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PKIX 1)U NUMERO DIX CENTS. SK\ïï\i:i.l,K THIBÖDAUX JOURNAL DU 8 MH DISTRICT SENATORIAL JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE TH 1BOI)A UX. ABONNEMENT $3.00 PAR AN VOL THIHODAUX, L—, SAMEDI 15 JANVIER 1876. NO 24 Informations Locales. PROBABILITES DU TEMPS.— astrologues simionnccnt coin MIIWK»«» mm s froid, du 19 au 21 modéré, ec pluie ou neige, du 21 au 31 _ • , INCENDIE.— La sucrerie de Mr . B. Boudreaux, située près de badieviile, est devenue la proie stlammes et avec elle de la me se rebouillie et vingt huit bon nts de sucre. L'assurance ne uvre qne les bâtisses. |Nouvel Etablissement, Mme .John Larkin vient «Fou ir dans lu rue Jackson, en face |'ancieiine banque un uiaga in d'articles de variétés. Ce non el établissement est aboiidam eut pourvu de toutes sortes de archandises appropriées X la liaou et aux nécessités des ache urs. *■ RafflIj •*" 1 oui (îloro Ici saison es cadeaux une gra nde mille au a lieu samedi soir dans ['ancien tabhsseiiieiit de Mme Asselinean neoignnre Market et Marouge. mite personne quia une chance t a „t sûre de traîner »» «ri* tant sûre de gagner un prix, dus sommes convaincus que la ale se portera avec ein presse eut à ce lieu de rendez vous. Groceuik.— Une des groceries mieux assorties est assure leut celle de Mr. P. A. Aucoin dans la rue Main, entre Fo »etSt. Philippe. Cet établisse eat vient de recevoir, au coin «cernent de cette semaine, une, amie q mm tiré de groceries pour iinilla ut Ifilii tôt ion fr.nf,.., .1,. nalité supérieure. Et les ache teurs trouveront sûrement un ud avantage â le patnmiser. Meubles, Peinture, kit.— Jôutciition de nos lecteurs est |»|t«*lé«* sur l'a il iioiu'.e de AI .M II. liofliiianii & J. L. Aucoin, ru«* du Main, en face «lu m.ig:i«in de Mr. Üiideaux. Cet ét;ibii««i-mi iit, jhcsaviiiitageiiseiiieiit connu, m rwtniiiiiiamb' par b' soin to it parti «lier «pie ses propriétaires pivn •Beat pour aivommoder leur ii.mi lilVihie clientèle. On y tioune cou otii m meut il n assoriiun ut eo'nplet «le meubles, papiel à tapisser, «luiiicaiilerie, liuib-s, vernis «-t au tn*s articles, dont, le bias prix du Hupfant délit* toute comturivne«'. Ace» titres, nous iveotinuandims «?tte maison à l'attention et au jwtronage «lu publie. FUNERAILLES—Lundi û 4 beu rra après midi, le département de Hncendie «le Tbibodaux, précédé «If la bande de miisiipie St-Josepb et suivi dbine foule nouibreuse et tlioisie se rendait à la résidence «le Mr. II. Michelet, pour assistei MX obsèques d'un de nos plus Mcieii résidant Français «le La fourche et membre «les Ech.'lh's et Croche*s de Thinodaiix, Mr. noooré Faure, décédé la v«*i 11«* «lues nue longue et douloureuse maladie. Venu jeu ne dans ce pays, il # r «it |iar sou travail, sa ;p«*rsévé rance et une conduite exemplaire, acquis une position respectable dans notre société , comme tons, •I avait eu a souffrir «les cousé ^•c ti ces du régime radical qui a *cmé tant «le ruines dans notre •Allieureux pays ; atteint d'une •Wladiequi lie |>ardoiiiie j iiu iis, B avait été redemander â son Paya uatal un adoucissement a Ma ninux et nous était revenu re mtivemeut mieux. l)«*sireux «le Waire, u<m une fortune, mais une P°»ition qui lui permit «le retour #wau|,i-ès «le sa tamilie, il s'était •*»c«>oi-iigeuseuiei!t a l'ouvrage ; helns, ses force l'ont trahi, rr* ff ,,e 8011 entreprise comuieu lui sourire. 1*8soins délicats, la protonde Vtnpathie «lotit il a été entouré lit de douleur par ses les «lames «le Tbibodaux, -Jjours bonnes, charitables et laissantes, par notre respec •'le Pasteur qui lui a prodigué Consolations de la religion, ut, nous en avons du moins }»ntiaiiç«', adouci chez notre regrets «le quitter ta vie jeune et si loin «le vieux pa . Is qu'il chérissait et «pi'il espé. W'oir bientôt. x ous croyons être l'écho de la 'niie étrangère de cette ville et de sa famille en offrant aux et aux citoyens de Thiho -*i nos sincères remen'iments r les preuves «l'estime et «l'a 'édoiit mitre malheureux co.n te a été entouré pendant sa le et aptes sa mort. Puisse "•vin dispensateur de t«»ut«*s V^ces, lui accorder une place "»i les élus. Informations Generales. ll „MJ!Ï î C<>nVe ". ti0, î Xatio,,fd '' Ké —Les gens d'Al"er sont très ineconlents ; ils fout des pieds et 11 ""'' " Cm<;il,l,ati * des mains MoiirsesViVarerde U Nouvelle Orléans ' .—L;i commission des réclama tions du Sud â Washington a ac corde *83,553, sur un montant de * *-<»,911.78 —Le Baton \lonqe Advocate ran porte ^empoisonnement d'une f l mille blanche et attribue ce drame — Mr. Win. A. Shaffer, de la pa roisse Terrebonne a fait cette an née avec 409 ou 590 arpents de cannes, 800 boucaults de sucre. à une vendetta africaine. I —Le Lieutenant Gouverneur R <l|| u décline la nomination de ! Membre du comité central démo j era tique. ■ — Mr. William . , M. Randolph, : Jvociit eminent du lwiTe«m ic |;i ! Nouvelle Orleans et citoyen res 1 portable et estimé, est. mort en j ' uginie, son pays natal, à IVige | de (JO aus. i _Le" Démocrates à \v.,«i,i„ f , ton ^^ ^^its Ä tion d<* la Convention Louisianai se en dem indaitt an Congrès de renouveler l'affaire de la Louisia ne. —Le Louisianais annonce que Mr. Ludger Laiidie a tué la semai ne dernière nn renard sur son lia lutation. Mais le renard tué était véritablement pu renard moguili que, de 1'espèee dite argentée le L'unis Argent atus de E. Cuvier. — A Norfolk, Virginie, ont été vendu â l'encan les navires Muer doniu. pris aux Anglais en 1812 par Decatur, *14,071, et le St. Lu ir retire «pii assista eu 1892 A la bataille navale de Hampton Ronds, i? 17.000. — La législature est «m session, Nombre de hills ont été présenté« et lest „mtlespeiinan. ni ont été noiuuuv« Sur la proposirton de V, viyon..-«» «•oinbattue par Il «Im. 1*IIon. James B. Ilu-tis de i v ... n i- - -i o la N m\elle Orleans, a ei«? élu Se-t I);lt . — L i récolte de sucre a été dé cid ■'ment plus ab md tnle qu'c ne s'y attendait. L'an dernier, elle a éle «le 117,999; elh*. atteindra cet te an mh*, 159,933. Ajoutez â «:«'la qu«î les habitants ont. fait beaucoup de mais, de fourrages et de vivres, le toit eu iboaliu ce. rant, Panne« qui v,eut «le finir, 4 999,999 «le porc, 599,999 mou tous, 990,900 bêtes à cornes, , e tout représentant la valeur de 190 mm:«..- n» millions de piastres. —Divers républicains de la Nouvelle Orléans ont reçu des in formations ipibin noir nommé Burgess a été enlevé «b* la prison d** Baton Rouge et peixlu. Ce nègre avait tué «leux blancs avant sou incarcération, —Le trésorier «le la corporation de New-York vient de payer la •"«mime de huit Shillings a un in connu, sur l.i presentation «Fini«*. not«*, signée Brewerto», au nom «le la <*«n poration, datée «lu 6 jati vier 1878, portant or«lre de payer il " porteur la soin me «le huit hliii b»fî s imonnaie coni-ant«* de la colonie «le New-York, conformé tnent a un vote «In mair«*, «les Al «leimen et «b* la Commonalty. Trésorier se propiise «le fnire encadrer la note ainsi payée oeuf ans après son émission. _ Mr. Stone, agent a New York immigration dans l'Utali, vient dYniver de Salt Lake City avec u| ' u , pétition mesurant 117 vardes ,j ( , | OM , r C( ,„eerte dt's signa tures 7le 23,389 «lames mormon n ,, s y; ette volumineuse jiétition ser; * rem j S( » :) u Congrès par le dé ^„'»é territorial du l'Utali. EUe (hfinande l'«»ctroi à ce territoire t p,i n ' gouvernement «l'Etat et l'an „niatûm «le la loi Roland sur la polygamie. 1 ' e< * —J. Y. Scammon, l'un des citoy eus les plus riches et les plus esti niés «le Chicago, pré'-euu «Bern pl«»i criminel «les fonds de la Me cüauic's National Bank dont il ét-ait président, a été mis en accu satiiMi. Il se serait approprié près «le $599,099 appartenant X la ban que, pendant «ju'il en était prési deiit.il parait que cet aigent a été employé en spéculation «lésas t reuses. Li* grand Jury a édité en même tempi «leux mises en accu satioii omtre Joseph Reed, au cieu caisser delà même banque, «jui aura a réponilre de <l«-ux «lé touruements, l'un de $60,000. l'autre «le $29.090, La Bible et 1'Ordre de l'Union Américaine. , ce que la Bible a à faire dans \ ! é ' ductition publique, et nous nous de l " iU,do " s ce 'l" e l'Ordre del 1 Union amaricaine entend parmi gourer j uement biblique. Ce point-là semble obscur, manquer de philosophie | et révéler l'espi it étroit des pim j tains et des protestant du Nord, j Que les gouvernements de ce | dix-neuvième siècle soient selon ' iUuorale chrétienne et universel ! k '* <|,u est la M ' 0,alt * de la justice 1 et de 1:1 vér,té ' ,,ous l'ndmettoi»s naturellement, et même nous n'ad mettons pas le contraire ; car la société moderne, sauf pour quel »pies peuples attardés, mais qui marche très vite depuis quelques temps, repose sur cette monde chrétienne et philosophique. Mais un gouvernement biblique nous sein ble une drôlerie puritaine. L'Euro pe, elle aussi, avait des rois très j chrétiens, des gouvernements de ; droit divin et des théocraties. Un j y tiouve même encore, et pour lu j plus grande confusion' des choses, l'alliance ou maripge de 1'Eglise et de l*Etat. Mariage étraug.q du j reste, et qai prouve bien qu'unc ! •''compatibilité d'humeurs ne pro I Jamaisqne des ménages ilia , , , , ! l,OM " ,vr *'«ab-ment tons les cultes, ! l'" ,s T ,t * vo ", s eU ' s «»•*** Assemblée blotiques. Uti gouvernement vrai ment déiuociatiqii", selon I'e.-prit du siècle et la liber*é de couscicii ce, acceptable â tous et bon pour tous, sous lequel toutes les croy ances, les religions et les philo, o phies trouvent la paix, la protec tion et le respect, ne doit être ni protestai!*, ni puritain, ni catlioü que, ni biblique. 11 est même assez ridicule, en cette république de cultes libres et «'e libres-pensées, qu'un Congrès ait un chapelain et que la dernière des Légiti mités «l'Etat se choisisse un diseur de patenôtres. Que si vous tenez a . de toutes les eonfessions, ayez | alors autant «le eh ipeja ins que de cultes. Q, 1; ,, lt | a thx )^ j ( , s écoles tim pudique, .-11«' est purem- ut «-t | «„„pieu,eut «le trop. ,, . ■■ ' 'est, Uli es-vou',!l'i livre saint, • , ,, . j révélé et divin l Four beaucoup, o i ; pour tous, non. Les uns n'en i admetieiit «pie l'.\ucien Testa ni.uit, les autres sb'ti tiennent au Nouveau, les troisiètnes ont des i>rélerenees marquées pour l'An cien, et beaucoup prétendent que tons n'.-st pas bon à lire dans ces Livres. Car Biblia signifie Livres t*t non Line. En effet, ce «pu* nous nommons Bilde tuest qirun recueil ie ;!;? mür est 1 .' MF- ^ vio J somab* et rehg.euse. i <H.n pide, ».»nue et mauvat.se, : ^ ^ > '' st uontemi«'. Ou y trouve «les lots ^ .................. j tolIl ,ians'la Bible, et les Mou | mous, les Suints des derniers jours, ; s , (1| | autorisent tout autant que , lt . s | 1>s protestants ou les ca contre de monstrueux vices,d'abo miuabies habitudes et «Hgnobles mœurs. Est il prudent, «piand le nom «le ces vices a distparu, d*«'ii rappeler le souvenir et d'en souil ler i'i nagination ! A que'les pages, l'igtiorotis-nous, se liotive l'empreinte «les doigts cm leux, et quel p irfnm de sensualité et de po lygamie lie se dégage point «le certains passages t On trouve j tli,»li«ju**s. Et notez eu plus, main tenant «jue le Livre est tombé aux mains «le t ms, expliipié et eom meilt é par tous, vulgarisé au point ■ ( j e devenir une édition classique et expurguta que la Bible, au lieu d'être le lien «Ibiue foi commune, i éparpille â 1'iiitini et par tous les sentiers de la fantaisie ou «le l'exa »»'il Ihs milliers et milliers de sortes «pii se disputent Mionneur de posséder le véritable sens d«' la parole «le Dieu. Que voulez ' " us • Di Livre est oriental, ima SG a«ti«|ue, admirablament poëti : «pie,pI«Mii «le figures grandioses et «^éblouissantes clartés, et le verbe être et le substantif en sont les seuls termes «lu discours. Le tra duire est difficile, le c«*iiimeiiter est plus difficile encore, et vous ne pouvez gnèrtî. avec l'esprit «le ces temps et nos langues uioder nés, et pénétrer la eonscienc«* et ; en dire toutes les beautés. Otez lui son cadre «l'antiquité et d'orien talisme, sortez-le «le la Judée et de I'Arabie, eulerez-lui sa couleur locale et son verbe hébreu, est il compréhensible encore, et sa tra dilution —vous en avez des «tentai nés—n'aura-t elle point laissé éva purer le parfum et 1'esprit de I'ori ginul î Que sera-ce donc, je vous prie, si votre pitoyable traduction est abandonnée X l'exameu, â Tâ ualyseet â î'explicat.«m «1-un tas «le petits ignorauts et d'nne multi tilth* «1« pédants et «le maître d'é «:ole î Eu admettant «jn'il soit divin, bien qn'écrit«lau« la langue 1 j i I j I ' ; ! J ; I | i | ! ; i ! des hommes et sur un papier gros sier, que lui restera t il «lésa divi nîté quand il aura passé par nos mains, nos yeux, nos oreilles et nos bouches ? Les Juifs, nos pères en religion, dont le Jéliova se rap proche un peu tic notre Dieu,mais qui »'était pas aussi bon, ne per mettaient la lecture «le la Bible qu'â l'iiomnie ; «>t le livre sacré n 'était point ouvert à l'enfant, «le lagnoranc«», de ['inexpérience et «le la timidité. Or, point de Bible dans les éco les publiques. Au reste, laquelle des trois imposeriez vous à des en fauts catholnpies, protestants on israëlites, et quel maître catboii que, piotestant ou israëlif** serait chargé «le 1'ouvrir, «le la lire, d'en choisir les chapitr«\s, souvent mê me d'en expliquer le sens aux di vers enfants de différentes croyait ces 1 Laissez au père «le famille le privilège et la responsabilité «le s'en servir pour sa famille : il est prêtre clmz lui, et le maître d'éco le ne l'est point. N'avez vous pas, du reste, le Temple, l'Eglise, la Synagogue et la Loge pour en faire la lecture, en écouter les en seignements « J t en admirer la mo raie t Quand le mon le entier pus ► èdera l'unité de culte par l'unité dans le Livre et l'unité dans la toi, c'est- 11 --«lire dan « quinze ans et quelipies mois, le Livre religieux sera obligatoire pour tous, partout et de droit. En attendant, liberté de conscience. Tout, ««'la, bien entendu, ne veut, pas dire que la Bible ne soit un Livre saint, «aéré, révélé et divin, ni qn'il faille brûler les libr«'s-penseurs .— Louisiana is. t t CAMELEONS—Cela veut dir«*, de part l-étliymologie gn-eijue, petit lion. Mais on lie compr«*iid pas très bien quel rapport peut exister entre un lion, même petit, et h* ca méléon. ipii est un «ptadrupè le. un lez ird un laeei tien, et «pii pas sè*b* l'étrange fai'idt«' dt* cliaiig(*r piesqm* subitement mi coloration. On «'ompirud mieux «pie b* mot «;am«'!eon <h*\ i«*:iiu* b* sy uonvme «b* versatilité, de bassesse et d liv poeiisie, bien que |.> caméléon, après tout, soit un fensif et charmant. La Louisiane du soleil indent, des végétations superbes et des bt'lb'S Heurs possède naturelle nient le caméléon, et* nous pou vous au printemps, quand les feuilles s'allongent «'t lorsque l«*s (leurs .-.'ouvrent, l'admirer aux branches, aux lènill-s, aux lieurs, sur nos barrières, sur nos murs, partout II ouvre le bec et gobe les mouches. Quant â l'animal à deux pattes, nommé politicien et carpetbag g«*r, nous savions bien qu'il était la bassesse, la duplicité et l'hypô erisic. et l'on n'ignore |>as que ce gobenr «le mouches est prêt à jouer impudemment tous les rôles; mais ou pourrait «louter de son habileté parfaite à changer «le pt'au, «le langue et de couleur. Les carpet baggers sont donc d'adroits caméléons. 11 en est même «pii prennent la couleur «le la vertu, «le Finuocence «*t de la virginité. En vérité, si on ne les connaissait point, si on n** les avait vus à l'œtivr«', si leurs mé faits n'étaient aussi récents «pie nombreux, ou croirait, a les voir «*t â les entendre, qu'ils sont la fine fleur «le l'honti'oir, «lu dévoue ment et «lu patriotisme, et vous n'étes, vous, que des chants, des ealomniateure et «l'o animal niof I1U dieux persécuteurs de la vertu. Reptiles et Caméléons ! Cep,......... voyez-vous, si le caoiéléon peut devenir à volonté selon les objets qui l'entourent et le rayon «j«ii le trappe, rouge. vert, jaune, bleu, lilas, violet, rose roux et nonâtn*, et lui est défen du, coiiiiiic u certains <;arp«*r— bag geis, de devenir blanc.—Louisia nuis. _____ _ __ Sonlonque voulut un sénat mit |Kis géné cour'si [Sk ' " ° 11 üt venir l«\s gens les plus eon n^sür,,: iS -r , ,Lt I»m cent KénémuV, rtîîU^ et piinces «le la Marmelade «la Mirliton, «le la Moutarde «lu Coco, de Trou Bonbon, et«; 'etc q«i sauteraient le plus loin, au raient une place au Sénat. L'élection tirait a sa tin, lorsqu' nu concurrant, donnant tons ses efforts, perdit pied en tombant et demeura assis. —Li sera président ! dit l'ernpe reur. t . ^ MwrîTKta." S "" '".T 1 r - ■ , 1 G«»inuien;e , 1K i" «Min il * **>*»ge qu il s» [»ropose (1. l»»»n a..* Btat» Un.«. La population de l'etat de NEW-YORK.— L'Albang Argus pu blie le relevé«* «itticiel de la popu latiou de l'Etat de New-Yord, «l'a près le reiieensement de 1975. Le cliiffVe total est de 4,704,295 ha bitants. Depuis 1805, la poputa t ion a augmenté de près «l'un million. La ville de New-York fi gure dans le total ci «lessus pour 1,940,937, et le comté «le Kings, où se trouve Brooklyn, 599,210 habitants limants .1 En dehors de son intérêt stalls tupie, le recensement offre un in j t«'iet politiqin*. 11 nous apprend i que sur 1,138,32 électeurs qne ; contient l'Etat, il y a 395,245 ci- ! t oyons naturalisés. C'est un peu plus du tiers. Les étrangers qui ont ac«jii!s les droits de citoyens sont en majorité dans les comtés «le New-York et de Kings. Par tout ailleurs, ils forment la minor rité. Voici les chiffres officiels pour New-York et Brooklyn : Aim-ricams. Etraugur*. New-York........ 89 907 ]|l 902 Brooklyn......... 54 410 70 579 Depuis dix ans, le nombre des électeurs naturalisés de New York a doublé, tamlis que celui des électeurs américains »'est éle vé seulement «le 51,599 â 89.997. 11 faut noter aussi qu'il y a un grand écart entre le nomtue des j électeurs et celui «les votants. Le j vote le plus considérable qu'on ■ ait jamais recueilli â New-York | était de 155,894, ce qui donnait un | chiffre de 75,999 abstentions. —L'Almanach de Gotha pour 1878 vient «le paraître. Nous y mmeillons quebpies parfieulaiï tés et renseignei'ient intéressant». 11 y a en Frau«;«* 35 millions de catholiques, juès de;500.U99 pro testants, 49,999 juifs, dont la moitié dans le département de la S- inc, 3,9(1 individus apparie ment â d'antres cultes, c'est-â «lire mabométatiM, bouddhistes, «>te, et «■nfin 82.999 Français qui ont dé duré de reenunaitre aucune reli gion. Le hntlget des «iépi*ns«*s s'élève ô 2 milliards .»7*1,505,513 fratu;s. Les charges r«'s» liant de la guerre de 1X70 s'élèvent «l'une fa eon précise à la somme de 8 tnil lia rds 829.813,003 francs. L'effeetit total produit par les einij classes d',iru.-ée active, !**s «piatre elas-es de réserves, le six classes dt* territoriale et les cinq classes de reserve dt* cett«* «lerniè r«; année, pomrair être, tousles hommes de vingt X quarante ans étant appelés, de 2,423,184 Hom ines. Le reiieensement de 1S75 dé montre «jii'il y a eu France 39,301 Allemands qui y résident régu lièiement. Uc chifi're s'est augmeii té «l'un riiiqiiième environ «lepuis trois ans. Euttn, «piaml nous aurons «lit qne FAIniauach de Justus Ber thes a |) t »eile Charenton M. le gé néral Cbaieton, et Martinbrey M. le général de Marti nbrey, il nous r«;stera à ajout«*!* que, «laus la liste «les chefs «l'Etat, il omet le maréchal-président de la Képii biipue français«*. .) Un infortuné bambin de dix ans a été «loté par ses parents d'un parrain peu généreux. 11 lui demandait liier : — Dis donc, parrain, qn'est-ce que tu chargeras Noël de mettre «luns mes souliers ? —Allons «loue, mon enfant, tu n'est plus assez petit maintenant , T" r . ,u ? ,tre t,)H souli, ' 1 ' da,,M ,a c leininte. f l'P 8 ^pond l*ei. [ to,,r ,a<jhe î d,s l , . lutot «l a « tu tn,avos 'l" 1 * '"°" S0U,Uîr l>sl ,IU tro,) « Iand ' ! ! a <ÎOI| J' l it Mlle Niui chez sa ft*'****l mèie. ~ Tu Si,is * Xil,i » •«• a «lit sa mère avant «le partir, que si grandûnèie, te demande ce que tu 7 UX tu , ré l' 0, * d,as *' ÄÄ'" Vü " s . A .*'* ,,ie ar, "'7> la graiid'iDè.e k>ma ' ,de en ^ Xlni : ,on Ckn,t „S'.'"' ' l> '° ir n ' ganlé G * , v ^ C ° q " e V °" 8 VO,,drez ' ko,,ue uu *™ a, b pourvu que ce soit "" U ' aU G, "" ,,ül ! -------- La scène représente un crienr public juché sur unescabeau, avec beaucoup «le paysans autour, ac courus au son «lu tambour pour j e,lte| i<lre l 'arrêté de M. l'Mare que i voici : . | PAR ARRETE DE M. L'MARE : ! Les cabaretiers et autres qui «Ion m ' nM < '•»*«• prévenus qu'on leur dr«*ssera pro * ;• i""*» 1 " le surtout prui »nt rsofficm» de la : mnm< ,' B . a ,. st # a| ,, r . j Les habitants sont prévenus que, lundi prochain, on écbenille ni «leux personnes par maison, M. le euié excepté. Les articles rus «lits regardent tons les habitants «les deiix;^sexes§qui doivent être exécutés. Various que vous ne croyez pas q»'il y en ait comme ça. Il y en a. —Papa, demande Bébé devant qui on a lu le journal, qu'est-ce que ça veut due, inamovible t —.liais, mon entant, e'est . c * es t un objet qui est s«'.ellé, rivé de façon qu'on ne puisse plus le changer «le place, dit le père AtI» nu Ctoutriltuablm. Bureau du Coi.i.ectkck ue Taxes d'Etat ) /'omisse Ue Lnfnurrhe > ThiboUmu /.ne. 7 Jan Her 187t>. ) Los Licences pour l'année 1871! étant maintenant tines, je suis jirßt k en recevoir le îuontaiit. L»-s |»ei'8ouiies (jni doivent des I taxes pour les années I873et 1874 éviteront j les Irais de saisie et d'inscription, «n les ré giant immédiatement. BEN A. CURTIS, Coi .lecteur de Taxes Paroisse de Lafourche. A J BAI'IIKMIV Facteur de Cotou et Sucre, .31 sii-cliii ik 1-('onimissionuii Ire ET Négociant en Produits de l'Ouest. No. 511.......rue North Peters.......No. 53 entre Bienville et Conti, Nllk Orleans Tons les Ordres et Consignations sont pr implement pris en considération. tuotA) la F. 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