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I UtfJkè< '<·· M ... ..... .....'..... ······~ " COL'VENT DI' 'l'lIl1; 1>AI X. i Et. Son Ef:t:dlli-ciicnit. m te dem graniîds uiii1u1i:irtion·' , ,roc ità ce-ouv.iil, qui a été Licle de tant de bieci daiis notre té, nOUS jiigonis <LUi'u de won origiue et dle son ,l^ent ne sera ila s 'it t 1iî, t I IlecLeurs, et surtout poui heikioe qui sont fières <le recon lele ouvent 'e Thibodaux pour w Aie Mlatwr. vi <ui bieu que le couveit doit llineiau zlI', ai déîoIaI,'.ut ahibuemae du \éiu'r'é et il'gyit. SlMéaYdl,d d heuriuse ulumoiUie, et l MiIn journal quiie uiis euipluu Slea détails et les retiaielglle .oser le iujct, que 1i1i(I tialtOUs. Iuooi. d'abuld (Iuit I le vons -&.liàgeà2 la cuuil Oiaic tlii 1ev. iDwbourg qui a biei voulu noua .e journal dtici graeii valeur. .Id6te d« 1851 uuus trouvons la PsïM .entiun du projit du l'èie gMémli détablir uU couvniit. O.tAe anée, "icritil.' e in'occu. pide faire cubtiuirr, sur 1iii terrain -|téà cet ellet, la ,>iiimcipiale bâ 1a ducouveut qui sc tiouvc au Ml dl tenruau. l'uii.idéraulL le Ià épuftantal't cl et leb fuuetes pM d'indiîféruce uc el uatLrcae up qu'occtaioiiulait la deplora. 1 .lcmtoio quu'u iiuuniie dca tilcs nt dau uieu ilýltstutoul plro- I I L qu'uin eciauin iiuolre dle thaolli4utes y recebaiua et. J me coûtL que cuut ail tLus les et à tous les ctlui ti lpoai Spour . mettre uu tc'iu a ce état dle chuaeC. J e'Imprutai «rPot à uu tau fuit '-l\re, atiUn priparer dantli le pls cunirt dclai, Sile où les juuuus pcaisuutca u& reccvoir une éilucaliuii chrié. LDans le umêi- teuil , avtc -orisatiou de i'Evêjue dlu tdi:èse Ut-'ai en relauliou a'cc la bouur be udur.i, supériiui e i ces coeurIs de >L'ruviietdîcîc du 'rcrirtchatii, iludia:i, îis lu but de céder la Iprlorilte sur qlàle je (onatrîistai, atiu ju 'ou put AJiblir uu penaiuuuat et unu uLtciuat Lu leuourant dlu 1 aiiiite pclihauc.'" ei était le projet <lu l'cue Mu3iiud p établir uue école chructiunme mU tule flilesa te a pai'oisb, et dCei khlealittun de suii rêve euiblait i4ekmurée. L'a>ile c conastruisait 4lus bouucs Sueuiii dle la 'Irovideice I'tMient veuir s iutatalcr au milieu .I mlout pour sU devouui" a I l'duca M chrétieaue dc. jeuues personues. : le bon etl lte pasteur devait 9Mr quelque desappulntmeuit et ,iMe encore beaucoup (de déuarches OWi. ou muins peuibile a\auL de Mmi bbunne du ce projet qlui lui ' ti cher. "L'bhumwe propose, mais Dieu dis 'LWm," dit le proveril, et lu tel minai. ï di projcts di l' ie N.ièuard une pieuve de sa vérité. * ourn de l;i l'>ovîidceietiu via |I jMui l'étîablhr p.îrîni uous, lU teIl avail élc lrijcLé ; la Divine l uotJe nuns avait rîêt'r'é ler - Boe tur8 du 3lout C'aimel. ' S l 5i le Pôre M1uaald raconter L0kmé l eauvèaencuuts qui amené ";lo cialugemieut. ',* 186 il raprlortc dauns son S uilbecourant lde juin, je rc'us hi:lu de la Supéc i i.urc des eli. tM'dIIO !a lrrovideince, liidianua, l '1 i j'é'tais tvu c.aili<' pour :-Ihumenot d'un couvcnt ,dans la i.et>" étab;ir un iii pnsiouuuat 'SUtleymat. Mime. u,crii' TLléo. «ut A l'avauue ,rias tous les n -- aeta diécirallîc. Nous larraitcm<ilit da:>ori.l s8Ur hp 1 I Urix avait it tdiscuté ei I> tei uiie ls d es p:mcLUuts 1 i it avc h's reiuluourie. |1L*b O mniues Ceminrulnti s ar ïll Tout était didh,. QUiiel Cne l.: 50 étonncciiat iin ouivranut f.UIl et qe j'y lus cs li,.is : | I- C^ur, ce et ie miii lt île |^^t je voncs écris a\îv lnî;iimeoul Pl'i, Je suis e',,,l:>u ,,ii ,e pal tS- ; le mn- pni'alhrai, a piartiï. - ' devaut l);eu. MI iiiîîrt .O-- o que votre iu ison un ïtre fondie lue ,lan, I< mois -tut. Car !a stîurin. c rii . .' né 1:u It m .i p',>.it;,,ii .;p.-'nl;c OOO Louisia n tf u: f'.aii chl:,et s"-* atvc moi a\alnt 1'I 1n1,i aU 5Oil, <douc par 5unie ie c', S <lans uue lp'o:;i,jv f ,,I'e kll.ate. DI)c dettes contiactéûes l:dans l'aisuranîce d'une ciàte conve e i; ;.$35»00 d'argi>nt emprunté à 10 oio d'inté,iLt, etc. Je n'avais l':tiirie ressouiece 8i ce n'était de; vendide ;i des particuliers ; on m'offrit : mêimeu un prix raisonnable. Mais je ldevai.s tenter toutes les voies i)our étali;ir une mai-on d'éducation ldont la: iin'cssit, était extrême. Je me rend.s à la Ne:le.Oiléanî et avec i (avi de Mgr. l'Evêquc je. m'ad iessaii aux Damnes Ursulines. Je • 'obtius qu'uunD réponse semblable à celle des Soeurs (le la Providence : l'n peu plis tard, dans une année. Eufin sur l'avis de Mr. l'abbé - itouuselon, V. U., je m'adressai à lMère Thérèse, Supérieure des Soeur» dlu Muont Carmel. On me donna une réponse que je m'attendais et que E m'avait fait entrevoir le Rév. Rousse Ion : 'Nous sommes pauvres ; il nous faudrait beaucoup de termes pour les payements, pour l'achat de la pro priété.' Après divers pourparlers et pour en finir une bonne fois, ou tomba d'accord sur le prix et sur les termncs (les payements. Le neuf. juillet, je me rendis de ncuveau à la Nelle.Orléan7 pour y pa-ser la vente , l'ollice de Mr. De Aimas, notaire. La vente se fit pour la somme de $5,0)0, payable de la manière qui suit: $5UU comptant. $2,800 paya. ijle en trois années à un individu à t,ui j'avais emprunt@ pareille sonimme. On preunait mon lieu et place à son égard. Enfin, $2,500 payables par portion de $500 d'année co année pendanaît 5 .ns." V'u tableau ea détail des dépenses et (le recectls suit cet intéressant récit, démontrant que la propriété qu'il venait de vendre pour $5,800 lui avait coûté $8,172 ; une perte de $2,372. I"Ce fut donc," continue ce recit, mpotur moi une perte de $2'372. Peu daut 5 année-, je dis avouer qae j ai biaucoup soutilrt des inquiétudes (lue me causait une paieille dette, n'ayant pas le sou pour y faire hon neur. C'ependlaiit à force d'écono miser de toutes manières et à force d't!,priiiter je vins à bout de tout i'gler dans l'cspace de sept années. Ais.si je ne pouvais m'empêcher de dire : Mou cuer Couvent. Cepeudaiit, ma:gré toutes les pein.as et les embarras que j ai épbou .és l'our la réalisation (le me' voeux, j étais un peu consolé et encouragé par ia pc'n-ée <ue cet établisseent l,'oduitait _auiicoup de bien dans la I>:.roisse ct pour les g,-nuatious fu lirCes. Le premier octobre, les classes comiiuuiweicunit aec 45 élèves, soit pi'ubioulaiies -:'il oxl'eles." 1 Deux ans plus tard, en 1857, le père lMénaru béaissait son couvent. , Eu voici l'entrée dans son journal: ."Le jour du patronage de St Joseph, 3ème Dimanche ap.ès 'Pâ. ques, je bénis solennellemeut le cou. vent du Monnt Carmel dont ou venait Sde terminer uue ai-e pour y établir le pensionnat. Une aflueuce de monde se rendit a la cérémouie qui 4t lieu après les vêpres." Voili l'histoire de l'origine et de l'étathlssement de l'iustitution con nue depuis parmii nous comme le Coivent dlu Mont Carmel de Thibo -d:ux, telle que nous la trouvons relatée dans le journal du Pèrce iMénard, le fondateur de ce couveunt. Quelle est belle celtte histoire et quel Stémoigiage ne rendl elle pas au zèle et au dévouement de l'ancien Curé - de St. Joseph. Quarante cinq années d'existence i)armi nou*, travaillant et f.isa:int le 'bien, instruisant les jeunes personnes de toutes ces génératious dans le1 Svoies dle la vie chrétienne, to>ut en leur donnaît une téducation solide,-qui poun'rait apprécier à sa juste valeurti tout le bien qu'out fait les humb;e; Soeurs du Mout Carmel depuis leur avèneément daus cette conimminaulé ? Que de beaux traits l'histoire <le ces 4-5 années de travail dans la cause I sacrée de l'éducation chrétienne doit fournir I Que lc Père Ménard avait raison de se consoler de toutes les peines et <les embarras qu'il éprou vait pour la réalisation de ses voeux par la douce pensée "'que cet établis sement produirait beaucoup de bien dans la paroisse et pour les généra' tions futures." Et qu'il n'a pas été lu; du dans son espérance, il nous en laisse la preuve presque a chalue i'.ge de son journal en relatant les évèiecments postéiieirs GRANDE FOIRE. Les comités en charge font !es piréparatifs pour la grande foire qui dtlit avoir lieu sauitdi, dimauche et lundi. juin 16, 17 et 18, dans le ,ii.i.b':ssement (le la nouvelle bâtisse tlui ',>:iveiit. ('ctte foire sera donnée au béliKtict du couvent pour aider a ia co-owtructiun du nouvel é.lifife, et leî amis d(lu couvent devront contii huer librement à son succès. La .nouvelle biâtisse, en vo'i- de construction. sera nou seulement dle gmnd avlutage pour le couivect mais aussi uu ornement pour la ville, dont nous aurons to)us le droit d'être fiers. Nous engageons (idoc tous à partici per daus celte foire atin d'asaurer son succès. POUR ECLUSKIL LE BAYOU LA. FOU'ICIIE. Le Sénateur W. I.. Pice a pro posé au sénat et le repriseintant Joseph E. L-Bianc, dc1 l'Assuiuptioî i la chambre des représentauts. un "bil" ou projet du loi, ayant pour but, de permettre aux levee buards d'écluser le bayou Latourche à Don aldonville. Ce projet a l'approba Lion des ingeaieurs d'état et des deux '"ievee boaids," et lusqu'a présent aucune opposition sérieuse ne s'eat soulevée contre son adoption. Il est foitt désirer que ce piojet soit adopté. En éclusant le bayou à Doualdsonville, tDute la vallée de Lafourche deviendrait a l'épreuve deî crevasses du b.:you, qui veut dire un règne e prospérité menant à l'aisance générale pour nos habitants propriétaires, surtout ceux du bas de la paroisse. Les petite habitaits se. raient les prem'nier à partqger les grands avautagrs qui en résulcraiint. D'après nous cela serait le moyen le plus sûr et plus eilicace de de sauver la paroisse des crevasses anuuelles dont elle est menacée. Nous espé. rous doac voir le projet Je loi pro. posé par notre digne Sénateur être adcpté par la législature dans le plus court délai possible, afin de transmettre la question au congrès pour obtenir la permission voulue pour écluser le bayou. Cela fait les ,"levee boards" pour. ront se mettre à l'oeuvre. Le Collége de Carnegie, nouvelle institution incorporée à Ro,.ers, O, afin d'introduire ses méthodes d'en. seigner par correspondan'-, accep. tera gratuitement un élève bour chaque paroisse de cet état. Cet élève recevra sans fiais l'instruction dans le cours normal et le cours académique, et auâsi dans les coura commerciaux, y compris la tenue dce livres et la stéuogri;phie. Toute l'instluctioa sera donnée par la malle à ia iésidcnce dle l'étu (liant. Ceux qui veulent faiiie ap plication poitr ce pirivilége doivent écrire de suite au Collége et nien. tionner ce journal' et aussi le nom de la paroisse et de l'état. CINQ JOURS SANS BOIRE NI IANGER. Une lépèche de Montréal en date du 24 mai rapporte: Le vapeir la "Ville Grand" vient d'amene à lilfax deuxphespêcheurs français faisant partis de l éqiuipage de la goélette '-Annie.May." Ceuxcil ont été recueillis sur les bancs (le Terreneuve par une embarcatien du vapeur. Ce sont les frè.es Ilamon et Hervé Allain. Ils ont passé cinq jours en mer dans un dori, sans vivres et sans eau flaîche. Quand i:embarcation les a rencontrés Hervé était couché, sans connaissance, au fond du (lori et avait le pi ids très enflés. Taudis qu'ils suivetillaient leurs filets, les frères Allain ont été surpris par un épais brouillard et ils ont peidu de vu leur navire. Les deux frètes ont ramé tout la nuit, obligés de lutter contre un vent violent. La -leuxième nuit, ils ont perdu l'une de leurs rames el depuis ce moment, leur dori est allé à la dérive. LA 1MONTRE. Finélon, ce grand et aimable archevêque de Cambrai dont \ls impies euxmêmes respecleut le nom. ne promenait un soir avec un enfant confié à ses soins paternels. Le ciel étincelait de mille feux. L'horizon était env'ore doré par les derniers leflets du soleil couchart.i Tout, dans la nature, respirait le calme, la grandeur et la majesté. L'enfant demanda i Fénélon quelle heure il était. Celui-ci tira sa mou tre ; elle indiquait huit heures. -"0 la belle montre .lonseig neur !" dit le jeune élève, "voulez - vous me permettre de la reZarrder ! ' L'archevêque la lui remit, et comme l'enfaut l'examinait dans tous les sens: -"Chose bleu siugulière I m.>n cher Louis," dit froidement Fénélon, *,"cette montre s'est faite toute seule.' | --"Toute seule !" répéta l'et;fant en regardant son maître avec un sourire. -M'Ouii, tonte seule. C'est un vayngeur qui l'a trouvée dans je ne ,sais quel dése:t. Et il est certain qu'elle s'est faite toute seule." -"C'est impos-ible 1" dit le jeune Louis ; '-vous vous moquez dle moi, Monseigneur." .-"No0, moU enfant, je ne me molue pas dle ous. Que voyez-vous d iiripossillc en ce que j'ai dlit ?" -"Mais, Monseigneur. jamais une montre ne peut se faire toute seule !" -"Eit pourquoi dloue ?" -" Parce qu il faut tant de préeci sion dans l'arrangement de ces pe tites roues qui composcnt le mouve ment et fount marcher également les Iaiguilles, que nou seulement il faut de i'intelihgence pour organiser tout cela, mais qu'il y a peu d lummes (qui y îéusialscut, malgré leurs soius. Que cela se fasse tout seul, c'est absolument impossible; jamais je ne croirais cela " Fénélon embrassa l'enfant, et lui montrant le beau ciel qui brillait aude-sus de leurs têtes : -"Que (dire doue, moti cher Louis, de ceux qui prétendent que toutes ces m, rveilles se sont faites toutes seules, et qu'il n'y a pas de Dieu ?" UNE EXPERIENCE SOCIALISTE. On a beaucoup parlé, il y a cinq ans d'une institution socialiste érigée à Jellow Creeck, dans le Tennessee (Etats Uni-) et qui s'appelait. Ruskin C'ullege, du nom de son fondateur Jean itn-kin,. Le fondateur était riche, et il y; détensa sa fortune. L'institution, possédait des terres en abondance, I avait de nombreux instruments de travail et tout ce qui pouvait assurer 1 exploitation agricole de la colouie, car c'était le genre d'industrie pour laquelle elle avait été fonaée. C'était en effet ce qui pouvait donner rapide ment des produits plus facilement rémunurateurs. Les bras ne manquèrent point; on fit venir deA agriculteurs de tous les comtés (le l'Union, avec eux on recruta des hommes habiles dans uitvers corps de métiers pour que la colonie pût se suffire à elle même sans être obligée de demander la coopération étrangère qui aurait diwiuué le piofit.. lie salaire, sui vant les principes socialistes, était le même poUi tous les colons, quel que fiût le genre de travai. auquel ils étaient app1liques, et tow travaillaient le même nombre d'heures par jour. Mais il arriva ce qui devait uéces sairtimet se produire. Les ouviieis les plus habiles ne pouvaient point supporter d'être traités sur le pied de ceux qui 1'étaient moins, et re produissaient loint dans le même nombre d'heures la même somme de travail. Ils demandaient donc un salaire plus rémunérateur. Il leur fut accordé. mais par voie de conscquence natu relie, ceux qui leur etaieit inferieurs comme production reclamèrent l'ega. lite des salair s qu'en vertu des principes socialistes oun n pouvait leur refuser. Il s'ensuivit que si le salaire etait juste pour les premiers il etait exagere pour les seconds et ne correspondait plus au travail fourni. Mise sur cette voie, l'institution de vait aboutir a la faiilite, et elle y arriva vite. Le moii dernier, on a vendu au plus offrant 1,784 hectares de terres, ses mai-ous, ses instru ments de travail et tout ce qui con stituait son patrimoine. Le Ruskin Collège a vecu, et de cette experience, faite dans des con, ditions que l'on retrouvera rarement anssi favorables, il ne reste plus qu'une nouvelle preuve de i'impuis-' i sance du socialisme a devenir la règle d'une societe. TaAVAILLEUR DE NIVELLES.) LA JEU.NE FILLE MODERNE Sous ce titre, on peut écrire un; volume, on peut compoer uu roillan, qui serait ou ne serait pa, édifiant, selon le type que l'on voudrait pren. dre. On peut faire une comédie très gaie, une satyre très méchante, une idylle très gracieuse, un livre de 'piété; ou un manuel d'instruction féminine. Réuoudrai-le à l'attente en disant tout simplement ce que je veux qu'elle soit, la jeune file moderne ? Et d'abord, je la veux pieuse, mais d'une piétié éclairée, solide, fondée sur uae conuaissance aussi Scomplète qiue possible de sa religion ; et nou ipas d'une piété fausse, for mali:t.', mêlée de superstitious et de préjuges. eucombrée de pratiques iextércuies ei routiuières, Je voudiais qu'elle eût des idées I larges, mais sfiues, car il y a beau. coup d'idées larges qui sont mal saines, et dont il faut se défier. Je veux qu'elle soit instruite, dans la mesure déterminée par son état, par sa poàitiou et par ses taleuts. En line tenant pInq c,)mn,te de cette mnsure. la jeune fille moderne (st déclassée, ou pid un temps précieux à cultiver des arts pour lesluels elle n'a aucun talent. Ce qui mn plairait surtout en elle, c'est qu'elle sût faire l'emp'oi dle son temps danî la po-itiou que Dieu lui a faiîte dans le munti' ; qiu'el'e sit le partager sagement entre les travaux titi ménii,r, les pr.ititui.a de piété, la lecture ou autrets. les pi-ominUintade, Iha ariaiaustueints et les ie oeaiies res.. Mla!lceur à celle que l'on voit tou jours à st ftinêtre et sur les Irottoirs! "''st pour elle que nos auncêtres ont fiait c. p|)overhl. : "'Fille f.nestrière et trottière Est rarement bonite ménagère." Je veux que la jeune fille soit bien mise, élégante mê,ne, mais sans luxe, surtout quand elle n'est pas riche. Jle n'admets pas qu'elle apprécie seulement les closes q;ii coûtent cher, et je suis enclin à trouver très séants les vêtements qu'elle se coui. fectionue elle même. A ce sujet je vous dirai qu'il y a dans l'instrtiction de nos jeunes filles une lacune regrettable: on ne leur euseigne pas assez les trauaux man uels. Avec leurs dix doigts elles devraient pouvoir fLire bien des choses plus utiles que pinaittill<r. Je veux que la jeune fille soit joyeuse, de cette joie franche, ouverte et saine qui s'exale des coeurs purs. Rien n'est malsain comme certaines tristesses voluptueuses. Je la veux bonne, douce, charita. ble, ne médisant jamai4, et fuyant jusqu'à l'ombre le de la calomnie. On lui (lit souvent-sans le coiice -qu'elle est un ange. Je voudrais qu'elle eut au moins ces deux ailes, dont parle l'auteur de l'Imitation ; la $implicite et la purete. Elles ne lui serviraient pas à volti ger d'un amour à l'autre : mais elles l'élèveraient au dessus de noS fanges, dans les régions de la lumière sereine et de la vraie Lbauté. L'Io.N. A. B. RoUTIIlEB. KSS! KSS 1 Nous lisons d:ans La Presse: Au cours d'une conférence publi que qu'il donnait dans je ne sais plus quelle ville, l'abbé Garnier était à chaque instant interiompu par un ocvrier qui inte-pellait, sans même savoir de quoi il était question. A la fin, énervé, l'abbe lui dit: -Eh bien mon ami: -Je ne Fuis pas votre ami.. -Alors mon ennemi ; vous allez venir ici, à la tribune, avec moi et, là, devant tout le monde, vous allez me dire, en une seule fois, ce <lue voull avez sur le coeur. -C'est pas long .... et pas la peine de venir à la tribune pouir ç-'.. tous les calotiues, c'est des voleurs et des affameurs du peuple... .c'est clair, ça ? -Parfaiterneut clair.... Ma ré jponse sera aussi limpide.... Je suis du calotiu moi aubsi ? -Sanius doute. Qu'est.ce que je vous ai volé ?.. -Maintenant, nommoz moi per soiiiicllemnt un curé qui vous ait volé ? Et, comme le maiihureicix ara go,uinait pit, sciment, l'abbé vint a son secours et lui dlit : -Vous ne m'avtz paq permis tout à l'h-ure de vous appeler mon ami. Vous avez eu tort, car je le suis. Mais je in'exp!ijlu votre erreur. On crierait sans cesse à un brave chien : kss !. .ks !. .qu'ou aririvtrait i lui faire m,,rdre sou meilleur ami:. l)rp ts <ldeux cents ans, la franc m scncur vtoer ous moutir le I iritre eto rVOUS ll$ .«llll Li circ, c'ost l'auteur dt fous lec ,litnltx.. -Le travail ne va pas.. c'est cu lré. -Tu ne trouves pas la place que tu chrche... . c'est le cure. -Il pleut ... c'est le cure. -Encore le cure. Et toujours le cure. Cette bêtise anticléricale, si ai». surde qu'elle soit, n'a pourtant pas encore dit son dernier mot. BANK OF ITHIIBODAUYg T}IBODALTX, Lne. DESIGNEE PAR LE JURY DE POLICE COXME DEPOSITAILE DE FONDS PUBLICS. -:0: OFFICIE RS: E.G O~Ii('IAX. Présidenft, C P 8A V'ER. ........ C-iaiinier (). NAQI'IN. ..Vi\e-prénsdent ' P L.BRAUI),.. Asistant-<'uissi» F. ['. 3!OUIVANT, Vice-président. DI RC TE Un , E. (;. IOl;I('l~ 1-X X, THOMAS BEARY, OZEME IIAQUIIN L A. îTt')S;,l,"IlI. P I. BRlAUI), L. M. IA MIAN, E. lU. MNI0'VA.NT, IRNES ROGER, C. P. 8AVE, E. BlEACVAI W. II. PitICE, Iai banqre est muiie d'un ci,ffie-fort avrc un "time lock" et à l'épreuvr de toute infraction, ri-nfriné danl;is une voûte revêtue d'aviier. Avec un Ctipital et surplus dle $60,000. il»i: o-- FAIT, EN GENBBAL,TOUTES LES AFFAIRES D BANQUIE. -o .1chete et rend du change au tau r le plus bas, soit domee. tique, soit e/'an#er Reçoit des dépots remboursables sor mandatr vue. Votre patronage e8t ardemment respectueumiiieniit sollicité C. P. S IIA VrE. * CasieLe, Bank of Lafourche, *jržS3 D "_rI3 J - ^fsfl.ra . OFFICIERS: A.. 0 B AUD, il'ric-sdnt. K. J. BRAUD, Caissier, C. J. BARKER, Vice l'-ésident, I'.F. LEGENDil E,Assiutajt Caissier DIRECTEURS: TI1OS. D. KENT, i). iEhAI'NE, W. I. RAGAN, Sa. E. N. ROTII, JONII T. MO()UIE, JR., Da. L. E. MEKYKER C. J. BARKRE. A.J. BRH I), C. IL BEATTIK, AI.l'IIE TO:l'P, K. J. BRAUD. Fait, en General, Toutes.Affaires de Banque. aesqte et 1end du Cfiarç,e. soit Domestique. soit Itranger. Fotre Patronage est Respectueufsemen t Sollicite. The Tw'IceDia-Week Picapune . . . bel tuoi fer the wn kPcume. oode aul ibe ai. W«07.t tteatrru w auibmu m..ar, 1 pDI& ,..a as. . p ____RAPEIO EDW UPT ~t~i· ma i LUr 0V7 OwU TLu TWhsa-Wuk PhaW . WILL B 3iOU1D TED TMOT viewU INTEESnxo ADOUS WNYUC'ITD YPAPU ID TED OIIUTH. Atboog ocie Somme e lb Tdutu -Wsul Mas, viii e«talm 10 pagea. makgim.t total ovS1 week 20 pagll. ar the We.ki wali &W1 oeiamj.r.a prie* ao mibrrltteim ren et i Ou. Dolla a Ywr. TUB PICATUU b nom PUBiA 14MT AURILANBMUITO Ville tsié 011W DEISALD - by wbtel aU tke@WYIA TULBU01APU UUEY o tha gcrutet et au over papers la pimoolt oau dpoml fer Slmoltoa.u poblleatlm. rif avu 011111,11 t. ibe sa" et ba lle TUB DAIET PICAtUE acit &B El TWICE-kA-W PICATUNE 1% 0est Sid Lstut ]go" Da t Plasp - P .W Dell Pbayu» I7 PwM à wedb 'b". 7er . ..1 oit i meourbo.. Tbmo maimi .. a Oms momm ... * md m Phmwms-a4 en ai pu. .....ter...... 02un tmnil ...e Oo mài Pbmym New oruilý. 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