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The weekly Thibodaux sentinel. [volume] (Thibodaux, La.) 1898-1905, May 05, 1900, Image 3

Image and text provided by Louisiana State University; Baton Rouge, LA

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CIJB ; CHBRJTTESYN.
S ,i.geno, le cardinal Gibbons
Phe dernièrement dans la
de Baltlmore un magistral
'ur ce grand sujet: "La
: iYtienne."
&jqsdoeî extraits suivante que
dsbdons sont empruntés au
ykat Freeman'a Journal."
ceux qui ont voulu impar.
étudier l'histoire sont
rmilettire que la femme est
t redevable à la religion
s _jm Crist de la situation élevée
dlm jouit dans la vie sociale et
<L les peuples paiens avant
îéiemne, la femme n'était elle
»a dans un état de perpétuelle
. et de quasi servitude vi% à
Ideos mari? Elle était con.
plutôt oomme l'esclave de
que comme sa compagne.
aiuourd hui, dans les pays où
dwiisolame n'exerce pas une
. ante influence, c'est el!e
lepe le bois et porte la provi
-d'eau."
Dum a rapport officiel, soumis
t à notre gouvernement
l'Irriation dans l'lnde," il est
çq les travaux de drainage et
atiou sont plesque totale.
coflés i des femmes' lesquelles
pour leur labeur quatre
ru jour."
qsladérons d'autre part la
dans notre propre pays où
uieavironuée de tout l'éclat de
ilbastion américaine."
qelle est parmi nous, la condi
di la femme dout les yeux se
krmés aux lumiérts du l'Evan
ï Elle ne devieut pas, en vérité,
aux Indes une espèce de
de somme, mais trop souvtut
elle pas la victime de priucipes
ux et d'abjecte dégradation
le regarde la femme qui revendi
le dioit d'aspirer aux plus hautes
es de la muoiéte et qui prêche
-cipatiou et les doctrines femi
Scomme le pire ennemi de son
.C't vouloir dérober a la femme
* qui la rend aimable, gracieuse,
Met attrayante. C'est vouloir
"iever sa grâce innée de carac
et ne lui douunner en retour que la
"- masculinue et une orte de
-ile effrouté."
Uo exaltées prêchent générale.
M i les droits et les prérogative
à femme mais jamais, vous ne led
parler de ses devoirs et de
asoa»subiiité."
l'éloigne des saintes obliga
-qi sout le partage de onu sexe
isou"liant l'ambition d'usurper
.minéiès pour lesquelles ni Dieu
lItaure ne l'ont jamais destinée."
iMl influence de tels enseigne.
I ou voyons la femme, spé.
t dans les hautes spéieres
devenir une soite d'énergu
maladif, et dangereux."
': égmige les devoirs de sa
-_ ourt de ci de là, u'a pas de
-q losquelle est en perpétuel
--. at, n'et bien portante que
'Ille est en état d'excitation
. Bref, elle ne se sent chez
q q.uad elle est a l'étranger."
1*kTr l'ennuie, cette pauvre
ftuiei", elle s'irrite et se
d'U dotnaintes et des respon.
delavie domestique. $on
.*'L-eais à sa maisou, à son
ieN imagination est uans
Iaqwortle au milieu de quel
lils0e lovial ou dans quelques
de gaUt et de dissipation."
qlt «quand il rentre fatigué
Wl ktmO5 e coin du feu désert,
pl y un être dont le coeur
î"11mal vide d'aflection pour
-h *'s'lveut les disputes, les
I- rtcrimiuations, les bou.
-- aemme dernier acte A e
h-st souvent le divorce."
'lt Ipm aer la stricte vérité
K• r que, dans la ruine de;
MlIsM manifeste en notre1
h.- .8 au ue large part de;
., a1 ét état 4e ehoses ne
lnr que dans les enseigne
-e Jéus Chniat"
"'é la amme trouvera..elle la
,rqtrd de sa droit. et de
T Di) I'fvangile."
li'% Catholique, par les en.
,- de l'Evangile lt les1
d- St. Paul proclame la
Sl'égale de homme I
YSISg . tua," d.t ..i.. 1,
*'les enfants de Dieu par votre foi en
Jésus-Chriat."
-Donc, il n'y a ni juifs ni gentils,
ni esclaves, ni bommes libres, ni
hommes, ni femmes."
La pensée de l'Apôtre est celle.ci :
"Que dans la distribution de ses dons,
Dieu n'a fait aucune distinction entre
les races, les conditions de vie et les
sexes."
"Comme l'homme et la femme ont
été crées (le la même poussière, qu'ils
ont la même origine et qu'ils sont
destinés A la même dernière fin, ainsi
ils doivent être égaux en dignité et
partager également les grices et les
prérogatives de la vie domestique."
Le Pionnier.
LE MOIS DE MARIE.
Nous honorons Marie comme mère
de Notre Seigneur, comme modèle de
toutes les vertus, comme notre
avocate auprès de Dieu. Notre
profond respect pour elle s'unit A la
confiance sans bornes et à l'amour;
nous savons que cette dévotion ainsi
caractérisée doit avoir pour complé
ment et pour fruit l'imitation de ase
vertus. Cette dévotion est reconnue
par les saints docteus comme néces.
saire au -salut non pas d'une nécessité
'absolue', puisque Jésus.Christ est
I uiique médiateur entre Dieu et les
hommes, que son nom est le seul par
lequel nous puissions être sauvés ;
mais d'une nécessité morale, fondée
sur la volonté de Dieu qui a établi
Marie le canal de toutes grices, la
porte du ciel : "Janus coeli
Les grandeurs et prérogatives de
la sainte Vierge, l'histoire des bien
faits dout elle a couvert le monde,
la tendresse maternelle qu'elle montre
aux âmes, voilà ce qui explique les
hommages quotidiens montant de
tous les points de la terre vers son
trône béni, vers son coeur. Il est
une époque de l'année où ces mani.
festations de respect, d'espérance, de
reconuaissanue, d'amour sont plus
éclatantes et plus universelles. C'est
le mois de mal On dit que saint
Philippe de Néri, au seizième siècle
institua l'usage de dédier ainsi spé.
cialement au culte de Notre-Dame le
mois de fleurs. Pratique heureuse, qui
se répandit, il n'y a guère plus de
cent ans, d'Italie dans le monde
entier. Maintenant quelle église,
quelle chapelle même ne la pas mise
eu vigueur ?
Et ce ne sont pas seulement les
personnes faisant profession de
grande piété, qui suivent les saints
exercices dits du mois de Marie ; une
foule d'autres, même des hommes
d'une foi habituellement peu de'non.
strative, aiment à participer, danq
une certaine mesure, à ces exercices ;
le chaut les instructions les atteig.
neat et souvent, sans doute imprèg
uent leur âme de vérités fécoundes en
bonnes résolutions. C'est le mois où
la terre rend le plus d'honneurs à la
Vierge sainte; n'est ce pas aussi
celri où dans les coeurs se multi.
plient les merveilles de Marie?
Allons dans nos églises pendant ce
mois, poui louer et invoquer l'au.
gusie Vierge, pleine de grâces et,
chaque jour, en formulant quelques
prières pour nous et pour autrui.
disons lui comme saint-Jeau Chrysoe
tôme: Je vous salue, ô vous qui
êtes la mère, le ciel et le trône de
notre Eglise. son honneur, sa gloire
et son appui !
LES OEUFS DE PAQUES.
En recevant le Jour de Piques
quelque gentille surprise dissimulée
dais un oeuf de chocolat, de suere,
de carton, d'or ou d'argent, qui ne
s'est demandé qu'elle était l'origine
des oeufs de Piques....
Il y a longtempa que cette question
préuccupe les savants. Les une
affirment que distribuer ou manger
des oeuf. le jour de Piques, est une
tradition d'origine païenne. Il y en
a qui prétendent, d'après le témoig
nage d'Oelius Lampidus, que c'est en
souvenir de l'oeuf rooge que pondit
une poule appartenant aux parents
de l'empereur Alexandre Sévère le
jour de sa naisance ; d'autres atir.
ment que cette tradition remonte au
martyre que l'on Infligeait aux chré
tiens par l'ove iynita. Quel était ce
supplice, je e ne vous le dirai point
pour ménager votre sensibilité.
Le plus probable, c'est que les
premiers chrétiens virent dnas l'oeuf,
à cause du phénomène de l'éclosion,
;un symbole de la résurrection du
Christ.
Les chrétiens etu premier Ige
faisaient bénir solennellement par le
prêtre des oeufs qu'ils distribuaient
ensuite a leurs parents et à leurs
amis.
Au moyen âge, les étudiants, les
clercs de la basoche, vouie les cour
tauds de boutique, se réunissaient en
bandes et allaient quêter cbhe les
î'iuhe b.î'lrgpo's. dos 0<ifs-1 q0i't',
• O turaii etii triuwipbf ' i ,( " '' "
lieu d? réunion convenu où Ila e
faisaient ennfectionner une colossale
omelette
Au dix septième et au dix-huitième
siècles, loin de tomber en désuétjde,
l'usage des oeufs de Piques avait
acquis uue nouvelle forme.. et de
nouveaux agréments.
Il était de bon goût d'offri- aux
belles dames de la Cour des oeufs
dorés, argentés ou même ornés de
dessins agréablement anacréontiques.
Watte.u, Boucher, Lancret, Frago.
nard ne dédaignaient pas de peindre
des oeufs de Pâques. C'était le cus
de dire comme le proverbe gascon:
'La coquille vaut mieux que le
jaune."
LA FAMINE AUX INDES.
GO écrit de Calcutta que le centre
de l'Inde et une partie de l'uuest
préseutent un aspect déplorable.
Sur une étendue de plusieurs cen
taines de milles on ne découvre ni un
epi de blé, ni une touffe d herbe.
Les grandes rivières seules ont
encore de l'eau; tous les puits,
toutes les citeines sont à sec.
Le pays présente l'aspect d'un
immense désert. De loin en loin
daas les localités où l'on voyait
autrefois de grandes quantités de
meuies de blé, attendant le batteur
en grange, on n'aperçoit que maigres
bestiaux épuisés et cherchant l'om
bre.
Des milliers de bêtes à cornes
périssent chaque semaine, faute de
fourragea et d'eau dans le nord de la
province de Bombay, dans le Puud
jab, et sur certains pointe du Kathia
war.
Dans beaucoup d'endroits, la popu
lation n'est pas encore remise des
effets de la grande famine de 1897 ;
les petits enfants endurent de terri
bles t.jrtures ; souvent les parents,
impuibsants a les nourrir, les aban.
donnent. Hommes et femmes, jeunes
et vieux, bêtes et gens, tous souffrent
cruellement
Les fonctionnaires de l'assistance
publique anglaise se trouvent aux
prises avec une tAche impossible ; ils
disposent de Juste assez de fonds
pour empêcher de ,nourrir les cinq
millions et demi d'Indiens admis
dans les chantiers nationaux de
chlirité, et dca Muilliers de gcns pré
fèrent souffrir silencieusement et
aiment mieux se laisser mourrir
dans la solitude des villages aban.
donnés que d'aller travailler dans les
chantiers ouverts par charité, aux
frais d'un budget prélevé sur leurs
compatriotes.
LE COFFRET.
Un père de famille, aveuglé par la
tendresse pour mes enfants, leur avait
donné tous ses biens. Eu;, de leur
côté, s'étaient engagés àt le loger et a
I. nourrir chacun à leur tour.
Bien traité d'abord, il se vit bien.
tôt négligé et outragé. Il alla
confier son chagrin à un de ses amis.
"Vos fils, lui dit celui ci, qui était un
riche banquier, vos fils n'ont plus
d'égard pour vous, perce qu'ils
savent que vous êtes pauvre et que
vous n'avez plus rien à leur laisser.
Je vais faire transporter chez vous
ces vingt sacs d'écus d'or; vous
aurez soin de les compter dans votre
chambre avec beaucoup de bruit et
de les laisser voir, tout en paraissant
les cacher. Dès qu'ils vous croiront
riche, vos fils changeront de conduite
a votre égard."
Le pauvre père consentit à la
ruse. Rentré dans sa chambre, il se
mit à compter bruyamment l'or du
banquier. Les fils accoururent aussi
tôt et virent, palle trou de la ser
rure, leur père occupé à vider et à
remplir les sacs. Le soir, Il lui
dirent: "Père, qu'est ce donc que
cette somme que vous comptiez ce
matin ?-C'est une somme, répondit
il, que J'avais mise dans le commerce
et qui a profité, gitoe aux bons soins
de mon ami-Et qu'en ferez.vous ?
-Je veux la garder dans mon
coffret. C'est un trésor que je des
tine à celui de vous dont j'aurai été
le plus content pendant le reste de
ma vie."
Dès ce jouW, le vieillard fut soigné,
respecté, choyé à l'envie. Il mourut,
et ses fils, courant au coffret, se
hbtèrent de l'ouvrir: il était vide.
Il y avait seulement un marteau de
fer avec un papier contenant ces
mots: "Je lègue ce marteau à qui
le voudra pour casser la tête du pèie
insensé qui donne tous ses biens à
ses enfants et comptera sur leur
reconnaissance."
RETOUR AU BERCAIL.
Dans une récente conférence qu'il
prononçait à Beuangon, M. Feprdiuad
Brunetiere, l'éminent académicien
dirtectpur do It Reveu de DOews
.J. . l, . ,
revenu de la libre-pensée au catholi.
cisme. C'est une nouvelle treès
satisfaisante pour tous ceux qui
suivaient, depuis quelques minqes,
les péripéties du voyage de retour
accompli par cet esrit droit en quête
de la vérité intégrale. M. Bronetiére
a déjà visité Montréal, où il nous
avait entretenus, à l'tniveisité LavaIl,
de Bossuet littéraire et social. Na.
guère encore, à Rome, sous les
auspices du Saint Père, qui l'en a
félicité depuis, le noble publiciste
traitait de nouveau de oon typt Idéal
de philosophe chrétien et de bon
Français, l'illustre orateur et historien
qui fut l'évêque de Meauz.
Brunetière, et, avant lui, Coppée,
son digne collègue à l'Académie
française, revenant a la religion
véritable avec tout leur talent et
leur inéluctable logique; deux autres
académiciens non moins marquant.,
Lemaître et Faguet paraisaunt
s'orienter de plus en plus dans le
même sens: décidément la France
revient, par la tete, à ses meilleures
tradition nationale. La d6monstra
tion se répète, e"ore un coup, avec
évidence, que la raison sincère et
forte, s'accorde naturellement avec
la foi éclairée. On peut plaindre les
pauvres petits libres poseurs s'escri
mant encore à prétendre le contraire.
-Le Pionnier.
PAROLES DE LEON XIII.
Voici le texte des paroles que le
Souverain Pontife a prononcées à
l'occasion du 90e anniversaire de .-a
naissance.
"Vous ne trouverez pas étrangère
au caractère de cette cérémonie l'in
vitation que Nous vous faisons de
vous joindre à Noua, dans la sainte
unité de la prière, pour une iatention
toute conforme aux règles de cette
charité évangélique, qui De connaît
ni distance des heux, ni différence de
race.
"Supplions tous le Seigneur de
daigner prendre en pitié le duel
sanglant qui dure depuis des mois
sur la terre africaine, que ma bonté y
mette un terme !
"Ils sont tous nos ils et nos
frères, ceJz qui souffrent là bas dans
la terrible agonie des angoisses et des
exterminations de la guerre, et déjà
elles sont trop nombreuses les vic.
times qui sont tombées des deux
côtés.
"Que Dieu daigno les regarder
d'un oeil paternel, éteindre les
colères, conduire les coeurs à des
résolution, de modéraition réciprolue
et de concorde, afin qu'ils puissent
revenir, le plus tôt possible, i une
amitié loyale, solide, consacrée dans
l'embrassement de la paix et de la
justice."
Nous empruntons à la Guette de
St. Jacques ce qui suit:
A la veille de l'élection du 17,
notre confrère Luaeigue du Mescha.
cébé reçut un communiqué qu'il
publie in extenso. L'auteur oublia
de aonn-r son nom, mais le commun
i4ué est trop remarquable pour qu'on
le laisse perdre et nous le reprodui
sons. Nos lecteurs verront par le
communiqué même, si l'auteur est s
droit ou non de s'ériger en ]uge, en
matière des qualifications des précep.
teurs dans les écoles publiques, et
l'expérience démontre que le cas
n'est pas unique, quoique peut-être
plus fort que de coutume, et qu'il
arrive fréquemment que'la critique
des autorités provient de sourue bien
douteuse.
Voici ce petit bijou que nous
empruntons au Meschcébé :
',Mr. L
la population et idigner de voir Iru
mambre de juri de 'ohice qui ont
était choisie il a que 2 mambres qui
valent la paine Mes Mr. P. Berthelot
et maître de la Pue pauvre Poe qui et
menai par des inorant les écoles les
directer non pa dopinion il rejete des
maîtres en disant qu'il ne savent pa
assez et lané appré Ils les prneent
les parents qui paye des taxes ters
trot nu peuvent pa y envoyer leur
enfant voyant ier metresmse et mettra
incapable d'eusener l'anglai la
population et Indigner de tout cela
de voir comme la Ps et male gou.
verné.
Il font tout cela entre sa consul.
ter la populatiou tout ce fait a la
sourdine.
Pauvre Parisse gouverné par des
pareille eau...... (la balas du
mot, écrit au crayon, est effacje et
iniutelligible. Note de la rédaction.)
Voytz tes Pie voisine lie sont autre.
ment gouverné.
Sai uce amie de la Pus qui éarit
cette article. Mete donc tout autre
des personne» bouelt qui prenent les
intérai de la Pu et non pa des
AMOUR DIVIN.
,'Allez à lui, vous qui souffrez, car il
guérit"
-VICTOIR Hroo.
0 vous tous, qui ployez sous le
fardeau des peines,
N'allez pas au tombeau, le coeur au
désespoir,
Car le Cthrist tend les bra aux
misères humaines.
Rt veut pour vous guérir que vous
alliez le voir.
S'il est bon, pourquoi donc rejeter
l'espérance ?
S'il console, pourquoi dissimuler von
pleura
S'il guérit, pourquoi donc lui cacher
la souffrance ?
S'il peut tout, pourquoi donc ne
croire qu'au malheur ?
Allez tous, malheureux, au Bien
faiteur Suprême;
A lui ceux qui n'ont rien, car il
donne le ciel:
A lui les coeurs brisés, car ce sont
eux qu'il aime.
A lui vous qui mourrez, car il est
éternel.
VARIETES.
ETWIN, D'ACCORD.
Un Américain avait loué une
maison i Ste.Anne pour y passer
l'été. A peine installé, il se met en
quête d'un villageois possesseur
d'une vache laitière. On le lui in
dique.
-Mon brave homme, dit l'Améri
cain, tous les matins mon domestique
viendra chercher une pinte de lait.
-Bon, c'est huit ceuts 1
-Par exemple, je veux du lait pur,
mais très pur. Je ne veux pas du
lait de St Jeau.Baptiste) (lait baptisé
-En ce cas, c'est dix cents.
Vous la trairez devant mon dom..
estique.
-Alors, c'est quinze cents f
-On plutôt, mon domestique
traiia la vache lui-même.
-Oh! alors, c'est vingt cinq
cents
A la salle des ventes :
-Nous mettrons en vente, dit le
commissaire-priseur, une jolie potiche
de Chine....
Et, d'un geste mal calculé, il donne
un coup de marteau sur la dite
potiche, qui tombe en miettes.
-Tieus : s'écria un des assistants
.. un commissaire-briseur.
Un savetier chantait et répétait
toujrurs ce refrain :
Le président dit à la présidente,
La présidente dit au président.
Sa femme impatientée, lui demanda
avec humeur.
Eh bien ! que dit ce président à
cette présidente et cette présidente à
ce président ?
Alors le savatier, prenant son tire
hotte, administra une correction à sa
femme, puis lui dit très sentencieuse.
ment :
S-Ca t'apprendra à te mêler des
affaires de la république.
Les enfants.
-Tu as mangé ce pot de confiture
.. tu seias fouetté /
-Pardon, je n'ai mangé que la
moitié du pot.... Je ne veux être
fouetté que d'un côté.
BANK 0OF THIBODAUY.
THIBO.DAU.X. Lne.
DESIGntz PAU LB JURT DE POLIOX COme DPOSITAJIB DmS
PONDI PUBLICS.
-:0:
OFFICIERBs:
E. G ROBICHAUX, Président, C( P SHAVERB,........ Cuissier
0. NAQUIN, ..Vice.président P L.BRAUD,..AMuistant. laesier
E. U. MORVANT, Vice-président.
DIRECTEUR8,
E. G. ROBIOCHAUX, THOMAS BEBARY OZEME UiAQUIN
L A. T[O8OLAlB, P. L. BRAUD, L.M. LA'YMAN,
E. U. MORVANT, EBRNE' ROGER, C. P. SHAVUB,·
E. BEAUVAIS W. H. PRICE,
:0:
La banque est munie d'un coffre-tort avec un "time look" et à I'épreuvç de
toute infraction, renfermé dans une voûte revêtue d'acier.
Avec un Capital et surplus de $60,000.
----:0:
FAIT, MN GRBEAL, TOUTBE LE8 APPAIRIB DE BAIQTUI.
-o-
.chete et vend du change au tau P le plus bas, soit 4omes
tique, soit e'/anger
Reçoit des dépota remboursablea sur mandats vue.
Votre patrouage est ardemment respectueusement sollicité
C. P. IBA VBR. Ca"ta
Bank of Lafourche,
OFFICIERS:
A. J BRAUD, Président, . J. BRAUD, Caissier,
(l. J. BARKER, Vice Président, P.F. LEGENDRE,Aiustait Calissier
DIRECTEURS:
THOS. D. KENT, D. DELAUNE, W. B. RAGAN, Si.
M. N. ROTH, JONH T. MOORE, Ja., Dl. L. E. MEYER
C. J. BARKER, A. J. BRAUD, V. R. BEATTIE,
ALCIDE TOUPS, K. J. BRAUD.
Fait, en General, Toute. Affairea de Banque.
oBRste «t «snd du el2ang, soit em«sstique, seit &tranlgr.
Votre Patronage est Respectueusement Sollicite.
The Tivice.a. "br
Picuune .
tom.. maml ai u ei
Pkqum. Unin mfl Si ou
wme ~irr .m.dm nf n
=, vu*mo n" un
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Tus Tuhss.Wuh OM~M
Tii btusWuut WM
ou. Ou. sn YW.irti l
tht pmmw a ma ne
Lut ulai i -
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5. Dii mi liii wir
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Wendr ir M
Smmim aUmmmm&- hj
liImCrl Nm Oui LIV
fl MCAr?~i 1~L
E-. On.I· rl, ...

THE UNITED STATES OF AMERICA,
THE STATE OF LOUISIANA.
18th. Judicial District Court,-Parish of
Lafourche.
D. L. LAoazzE vs. No. 598 HExay E.
1'AKE NOTICE; THAT ACTING
under and by virtue of an order of
Seisure and Male, emanating from the
above entitled Court in the above entit
led and numbered suit, I have Selsed
and will offer for sale, at public auction
pursuant to law to the last and highest
bidder at the Court House in the town
of Thibodaux, on
SATURDAY, MAY 12TH. 1900,
between the hours of 11 o'clock a.
m. and 4 o'clock p. m. the following
discribed property to-wit:
"A Certain Fractional lot of ground
or town lot with all the buildings and
improvements thereon, and all the
rights and privileges thereto belonging,
situated in the parish of Lafourche, In
the town of Thibodaux, measuring
enty-one feet and Seven twelfths of
a fool (71 7-12 ft) front on Henry Clay
street, Fifty-five feet and six inches,
more or lees, on the Northern line
separating it from the property of Mrs.
Louis Laimoureaux, Fifty-three feet and
seven inches on the Southern line
separating it from other property of
vendor (D. L. Lagrese) and 8ixty-lght
feet and two inches on the back or
Western line. These measurements on
the fences as they now exist are intend
ed to be taken in accordance with the
setual measurement of the larger tract
of which this is a part."
On the following terms and condi
tions to-wit: For Oash, to pay and
satisy (1) the sum oqýFive hundred and
Twenty ($520,00) Doll.r with eight per
cent per annum interest on same from
the 24th day of January 1807, till paid,
(2) a sum of ten per cent on the aggre
gate of said principal and interest, as
attorneys fees, and () all costa of these
pr obedngs, and which said amout as
aforesaid, d secured by act of sale and
mortgage passed before Henry N. Cot
LO, a Notary Public, in and for the
Parish of Lafourche, on the 24th day of
January, 1805.
Jazms BEAST,
Rheriff of the Parish of Lafourche.
TaOMAs A. BADEAUX, Atty.of plaintiff.
April 7th 1900.
N. T. BOURG,
Market Stand,
NAIKRT ST., THIBODAUX, LA
-ALWAYS ON lAND TRI
BRST OF BERF, MUTTON, PORK VEAL
AND SAUSAGKL OF ALL KINDS
J. LOUIS AUCOIN
FURNITURE
ot all kind
PAINTS,
HARDWARE,
UNDERTAKERS'
Material etk
MlAIN STREE:
THIBODALU. LA.
We're Aiming .
at Your Head
and our nmmunition
is the right sort.
Stetson
Hats
are staunch and sure
-no doubt about \
them-they're hats
w.ith a reputation
and they live up to
it.
Graceful Spring
Styles Owe here for
your L;spe'tion.
EMILE J. BRAUD, Agent.
Rheumatism
Lumbago,
Neuralgia,
Dyspepsia,
AND
Inflammatory Diseases,
CURED BY
Polynice Oil
Tbhi new Frnch Medicl Disrover7 has
been used with remarkable suceels in Helle
vue Hospital, New Yorkk Howard Hospital,
Phllade;phia ; John Hopkins and the Mary
land Hospitals. Baltimore, Nd.
The New York Herald. Ot. E and 6. in an
editorial article, says the experiments made
at Bellevue ilospitul with I )LYNICE OIL In
treatment of RHKIUMATISM were highly
ucelaful.
The physloians at Bellevue Hospital were
surprised at the marvelous results Dmduced
by tell wonderful French medical discovery
which they called POWRRFUL POLYNICK.
JOaN Horltwa UIvaarITTY
BALToiNts1 April 5, 17.
The experiments made here at the ho.pi
tal with the Polyniee 01, witnessed by me.
having been very sueoeeful, I hereby re
eommend It in all cases of rheumatism.
(signed) DL B. L. Roosrs.
Polynice oil.
Sue per bottle. Seot upon receipt of
price in stamps.
DR ALEXAND7E,
Specialist from Paris
1218 G. St. N. W. Wahington, D.0
UReftse all bottles that do not bear the
above same sad address.
For be everywhee :::2
Eug. Dessens,
Gemevl age t for Loutsiana.
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