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SENTINELLE THIBODAUX, JOURNAL DU 8 ME DISTRICT SENATORIAL. IX 1>U NUMERO DIX CENTS. JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE THIBODAUX. ABONNEMENT:—$3.00 PAR AN THIBODAUX, IA SAMEDI 4 MARS 1876. NO 31 "ormations Locales. g AUX AMATEURS.- Une be occasion pour faire une r ,........... affaire se présente actuel t i. Houma. Mr. J. Petitni ésire vendre, â des coudi très avantageuses, son ma avec tout son stock de raar dises, pour entreprendre un genre d'affaires. Ce maga la réputation de faire le plus ires de la localité et d'être ieux achelandé de la pa Terrebonne. 2 t. ____ j ( ______ E'NNUr remis. —Le meeting Société de Bienfaisance et tance Mutuelle de Thibodaux renvoyé par ordre du Prési-1 au jeudi 9 Mars 1876. _•«*.—» BRES Fruitiers. — Mr. J. 'a, de Honma offi e a vendre prix une grande quantité tant d'orangers, pacanierset îers ect., Voir l'annonce. — iol. —Un jeune nègre de 19 a ans, a été arêté et éeroué à la -n de paroisse pour attentat pudeur sur une petite tille de r âgée de 8 à 9 ans ; ren é devant la Cour de district, C'TDENT— Mr. Cragin, propii re de l'habitation Tanner (Ter iiuie Station), étant en buggy. cheval s'est emporté, et l'a hors de la voiture. Nous appro ......* ~ UGE RENVOYE.— Le juge de rois«e de Terrebonne, T. « - i bu nie, a /'té démis /h* son oi par un vote presque unanime la Législature. Du prétend . ....... * . "11" ' s avec plaisir qu'il na pas été grièvemeuts. ouveau salon —Notre ami, pt. Michelet, vient de répa ret mettre a uenf s/*n éta ssement, c'est charmant et engageons les amateurs du /l'aller le visiter. Il seront sa "it et y retourneront souvent. Ou il sera remplacé par le frère L. A. Snaer membre de la gUlatuie, (éyo ferina.) T. Grisamoiîk.—N otre viel i le major Grisa moi e, encoig ni Market et fSt Philippe, vient eôiiqijêter son assortiment /le •hiUidis/'S, vous y tiouverezj articles indispensable dans v famille, tous d" premier choix â bou marché, allez visiter son gasin et soutenez l'industrie mesiiquc. Fonderie. —Nous apprenons ec plaisir que Messrs. J.B. Bod & Lawrence Keefe, viennent 'beter la fonderie tie Th i bo ni. Sous avons l'espoir que par r énergie et leur esprit d'entre se ces messieurs auront un io succès. Groceries.— Mr. P. J. Del rt, successeur de M. Piedra, ntde recevoir de la Nouvelle léaus, un assortiment complet groceries de premier choix, les linnets de Thibodaux, trouve nt chez lui tout ce qu'il va «le »!* délicat, nos remerciments â r. Machado pour nous avoir tré en détail les guurinamli !Be c out.en t son mugasin. Pendu \«ms aimrenons au * endl ,—Aous apprenons au ment de mettre sous prese 'an certain Gustave Ruthen rg, porte-balle [peddler) a été nvé pendu â un arbre dans les in avaient le lanin toût^iiorte â P ' - - J "ire que c'est un suicide, nous unerons dans notre proehaiu tnéro les détails qui nous sont ^is. R , - v REVENU et Repartl-Nous oit* «u le plaisir 1 de serrer lai iode notre viel ami, le prof«« t. W. A. Botcher actuellement ■Mtert de Colombus [Texas), » regrettons sincéremint qu'il (abandon né notre localité, tuais '«ne pouvons que féliciter les *«0«d'avoir parut, eux un pro «r aussi habile. Le professeur ' rest reparti pour Columbus uu trop cour séjour parmi «• Nos souhaits le suiverout Q 8 sa uunvelle patrie. Mortalité.—N ous eurégls isavitcnne profonde douleur ,®ort «lujeune Fiaitk Holrten décédé après une très te mtdadie, le 26 du mois fer A la résidence de sou père Goode. Beinengé de 13 ans le jenue ''•promettait dêtre un bom ligne, «on éducation «mm» discernncineut avait êpécheslai une intelligence Foire a l'Eglise Ste Marie . Dimanche après midi, une nom ''reuse et élégante société se pré» ï ,ara,t à monter â bord du beau steamer St. John, gracieusement ! ,, * s ** * a disposition des excursion ! ,:ir sol > jenue capitaine F. Bergeron, quand un * x,x -------- télégrarue annoncer la mort de sa Désappointé par ce triste événement, chacun se préparait a rentrer chez soi, lorsque les commissaires du Rev. Curé de Ste. Marie, vinrent annoncer que to,, i onr ' s ftalant Cap. Dalféres l' r '* l,a,, t eu considération le inal htM,r 'J® ^tt collègue du St.John. se ,a ' 3,1 libéralement a la dis j' ,,s > dion du public. Eu un instant Itî tiu marcheur Assumption fut e .* ,vî .^v P ar le sémillant escadron feminin, accompagné de leur ca ! ''»lier» servants. Quelques mi ,m . tes "près, P Assumption qiu ] fe w hart de Thibodaux et se i dirigeait rapidement vers sa desti ' nation, après deux ou trois altéra 1 gea et vers cinq heures nous arri vions à Ste. Marie, le débarque , ment s'opérant, au son de l'iiarmo nieuse Cornet baud de Thibodaux, j conduite par sou uahile chef le I Dr. H. Dansereau. Les couples se ! dirigèrent alors vers les tables I surchargées d'excellents rafrai ! chissemeuts.le restaurant fut pris !d assaut et «i nous ne nous trom d'assaut et si nous ne lions ' pons tout le monde fut satisfait, 1 Une excellente mesure avait été prise par les organisateurs de la fête, chaque table portait un écriteau, indiquant le prix des consommation, dans ces temps /le hard finies tout le monde étant obligé /le limiter ses dépenses, on n'ose pas quelquefois aborder un stand dans la crainte d'être ex ploité. Nous adinétous bien /l'a , près les maximes de Loyola que la j Un justifie les moyens mais neun i moîu.s 'malgré tout le désir que p,,., pniss*' éprouver de coutribuer ! ^ (Bnrtv |,j,. q est j )OI1 ,| e S;l . vo j,. .t;,?,* quelle mesure ou peut le faire. Fendant les quelques heures, qui nous furent accordées eu at tendant le retour de ('Assumption le Thibodaux Cornet Bind égaya l'assemblée /le ses délicieuses fan . ! ( . Lires. Le seul regret que nous • éprouvé et celui /le n'avoir pu as ayons sister au concert donné par les jeunes personnes de la localité. A une heure après minuit, le bateau nous ramenait à Thibo ilaux et chacun regagnait scs pé nates enchanté de cette agréable excursion et surtout de l'affabilité avec laquelle le Rev. Père Vu groux avait reçu ses visiteurs. Excursionistes. _ Pendant que les heureux de ce monde jouis sent en ville des plaisirs des der niers jours du carnaval, les pfU1 _ vres diables attachés à la glèbe se morfondent contre l'injustice ,lu sort qui les empêchent d'en faire autant. Lundi dernier. c he V*«, voiture», bateau*, tout avait été mis eu réquisition pour i transporteries voyageurs au La ; fourche Crossing. .Les bateaux j Henry Tête, St.John et Assumption ' étaient foulé de mon/lc de sorte j , f uotre vil.u f reuse, ub,ait a ua i ' èri a * e ' ^ ser ' Sa Majesté Corn ns doit etre sa ! , luanrawniwit on'on | S ! Zs noTXônôïe j de Thi 1 ar contre les gamins ue nu i Modaux ont en le plaisir de huer et "mécaniser" de toutes lesina-i nières trois ou quatre pauvres masques qui- ont. essayé de paro, (lier ies Mystic Krewe. (lier ies Mystic --------------- , i - . ----- Meurtre.— M r. Anguattn Gau ' dé de Lalourche, se trouvant luit ! «li, a bord «lu magasin dottant «le Mr. Charles Gni.lry-a eu une at | tercation avec M. liapnael Gatu dé son parent et aéte frappe m« r ! tellement par ce dernier de deux i coups de couteau. ' , I Mr. A. Gaudé a succombée a ses blessures quelques instauts apprés avoir été irappe. Nous nous abstenons P moment «le tout detail, 1 affaire devant être soumise d la Cour cette semaine. Mr. Raphaël Gandé s'est cons titué prisonier le même jou*-. Probabilités du temps—D' a près le professeur Tice, voi«u quel temn^Dendant le mois de mars : «lu premieur au 2, orageux ; du 3 au 4, clair; du 5 aux 7, plaisant j du 8 au 10, couvert; «lu 11 an 13, La Femme. [/Amérique a des bananiers en : Louisiane et des cocotiers en Flo ride. ; Mais l'Amérique a de sittgu lières idées sur la femme, et c'est d'une étrange et religieuse façon ~" *- '* qu'elle traite l'Eve des tepips modernes. Car elle entoure cette femme de tant de droits, de tant de privilèges et de tant de res peets, comme étant une précieuse idole dont l'usage est sacré et véritable caractère social et l'a moindut à plaisir dans le faux culte d'un agrandissement factice. „ _______ ____________ E i d'autres termes, l'homme de cette république, grande si vous voulez, associe trop peu sa femme à la vie qui doit être commune, deriière son culte a l'idole, n'ap j precie pas conveiiableineut et rai sonnableiueut celle qui doit être , une épouse, sa compagne, sa pré cieuse ménagère, ['associée cous ; t inte de toutes ses pensés, de ; toutes ses œuvres, comme aussi j de toutes ses peines. La cominu dorninical, qu'elle lui enlève sou - . ... ' 1 ne l'épouse pas assez complète i ment et assez intimement, lui j donne trop et lui demande trop peu. N'est-ce point là, après tout, un mépris indirect î Si le Turc de Mahomet ne voit dans la femme qu'un objet de plaisir et un meu ble 'le sérail, l'Américain, lui, j natité entre eux esf imparfaite, et -l ........ être pas lutte, tiraillements, dou ! et corruption, puisque ht li ! berté consentie et le divorce pos \ sibîe vous saucent de la servi tinle ; mais la liberté <'f le divorce teins deux existences, parallèles plutôt qu'égales, ne sont point assez confondues dans une même unité. Quand la pensée de l'un est ici, l'âme de l'autre est ail leurs, l'iiniou existe communé ment pour la forme, et le ;iua lisine est profond sous l'appa reuce du respect mutuel et /le la communauté légale. Il n'y a peut **ii vous détachant l'un de l'autre, en vous apaisant par /le mutuel les concessions ; vous divisent, vous diminuent, ue vous permet tenr plus d'être /les associés par faits, complets et forts, c'est à /lire de poursuivre ensemble, i fermement appuyés l'un sur l'au ! tre, la sérieuse tâche de la vie et ,j ] famille. Certes, tout en affirmant bien liant notre grand respect pour la fe.nme, nous la diminuons incon tcstablcmcnt dans son intetli gence, dans son devoir, dans son caractère /-t dans son rôle. Nous la croyons trop femme pour peu ser, trop belle pour être sérieuse mont utile, et si nous l'admirons dans sa beauté, dans sa grâce et sur son piédestal de divinité et < !e velours, nous doutons très probablement de sa force. Car si a Y* on8 f,)I <,:u ' 9 8 ™ ,,,telh gen«*, dans 8a paiTOn *. 8 °, n J'igemeut, dans la puissance «le «°» ,a de , 80 » "»» 8 ne lai assignerions 8a » 9 pas un role passif, e% * ei,ce , . ect ®, y . n « ml >iassaut 'l' 1 '" 11 9enl c |^ <le | a v '® ''il mai ne Srtcia ^ w * PoaranDant en coin a "*" un "édmZues' les ' avfs se 8/raient reuptoques, les a\ is se ; "f**™ 1 pour l'autre, nos épaulés se p«ête - . „ * ns t l „ * t . i a f r ® fardeau, à deux, chacun tenant i "'i' b ° Ut . »'encourageant du ' sounr r' 8eralt ,éger com , ,ue . u,,e joie et vrai comme un bonheur. ; 'p r(tva in er ensemble est une fête, U)|e q^uéffiction pour les deux. | certainement le travail est une j 0 j j >ol , r i a femme comme pour ! l'homme, loi de moralité et de ' douée^eVilcù^Tés^io'n ^uîolîis tuer doué«. t.œuites «noms mer, veilleuses que l'homme, et qu'el J le iwissèile an cœur toute une , source u hénnsmes et de vertus. A l'homme donc, le maître, ; l'ou vner a.ipénenr, le trava. leur le plus robuste, â initier întelltgetn meut la teuwue au travail qu ils ! doivent poursn.vre ensemble et par le même chemin. Car l'œuvre sera inachevée, incomplète, mau vaise ou nulle, si la femme n'y prend aucune part, s-en désinté resse com um d'une chose étran ; gère, ou croit iudigne de^sortir de son rôle «le passivité et d'idole, Que «leveindra la maison où la* femme Ht uu roman, où l'botmne i iipporte st*s soucis, où les eufauts i grandissent entre les soucis du ; père et les romans «le la mère! i C«*tte maison peut-elle être le dé licieux hone du poëte ! Demain, si le magasin brûle, si l'eutre prise échoue, si l'œuvre «lu mari, œuvre d'un seul et souvent mal combinée, tombe au premier vent tiée aux choses du momie réel et pratique, qui ne sait pas <l'«»ft lui : son P aiu ' rt ? ( ï Hoi 8<>n ,ux * fait, pourquoi son est doux, pourra-t-elle courageu serneut faire face â l'épreuve et relever intelligemment la tête courbée de son pauvre compa gnon î Le malheur n'est complet et irrémédiable que pour ceux qu*il trouve faibles et désarmés ; mais il existe à peine pour ceux qui savent, sont forts et sont unis. Bien plus, ce malheur, qui ne stir preutl janiui^ les sages et 11 'éton >.rv l.txi.tl.l In J OOO/OIIÄO /il O I ne jamais les associés clairvoy auts, resserre énergiquement les liens et relève fièrement les fronts. Vous refaits avec l'intelligence, la volonté et le travail, par un même concours vre renversé.) ou coin promise. Le i désespoir est pour les seuls, non j P°* ir ( ' eux jff"* de forces, l'œu sont soii/iement unis et entièrement solidaires. Mais la solidarité doit «later de la première heure, commencer a l'an tel, être de tous les instants, se formuler par des actes vraiment sérieux, nous montrer la femme sons le triple aspect de l'épouse chaste, de la mère de famille at tentive. La femme oisive, c'est l'huma nité borgne.— Louisianais Politique— La Chambre ne s'est pas laissé détourner de son but par la farce joué au Sénat lundi soir, mercredi matin, elle a repiis les choses au point où elles en étaient restées lundi, sans te nir compte d'agissement illégaux dont elle »'avait pas officielle ment connaissance. Eu dépit des moyens délatoires employés par les radicaux,le comité sur la mise en accusation â fait son rapport et a présenté les chefs d'accusa qui ont été adopté*» Ces chefs d'accusation sont au nombre «le quinze et sont tous postérieurs au coin promis. Le procès \erbal «le la séance «le 1 midi soir au sénat, mis en re gar/l de l'acte d'accusation adop té mercredi par h» Chambre, place Kellogg et les radicaux dans la position de gens qui ont confessé jugement. Lu Chambre n'a pas touché au compromis, «-1 le a res pecté scrupuleusement les formes légales, et les g iefs appuyés «le preuves, qu'elle articule contre Kellogg, prouvent surabondam ment qu'elle a fait, non œuvre de parti, mais œuvre «le justice. Si-ce qu'à Dieu ne plaise—«les complications imprévues, que peu vent produire la fourberie et Fini quité «le Kellogg et «le ses coin plices,il surgissait un conflit armé il ne sera pas possible «l'en faire retomber la responsabilité sur les démocrates car ils ont tout fait jusqu'à présent et ils continoront à tout faire pour éviter l'effusiou du sang.— Abeille. Les somnambules passent en ce moment, â ce qu'assure le Cha rivari, un mauvais quart d'heure; il est question «le poursuivre celles qui Rôtit soupçonnées de charlatanisme. A propos «le cette grosse débâcle, le chroniqueur ra coûte comment un jour il a tiré sans le savoir les cartes â uue femme dont c'était le métier : Après avoir jeté au hasard sur la table uu roi de carreau, une dame «le pique, «les sept, des huit et (h"s uenf, je regardai la vieille et je lui dis: > i —Vous n'avez pa» toujours fait ce métier ? ; • —(''est vrai, mousieur. —Vous avez été xbtits uue posi tion aisée f r.Hto*L en . C ° re VlUi ' ™ ,R8ie, 1 lr > ...i.-. me c.it «elle en paraissant prendre un vit iutérêt â mou travail. V ou s avez aimé dans votre ! j eu,,e8Âe > et ï es hommes vous ont reu .,ue Dien mall,., .r*«««*. _ ^ ^ ()H8sé da|lg ce : eu ra 'J (j; iuie . . . e reudue Dieu malheureuse. —C est vrai, monsieur ; mais comment devinez vous tout cela ! s'écria la bouue femme en sanglo tant. —Je ne devine rien, je lis votre _ * cer taine façon. Depuis ce jour elle crat nnx .r"- 1 " ffiJTÄSÄffs* embarrassé. i 1 . v ? l,a vo,, hez----je passerais — j v,e "^ ro,,s sitner. i —Crus égoïste, va !.. Eli bien! et moi, qu'est-ce que je ferais Un bon Grévio ,uu j>eu é la Ga varii : Un vieux monsieur parle tout rwn ^ eun ; B danseuse : —Qje!le existence délicieuse,« <*t mot, qu'est-ce que je ferais j douc Pe»dant tout ce temps-14 1 : Les tues de Londres ont une pis Ailloli. Pour préparer l'aillet on ailloli de Provence, voici comment : Vous pelez quelqus gousses d'ail (deux gousses seulement par personne,selon le monde que vous avez), et vous les pilez avec un pilon de buis daus un mortier de marbre. Far où est venu le vieux proverbe : Toujours sent le mortier les anlx, Et cet autre : Plus on pile l'ail, plus il sont----bon. Une fois vos gousses finement écrasées, versez-y de l'buile Provence, en tapant du pilon et en virant de continu, toujours de même biais. Quand la pâte pren /Ira cor ps, vous pourrez l'appou j dre de quelques gouttes d'eau tiè j j «le. et ue tnamiuez point surtout «l'y esquicher la moitié d'un ci tron pour affermir la pâte. Avec quoi, vous ferez toujours couler l'huile, laitue à larme, plan plan, bien plan-plan, et tournée la poigne toujours de même façon; tant que votre ailloli soit assez abondant. Faut <]u'il y en ait au tour de deux cuillerées par per sonne. Des fois qu'il y a, arrive uu malheur. L'ailloli peut tomber, autant dire se fondre et s'arraper au uior tier. , i tie Voici comment on fait pour rele r er l'ailloli. Videz daus uu plateau votre ailloli manqué. Zou ! vous jetez vite quelques gousses «l'ail de plus dans le m«>rtier. Pilez les comme se doit, et ue plaignez pas la peine. Ajoutez-y, quaint elles seront bi«»u écrasées, un jauue d-œuf. Bouliguez bien avec le pilou, et revidez très doucement l'ailloli escafouyé. Vous allez le voir gon Her. rougissant et doré comme du beurre... C'est le moment de le servir. Telle est la recette. Mais il y a le coup «le pilou qui ne se peut up prendre, le coup de pilon qui fait le bon ou le médiocre aillet.Ainsi, la touche du peintre distingue l'o riginal de la copie. Que dis je, la touche ! c'est l'âme du peiutre elle-mêuie, et le coup de pilou est l'âme du cuisiuier. Dieu le donne ! car s'il ne vous l'a donné, vous ne l'aurez jamais. Ainsi que ledit le poète : L'art ue reud bous les Tors que nature re fuse. L'ailloli est uu délice. Rien de si bon pour la sauté, et c'est le fondement «le tout repus proven çal. Quasi tons nos poètes parlent de l'aiiloli comme d'uue ambroi sie. Le paradis n'a pas de fleur tant embaumée, dit Poney. Le Marseillais Germain l*a chanté dans uu poème, la Bout ride de Dieu, qui est nue perle de notre langue : Vénus le fit tant dur Qu'au mortier le pilon tenait tète levée. Et plus loin, en vers libres : Les Satyres qui sont tous de forts méchants drilles. Oreilles du baudet et mollets de la chèvre. Disaient : Il sent l'aillet ! Ami, la K 0I xe s'ouvre t L'ailloli est le condiment des poissons Imuillis, de la bourride, tie la merluche et des escargots â l'eau de sel. Et s'il faut tout dire ! au regnrd de Ini, I» uaayoiiuaise des Français n'est que de la war welade ! Lorsque seulement le Marseil lais a mangé trois ou quatre cnil lerées d'ailloli, et qu'il va ensuite à la Bourse, comme de juste il est | halenées à quinze pas, sans que la ' ...... j trajectoire soit seusib letnent allais j *»ée, ainsi du reste que le démon i trent surabondamment Architnè i «le, dans son Tétragônismo Pa'-abo I ■ lé», et le général Piobert, dans! son Traité théorique et pratique de l'Artillerie. Jules Bagasse. Le sénat du Maine a adopté par 18 voix contre 11, une loi abo lissant la peine de mort dans cet Etat et lui substituant l'emprison * æ * loi ■'"* « , 1 « nature à faire réfléchir, s'il pou vait être .„ is au sérieux. Mai» il votée par la cliaiubre. Il sera intéressant d'étudier les ! conséquences de <M?tte impunité ( relative assurée aux meurtriers j dans l'Etat du Maine. L'emprison ; nement à vie serait assurément faudiait pour cela supprimer les i gardiens corruptibles et enlever au gouverneur le droit de grâce. Il y a, d Baltimore, uue darne ' qui est plus vieille que les Etats Unis. Elle n célébré sou cetitenai 1 j un enfant âgé de 75 ans. Elle j croit fermement que les hommes sont des descendants de singes, "Car, dit-elle, plus on les exami 11 e. plus on voit qu'il se jouent sans cesse des fours les uns aux autres. " A Vi MDUE. O rnnyeri, Paeiiairn, Prn ■1er*, Pécher». 3000 pieds d orangers à 5, 10, et 15 et« le pied. ÎOO pieds de pticanicrs it 15 cts. le pied. ÎOO pieds de pruniers à 05 et», le pied i Une grande, quantité de pêchers du Nord et do meilleures espèces à05 ets. le pied. Envoyez le montant, plus le fret, de l'en >i que vous désirez et il vous sera expédié ment, — «. 4f. vol qui immédiate 4 Ms JL Tesson, Hoc ma, La AVIS. L'auteur d'une lettre anonyme, sous forme de valentine, datée de Terrebonne, 16 février 1376 et adressée it J. T. est prié de se faire connaître. Mme. B. A. JONES, Professeur d'Anglais. Français, Espagnol, ainsi que de Piano et Solfège, donnera des leçons à domicile, à des prix modérés. ty'S'adresser au Bureau de Va Sentinel!* J. A. TRoSiK, Rue Market (Bâtisse de Lacapère) Thibodaux LIVRES CLASSIQUES ET RELIGIEUX, Fourniturea Je Bureau. Papier de Manque, ARTICLES DE PIET1E : Croix, Christs, Médailles, Chapelets Béni tiers, Images. Tableaux, Statuet tes, Cierges, KT COURONNES DK 1 KH K COMMUNION Galerie Pothographique au premier, jan. 22 I an Rix da Honduras. POUR SEMENCE GARANTIE DE PRE I niière année. 300 B bis. b vendre par WILLIAMS* GAUDE, Lafourche Lice Mill 22 jn. 8f. Lafourchu Crossing. E. ÜDKI.I.. G.H. 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