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SENTINELLE JOURNAL DU 8 MB DISTRICT SENATORIAL. THIBODAUX, PKIX Dü NUMERO DIX CENTS. V OL. XL JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE THIBODAUX. THIBODAUX, IA SAMEDI 29 JANVIER 1876. ABONNEMENT:—$3.00 PAR AN NO 26 Informa tion* Locales. 'RTBAITS. — Les personnes désirent faire faire leur por t feront bieu de profiter de la nce et dn savoir artistique Frères Moses. Car lions appre s que ces messieurs doivent, s peu de jours, quitter notre le. nne Occasion —Le plan rs qui veut établir uu moulin sucre sur sa terre, peut yenant la somme de $1500 rocorer un de ses moulins en ressaut 4 Mr. O. Dupuy, prés station Raoeland. Pour plus Ses iuformations voir l'an nce. Ecole Musique— Mme Jones, fesseur distinguée, se propose rrir uue école jxmr les enfants deux sexes, à ^encoignure des Main et Patriot. Elle donne également des leçons de piano de chant au personnes qui vou nt apprendre la musique, à des ;ix vraiment modérés. ' ociDENT.—Un accident des déplorables, dont les suites, causé la mort de la fille du . Melançon est arrivé samedi ier. Pendant quelle allait ne eliambre a l'autre, tenant 4 main nne lampe 4 coal oil, celle ayant fait explosion, elle s'est vée enveloppée par les flam s qui lui ont infligé de terri brûlures, à la suite desquelles a succombé quelques heures l'accident. "S. —La température toute tanière, dont nous sommes fa ' 5s depuis quelque temps, 4 né à la végétation uu tel devel peinent que tout le régne vé I a une apparence des plus nissantes. Les souches de can montrent déjà de grands et ihreux bourgeons et le plant de bonue heure dessine par ement les sillons. Jusqu'il la vclle année a bien coiuinen , plût à Dieu qu'elle finisse de Lmission.— Le Jury de Po ayaut décidé de taire mettre platond 4 la -salle d'audience la Maison de Cour, le Prési t de ce corps annonce qu'il vra des soumissions pour ce vail, la (teinture comprise, jus n premier avril de 1« présente . Les soiunisseurs devront ~-ifier la qualité du bois et de peinture qu'ils emploieront, ouvrage sera payé comptant, les entrepreneurs se le tien t pour dit. ATISTIQUE.— Le Price Cur vient de réduire le prix dos tiques sur les récoltes de et de riz 4 $3,00, vu le d nombre de souscriptions 4 ouvrage, intéressant pour tout oude en général et pour les leurs eu particulier. Mr. Geo. Squires a été choisi comme t chargé de receuillir des iptious et de fournir les sur la récolte de 1865 pour les (taroisses Lafourche, obouue et Assumption. MENAGEMENT.— Le démé : eut de la pharmacie de Mr. T. Thibodeaux est actuelle <m fait accompli. Cet établis t se trouve dans la rue du on face du magasin de Mr. ■ Perrin. Son apparence est autre que celle qu'il avait l'aocieu local. Aujourd'hui oit que c'est une pharmacie t rivaliser de propreté et nce avec les plus belles delà campagne. KSENTATION DRAMATI Une réprésentatiou drama doit être donnée demain le Cercle Joyeux de La ha au benefice de l'église Philomène. Le programme soirée se compose du de Sologne comédie eu un * de VAvocat Patelin, corné trois actes. Le prix d'entrée $$ Cents 'pour les grandes •t de 25 cents pour les IWCATION. — Dans le rondo des ordonnances 4 la dernière session : du 'Police, il 8'est glissé r typographique qui èutièreinent le sens de toc© relative an régie vienx warrants et certi-1 dettes de paroisse. D'a «ûnance adoptée, il est ton» les titres'de réclama -Stre la paroisse émis 1er mars 1875 porteront â cinq pour cèut, après le kir 1876. ■ « Informations Generales. — Ua Virginie a fêté le 17 de teu'îegéniiïï r Lee.k na ' 88anc ® *^ e fv.Tr 11 an ratent Otoce, eu 1875, 103 patents 4 des Louisianais, soit uue eu moyenne pour 7,057 habitants de PEtat. I* géuéral Beauregard 4 demandé au Congres sa rehabili tation. La demande est adressée animateur Gordon, 4 Washing ~~L°: Cardinal McCloskey, daus un discours 4 l'Uuiou ^Catholique de New Yoi k, engage les membres de sa religion 4 la pins grande réserve eu matière polique. —Bill Johnson, le propriétaire de l'établissement de Buuko uo 34 rue tir. Charles, 4 été arrêté, 4 la requête tl'uue de ses victimes, et il a été mis sous caution de $500. ls» convention nationale du parti Républicain se tiendra à Cincinnati le 14 du mois de juin. C'est a cette convention que doi vent être choisis les cuudidats aux places de Président et de Vice-Président. —Une protestation du barreau Louisiana« contre la nomination de Billings, comme successeur de Dureil, revêtue de nombreuse siu natures ayaut été envoyée 4 Washington, le Sénat parait hési ter à confirmer cette nomination. —Un grand meeting des cito yens de la paroisse Guest Felicia ua a eu heu 4 Bayou tiara, 4 l'eflet de demander la démission des divers fonctionnaires radicaux déuoucés comme corrompus et iucompeteuts. —La fortune des Rothschild se monte 4 uue somme presque in calculable de dix sept Milliards de francs ou trois miUardsquatre cents millions de dollar. Toute cette accumulation de capitaux n'a été l'œuvre que d'uu sieule de travaux. —Le magnitigue bâteau 4 va peur Kattie , à boni duquel se trouvait uu de uos citoyens, s'est échoué dans la nuit du 24 daus la crevasse du Bonnet Carré, avec un chargement de 5000 balles de raton. Le Robert E Lee qui des cendait le fleuve 4 pris à sou bord tous les passagers. —Le baron de Rothschild est en ce moment 4 Washington, et il est allé en compagnie du minis tre britaniqoe, faire une visite au secrétaire dn Trésor. Ou pense que cette visite aura pour résul tat le placement par la maison Rothschild du solde de l'emprunt américain. —On maude de Dover (New Hampshire) le 20 : Hier soir Arthur Devlin a tait une lecture eu cette ville sur le "Catholicisme romain en Amé riqub." Après la lecture, la popu lace l'a suivi, et il a été contraint de chercher uu refuge dans nne pharmacie, dont les vitres mit été brisées 4 coup de pierres. Le maire a dû intervenir et lire le "Riot Act." Finalement la police a réus si 4 le reconduire daus sou hôtel, non sans être obligée de jouer du revolver. Il n'y a pas eu de bles sés. —Le recensement de 1875 don ue les chiffres suivants : popu la turn de l'Etat : individus du sexe masculin 430,382 ; sexe féminiu 420,057 ; blancs 404,916 ; couleur, 450.611 ; iudieus et chinois, 1,512; nés 4 l'étranger, 56,019 ; sachant lire et écrire, blaues 229,152 ; gens de couleur 42,703 ; ne sa chant ni lire ni écrire, blancs, 150, 075 ; gens de Couleur 384,027 ; adultes ayant eu la fièvre jaune, 35,172 ; naissances en 1874, 32, 672 ; colleges, universités et écoles 984 ; nombre d'élèves 66, 684. —La Douane de New-York a saisi il y a quelque temps sur le steamer Switzerland neuf paires de bottes et six de souliers, non {portées sur le manifeste. Un comte belge, habitant le comté Blue Earth (Minnesota), vient de réclamer ce» cbanssures, en expli quant qu'il les a tait venir de Bel pique pour sou usage personuel. Bottes et souliers ont tous en ef fêt la même mesure et ne ponr raient être chaussés par le premier Vertu, ni même par le commun des mortel», car leur longueur est d'une deûri yard, moins 4 pouces, Charlemagne aurait pu les porter s'il est vrai que 1'ancienne incsofe j dite pied de roi avait été calquée i sur la longueur de son piod impé riale. * **;*'• ! Combat dk Coqs.— Uu second combat de coqs a eu lieu diman che dernier. Un des combattants a été vilaiuemeut traité par son adversaire. Cirque. —Le cirque de Cook, qui jouit 4 juste titre d'une répu tation bien méritée, impatient meut attendu depuis longtemps, donnera, dans notre ville. Mer credi prochain 2me jour de février 1876, deux brillantes réprésenta tions, l'une à deux heures de l'après-midi et l'autre & sept heures du soir. On y verra tout ce qu'ou voit dans un cirqne bieu monté ; des chevaux et an tres animaux parfaitement dressés des aciobates, des gymnastes, des écuyers et écuyères de pre mier ordre. Tout le monde, hom mes, femmes, et enfant, s'y amu seront et il ne faudra pas avoir un sous dans la poche pour ne pas profiter de l'occasion qui se preseutera mercredi prochain. —Le chemin de fer counu sous le nom de New Or lean* Mobile & Chattanooga R. R. Co., est, d'a près le rapimrt fait par le Comité chargé de taire uue enquête sur cette institution, la plus grosse escroquerie qui ait jamais eu lieu. D'après ce rapport l'Etat aurait payé, pour 68 milles de voie fer rée, la somme de $4,125,000. La premiereéini ssiou faite suivant l'acte de no. 28 est de $875 000 ; la seconde faite en vertu de l'acte no. 31 est de $3,000,000 et enfin la troisième faite suivant l'acte no. 95, approuvé le 29 avril 1871 est de $2,500,000. —Le Colonel Offut, âgé de soixauto huit ans et jouissaut de l'estime et de la consideration des habitants de sa paroisse a été dernièrement assassiné 4 trois milles de la ville de Washington paroisse St. Landry,par un homme de couleur dn nom d'Augustin. Après avoir coin mis ce crime, il s'est caché dans uii marais où il se trouve entouré par une cen taiue d'nommes qui se sont mis à sa poursuite *—Quelques coups de crayon, (îeusées, maximes, aphorismes et paradoxes recueillis çà et là. —Parler ponr ne rien dire, c'est, pour les trois quarts et de mi des gens, exprimer tout ce qu'ils pensent. —L'esprit humaiu cherche les bornes de son esprit, elles sout au bout de son nez. —Le goût est enfant dn juge meut et de l'imagination. On est quelquefois un sot avec de l'es prit ; ou ne l'est jamais avec du jugement — Quand nn homme, par posi tion de fortune, semble n'avoir pins 4 se préoccuper de rien, c'est alors que commence à poindre le plus dévorant .des sou cis, celui de sa sauté. —Celui que la pauvreté vicis aurait—il été meilleur daus l'opu lence 1 —Celui qui attend d'être riche pour|doniier,ne donnera jamais. —Lea plus fous ont des inter valles de raison, et les plus sages des moments de folie. —Les jours se divisent par ara ai et apré* le diner. Nous tour uons autour de ce principal pivot de notre vie. —lia comédie est d'argent, mais la pantomine est d'or. —Quelle différence y a t-il entre nn homme et une femme ! —Un boinme donne cinq francs pour un objet de cinquante sous, dont il a besoin, et nne femme donne cinquante sons pour un ob jet de einq francs, dont elle n'4 pas besoin. —On lit les maximes des pins profonds moralistes comme ou regarde an Musée les tableaux des plus grands maitres : c'est bien vrai ! Et l'on passe 4 nu antre. —Une jolie définition : La dilpomatie. c'est l'art de mentir pour la patrie. —Cueilli sur les tablettes d'un négociant : "Les affaires ne sout vraiment fatigantes... que quand on n'en fait pas !" —Une doable réflexion copiée snr an album dn demi-monde. Ravoir f^îjhommTm^isXSis , SrTr'®3 f».m one nouvelle »Ul»." I j Comptabilité dans l'Agricul ture. Uu des meilleurs journaux agri coles des Etats Unis, VAmerican Agriculturist, fiait la remarque fort juste qui suit, 4 propos de la mauvaise habitude qu'ont, en général, les fermiers, ue ne tenir aucune comptabilité, et de ne se rendre jamais aucun compte exact ni de leurs gains réels et nets, ni du rendement comparé des diffé reutes cultures ou des (liftérentes espèces d'auimaux qu'ils élèvent. Si les marchands de gros et de dé tail, si les fabricants, dit il fwt justement, ne tenaient aucun compte, il leur serait impossible de continuer leur commerce. Si les fermiers peuvent vivre et se tirer tant bien que mal d'afiaire, c'est que l'agriculture est saus coutredit le travail qui rapporte le plus sûrement. Mais si on peut maitre les deux bouts ensemble dans une ferme, en travaillant an hasard, et sans voir clair daus ses affaires, que ne ferait-on pas, si l'on cherchait 4 s'éclairer snr les véritables gains de sou travail si l'on comparait les divers profit que peuvent donuer les riifféren tes graines que l'on confie à la terre on les différentes espèces d'auimaux que l'on élève. Qu'un fermier, par exemple, tienne des livres ; il lui sera facile de se rendre cunipte de ce que lui coûte et lui rapporte un acre de maïs, cultivé de telle ou telle fa çon. Il lui sera facile de re rendre compte de ce que lui rapporterait en plus le même acre de maïs, cultiré suivant nne méthode plus scientifique on plus ratiouuelle; A quoi bon payer des bras plus ou inoius bon marché pour cultiver une terre qui n'est pas suffisam ment engtaissée, si tout cela a bon tit à uu résultat négatif, si, les dé penses et les recettes mises eu regard, il se trouve qu'il n'y a que des pertes ou que des gains nuis ou insignifiants î Etant don née, par exemple, uu fermier qui fait 20 liois8eaiix de maïs |»ar acre, et uu autre qui eu tire 40 boisseaux ; des livres bien tenus prouveraient que, en réalité, le pre uiier paie deux fois plus cher ses travailleurs que le second, et un intérêt deux luis plus lourd sur le coût de sa ferme. Voici un (tore qui fait eu un au 150 livres de viande, et nn ai'tre qui en donne dans le même temps 300 livres. Uu compte bien tenu moutrera que la nourriture du premier raù tera le double de celle du second. Eclairé par oes chiffres, le fermier cherchera ou 4 perfectionner l'es pèce qu'il élève ou a acheter une esj>èce supérieure pour l'élevage. Chiffres en main, il lai sera prou vé que Ja culture de tel produit ne le mène 4 aucnn résultat sé rieux, et il n'aura rien de plus • pressé que de changer de culture on tont an moins d'améliorer celle qu'il a adopté. Il se mettra 4 étudier les méthodes qui peuvent le faire sortir de sa misère rela tire et l'enrichir peu à peu. Il ar rivera avec le temps 4 se familia riser avec les méthodes scienti fiques qui ne sout que l'appliea tion des lois de la nature aoxj usages de l'agriculture. Surtout' il se rendra compte des profits qu'il peut faire eu travaillant mieux sa terre, en l'engraissant mieux, en se servant de tel ou tel engrais qu'il avait jusqu'alors né gligé. Les calcules le conduiront aux mêmes améliorations dans l'élevage dn bétail et des aui maux de basse cour, qui est, avec le travail des champs, la princi pale ressource de l'agriculture. Une des principales conditions de succès se trouve donc être un ooinpte tenu avec soin des recet tes et des dépenses qui résultent dn travail agricole. Que le fer mier cesse de travailler 4 l'aven ture, et qu'il ne néglige anenne des réformes qui lui indiqueront ses livres, et sa situation s'ainé liorera en quelques années ; et il marchera, lentement peut-être mais sûrement, 4 la fortnne qu'une maladroite routine l'empê obéra à jamais d'atteiudre. Les Hommes Singes. I® Temps continue ses corres pondances sur le voyage du prince de Galles. La lettre d'au jourd'hni est datée de Kaudv (Ceylan); elle a mir les Veddahs un passage qui mérite de passer toat entier sous les yeux du leu teur : Quant aux Veddahs, ce sont ÎSatrauva^^M ^jungl^t de. Trtkboe, qui haMtaintnu avant l'arrivée des conquérants bouddhistes. Depuis cette iuva siou, les ]>aavres aborigènes ont constamment fui les nouveaux possesseurs du sol, s'eufouçant toujours plus avant dans les re traites mystérieuses des forêts vierges, et maintenant encore il est dontenx que les efforts des autorités anglaises pour les civi liser produisent des résultats, bieu que les bons procédés dont ou use envers eux aieut para les toueber en plus d'ane occasion. . Ce sout des êtres d'aspect ché tif,bien qn'assez robustes, detour uure gauche, de caractère inof tensif, plutôt craintifs à l'excès que sauvages, mauvais chasseurs bien qu'ils soient forcés de vivre de leur chasse, et qui u'out aucun culte quelconque, pas la moindre légende religieuse, pas le moiudre fétiche. Ils sont armés de lances très imparfaites et d'arcs qu'ils tendent avec leurs pieds, lesquels ressemblent 4 des maius de sin« ges. Pour tout costume, ils por tent un petit haillou attaché aux reins par uue corde. Comme les Veddahs sont uue des curiosités de l'ile et que le gouvernement de la ralouie a le désir sincère de faire quelque chose pour eux, on avait résolu d'en montrer quelques échautii Ions au prince et ou eu avait at trapé quelques douzaines dans les bois, ce qui u'est pas une besogue facile, 4 ce qu'il parait, bien que les forêts en contiennent cinq à six mille. Ahuris, ne comprenant pas ce qn'on leur voulait, ces mal heureux, si près de l'état auimal qu'ils ont 4 peiue uu langage et qu'ils communiquent euscinble plus volontiers par gestes que par mots, faisaient vraiment pi tié au milieu des pompes de la ré oeption. Les femmes surfont paraissent misérables j nombre de guettons des pins laides espèces ont meil leure tournure. Plus encore que les hommes, elles se tiennent cour bées vers la terre comme si elles se sentaient plutôt quadrumanes que biftèdes, et quels angles fa ciaux chez tous, quelle absence de relief dan» le uez, quelle pro jection des mâchoires, quelles horribles crinières, et euflu, quels regards de siuges inquiets, absolu ment incapables de fixer un ob jet 1... C'est ce dernier trait qui m'a produit l'impressiou la plus pénible. Rien de répugnant chez ou être humaiu comme ce perpé tuel dignement des yeux, d'au taut plus que la frayeur enlevait 4 cette grimace touti ce qu'elle pourrait avoir de comique simi esqne. Noos ne doutons pasJB qoel que Baruum ne se met wen tête de noue amener quelque joùi nn spécimen de cette race étrange; il y aurait de l'argent à gagner avec cet te petite s péculation ! —Nos artistes en voyage .—Il se forme, en ce momeut, 4 Paris, une tronpe lyrique destinée 4 inaugu rer le grand théâtre d'opéra fran çais de Buenos- Ayres. Noos trouvons dans la composi tion de cette troupe plusieurs noms d'artistes connus. D'abord celui dn directeur, M. Genibrel, ancien pensiouuaire de notre Opé ra, oû il a précédé MM. Obiu et Belval dans d'importantes créa tiens. M. Genibrel s'est assuré le ran cours de Mmes Alhaiza, Falcon net, Dera8si, Melvil; MM. Ca zeaux, Godille, Angier, Clergeaud etc. ; tons artistes de mérite. Il emmène, en outre, un personnel très nombreux de choristes et un corps de ballet des plus complets La troupe s'embarquera 4 Mar seille lo 5 avril prochain, pour une campagne qui durera six ou sept mois, et qui a de grandes chanoes de réussite : cas ce sera la première fois que l'Amérique du Sud, exploitée jusqu'à présent par des rainpaguie» italiennes, se ra initiée aux beautés du graud répertoire français. Une troupe dramatique compo sée de viugt-oeuf personnes, dont plusieurs très jolies femmes, B'cst embarqué au Havre à bord du steamer Balbec, qui est parti te 6 et se rend à Liverpool, d'où elle s'embarquera sur au steamer à destination de Port-au-Prince. Pendant la traversée ou répéte ra le Towr du Monde. —Sur l'impériale de l'omnibus. On passe devant le nouvel Opéra: Un voyageur normand.—Quai bel immeuble ! mon Dieu, quel bel immeuble ! Un voisin marceillais.—Té ! - la belle gare !... —Ca, c'est on théiâtre ; ces gens du midi ça dit tout et ça ne sait rien____ —Un point à la ligne, mon cer; le midi il a t ouzo uni raison, puis que le nord ment. Et digue, digue, digue, mon bon ! AA TRONE, Rw Market (Bâtisse de Laoapèr») Thibodaux. Croix, CUrists, Médailles. Chapelets Béni "ers, linages. Tableaux, Statuet tes, Cierges, COURONNES or fuut COMMUNION Galerie Potbogrnphique au premier, jan. 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