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SENTINELLE THIBODAUX JOURNAL DU 8 MK DISTRICT SENATORIAL PKIX DU NUMERO DIX CENTS. mm JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE THIBODAUX. VOL. XI. ABONNEMENT #3.W> PAR AN THIBODAUX, IA SAMEDI 22 JANVIER 1876. NO 25 Informations Locales. I Vieux Warrants et Certi j jicats— Si vous avez des vieux É warrauts ou certificats à vendre ■faites vos propositions au Tréso l/ter de la paroisse. r A Louer.— Mr. David Pugh [.annonce dans nos colonnes qu'il louera 400 arpents de terre pro pice à la culture du riz, au prix 4e un cinquième et en lots de •trente à cinquante arpents. Dissolution.- Du consente inent unanime des parties, la so ciété existant sous la raison so piale, Boudreaux & Delàt te se trouve dissoute, Mr. Pierre Bou dreaux est diargé de la liquida [ ,tiou. Semence de Riz.—MM. Wil liams & Gaudé, propriétaires du f/tfourche Rice 3JiU, ont actuelle ment entre leurs mains cinq cents barri 1 s de riz du Honduras de première année, pour semence, qu'ils offrent de vendre au plan tears & des conditions très avau Ugwwes. A Vendre ou a Louer—L es cultivateurs qui son ta la rechet* xbe d'une habitation acheter ou s louer, trouveront ce qu'ils cher chent en s'adressaut 4 Mr. T. L. 'Winder, ou à T. il. & J. M. Alleu $ Cie., 192 rue Commune, Nou velle-Oiléans. DEMENAGEMENT.—Dans le cou Itnt du la semaiue prochaine ou dans la suivante, la pharmacie de Ne. dos. T. Thibodeaux, encoi gnure des rues Maine et St. Phi lippe, sera déineuagé dans les bâ tisses de Mr. J. Gaudé, entre le fnagasiu de Mr. A. Meunier et ce lui de Mr. R. R. McBride. Bons et ( Joutons—L* a ttenliou drs porteurs de Unis et (voui ons d'intéiêt est appelée sur l'avis du j ***? "» l ol , 'r ,P* r I ! »nur toucher le montant, d'ici là mars piochain Si non, j (titres seront coiiKidérés nuis et ! MJ'és du livre du Trésorier. Vente Volontaire __A seize piilles en lias de Tbibadnux un juorueati île teifc dépendant de Jwpph Walker et son épouse sera I vendu a l'enchère publia* par les j t Mtiers de ladite succession, j W conditions suivantes; la moi fié, comptant, et la balance eu bil I l*t« 4 la satisfaction des veu i 4enre. Vente de Ferry—-A ujour j 4Tmi, sur le coup de midi, il sera vendu devant la maison de cour, iwtle président du Jury de Po lice, le fermage du Ferry de Lock port, un quart comptant au mo ment de l'adjudication et la ba Jc*ce en trois paiements égaux, »présenté par des billets paya «•le 20 avril, le 15 juillet et le 10 octobre 1876. Combat de Coqs.—L a journée ae dimanche dernier a été égayée por les combats de coqs. Les vaiu anisi que les vainqueurs se •ontconduits en braves, au grand dhalHssement des spectateurs qui Vivaient jamais rien vu de pa ; il 8 fallu que U nuit vtenue poor arrêter ces terribles combat Après cette terrible ba Wie entre la gente emplumée, ■oeautre bien autrement sérieuse JJJr.1t ™ entre ta qwet» Çç, «.para., eu., ,1 ce fut trou JM» pens moins imisibles et aiSV *'™4 ifï ®!W" "* — | VOîljBï^L de y ieue.—L e Con W fie yilie «'est réuni le 4 de ce l WU.en Fabsence de MM. î3. Na-* J. Badeaiix. Le rapport 4* Trésorier accusant une ba [ jy> eu main de #393.85 et one IPwnce t VUIU100 luuuuüuu iMitement que la coriditiou fiuau-1 !Am J» i'-»«» . . f .i ««_. ! W?oce due pour appropriations Echelles de 295.96| est [Mopté. Ces chiffres montreut #e la ville s'est considéra J eut améliorée, depuis le der i ttppot «1e cet officier, grgee à ! ïergie que^ le Collecteur a mis j ^•filccter les taxes.—Collection ! «s'est élqvée peudaut le mois, J ^W50.45. Ou vçit également 1® procès-verbal de cette ■ "* que lu coqt de la «lalle 1 à la tête du Canal s'est éle > somme ue #439 50 et nou 14 comme disent certaines ! i foi affublées de luuettes a 'grossissants, vgieut la pad Lobtrue la vqe de leur voi I 1 »»is ue voient poiut la jmutre •ouche la leur. ( Informations Generales. -—Utœ préposition de placer le salaire da président sur les an ciennes bases de *25,000 par an a été faite daus le Sénat des Etats Uuis. D'après les relevés du bu rean d'agriculture la récolte d« co ton peut s'élever à 4,400,000 bal les ; mais on croit qu'elle ne dé passera pas de 4,050,000 a 4,150, 000 . George Morris, l'assassin de Sarah Joues a été condamné a etre pendu par le cou j'usqu'â ce que mort s-eu suive. Il a ap prouvé le verdict du Jury, et a remercié le juge d'avoir eii la bou té de le condamner. —Il est toujours question de la mise en accusation du juge Haw kins de la Cour Su|>érieure de District. Il est accusé de détourne ment de fonds en qualité d'avocat de Mr. Madison Wells, le prési deat du bureau de retours. —Le Comité central des Pro priétaires fonciers 4 fait présenter i la Législature un Acte relatif à 1» corruption et à >a vénalité ; un acte pour accorder quelque soula gement aux eoutrilmables, etc. Ces bills out déjà été pris eu cou sidération, —Mr, C, T. Buddecke, ua mar chand de la ville du Croissant a intenté 4 Mr. E. A. Burlte un pro ies pour hü taire payer la pondre fournie aux soldats citoyens du 15 Septembre 1874. L'avocat de Mr. Burke a renvoyé le plaignaut au sieur Wiliiam Pitt Kellogg, —Dans la paroisse St. Jacques, un citoyen de couleur et juge de paix a reçu de son ex-constable, nue volée de coups de baleines et quelques jours après, il se sont tiré des coups de pistolets ; per sonne de blessé. Les deux honora blés out été mis sous caution de *300. —I/abus des maisons de jeu est devenu si grand 4 la Non si générales qu'une pétition sig. née par un grand nombre de uégo ciants a été dernièrement présen tée au bureau des commissaires de polit«, lui ordouuantd employ er les mesures les plus rigoureuses pour abolir les maisons de jeu. aux °* % Ue H t se,ze dw L ' Umo " t,8St>,lt Cü,wme su,t Le nombre de votes données aux élections de cette année dans on, se repar Démocrates, 1,923,11 ; Républicains, 1,907,293, —majorité Démocratique, 15,818. Eu 1873,"ces mêmes Etats avaient douuée : Démocrates, 1716, 487 ; Républicains, 1,830,363. On voit que les Démocrates ont gagné de puis 1873, 120,694. —Le nombre d'émigrants dé barqués 4 New-York pendant l'année 5875 a été drt84,544 contre 140.793 l'année précédente. Les Allemands figurent daus le ta bleau de l'immigration de 1875 pour 28,225 ; les Iriaudais pour 25,023 ; les Auglais pour 12,936 et les Russes pour 4,13S. —Le discours prononcé par le gen Gai field représentant de l'Obio j fait voir que le parti républicain I tient » ranimer les rancunes de la guerre au profit de la prochaine campagne électoral, Il a recoin mencé l'antienne des barbaries d'Anderson vil le et renchéri-sur les récriminations de Mr. Blaine, le chef reconnu du parti républicain et l'un des aspirants à la pro chaine présidence. —Le 6 Janvier de la présente année, pendant la nuit des vo 00n pharra „S e a Os | uïïüont'volé nïü ! SÄtteÄS ,!o i ï-b .tas; ; I £ as8 j use fc beaucoup de résidences particulières. Ils se sont fiuale | meut retirés avec un butiu de : plusieurs milliers de dollars. —Le Herald de St. Charles : blâme énergiquement le système ; actuel d'instruction publique. Il j u'a pas été payé moi us de #22,609 j eu 1874 et autant en 1875, aux ! surintendants divisionnaires et a i_____ ' ..«11.... ^nKnivlAiiiiiij aum. leurs inutiles subordonnés, souij j me qui, eu cinq ans, aurait (Jnt® J les paroisses rurales d'upe ceu J taiue de bouues et solides mai | sous d'écoles, Le surintendant j d'Etat et son secretaire suffiraient, ia la direetio'* dn département avec d'iytelligeuts commissaires dans cjiaque paroisse, Le budget j Scolaire pourrait être réduit a #3, 900 pour le surinteudaut, #2,000 pour sou secretaire, #2,000 pour les frais de voyage. Le suriuteii dant d'Etat serait de, droit, et saps augmentation, suriutendaut des Ecoles de la Nouvelle Crie aps, Faits Divers. Jury de Police.—D ans sa deruiere session, le Jury de Police a adopté plusieurs ordonnances j qui dénotent l'intérêt que les ! membres de ce corps preaneut j pour procurer aux habitants de cette paroisse la plus grande somme possible de bien être. La première de ces ordonnances est relative an Trésorier et au Col lecteur «le taxes. Elle autorise le Trésorier 4 délivrer au Collecteur des blancs de reçus que ce der nier devra user pour le payment des taxes courantes et des taxes arriérées. La seconde relative aux vieux warrants et aux certificats «1e det tes, enjoiut aux porteurs «les dits titres de les faire enregistrer •avant le 1er Avril 1876, dans le cas ou ils auraient uégligé cette formalité, et, daus la suite tout certificat qui ne sera pas eure gistré dans les soixaute jours qui suivront la date de sou émission, il sera considéré cornint nul et uon avenu. La troisième relative au régle ment des vieux warrants et certi ficats de dettes de paroisse, dit que ces titres de reclamations contre la paroisse, émis avaut le 1er mars 1876, porteront intérêt 4 ciuq p«mr cent, après le 1er jan vier 1875, et que toutes les taxes arriérées et les pénalités encou. rues, doivent être payées eu mon naie courante, spécialement des tinée 4 éteindre la vieille dette paroissiale. En outre le trésorier est autorisé 4 recevoir des soumis «ions pour l'achat do vieux titrés de dettes et, de concert avec le président du Jury de Police, il peut acheter ces titres au plus bas prix offert. La quatrième requiert la Lé gislature d'autoriser la paroisse et la ville «le Thibodaux a émet tre des bous avec coupons (l'inté rêt, dans le but d'ouvrir et de net toyer les caneaux d'égouts, avec le pouvoir «le lever et de collecter une taxe spéciale pour payer lés bons et. coiijkhis à leur maturité respective. lia cui<|uième établit une liceu ce «le 815.00 pour la vente de li queurs spiritueuses, moins d'uu quart de galion. Enfin la sixième impose une taxe de deux et demi mills sur toutes les propriétés taxables, au piofit des écoles publiques. j I Librairie— Nous voyons avec, plaisir que la librairie établit dans la rue Market, entre St. Louis et St. Philippe et tenue par Mr. J. A. Trôné, prend de jour en jour une nouvelle extension, ce qui prouve qne le patronage ne lui a pas fait défaut. Aujourd'hui, cet établissement renferme un bel as sortiment d'articles variés et d'ob jets d'art, tels que livres classi ques et religieux, fournitures de bureau, papier de musique, Croix, Christs,Médailles, Chapelets, Béni tiers, Couronnes de première corn m union, etc. Tous ces objets et bien d'autres encore dont l'éun mération serait trop lougne, ne se pour presque rien. Hobt. Young — Le Steamer Rnbt. Young, commandé par le Capt. U. D. Terreboune, avec Jno. Daniel et Frank Dalférès pour Commis, part actuellement de la Nouvelle Orléaus le luudi et le jeudi et de Thibodaux le mer credi et samedi. Le voyage du jeudi il pousse jusqu'à Lockpdrt. —La Législature de 1' Alabama a adressé au Sénat federal un inembire oit sont exposées les fraudes de l'élection du sénateur Spencer, | : : ; j j ! j J J | j j Le froid développe la naïveté dans le Midi. Un voyageur des ceml daus une petite ville de la ligne de Lyon. E» arrivant, il était gelé. Il entre pour se faire faire la barbe dansja boutique du premier Figaro qu'il rencoutre. —Diable ! dit-il tout grelottant, il fait froid daus votre pays ! —Je crois bien, monsieur ; il a gelé cette nuit à quatre degrés au-dessous de zéro. —rr Pas plus que cela f —Coinmeut, pas plus que cela ! c*est déjà bieu joli pour uue petite ville comme la u être J Uu provincial, après avoir tour 'h donnent pas, mais se veudent lié uu bon quart d'heure le qez eu l'air autour de l'Obéli«que de la place de la Coucorde, se décide 4 accoster un passant : —1 ardou,* Mossieu . J ai beau . regarder, il m'est impossible de ! .Î^nvnr se fm.iv« h, e«.»... découvrir où se Louve la fissure «le l'Obélisque î Pourriez vous m'indiquer ?... —Ne croyez donc pas ça, vieux apin, tout ça c'est des jHdius des ocataires pour se faire diminuer. UNE SOCIETE SECRETE. Dans les pay« soumis au despo tisme politique et religieux, les so j secrètes ont leur raison ! d '^ tre * l ,ar «« travail souter j ra * n Q u, d es t possible d'attaquer et d'ébranler ces puissances unies sur le monde, obstacle acharné a l'a vènement des libertés populaires et «le la libre pensée. Cependant, même eu Europe, les sociétés secrets ont disparu sous l'heureux intiueuce des Cons titntions octroyées aux peuples on imposées par eux à la monarchie. La voie est maintenant ouverte au progrès, et c'est en pleine lu mière, par l'organe de leurs repré sentants et, de la presse que les peuples manifestent leurs aspira tions et qu'ils obtiennent justice. Mais ici, en Amérique sous l'eu» pire d'une constitution libérale, en pleine liberté de parler et d'é erire, avec une presse sans entra ves pourquoi des sociétés secrè tes alors qu'il est loisible, qu'il est permis a tout citoyen d'exprimer s « peusée qu'elle qu'elle soit, sans avoir 4 redouter la'maiti du pou voir ou celle de la justice ? Si, dans les pays soumis au des potisme politique et religieux les sociétés secrètes représentent la liberté et la libre pensée, ici elles ne peuvent avoir pour but que d'établir lu prééminence d'un par ti et d'uu secte, e'est-à dire d'ini poser par des manœuvres déloya les et ténébreuses quelque chose qui ressemble à la tyrauie, si ce n'est pas la tyrannie elle même. Telles sont les tendances de la nouvelle société secrète qui vient de se fonder daus le Nord sons le titre de l'Ordre de F Union Aîné rieaiue : Son but est d'exploiter les animosités «le s«Mîtes au béné lice du troisième tenue. On voit que les doctrines de M. Grant n'ont pas tardé à porter leur fruits. S'il faut en juger par ce qu'ont pro«luit les sociétés secrètes dont il nous a été donné «le subir les «nitrages, le pays u'aura par à se féliciter de cette nouvelle organi sation qui ne peut que développer les pires instincts de la popula tion américaine. C'est en quelque sorte le réveil*du know-nothing isme : même principes et même but so us un nom plus pompeux. Que la Louisiane se garde «le se livrer à cette nouvelle société comme elle avait cédé a sa dévau cière. Uii homme enlevé avant le temps et que la Louisiane regret te encore, Laurent Ségur uous di sait un jour : *'11 n'est pas possi ble que la Louisiane u'expie pas uu jour le crime du kiiow-noth iugisme doüt les idée sont si cou traire* 4 ses véritables intérêts. 7 ' L'expiation est veuue. Egarée par uu égoïsme stupide et torceué, la Louisiane qui repoussait l'émigra tiou européeue, a subi la domina t-ion nègre ; elle la subit encore. C'est la son châtiment. etaeuranier ces puissances u fl ul out _ tro P. longtemps pesé 7 son châtiment. Le ''Herald' 7 qui, le premier a dénoncé cette nouvelle société d'intolérance religieuse, qui a dou né les statuts, son quartier gêné ral, ses lignes de reconnaissance et son mot de passe, ajoute q«i'il tient de source certaine que Grant est l'auteur de ce plan. Le dis cours du président 4 Desmoine, l'amendement de M. Blaine au su jet des écoles, le violent discours de l'évêque protestaut Haven 4 Boston, et les meuées de la socié té O. A. U. seraient le commence ment et le développement du même plan qui se déroulerait d'in cideut en incidimt jnsqu'anx pro ch ai ues élections, et qui abouti rait a un troisième terme prési dentiel an profit du général Graut et «le sa suite. Le "Herald'' ter mine par les réflexions suivantes; "La présence d'nne société se crete dans nue République, est uu sùr symtôme de maladie, dans le corps politique. Cela est aussi dangereux pour la liberté qne la trahison pour le gouvernement, la mutinerie daus l'armée, le cancer dans la chair. Quand uons voyous cette société secrète en accord avec les Lignes Loyales, avec les clubs de la Grande Armée de la République fourmillant dans tout le pay«. ; quand nous voyons eu outre l'Eglise la plus puissante de la nation eu sympathie avec le mouvement, avec des évêques iu flueuts, avec des hommes intelli gents et audacieux pous chefs et, par dessus tout, un parti politiqne bieu discipliné, qui pendant des années a été maître «lu gouverne meut ; quaud bous voyous toutes ces preuves de conspiration, nous . ne oouvons «lire A «mu lia»«« ! que^eute^ ï^a«tiêu?daua°iï campagne prochaine devrout être subordonnées 4 cette question unique: "Pouvons-nous préserver nos libertés contre no despotisme religieux et militaire V'—Le Di manihe, Ou sait qne les maires des pe tites cotnmuues recueillaient 4 cette époque les- votes de leurs administrés dans les récipients les plus fantastiques, dans un pot à tabac uue soudière, un bonnet de coton, dans leur poche. Uu jour, un électeur—de l'op positiou—i so présente 4 sa marie, et recule d'étonnement devant le singulter vase où il lui faillait déposer son vote. Eufiu, après un moment d'bé sitatiou : —Je proteste / s'éerie-til, ce n'est plus dn scrutin secret. Il y a uu œil au fond de votre urne. —Très bonne paysannerie de Baric dans le Jouanaî pour rire : —J'votons tertous pour M. Ma: thieu {de la Drôme) 1' fa is eu d'armauaes, pour qu'il uous donne du beau temps. —Mais Mathieu Ide la Drôme) est mort ! mes amis ! —Eu v'ia d'une forte / J'ons encore acheté sou anuanac c'te ah née ! S'il était mort, corn meut qu'il ferait ses armauacs f Gaseous et Marseillais, en avaut! —Deux Gascons se dieputaieut 4 propos de leur force physique : —M«)i, dit l'uu, je suis d'uue force,—mais d'une force !... —Pas tant que moi, fit bautre. —Bas!... reprit le premier, moi, une fois, je me «lisputais avec un iudividu qui m'enuuyait.. Tout à coup je prends mon élan, et je lui donne un tel conp de pied qu'il fut au moins deux miuutes en bail.. — Saudien ! dit le secoud, ce n'est qu*uujeu d'eutaut 1.. Moi, je donnai un jour 4 un individu un conp de pied., aussitôt, il dis. parut dans les airs,—et depuis, on ne bu plus revu. — Après les Gascons, les Mar seillais. Un brave habitant «le la Cane Mere causait avec un Auglais de la rapidité respective des railways des «leux pays. L'Anglais soutenait naturelle ment de la supériorité de sa ua tion. —Alons donc î s'écria le Mar seillais. Je vous dis qu'eu compa raison des nôtres, vos chemins de fer marchent comme des tortues. Tenez, mon bou, le mois dernier, je prends le train pour Paris. Le chef de gare de Marseille se per met de me manquer de respect ; v'Ian, je lui flanque uue gififle- Eh bien ! c'eut le chef de gare de Taraecou qui la reçoit. 11 n £ y a pas grand mérite 4 faire poser les naïfs, dit le Figaro; •par exemple, en leur recomman daut de ne pas manquer de de mander 4 monter dans l'Obélisque Eh bien ! il est des Parisiens, qui se croient les plus malius, qui s'y laissent prendre. En voici la preuve : Dernièremeut, un reporter, re veuaut de voyage, demande ee qu'il y a de uouveau 4 Paris. On lui annonce aussitôt que le jour même on doit dévisser le dôme du Pautbéou pour le net toyer. La chose avait été dite si séri ensement que notre homme ti'eut, pas le moindre doute et demanda des renseignements pour prépa rer sou article, qu'il commença aussitôt.. On lui dit que l'opération se fai sait tons les ciuq ans, etc., etc. Pendant ee temps, on lui fabri quait une carte,et il partit bieutôt pour assister à la cérémonie, après avoir eu soin de se mettre eu habit noir et cravate blanche. Personne ue nous croira, mais nous avons rapporté l'exacte véri té. IJ¥ REIKORU«. EXCELSIOR LOGE No. 34 I. O. O. F. ? Tiiibodaüx, Lnk. 15 Janvier 1876. \ Attendu —qu'il il plu h la Diviue Provi dence do rappeler il elle notre Frère Hono re Fache. Attendu— Qne cette perte est irréparable pour notre Société, que sa mort nous prive d'un membre honnête, probe, capable,d'n conduite irréprochable, dout la perte sera vivement ressentie par tous les membres de l'ordre. Résolu— Que nous offrons à sa famille nos témoignages de sympathie et nous as socions siucèrement à «a douleur Résolu —Que comme téraoiguage de con sidération pour la mémoire de notre frère, la 1 . 0 CB sera tendue de noir et nue les meu bres de cette look porteront les insignes habituels de deuil pendant trente jours. Résolu-—Q ue ces résolutions soient pu bliées dans le journal "La Sentinellu db Thibodaux'' et qu'une copie en sera en voyée à la famille du défuut. H. H. Michelet, ) E. Loiseau, > Comité Spécial. S T. Grimakore, ) RM 4 « Iloudnnts. POUR SEMENCE GARANTIE DE PRE A urièro année. 809 Bbls. à veadre pa r Williams* gaudé, Lafourche Rice Mill 93 jn. fff, Lafourche Crossing. J. A. TRONE, Rue Market (Bâtisse de Laeapère) Thibodaux. LIVRES CLASSIQUES ET RELIGIEUX, fournitures de Bureau. Papier de Jf unique, ARTICLES DK PIET1K : Croix, Christs, Médaüloe, Chapelets Béni tiers, lutages. 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DAY, W. S. PIKE. B. T. WALSI1E, Finance Committee W. B. Schmidt. J. H. Pike S. B. Newman. A. Thomson. John I. Adam». David Wallace. Chas Cbatfe. E. A. Tyler. J. It. Jjullande.' B. T. Walshs. E. H. Fairchild. U. J. Vos*. Geo. A. Fosdiek, Henry Abraham. J. B. Camors. E. B. Briggs. James I. Day. Alex. Marks. John Henderson. B. F. Kshleiuan. J. W. Stone. Henry M. Pavne, E. F. DeLAUNAY, General Agent. V. 8A.IVCA.iV, Local Agent. Thibodaux. E. D. Bukocieres L. F. StTHON. , _ „ , . _ . I The Parish«» of Terrebonne, Lafourche and ( Assumption. jly spt 4. Burçuieres êc §n(hon. Attornevs and Counsei.lobs at aw, Houma, La. PRACTICE IN SIEWERD Sc KIP, F£lSSVEBilC£ lit! HUS. (AH Premiums awarded at the Louisiana State Fairs for Rice Milling, from 1868 ud to the present time.) Nos 12 a«d 14 Elysian Fields Streets, sppe site the site of the old Pzmtchartrin Depot 3rd District, NEW ORLEANS. Capacity 420 bis cleàned per day. EMPTY SACKS Fl'KN 18HED FREE (OF CHARGES. No. 1 . No. 2. No. 3. 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