The weekly Thibodaux sentinel and journal of the 8th Senatorial District. [volume], February 12, 1876, French, Image 1

About The weekly Thibodaux sentinel and journal of the 8th Senatorial District. [volume] (Thibodaux, Lna. [i.e. La.]) 1875-1898

Image provided by: Louisiana State University; Baton Rouge, LA

                
SENTINELLE DE TH I BOD AUX,
JOURNAL DU 8 MK DISTRICT SENATORIAL.
PBIX DU NUMERO;—DIX CENTS.
JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE TH1BODAUX.
ABONNEMENT:—$3.00 PAR AN
VOL. XL
Informations
THIBODAUX, IA SAMEDI 12 FEVRIER 1876.
NO 28
Informations Locales.
Apportionment.— Contraire
»ent â ce qu'on avait anuoncé,
t que nous avons répété, l'acte
'apport ionement a laissé le hui
*iue district sénatorial tel qu'il
»it auparavant et donne â la
roisse Lafourche deux repre
sutants.
- ...-
VE^'E volontaire Aujour
hui, â 10 heures avant raid., .11
>ra vendu, devant la maison de
dur, A l'enchère publique, vingt- i
Inq lions mulet d'habitation, cinq 1
rands wairons. un lot de eliornif^
garnis wagons, un lot de charrues
un lot d'ustensiles aratoires,
habitants qui ont besoin de
rier leur habitation, trouveront
t de quoi le faire à bou marché.
Une bonne Chose.— Mr. Geo.
J. Squires est agent d'un petit,
|ppareil d'une très grande utilité
our une famille. Avec cet appa
eil que l'iuveuteur a qnalitié du
am de Improved Fire K hid 1er on
eut immédiatement allumer le
bu de son poêle ou de sa cheminée
ju prix plus que modique d'un
riugtieme de sou par feu. Cet in
jtruineut se trouue en vente chez
!r. S. T. Grisamore, encoignure
es rues Market et St. Philippe.
Adjudication — L'adjudica
lon de l'habitation John Nelson
Wait attiré, samedi deruier, une;
bule de monde devant la Maison
ta Cour. Les mulets, les vaches,
pa wagous, les charettes, les char
tes, et les instruments aratoires
Dt tous été adjugés à des prix
S8CZ raisonnables pour que cer
pius planteurs aieut fait de bon
i afin ires.
Funérailles.— Mardi deruier
population de Thibodaux et
i ses environs a eu un triste et
joulourerx devoir à remplir ;
Ile a conduit A sa dernière de
jieure les restes de Mr. tSylvère
Navarre, homme de cœur, citoyen
Vtimé et honoré,
i Comme memlue «le la Cmnpa
pile des Pompiers Thibodaux No
! dont il été un «les fondateurs
; «oui me membre de la Société de
\ienf aisance et <TAssistance Mu
tile de Thibodaux , la cérémonie
inèhre a eu lieu sous les auspices
Sees deux Associations,auxquel
s K'étaient jointes les compu
hies Protector No 2 et Home
' & Ladder No. 1. Le coi tège
[ait précédé de la Bande St
epli qui avait bien voulu prô
r son concoure â cette cérémo
[Conseil de ville— Le Con
lil de ville s'est réuni le premier
yrier 187(î. Le rapport du Tréso
br occusaut mie balance en
ain de $46 824 est présenté aiu
| que celui «lu Collecteur accu
ut une reutrée de $268 25. Des
merciments sont votés â Mr.
piberge pour avoir fait un plan
hu marché et d*uue salle du Cou
lil—plan qui fut référé au comi
Ides amélioratious qui doit pré
nter sou rapport au prochain
teting—Ce Comité est en outre
argé de s'enquérir de la manié
lia plus propice a employer
ar démolir les vieilles bâtisses
J Tmen Hall. Eiifiu une appro
kiatiou de $393 51 est faite pour
lyer le salaire des officiers et
|tres reclamations.
icenses de 1875. — Comme
i l'avions annoncé dans un de
i précédents numéros, nous pu
ons aujourd'hui la liste des
rsounes qui ont payé leurs li
de 1875. Cette liste, que
os tenous «le l'obligeaut Tréso
r de paroisse, Mr. U. IL Mie.bo
» quoique uon officielle, est le
pvé exact «les versements effec
1 pendant l'année par le col
our de taxes. Voici les mon
Rts qui ont été encaissés pour
Nue profession, savoir :
r 2 licenses d,i Médecin»____$
20 00
» . •'
38 "
'* Pharmacien..
50 00
Marchand ven
du n t d e s 1 i
39 «
queur par verre
1547 05
Ma l e h aud au dé
3 ••
tail ...........
553 25
fiateaux et Cha
land ...........
90 00
2 "
Charette.......
■JO 90
1 ^ **
Café et Hillard.
170 fli)
2 "
Hotel ..........
*20 00
i 3 "
Mag. de notions
45 00
1 3 "
Armurier ot hor
loger.........
45 00
|.i
Librairie......
7 50
|j
Contisserie.....
10 00
Ecurie.........
0(H) 00
Omnibus.......
000 00
Reatauraut, ou
salon ou l'on
donne a manger
20 00
1
Quincaillerie...
30 00
m "
Doucher.......
30 00
V
Marchand en pa
quet etc........
102 50
Magicien, Roue
de fortune Cir
que............
20 00
fctal,..
................ $2790 75
Informations Generales.
La mère du Sénateur Eustis,
Drille en /!.. Cl?. . . 7
"H r, î , ^ reinent é . ,u Sénateur par la
! .J e 8 IS '^ ture , vient de mourir à
au » * rance -
—L'ex Collecteur de taxes de
j ,a paroisse St. Jacques Kerrigan
est poursuivi pour un détourne
| oient de $17.000.
-Le général Babcock a paru en
Cour, a St. Louis, pour répondre
| à l'accusation de Complicité dans
i les fraudes de whiskev
1
"•*■* J a dans la Floiide trois
nulle citoyens de la race Cauca
sienne qui n'out pas voté depuis
la fin de la dernière guerre.
—Uu télégramme de Washing
ton au non ce que le bill relevant
r. Nicholls, delà Louisiane de
son incapacité politique a passé.
—Le général Sherman, dans
une lettre adressée a Mr. James
A. Daizel, refuse la candidature
a lu présidence des Etats Unis.
—Quinze condamnations aux
travaux forcés ont été prononcées
â Indianapolis contre des indus
triels coupables de fraudes de
whiskey.
—La grande foire Induetrielle
et Agricole des Etats du Sud s'ou
vrira le lit» de ce mois au Fair
Ground , par un discoure du gou
. ' y,.- ••*»
verueur Umdricks.
" ~
■Le Rev. Window, propriétai
re des journaux le Post et le News
de Boston, a disparu après avoir
négocié pour $250,0U0 de traites
fausses. Ou «lit qu'il a pris le ehe
miu de la Hollande.
tempête qui a eu
lieu dernièrement,huit prisonniers
se sont échappés «le la prison de
Monroe. Parmi ceux -ci il y en
avait mi qui était accusé «le tueur
tre et l«*s autres de vol.
*—Dans l'affaire «POsborn et
d'autres contre les Etats Unis, la
«i^ ••«■ 11 «-« i c irs i'. in is unis, ia
„Cour »Suprême soutient que l'effet
du ici n If ni lin r» /.»»ini
«lu pardon est «le rendre â celui
qui Publient tout les droits «le pro
pi iété qu'il avait perdus par son
offense.
—L'exposé officiel «le la dette
publique constate une diminution
de $1,559,155 pendant le mois de
janvier. L'encaisse métallique «lu
Trésor est de $73,601,361. Les
greenbacks en circulation repré
seutent un chiffre de 371,273,140.
—A une réunion du barreau de
St. Mary il a été résolu d'envoyer
un comité auprès du juge de pa
roisse K. B. Meutz, pour lui faire
donuer sa démission déjugé et
(jue dans le cas où il refuserait de
dresser un acte d'accusation et de
la présenter à la Législature.
— Mr. Jouet vient de recevoir
de Washington uue patente pour
uue invention destiuée a apporter
uue véritable révolution de le net
toyage et de dépouillement du riz.
Cette invention prévient la détoria
tiou du graiu par la casse et son
échanffement par suite de la trop
graude friction subie.
—A une réunion du Comité Cen
tral des propriétaires fonciers, il
' a été résolu que cumule une preu
ve de leur sincérité et de leurs
bonnes intentions, nos sénateurs
et nos représentants soient requis
de refuser de voter des allocations
dans quelque but que ce soit, jus
qu'a ce que les reformes «leman
dées aient été accomplies et que
les mesures iuiqucsiiont le peuple
se plaint aient été abolies.
—Le bill d'élection de la Chain
bre a été repoussé par les radi
caux du Séuat, en votant une loi
—œuvre du sénateur Massicot—
plus mauvaise qnu celle qui existe
actuellement. Cette loi votée don
ne des pouvoirs si extraordinaires
au bureau de retours, qu'ils peu
vent à leur guise manipuler les
retours électoraux de manière a
dénaturer l'expression populaire.
11 faut lire cette loi pour avoir une
juste idée du but ou elle tend
—Jim Ingraham uu des direc |
leurs des écoles de la Nouvelle- i
Orléans est accusé de chantage
de chantage
en obligeant les institutrices qui.
par son influence avaient obtenu
de l'emploi, a lui payer une rede
veuce mensuelle. Des lettres
adressées à ces mêmes institutri
ces démoutreut clairement sa cul
pabilité.
,
—Un professeur de l'Univrrsi
té de Nt*'LRdc»îtd (baisse| le doc—
teur Sace qui remplit eu ce mo- J
ment une mission scientifique aux i
Etat Unis, et actuellement à la
Nouvelle Orléans, dit qu'il y a :
dans les fossés tout le long du ;
chemin de fer, depuis Brashear
ju&qu'â la Nouvelle Orléans de i
ÄS jSiïïT
qui lœ dlHUaudeilt qu a être U till- I
.....MM ft, hvi-î.i.fg «lfi nu-'
pier.
'
Faits Divers.
Bazaü Tueo—L e Bazar Turc
a été transporté â Houma où ses
habitants pourront admirer a leur
aise la huitième merveille du
tuoude. Si les gens de cette ville
sont aussi curieux que ceux de
Thibodaux, nous prédisons aux
propriétaires de cet établissement
uu succès complet.
Bills.— Iæ bill pour incorporer
la compagnie Home Hook J: Lad
der No. 1 a subi une première
lecture a la législature. Celui
amendant la charte de la ville de
Thibodaux a été adopté, mercredi
dernier par la Chambre basse.
—La graude préoccupation en
ce moment dans les cercles politi
ques «le Washington est la discus
siou qui doit s'ouvrir au Sénat a
propos de l'admission de Pinch
back. Morton de l'Indiana, qui
brigue la candidature présidentiel
le, saisirent cette occasion pour
reprendre en sous œuvre la politi
que de compression suivie par le
parti républicain a l'égard du Sud,
et, répudier le système «le concilia
tiou «pii a depuis quelque temps
prévalu dans le Nord.
— Mr. Wendell Phillips, a, dans
miede ses dernières conférences
sur les relations du gouvernement
avec les Indiens, dit que tous
ceux qui ont écrit que tous les
hommes sont créés libres et
égaux, ont fait «lesexceptions, les
nègres et les Indiens. L'orateur a
cité de nombreux exemples delà
mauvaise foi du gouvernement en
vers les Indiens — notamment
pour déposséder les Sioux des
Black Hills, et cette boucherie in
justifiable qu'ou a appelé la guerre
des Modocs.
—Il se dépense e*i Amérique,
chaque année, en boissons alcooli
«pics la modeste somme «le $600,
000,000.
Le limes n reçu de son corres
pondant particulier de Washing
l AA. ./.„.t,.. ......... n
eu de
j tontine dépêche annonçant .que
le programme du parti républicain
pour la prochaine campagne »'é
tait révélé dans le dernier caucus
des membres de ce parti.
'Morton sera stmteuu dans
sa
tentative de replacer l'Etat du
Mississippi sous la direction des
uègres. Alcoru aura pour ^cela le
patronage «le ^'administration et
toutes les troupes dont il aura be
soin. Le Enforcement Act sera ri
goureusemeut appliqué àcommen
cer par la Louisiane; c'est dans ce
but «pie Billings a été nommé ju
ge. Piuchhack sera admis au Sé
nat, et le »Sud recevra de nombreu
ses garnisons pendant la eampa
gnes électorale, tout cela pour as
surer la réélection de Grant, qui
sera, sans nul doute, choisi par la
convention de Cincinnati.''
Quelle séduisante prospective
pour le Sud eu général et pour la
Louisiane en particulier .—Le Di
manche.
Lynche— Gustin l'assassin du
Col. Ottut. de St. Landry a été
trouvé près «l'ArnauvilIe, caché
«lans une cabane habitée par des
affranchis.
"C'«*st là qu'il a été apprében
dé, dit le Courrier des Opelousas ,
non pas, cepeuduut, saus opposer
une résistance déterminée, car il
a fallu, dans sa tentative de s'é
chapper encore, lui tirer deux
coups de fusil ; le premier lui fra
cassaut uu bras, ce qui ue l'empê
chait pas de fuir a toutes jambes;
le second lui logeant une quiuzai
ne de chevrotines dans les reins,
«•,e qui, pour un instant le fit s'af
faiser sur lui-même.
Il fut amené en prison samedi
soir, et dimanche matin, un grand
nombre de citoyens de Washing
ton, parmi lesquels on remarquait
beaucoup des citoyens les plus
respectables, vinrent le reprendre
et se rendirent en procession gros
sissant toujours, sur le point ou
le crime avait été commis, et le
pe:.dirent haut et court à l'arbre
le plus voisin, et en présence de j
| l» lus de quinze cents personnes, i
i P ai mi lesquels on remarquait piu !
sieurs centaines de gens de cou
leur qui n'étaient pas les moins
anxieux de voir la justice popula:
re avoir son cours.
COU
7 ,
oii sait que les (Illinois se réga !
!•.""■..**>: »W»<l'l , ho«.MI«.d. bolol
tliuiles et (iMiIeions de requin .* j
, ces mets ne paraissent que haro
ques; niais que diriez vous d'œufs j
«minés î ,
J Et bien ! s'il faut eu croire le \
Moniteur unirersel , c'est là une
chose adorable et dont on se mou j
tie très friand quand uue fois on '
e. a goûte : i
Le premier œnf m'avait servi ,
d'objet d'étude; le second devint 1
les yeux pour m absorbei ; quand
ie les rouvris, le doinniiié» fin mint
s était agrandi pour moi, un plat ;
nouveau s'était révélé â mon pa
lais, que[«lis-je ? uu plat nouveau !
une série de plats, car le goût de
l'œuf couvé varie selon la durée
de l'incubation. C'est alors que je
compris la distance immeuse qui
sépare l'œuf abandonné de l'œuf
soumis à une incubation volontai
rement et instantanément suspeu
due : le premier, lejseul que nous
connaissions, est en effet un corps
dans lequel la fermait tatiou pu tri
de a succédé depuis plus ou moins
de temps A la vie ; l'autre est un
être que vous avez mis A mort et
apprêté sans lui laisser le loisir
de subir aucune altération ; l'un
est une chose infecte, repoussante
et malsaine ; l'autre, uu mets de
la plus haute distinction, iiulépen
damuient des qualités émiuem
ment restaurantes que lui attri
buent les Chinois.
Hum ! hum ! uous ne sommes
pas complètement convaincu de
la succulence de ce regai,
L'homme a l'oreilie mangee.
Les noms propres ont leur origi
ne, et beaucoup de gens n'y font
pas mentir celui qu'ils portent.
Lechieu, ouvrier maçon, est de
ce nombre ; il comparaissait de
vaut la 10e chambre correction
nolle pour avoir enlevé d'un coup
de dent la moitié «l'une oreille au
marchand de vins Durandeau.
il est prévenu de blessures vu
loutaires dans les circonstances
que va faire counaitrc le malheu
reux mutilé ; car Durandeau u'a
plus qu'une oreille et demie.
Le sieur Lechieu, dit-il, me de
vait une vingtaine de francs; le 3
janvier, jour de la paie, vers onze
heures du soir, je monte chez lui.
Je frappe, il vient m'ouvrir la
porte ; alors, j'entre et je lui recla
nie mon argent ; quand, tout A
coup et sans «pie je nry attende,il
se jette sur moi, iij'attmppe une
oreille avec ses dents et m'en ar
rache un morceau ; vous voyez...
il m'en mauqiiu un bon morceau.
M. le president (au prévenu).—
On ira pas une idée d'une pareil
le Kuuvageiie ; comment ! vous ar
racliez l'oreille de ce malheureux
avec vos dents !.. et chose curicu
se, vous vous nommez Lecbieir.
Lechieu —a on président, mos
sieu Durandeau vous dit une cho
se que ça irest pas; c'est ma nniiu
«pii a attrapé sou oreille par mé
garde. J'étais couché tranquille
ment connue une bête A bon Dieu
et je dormais ; v'ia qu'on me ré
veille en frappant «lans ma porte.
Je me lève ; je crois qu'i y a le
feu a la maison ; je vas ouvrir :
c'est mossieu Durandeau suivi «le
la^concierge qui vient me réveiller
eu pleiu premier sommeil pour me
reclamer de régler notre compte,
dont il est eu ri botte et la pipo à
la bouche. Je le prie primo de ne
pas fumer, vu que ça m'eupoison
nait et faisait mal au cœur, et je
lui dis qu'on ne va pas faire lever
les gens pour régler un compte ;
que ça pouvait bien attendre au
lendemain ; alors, il me fiche nue
poussée qui m'envoie dinguer ;
c'est donc de la qu'eu voulaut me
rattraper, ma main a tombé sur
son oreille, <*t que me raccrochant
comme je pouvais, le poid de mon
corps----Voilà comme c'est arri
vé.
M. le président—Oui, cest bieu
vraisemblable.
Durandeau—C'est si bien avec
ses «lents qu'il m'a pris l'oreille,
que le morceau lui en est resté
dans la bouche.
Lechieu—Où est les témoins
qui l'ont vu dans ma bouche ?
Faut des témoins.
M. le président—Le certificat
du médecin constate une morsure.
Lechien—Oh Mes médecins l en
v'ia qui sont malins.
Et puis je vas vous dire, tout
ça vient de la concierge qui avait
été prévenir Durandeau pour me
causer un déplaisir.
La concierge entemlu—Si on
peut dire ! un trop pophage qui
mange les oreilles «les autres que
ça faisait une émeute dans la mai
j y ........... EIU vtae uuh» m uiai
i son que j'en ai vu les morceau
! que pai dû chercher un Saint Jean
«i* Vin» «..m ------- j*
• •»_ ----— — - « •• u er v Mil
(le Y'ille qu'il aurait tout dévoré
....... vit_______ " . J I
sans ça. M'accuser m io mords
ty les gCIlS aux oreilles
vrai que 1
C cSt madame qui m'a attiré, dans
ik<u«i« mi (jui m i\ attire, dans
! ce guêpier, eu me disant que I c !>
chien nvnit lo oac, mois qu-il était
j a\aie comme Arpujon iiour payer
ses dettes. |
j M. le président—Et pourquoi ? !
, es serait doue une vengeance f i
\ Lechien—Je vas vous dire,mon
président, je ne lui avais pas don
j né d'étrennes / 1
' lx grand mot est lâché ; le nua
i ge est crevé, la tempête s'éloigne,
, le ciel s'éclaircit, la vérité appa
1 rait, et le .tribunal renvoie le pré
'S: !
pens.
ID— '
; saut son oreille et demie.
Durandeau 8'élnim,P „„ ko
uraimeati s «Joigne en bais
l\ itl IvTIOKI A ll.
Société de Bien faisance et (TAssis )
tance Mutuelle de Ihibodaux. j
Thibodaux, Lue. 9 Février 1876
Aujonrdhui, à uue séance régu
lière de Membres de la Société,
les Résolutions suivantes, à l'effet
de témoigner leur respect pour la
mémoire «lu Sociétaire, Sylvère
Navarre, ont été unauimemeut
adoptées.
Attendu qu'il u plu au Tout Puissant de
rappeler tie ce monde notre digne et estimé
membre SYLVERE NAVARRE, et
Attendu que la mémoire de. celui dont la
îture généreuse l'avait rendu cher à
nature généreuse l'avait ......
chacun de nous, mérite un tribut de notre
part.
Il eut résolu que la mort de Sylvère Na
varre nous u privé d'un de nos membres les
plus estimés, d'un ami dévoué et notre com
munauté d'un citoyen liouorable, les men
bres de la Société porteront lus iusigues de
deuil pendant un mois.
Il est résolu nue nous déplorons sa perte
* ■ «au » car/, il ( (UP ^ ^
«d offrons nos plus vives'sympathies," nos
I eontlolcauees sincères à sa famille éplorée,
'' dans
uue
i concervaut l'es|siir tin'il jouit «
ce momie de la récompense duc à
tout en
un auti-o monde de la récornp
1 t!ïÂS&«i« -
rout inscrites dans le procès verbal des dé
rout inscrites dans le procès verbal des d«e
!> biȎrations, qu'une copte eu sera transmise
(Signéj if. H. Michelet, y
| "' P. E. Lokio, >
! Pour coofe ^mtbrine •
i p SVNCW Sei-rétaire.
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