Paulin Dupuy, repair yourröad. Brook & Roth, repair your road. Joseph Kleimpetre, repairyour road. Honoré Leonard, repairyour road and cut down and.clear trees standing in the road. —— Savoy, repair your road, and j Edwards & Whitall, repair your road and levee ! aud (,rain 'heformer. II. i » rs Ha - ase ' repair your road a,ld leVPe ' by the ad Hairy, f. in c.. repair your road and levee. Christopher Teal, repair your road and levee. Berand, repair your road and levee. Hiram Seglars, repair your road and levee. A. Ganther, repair your road and levee. Joseph Sclilatre, repair your road and levee. Rosemond Orillion, repair your road and levee John Dutton, repairyonr road. Auguste St Disier, repair vom road. Renft Bongierie. repair your road. A. Talbot, repair your road. Mrs Honoré Leonard 1 , repair your road. Smith, repair your road. You, and each of von. are hereby warned and notified to do and perform, on your several tracts of • fronting on the Bayou Plaquemine, such work j as are above mentioned, within sixtv days of the I notification hereof, in accordance to law, under the j penalty prescribed ihereby, j ^ itness my hand at the Parish of Iberville, this ^'^REVILlElreBBRl-, ; JV, ,j' N V«'I>'i ; Inspectors of roads and levees for5th District, Iber j ville. sep 4 pour le 5emc District Iberville. WILSON, STARBIRD & SMITH'S SY RUP OF SARSAPARILLA—For the cure of rheumatism, scrofulous affections, diseases of the skin, and eruptions of various kinds. It is a powerful tonic and alterative, and is valuable as restorative in depraved conditions of the system, though its most extensive and useful application is in the treatment of secondary syphilis, and typhi loid diseases, and that shattered state of the systen which follows the imprudent use of mercury ii these affections. Forsale by "»IQ L. C. THOMAS, Druggist. FOR SUGAR MAKING—Carbonate Potash, Sulphate Zinc and Sulphate. Potash, for re fining and Graining Sugar, just received and foi sale at [sep181 RICHARDS' Drug Store.