The weekly Thibodaux sentinel and journal of the 8th Senatorial District. [volume], January 01, 1876, French, Image 1

About The weekly Thibodaux sentinel and journal of the 8th Senatorial District. [volume] (Thibodaux, Lna. [i.e. La.]) 1875-1898

Image provided by: Louisiana State University; Baton Rouge, LA

                
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JOURNAL DU 8 ME DISTRICT SENATORIAL
IBODÄUX,
PKIX DU NUMERO :— DIX CENTS.
JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE THIBODAUX.
VOL. XI,
ABONNEMENT:—$3.00 PAR AN
Till KOI »AUX, IA SAMEDI I JANVIER 1876 .
NO 22
Nouvelle Annee— A l'heure
oft vous lirez cos quelques lignes,
ha nouvelle année sera coinuien
jcéeet les vœux et les compli
Ijrjeuts de toute sorte ont, déjà
■Kilts doute, salué votre réveil et
»ouvert v»s oœnrs à la joie et â la
Miice espérance de jours meilleurs
i" Connue tous ceux qui vouj» sont
icliers nous venons vous apiorter
| notre tribut de Nouvelle Année.
LCe que noos vous soubaitool,c'est
lia joie douce et paisible delà fa
jnillo. c'est la réeolte abondante,
«•'est ie commerce florissant! e'est
^'extinction des haines, ebfsl la
brospérité sans bornes.
, Meeting —Jeudi prochaiilaura
Pieu, dans le bureau du Jure P.
E. Lorio, une séance très iïipor
ltMte des Membres delà Société
\dt Bienfaisance et d'Assistanc [; Mu
tuelle de Thibodaux.
Correction— L e jour dk» la
Noël, un homme de couleur I été
tu sur la levée en face de Tjiibo
Ijdiqix,infligeant une dételle do
|/*mp de baleines â sa femme jet a
[sa fille.
Election. — C'est anjourjlhni
Lue les actionnaires île la coijipa
[«nie duPont doivent proeéiïer â
élection annuelle des directeurs
[.(le cette compagnie. Cette 4lec
Ition 6era tenue dans le bureau du
[Président $ l'heure habituelle;
I ( Dissolution. — La société,
rnmi8 la raison sociale Larkin &
LGrisaïuove est dissoute du conseil
[tement mutuel des parties. Mn S.
|T- Çrisamore, chargé de la liijni
Lutjou, à transporté son établis
sement, encoignure des rues Mhr
v; T» V-.........; . "'"T
Jietetbt. i hilippe, ou il eontulue
pi le même genre d'affaires, .
. DELEGUEE.—-Le Président jdu
[Coin i té Exécutif jhauocnitiqiielet
itbnservabuir, autorisé par ujie
jfésoiiitâm (i choisir les dix délé
■A '. , r . !v
tenéaqui doivent représente.!' la i
IWrousse InifoilîvliO ^ hi
[paroisse Lafoureip
[lion qui doit avoir
P lq conven
, . , r lieu mere{ t edi
prochain, â la Nouvelle-Orléans, à
yiésigué les citoyens dont les uoiji*
hiivent, savoir ; MM. 1). K. Ne v
WW*. N. Coulou, R. K. McBride.
[Alfred La forest, I. D. Momie,
fTliouias A. Roussel, Alexand e
miériot, 1*. II. Allpu. Âlexand e
poise et Trasimond Forest. On i u
pnarquera qii/aueyn des membres
bui («imposent le .Comité Exécutif
fait partie de cette délégatiuu.
Autre Pjjsction— C onformé
[ineot à uife résol utiou iidoptée pijr
|e Conseil dp ville, au sujet de
pétttiqns, l'une demandant
Ifljappel (j'qne Urdonnance qui
Wetend de bâtir en bois dans (te
ipertaines Ijmites et l'autre lie
paiutieu. une élection sera tenue
Btidi proehaiip de neuf heures du
}Mtiii à oifatre heures- du soir,
PiUisle %'uwn Hall. Il 11 'y aura que
Npwsonues des deux sexes pro
priétaires dans les limites prescri
Nqqi auront le droit de voter.Les
Mletins devront porter l'inscrip
fiou suivante : For Repeal Ordi
►nice A'o 10, relative to buildiuys,
Agnintt Repeal Ordinance Xo 10,
telatice to buildings , etc.
— 1 -
Amelioration — Une grande
»melioration vient d'être faite par
«*pouçeil de Ville, de laquelle les
Nuitauts de Thibodaux et ceux
jjù peuplent les rives du canal
Nqa'à 1» Station Terrebonne en
***entiront les pins grands avau
Ra dalle qui vient d'être
M«eée au bout du canal pent la
pk*Uient égouter la ville et toute
fette i>ortioii de Terrebonne. Il
p - Miiy «ujkuuuicü reçue pour
pheiiéticede la communauté tou
P entière.
•uj........ v,t ' •-'-"v -v.l.iiv. *• j
. r iite gr ? tter 'i* 16 ; les revenus de
[LJ, Sülent l auss J restreints, car !
„m- les membres du Gouseil actu- J
h.m « « 8urg,r <los J'» ,é *iora ;
l ,y { u, ^ ai,ce réelle pour
aoel.—L a fétê de Noël sîest j
tiçs tranquillement, mal- !
r la quantité de rnoude qui se
panait dans les rues çt dau-s 1
établissements publics. Parmi (
établissements nous citerons ■:
û de Mr. Azéuia où un su J
......
y 1UI. irVZeillil OU 1111 SU
^ luucU {ï éré servi à tous i
clients, et celui,de Mr. James
uù un egg-nJt. confection- !
les règles de l'art à été
lu teut savouré par ses nom
* (unis et patrons. Le soir la J
Band a douné à son
»rofesscur et â son professeur
ta l un superbe et succulent
t. Après le souper, les mom
out exécutes plusieurs de,
morceaux favoris et puis
les convives on rte peut (»lus
&its des agréments de cette !
sont tranquillement reri
ohez eux. !
Le Bureau de Conversion a
rejeté les warrants Weeds, se mon
tant a *I14G,0<$.
-Le colonel Aristide Gérard
vient d inventer un appareil pour
la suppression du feu a bord des
uavires.
—La Bourse du Coton a élu
comme président Mr. Black, en
remplacement de Mr. Phelps oui
a décliné cet honneur.
La compagnie des Levées a
intenté un procès a l'Auditeur
Clinton pour ht forcer à lui verser
la somme de $U).T,0(,H).
—Des désordres ont en lion a
Qretna, des nègres probablement
n res opt attaque les habitants
blancs, avec l'intention de les
(iliasser.
—Iaî jour de la célébratiop de
la Noël, il y a en a. la Nouvelle-.
Orléans beaucoup d'accidents,
dont la plus part sont dûs à Peilet
de la poudre.
—A. C. Johnson, président de
la banque nationale, du Comté
Fayette, a été arrêté sur l'accusa
tiun (l'avqir détourné $10,000 de
la banque.
—On va former sj. New York une
légion pour le centenaire; elle sera
composée de compagnies de 100
membres, le%ées par chacun des
treize Etats primitifs.
—Le meurtrier de Wilson Gra*
ham trouvé coupable par le Jury
de la paroisse St. Jacques a été
condamné à la péuitonciairc pour
la vie. Il a essayé do s'échapper
des officiers.
—Bayard a présenter les lettres
do créance délivrée par h» gonver
neur McEnery. â U. II. Marr.
""" ^«e-iimery. a n, n. JiaiT.
Pinch back de retour de Washing
. ton est plein de confiance dans le
résultat final, de sou admission au
Congrès.
—L'eloctjoij de Dunn, démoera
te, coiqnje représentant de la pa
V()fsse Grant ;i la Législature,
j
j
;
j
'■■■t,?™ , * i < .i 11 et ijcgisiarure, ,
i amène uut-te•assemblée à la compo ;
sitinn .qiiirunfD • ftouMr ;
?,Ä f
Ut) démon- tes et II él.bî î' !
républicains.
— Le département da Trésor a
envoyé aux rollectenrs des
Douanes les taux suivants de la
prime ({'exportation sur les sucres
j
j
;
j
. . . J
bruts importés et raffinés aux ;
Etats Unis et sur les sirop. !
u G0[100 cents par livre et2J cents
sur les sirops importés G.^ par gal
lon avec une déduction de 1 OjO
pour les sucres et de 10 0[0 pour
les sirops.
—Une grande assemblée popu
laireaen lieu (jernièreuient dans
la salle Et. Patrick, Nouvelle Oi
lcans, dans le but d'approuver le
message du Maire Leeds. Cette
assmblée imposante par le nombre
et par le caractère a adopté (les
résolutions par lesquelles le mes
sage dq iqaire a été approuvé et
les représentants et le Gonseil de
ville sont requis de se conformer
à ses suggestions.
tLcs dépêches du Texas conîi
iiiii'iit à signaler les incursions de
Mexicains a mips venant presque
journellement eujever les bestiaux
tjeg rauphes de ht frontière, TT -
meeting a été tenu à Brownsville
pour aviser aux mesures cominan
decs par la situation. Une sous
eriptio» a été ouverte en vue. d'en
voyer une délégation à Washing j
ton, pour exposer les faits au gou j
veniement fédéral et requérir sa ■
proteciion en faveur des habitauts \
de la frontière, j
-Le Hmdâ a fait ces jours pas i
-
sés une curieuse découverte. Il a i
j découvert l'existence, les statuts, j
le quartier général, le conseil d'ad ,
! ministration, les signes de reçon
J naissance, le mot de passe,—en un
; mot toute l'organisation d'une so
ciété secrète qui se donne pour
mission de s'opjMiser aux empiète
ments de l'église catholique, ou
en pro, près tenues, de résister aux
efforts intolérants, persistants, op j
pressifs des catholiques romains, <
et â leur évidente détermination ;
de dominer le gouvernement des j
Etats Unis et de détruire notre j
■: liberté civile et religieuse. Le nom 1
de cette société est O. A. U„ ou
-------r
ftiu UUUC 5UUICIP coi w.
pour parler ixlus clair Order o/'i
{American Union. Elle compte dans |
son sein un grand nombre de poli '
'Ticiens de haute volée, et a des j
adhérents jusqu'aux cimes les ,
plus nuageuses du parti républi j
jeaiu ; elie remonte jusqu'au prési
Meut ; ou (»retend même qutelle •
en descend; quo Mr, Graut est an |
sommet de la pyramide, qui va en j
(s'élargissant, depuis son entoura j
ge immédiat, ses familiers ses.
unis, ses ministres ; et qui a â sa
base le menu frétin du fonction
mires politique, civil et militaire,
indiciaire et administratif.
Faits Divers.
Soiree Reg re at i VE.-r-La soi
rée donnae mercredi dernier,
dans la salle Waverley, par, le
Olub Dramatique de Lafourche a
été charmante sous tous les rap
ports, Les membres du club,
d'ailleurs, Savaient rien négligé
pour se mettre â la hauteur du
patronage qu'on leur accorde de
puis quelque temps, et, sous peu
nous avons espoir qu'ils auront
surmonté tous les obstacles qui se
sont présentés..
Le programme de cette soirée a
été scrupuleusement exécuté. La
Virgin-in Mummy et la Vendetta,
deux comédies, l'une eu anglais
et l'autre eu français, ont ;eté in
terprétées d'une manière plus que
satisfaisante et souvent applau
«lies. La distribution des présents
s'est, faite avec aijtaut d ordre
qu'on pouvait espérer, car tout le
monde paraissait satisfait.
Jbifin, la Thibodaux Band et l.o
Cerch de l'Harmonie qui ne refu
sent jamais leur concours lorsqu'il
s'agit de récréer la communauté
dans laquelle ils vivent, et d'aider
par cela a sa prospérité, ont exé
cuté avec un .ensemble remarqua
ble plusieurs morceaux qui ont,
ajouté un nouvel éclat a celte re
présentation, dont nous nous rap
pellerons longteujps.
Arrestation—L e célèbre ex
Constaiile de la Co'ur de Justice
de Paix du 2me Ward a été
écroué pour avoir voulu se dér
barasser de sa eoère campagne.
SjpC'est avec plaisir que nous
annonçons le retour d'Europe du
juge Mathieu, de Roualdsouvjlle.
Mr. Mathieq s'oocuppe déjà des
reclamations qui lui ont éfé couc
hées. •*
—Le Daily New Orleans Demo
erat rédigé par le colonel Robert
j Taylor, fils de box-président (bis
j Etats Unis a fait son apparition.
; Cette nouvelle feuille «ouiliât les
j abus .du radicalisme et est appelée
à rendre (lénijnents services ;i la
, a lenore (leiujneiii.s services
; cause du ]>eupïe Louisianais.
; « .
S, -* °" T*'",* •'« **........ i
! K»™ 0 '*? reirebomio, tenue der i
j choisis pour représenter cette pa
j roisse ;i la convention qui doit
; avoir lieu merer« li prochain à la
j Nouvelle Orléans, savoir: Col.
J Duncan S. Gage, Win. A. Shatter,
; J- P. Vigueiie, Victor Brown. J.
! Narcisse Bobichuiix, G. W
Du Roy et Ernest Botivillaiii. Les
substituts sont : J. B. Dumi,Peter
Berger, J. O. Dnplanti*, Üuézime
Aycoe.k, François Theriot et Eva
liste Martin.
Un emule de J. G. Bennett*
—Nous lisons dans le O,o\y :
Uu jeune Américain, M. W.
S...,,, étudiant en médeciue.
avait parié, le 1er décembre, qu'il
ferait à pied, en treize heures,
deux fois le tour des fortifications
de Paris. Il s'agissaiut de plu
sieurs bouteilles de eliamiiagueà
boire entre camarades. Jugez si
c'étajt intéressant.
Donc le 2, à sept heures du ma
tin, une voiture amenait à la porte
du Rus-Meudon trois étudiants
j du Ras-Mention trois étudiants ;
! h* jeune Yankee et deux Français,
qui devaient suivre le marcheqr
dans la voiture.
Le jeune homme descend et aus
sitôt prend le pas accéléré. Le co
cher met son cheval au petit trot;
j eher met son cheval au petit trot;
! U«* vont, ils vont, ils vontpendant
j nu q heure, pendant deux, pendant
j trois. ..
■ Mans il y a quelqu'un qui deinuu
\ <je grâce... le cheval. A une sta
j ti" 11 q»'ou rencontra, ou dut cliau
ger dé voiture. Le marcheur, lui
i était aussi leste et aussi dispos
......... et aussi
i qu'au déjiart.
j Le premier tour (le Paris avait
, été accompli en cinq heures trente
sept minutes, et le second allait
être accompli ilu même train, lors
qn0 i e second cheval fit comme le
premier et s'arrêtant surplace,
déclara qu'il en avait as>ez,
Les témoius étaient, du reste,
du même avis que le cheval, et ils
j déclarèrent le pari gagné parce
< terrible piéton, qui aurait fini par
; mettre sur les délits tous lösche
j vaux de la Gompaguic générale.
j -----~--
1 Une nouvelle 4 1» main améri
caine, recueillie par le Jiigaro au
.....i lt^„. . 1
v,cmix. 7 k vuumiv l'eu lu ^ iytu u UU (
Grand Hotel : |
| Uu gentleman qui a transgressé |
' les règlements sur l'ivresse publi |
j que se trouve seul daus la rue,
, vers une heure du malin, appuyé j
j contre uu reverbère. Ajoutous |
qa'il n-est pas â son aise, et qu'il J
• restirue au macadam les éléments 1
| d'un excellent diner malheureuse
j meut trop généreusement arrosé,
j Passe près de lui un petit
chien,
Le gentleman le regarde avec
stu peur
-Je ne me ra(»pel!e (»ourtant
pas avoir mangé cela !
Les Radicaux Intransi
gents*
Tous les partis parlent de réfor
mes, même celui sors l'influence
duquel les Etats-Unis ont été dé
tonnes.
Quelle conclusion d tirer de ce
retour dbme fraction du mdica
lisme â des idées plus conformes
aux intérêts matériels et moraux
de la nation î
Le parti Grant est il repu d ce
point que plus rien le tente.Pense
t-il avoir assez épuisé le pays
pour n'avoir plus rien a en tirer ?
•Sa conscience lui reproche t elle
les exactions quoi a commises— da
conscience des politiciens !—et re
viendrait-il d résipiscence ? Une
lueur de patriotisme ou d'honnête
té aurait-elle pénétré dans son
esprit ?
U n'en est rien. Comme une
fauve inassouvi, il M'abandonne sa
victime que devant le danger près
saut qui menace son existence.
Il sent défaillir les forces qui le
protégeaient sous le souffle de l'o
pinion indignée. Pour éviter les
effets oe la foudre populaire dont
il est menacé, le loup revêt la
peau du mouton $ upijs c'est en
grinçant des dents qu'il abandon
ne sa proie.
L'honnêteté est entrée au Cou
grès avec la majorité démoncrati
que de la chambre. Oe haut tribu
*ual va porter ses investigations
sur toutes les hontes qui ont dé
shonoré la grande République.
Aussi le3 grautistes envisagent
ils avec terreur cette vaste euquê
te qui révélera dans quel affime
de corruption le pays était descen
du sous 1'iuflueuce de la plus ado
minable administration qui ait ja
mais souillé un pays libre.
Cependant il est, une fraction
du parti radical qui résiste encore
à cet entrainement presque géné
ntl veis nn système plus sain : ce
sont les plus compromis du radica
lisme, ceux qui ont eu la main
dans tops les rings, qui ont pillé
le trésor, accablé tes populations
soumises au despotisme fédéra),
acheté des votes, ou vend;; le
I»
les afl-davits comme moyen élcoto
nier moyeu de salut* de créer une
gin-rro de race et de raviver les
haines sectionijelles aujourd'hui q
peg près éteintes.
„
'
Getie fraction du parti radical
a pour chef au Gongrès le séna
l'wm i nu SBlia
teur Mqiton, vieillard atrabilaire,
dans le cœur duquel n'a jamais l
duquel
germe une pensée généreuse. Ll
ne prend la parole au Sénat que
pour exhaler la haine qui le tlévo
re. Lu Sud n'est plus une partie
intégrante de l'Union, «test uu en
nemi qu'il faut poursuivre à ou
trance, accabler sans pitié. Si ce
i><ishs8u 3 du radicalisme pour
grriver n ce résultat généreux, il
faut se hâter de lâcher sur lui les
affranchis, auxiliaires dociles et
inconscients. Mais ee qu'exige jm
périeiisement l'avenir du radical
isme, c'est le maintieu dp l'usur
nation partout où elle a pu s'intro
niser. Tout réveij de l'opinion
dans nos Etats dévastés u'est,aux j
y eux de M. Morton, qu'une tenta
y eux de M. Morton, _____ _____
tivo de révoite qu'il taut se hâter
d'étouffçr.
- T i-v-v... v ..u l , 1 v CC si,uu»8iii
mitée que lo nombre de ses a bon
1 nés. Ge, n'est cependant pas le ta
Tel est riiomme, telle est la po
litique de ce chef le plus autorisé
des intransigents du radicalisme.
Le fanatisme du parti le domine
et l'égare. Tout lui est bon qui
pourra, selon lui, prolonger l'exis
tance du système odieux dont il
s'est tait l'apôtre; attentat contre
les droits populaires, usurpation,
corruption, concussion, rings, et
le reste.
Aussi compte-t il parmi ses par
tisans les plus dévoués tous ceux
que menace l'enquête à laquelle
va procéder la démocratie eu ma
jorité. â la chambre des représen
tanta.
Gette fraction du radicalisme a
tout naturellement une partie de
sa force dans les Etats du Sud.
Ailleurs elle n'a guère pour elle
que les rings. Il est vrai qu'ils
sont puissants, car ils sont riches
des dépouilles du trésor publique.
Le journal officiel de notre Etat,
le Républicain, eu est l'organe le
plus actff, le plus ardent, liest
viai que sou iptiuence est aussi li
( «jug tu muiBUC UC SCS HOOII
| nés. Ce iPest cepemhuit pas le ta
| lent qui lui manque, il\'u a beau
| coup,et nous déplorons qu'il stem
ploie â détendre une cause ré prou
j vée par l'intérêt publie comme
| parla morale.
J Ces divisions au sein du parti
1 .....>-• > • .. - - * '
radical indiquent- assez l-'étîit de
décoin(lasition où il est tombé,
> aïs mi lait |.lns éclatant em-ortU
de la decadence du lafficalisim*, |
c[est le renoncement du général !
Grant au troisième terme. La Ou
~c.ie de Cincinnati, qui reçoit, (i i t - j
on. «es inspiration* de la Maison
Manche, l'annonce ttrbi et orbi. Si
l'homme indispensable" au salut
du radicalisme abandonne ainsi
la partie, il est permis de conclu
re de ce fait que l'année prochai
ne nos adversaires politiques
pourront ajouter un eUapitre aux
chapitres déjà très nombreux des
causes perdues. Le pays ne s'en
porter» que mieux-^Le Dimanche.
Une avenïueiere.— M r. An
ton Pearse, propriétaire des Car
,'iolia Chiinical Werks, â Ijong
Island City, a été accosté un de
ces derniers jours, pendant qu'il
traversait la rivière de l'Est, par
un jeune homme qui lui a dit qu'il
cherchait à s'employer comme
garçon de ferme. M. Pearse a eur
gagé le jeune inconnu séance te
nante, et l'a envoyé dans une peu
sion de Jackson avenue. Quelques
jours après, le gerçon de ' ferme a
appris à M. Pearse qu'il avait été
obligé de quitter sa peusion, à
cause de la malpropreté insuporta
ble avec laquelle elle était tenue
Le surlendemain, il est allé cher
cher ses effets, et au moment où
il, se retirait les propriétaires du
bonge 1'ont accusé d'avoir volé
une chemise, et, malgré ses déné
gâtions et ses protestations, ils
l'ont fouillé. Cette opération a ré
vélé que le jeune homme était une
jeune femme, ce qui est uu délit â
Long Island City, car, sur cette
découverte, 011 l'â écrooée.
Menée le lendemain devant le
recorder Purcells, la prisonnière a
déclaré se nommer Alice Hohnes
et a fajt Je récit dont voici lq subs
taqce :
Née à Marion (Massachusetts)
d'une famille respectable, Alice a
épousé à 14 ans uu employé du
télégraphe, et l'a abandonné deux
mois après la uaissauce (Je leur
premier et unique enfant, parce
qu'il lui rendait la vie (Jure.
Ayant échoué dans toutes ses ten
tätiges pour trouver une occupa
tion de son sexe, elle s'est habil
lée en homme et a trouvé presque
immédiatement d se placer connue
teneur tic livres (fiiez un mar
chand de charbon. Mais, un ace;
dent qu'il est inutile de mention
„ uni ayant appris au charbonnier
que sou commis était une femme,
I i! l'a congédiée et même obligée
! » quitter la, ville. Elle alla alms à
1 la campagne, toujours avec ses
vêtements d'homme, et travailla
quelque temps comme garçon (Je
terme, puis elle fut a Bioolilyn et
s'engagea comme mousse sjir le
.uvuoou h:
nav * r ^ Argem ni, partant pour ht
l 3j u "uïque. Au retour, elle se reu
dit conpatile de quelque manque
ment â la diseipliue, qui lui valut
d'être mise aux fer«, au pain et â
l'eau, Après deux jours de ee ré
gime elle s'échappa et vint â New
York, où elle prit du service sur
un sloop eu partance pour Bridge
port. Lors du retour â New York,
il y a un mois environ, le capitai
ne étant tombé malade â cause du
froid. Alice dut prendre le coin
mandement du sloup, qu'elle aine
na â bon port â son dock de hl
Trente deuxième rue. Ne ponvqut
pas trouver d'emploi à New York,
elle partit avec la résolution d'al
~
j * ür travaiI ter à la Campagne com
me « ar Ç 0U do ferme et c'est alors
qu'elle rencontra M. Pearse et fut
engagé par lui, comme il est djt
plus haut, "Ce que je fais (»eut
sembler dégradant, a-t-relle dit en
concluant, mais je me couperais
la main droite plutôt que de
jamais me soumettre aux caprices
d'un homme.''
Le recorder a acquitté Alice
Holmes—qui, du reste, n'était ac
«usée de rien, sinon de n'être pas
un homme,—mais il lui a lait pro
mettre (l'aller promener ses pauta
Ions hors de Long Island Gity.
L'héroïne do cette histoire est
âgée de 18 ans. Sa taille est de 5
(lieds 8 pouces et son poids de
19S livres. Elle a les yeux et les
cheveux noirs.
—Mlle ^..., une blonde super
be, ira qu'un défaut : uu liez aussi
long que celui d'Uyacinthe et des
pieds de transatlantique.
Lteutre soir, en société, M- N.,
l'attentif de cette personne disait
en maugréant :
—Je suis fort embarassé, je ne
sais que mettre daus ses souliers
pour Noël.
—Vous ne pourrez jamais les
remplir, dit un assistant. Ah ! si.,
mettez y un cache nez.
—Tout ceu,x qui reçoivent et
donnent des bonbons coinpren
dront facilement.
Une jeune ßlle —Tu sais, maman
ce joli sac de bonbons que Margue
Pl t O mtiit'itiF i-, /.É.L... ...la
l it« m'avait envoyé et'qiitensuite
j'ai envo\é â Marie ? lié bien ! 111
| faut que Marie l'ait envoyé â Ai»
! ce, car Alice vient de me l'envoy
j er !
j Si tins les sacs de bonbons ra
! contaient leuis iuqiressiuus de
! voyage !
Bébé, vons avez la parole, mais
a'eu abusez pas.
Mntnzelle Louise, Agée de sept
ans demandé d monsieur Lyonnel»
son cadet,ce qu*il a demandé pour'
sa Noël.
—Un fusil, donc !
• Moi, j'aimerais mieux un beau
livre.
•—Des livres !... fait le petit
bonhomme avec dédain____ pour
quoi faire, maintenant que je sais
lire f
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-t» • Facteur do Coton et Sucre,
AIat-<'luiii4l-C'ommiN*ioaiim!ro>
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President.
W. B. SCHMIDT.
Vice-President.
R. W OGDEN.
Second Vice-President and director
WM HANDEKSON.
Secretary
JAMES I- DAY, W. S. PlKK
K. T. WA LS HE, Finan.
W. 11. Schmidt. J. II.
S. II. Newinau.
John I. Adam».
David Wallace.
Clin» Chatte.
E. A. T.vler.
e Committee
e. Piko
A. Thomson.
Henry Abraham.
J. B. Camoi'».
J, K. Lullaiidc.
B. T. Wnlslie.
K. II. Fail-child.
II. J. Vo
Goo. A.
È. B. liiïggs.
James I. Day,
Alex. Mark».
Alex. Mark». v
John lIcml(-r»oiF
B. F. Kulik-umu.
ISO. _ J. W. Stojll!.
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casion iM)ur reme.rciei- le publie et sollicite
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